BILAN!:
Des variations dans la chronologie, l’intensité ou la localisation d’expression des gènes de
développement peuvent induire la formation de formes vivantes très différentes!; la diversification
repose plus sur ces variations que sur des différences génétiques. La comparaison des séquences de ces gènes
montrent souvent des différences très minimes (gènes Hox par exemple)
Le fonctionnement propre aux gènes de développement et les conséquences des mutations qui les
touchent assurent une grande modulation du développement embryonnaire.
C'est grâce à cette modularité que le développement embryonnaire peut évoluer et engendrer la
diversification des formes vivantes. Elle autorise que les mutations affectant l'expression des gènes ou la
fonction des protéines ne soient pas nécessairement fatales à l'embryon et sa descendance possible, mais
plutôt, elle assure une nouvelle cohérence au développement embryonnaire.
La cohérence maintenue en dépit des changements survenus dans les gènes qui contrôlent le
développement et définissent la plasticité nécessaire à la vie et à son évolution.
Un Moteur de la diversification du vivant!:
Duplication et mutations indépendantes des gènes assurant la mise en place de l’organisation des êtres
vivants peut expliquer la diversification des formes de vie.
Le premier changement est le
passage d'un code Hox à deux
gènes à un code Hox à 7 gènes,
qui correspond au passage d'une
organisation à symétrie radiaire
(cnidaires) à une organisation à
symétrie bilatérale.
Les bilatériens ont, de plus,
inventé le tube digestif, et
évidemment la mise en place de
deux axes, antéro-postérieur et
dorso-ventral.
L'augmentation importante du
nombre de gène Hox à la base du
lignage des vertébrés corrèle
quant à lui avec une complexité
anatomique accrue, un nombre de
types cellulaires augmenté. En
particulier, les vertébrés ont
inventé un système nerveux
central élaboré
NB!: Bien que la complexité de l'organisation du corps des animaux semble être associée à une
complexification du matériel génomique, la diversité des espèces, quant à elle ne semble pas associée à ces
changements génomiques. En effet, les oiseaux, les amphibiens, les mammifères, de la souris à la baleine,
ont en commun un même set de 39 gènes Hox. La même remarque peut se faire au niveau des arthropodes.
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