Le but de ce travail est de démontrer pourquoi les pays qui se prétendaient socialistes n'ont pas atteint
leurs deux principaux objectifs: justice sociale et démocratie. En ce qui concerne le premier, dans ces
pays,
l'organisation de la production et la détermination des prix, centralement planifiés, ne
permettaient pas toujours de réaliser la production en fonction de l'utilité sociale. Cette façon de
déterminer les prix engendre une demande sans offre qui se révèle être, d'une part, une cause de
dysfonctionnement du système car le marché ne joue pas alors l'un de ses principaux rôles qui est de
transmettre l'information aux responsables de la production, d'autre part, une cause d'insatisfaction
permanente de la population. En ce qui concerne le second objectif, force est de constater que
l'organisation politique n'a jamais respecté l'idéal socialiste.
En effet, l'organisation politique dans sa première phase est fondée sur
"
la dictature du prolétariat
".
La
question est de savoir si un système dictatorial contient les éléments qui permettent d'aboutir à un
système où " liberté, égalité et justice
"
doivent régner. Existe-t-il un signal permettant de passer d'un
système à l'autre? Est-il possible que la liberté jaillisse de la dictature? En fait, cette organisation
politique dans sa première phase ne contient-elle pas les germes de l'échec du système?
La réponse à ces questions permet d'établir clairement que ces systèmes n'étaient socialistes que de nom.
Socialisme, idéal socialiste, planification centralisée, système des prix, profit, primes, réformes,
monétisation de la production, détermination des salaires, système bancaire.