Les muscles

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Va l e r i u s I F r a n k I K l o s t e r
Alejandre Lafont I Hamilton I Kreutzer
Rédaction par une équipe interdisciplinaire
Manuel de référence indispensable pour l’exploration de
la fonction musculaire. La mise en page de ce livre met en
place un concept de visualisation innovant : examen de
la fonction musculaire, étape par étape, représentation
in vivo de l'anatomie de surface, illustrations en 3D
dessinées par ordinateur, textes courts, centrés sur les
détails fonctionnels, procédures illustrées et facilement
compréhensibles, des flèches permettent de visualiser
d'un seul coup d'œil les structures importantes.
Une équipe interdisciplinaire d'auteurs anatomistes,
médecins et kinésithérapeutes ayant une activité clinique
quotidienne ou travaillant dans le domaine de la recherche,
ainsi que des sportifs de haut niveau ont collaboré à la
rédaction de cet ouvrage.
a Ilustrations en 3 D
a Visualisation en double page, sous forme de
fiches pratiques
a Textes courts et aperçus rapides de la musculature
a Atlas interdisciplinaire
Cet atlas des muscles s'adresse à des médecins, des
kinésithérapeutes, des ostéopathes ainsi qu'aux autres
professionnels de la santé. Les étudiants en médecine et
les scientifiques du sport seront également intéressés par
ce livre.
9782804163952
VALERIUS
I
Traduction de l’édition anglaise
Nathalie Renevier Traductrice-terminologue libérale depuis
1997, elle participe aux travaux de la Commission spécialisée de terminologie et de néologie dans le domaine de
la santé et du social. Elle est également membre active
de la Société française des Traducteurs et membre de
la Société française de Terminologie.
Révision scientifique
Jean-Pol Beauthier Docteur en médecine et docteur en
sciences médicales. Il enseigne la médecine légale
à l’Université libre de Bruxelles ainsi qu’à l’École nationale
de Recherche de la Police Judiciaire Fédérale et à l’École
Régionale et Intercommunale de Bruxelles. Il participe
à la formation des stagiaires judiciaires et au recyclage
des magistrats. Il est également collaborateur scientifique
à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique
et professeur invité au Collège Belgique.
ISBN : 978-2-8041-6395-2
image : © D.R.
Conception graphique : Primo&Primo
a Index des muscles présentés
Un large public
www.deboeck.com
Les muscles
La présentation sur une double page donne au lecteur un
aperçu rapide de chaque muscle, incluant un examen
fonctionnel. Une anatomie musculaire fonctionnelle
facilement visualisable pour apprendre et vérifier des
informations pour la formation et la pratique quotidienne. L’index détaillé permet une recherche rapide
concernant les informations en rapport avec chaque muscle.
I
I
I
Frank
Kloster
Hamilton
Kreutzer
I
Les muscles
I
Illustrations innovantes en 3D
I
Professionnel, compact et clair, cet ouvrage offre une synthèse utile pour l'étude et la pratique sous une forme originale.
Va l e r i u s
Alejandre Lafont
Anatomie fonctionnelle de l'appareil locomoteur
Visualisation sur double page
Valerius
Alejandre Lafont
I
Les muscles
Frank
Kloster
Hamilton
Kreutzer
VALERIUS_2013_170X240 30/05/13 10:42 Page1
Anatomie fonctionnelle de l'appareil locomoteur
Traduction de l'anglais par Nathalie Renevier
Révision scientifique par Jean-Pol Beauthier
Les muscles
Anatomie fonctionnelle
de l’appareil locomoteur
VALERIUS-pgeTitre.indd 1
30/05/13 09:58
Chez le même éditeur
Dalley A.F., Moore K.L., Agur A.M.R., Anatomie médicale, Aspects fondamentaux et applications cliniques, 3e éd.
Epstein O., Perkin G.D., Cookson J., Watt I., Rakhit R., Robins A., Hornett G., Examen Clinique, 3e éd.
Firth J.D., Bases scientifiques pour l’étudiant en médecine
Ganong W., Barrett K., Barman S., Boitano S., Brooks H., Physiologie médicale, 3e éd.
Sherwood L., Physiologie humaine, 2e éd.
TANK P., GEST T., Atlas d‘anatomie
Tortora G.J., Derrickson B., Principes d’anatomie et de physiologie, 4e éd.
Dans la collection « Ostéopathie »
Bihouix P., Cambier S., De la biomécanique à la clinique ostéopathique. Tome 1 – Bassin et lombales
Bugnazet J.-M., Ostéopathie ORL. Enfant et adulte
Channell M., Mason D., Guide de consultation ostéopathique en 5 minutes
Constantinidès Y., Pariaud F., Regards croisés sur l’ostéopathie. Philosophie et éthique de la pratique
Dahdouh F., Carbonaro R., L’expertise judiciaire en ostéopathie. Chemin vers une profession de santé
Eckert M., Le concept de globalité en ostéopathie
Van Den Driessche S., Le livre blanc du numerus clausus en ostéopathie
VALERIUS-pgeTitre.indd 2
30/05/13 09:58
Valerius | Frank | Kolster | Hamilton | Alejandre Lafont | Kreutzer
Les muscles
Anatomie fonctionnelle
de l’appareil locomoteur
Traduction de l’anglais par Nathalie Renevier
Révision scientifique de Jean-Pol Beauthier
VALERIUS-pgeTitre.indd 3
30/05/13 09:58
Ouvrage original
“The Muscle Book, Anatomy – Testing – Movement”. Original title “Das Muskelbuch.
Anatomie, Untersuchung, Bewegung”, 5th edition, by K.-P. Valerius, A. Frank, B.C.
Kolster, C. Hamilton, E. Alejandre Lafont, R. Kreutzer. Copyright, © 2009 by KVM –
Der Medizinverlag Dr. Kolster Verlags-GmbH Berlin, Germany, ein Unternehmen der
Quintessenz-Verlagsgruppe. All Rights reserved.
This French edition is published by arrangement with KVM – Der Medizinverlag Dr.
Kolster Verlags-GmbH Berlin, ein Unternehmen der Quintessenz-Verlagsgruppe
Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine de
spécialisation, consultez notre site web: www.deboeck.com
© De Boeck Supérieur s.a., 2013
Rue des Minimes, 39 B-1000 Bruxelles
Pour la traduction et l’adaptation française
Tous droits réservés pour tous pays.
Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
Imprimé en Belgique
Dépôt légal :
Bibliothèque nationale, Paris : mai 2013
Bibliothèque royale Albert Ier, Bruxelles : 2013/0074/174
ISBN 978-2-8041-6395-2
VALERIUS-pgeTitre.indd 4
30/05/13 09:58
Avant-propos
Avant-propos relatif à la cinquième édition
Le succès retentissant de l’ouvrage Les muscles et le
retour impressionnant auquel il a donné lieu ont dépassé
toutes nos espérances, au point d’en faire quasiment
un classique. C’est pourquoi, il est temps de sortir une
nouvelle édition. Plutôt que de nous reposer sur nos
lauriers, nous avons non seulement revu le texte, mais
nous l’avons aussi considérablement enrichi. Entre autres
choses, le présent ouvrage contient désormais les tech­
niques d’étirement pour certains muscles, éléments que
le lecteur appréciera sans nul doute. Cependant, le con­
cept de base n’a pas changé. Grâce à une mise en page
compacte et facile à consulter, le praticien trouvera
toujours rapidement les informations essentielles sur
chaque muscle. Le succès renouvelé de ce concept est
également dû à M. Roland Kreutzer, qui s’est occupé
du projet chez KVM. Enfin, je tiens à remercier tout
particulièrement le docteur Wieland Stöckmann, qui a
travaillé sans relâche à traquer la moindre erreur ou
inexactitude et m’a aidé à encore approfondir ma
compréhension du fonctionnement de l’appareil loco­
moteur.
Fait à Gießen, en juillet 2009
Klaus-Peter Valerius (au nom des auteurs)
Avant-propos
Cette présentation des muscles de l’appareil locomo­
teur humain s’adresse aux médecins qui cherchent un
rapide aperçu d’un muscle donné. Kinésithérapeutes,
ostéopathes et autres professionnels intéressés par l’ap­
pareil locomoteur y trouveront les réponses à leurs
interrogations en matière de travail musculaire, mais
également sur le plan des troubles et dysfonctionne­
ments ainsi que des thérapies.
Plutôt que de s’appuyer sur des regroupements systé­
matisés, la structure du présent ouvrage relative à la
classification des muscles est organisée d’après les
aspects fonctionnels et la mobilité de chaque articula­
tion. En outre, la table des matières permet de trouver
facilement le muscle recherché.
Les kinésithérapeutes et ostéopathes doivent non seule­
ment connaître l’anatomie du muscle de manière précise,
mais également comprendre les différents mouvements
auxquels un même muscle participe. C’est pourquoi il est
essentiel que les fonctions musculaires soient associées à
chaque axe pour l’ensemble des articulations. Les mus­
cles agonistes et antagonistes impliqués dans les diffé­
rents mouvements articulaires sont répertoriés pour
chaque muscle. Si, à première vue, ce système peut sem­
bler redondant, il permet au lecteur d’avoir l’ensemble
des informations d’un seul coup d’œil sans être contraint
de déchiffrer des tableaux complexes.
Mais naturellement, ce système a également ses limites.
Ainsi, les muscles ont généralement plusieurs fonctions,
mais certains mouvements sont si faibles ou limités que
leur intégration dans le présent ouvrage aurait pu créer
la confusion. De plus, lorsque l’articulation est en posi­
tion extrême, la fonction musculaire est souvent très
différente de celle en position neutre. En conséquence,
les informations contenues ici tiennent compte unique­
ment des articulations en position neutre. Les actions à
partir d’autres positions de départ ne sont citées que si
elles présentent un réel intérêt pour la mobilité du
patient. Enfin, dans la plupart des cas, les fonctions sujet­
tes à discussions dans la littérature ne sont pas évo­
quées.
Une partie de l’éventail des fonctions des muscles du
cou et du thorax a été volontairement laissée de côté
car une étude détaillée irait bien au-delà de l’objectif
du présent ouvrage. Ceci est particulièrement vrai pour
les fonctions respiratoires accessoires qui interviennent
en cas de difficultés respiratoires, notamment lors de la
dyspnée de décubitus.
Une attention particulière a été accordée à l’anatomie
de surface de l’appareil locomoteur en action afin de
faciliter l’identification et la palpation des muscles par
le praticien. Cependant, tous les muscles contractés ne
sont pas visibles sous la peau et les tissus sous-cutanés.
Certains, pourtant situés juste sous la peau et facile­
ment palpables, restent cachés. D’autres trouvent leur
origine sur les fascias qu’ils tirent vers l’intérieur, notam­
ment en cas de contraction isométrique et sont alors
visibles sous la forme d’un creux sous la peau. Afin de
faciliter l’identification, les contours des muscles ou des
régions cutanées concernées sont indiqués à l’aide de
flèches. Dans certains cas, l’endroit où le muscle peutêtre palpé pendant la contraction est précisé.
Nous tenons à remercier chaleureusement pour leur
patience sans limite les modèles photographiés qui,
pendant de longues heures, ont pris des poses fatigan­
tes. De plus, cette présentation détaillée de l’anatomie
de surface aurait été impossible sans la précieuse colla­
boration de Peter Düsing et E. Lafont.
Enfin, un grand merci également à Mme Sabine Rasel
et à toute l’équipe des éditions KVM-Verlag, en par­
ticulier à M. Bernard Kolster, Mme Martina Kunze,
Mme Sabine Poppe et Mme Astrid Waskowiak, pour
leurs compétences et leur aide précieuse et toujours
amicale, ainsi qu’à M. Peter Mertin pour l’excellente
qualité de ses photos.
Fait à Gießen, en juillet 2009
Klaus-Peter Valerius
(au nom des auteurs)
V
Remarques sur la structure du présent ouvrage
Remarques sur la structure du présent ouvrage
Afin de garantir une présentation claire et instructive,
chaque muscle a sa propre page. Si le lecteur recherche
un muscle en particulier, il lui suffit de consulter l’index
pour le retrouver immédiatement.
Chaque muscle est décrit dans une brève introduction
qui résume ses fonctions associées en contexte à celles
d’autres muscles. Le tableau des « Fonctions » récapi­
tule les agonistes et antagonistes. Les muscles cités sont
alors différenciés selon leurs fonctions et classés dans
l’ordre d’importance de leur force les uns par rapport
aux autres. Les premiers listés sont ceux qui contribuent
le plus au mouvement décrit.
La représentation de l’anatomie de surface était une de
nos exigences premières. Dans cette optique, les plan­
ches anatomiques apparaissent en regard des photogra­
phies réalisées in vivo. En général, les muscles sont
indiqués sur le cliché au moyen de différents symboles.
La description isolée de chaque muscle est toujours
associée à celle des muscles qui interagissent sur l’arti­
culation concernée.
Si le lecteur souhaite se concentrer sur les muscles
impliqués dans un mouvement donné, dans une direc­
tion particulière (par exemple rotation externe de la
hanche), le tableau « Principaux muscles sollicités pour
les différents types de mouvements » qui figure en
annexe contient une liste de muscles des articulations
des membres supérieurs et inférieurs.
L’évaluation de la fonction et de la force est importante
au niveau des aspects cliniques. Des tests de la fonction
musculaire sont ainsi présentés pour pratiquement tous
les muscles (à l’exception du diaphragme et des muscles
du plancher pelvien). De cette façon, le lecteur dispose
sur la même double page d’un aperçu général du mus­
cle et de l’exploration de sa fonction. Les consignes à
donner au patient, simples et claires, sont également
indiquées pour chaque bilan musculaire.
À des fins de clarté, nous avons utilisé la forme affir­
mative directe pour ces consignes. Ainsi, « Soulevez
l’épaule de la table d’examen. » est une phrase brève,
facile à comprendre, qui indique clairement le mouve­
ment à effectuer. N’hésitez pas à reprendre ces formu­
lations dans votre pratique quotidienne.
Pour terminer, rappelons qu’il est important de signaler
que certains muscles ne peuvent être testés de façon
isolée. Ainsi, si l’examen de la fonction musculaire est
consécutif à la description de différents muscles, cela
signifie qu’il est impossible de différencier leurs fonc­
tions lors du test.
Note de l’éditeur
Dans la traduction française du Valerius, Les muscles,
l’éditeur, ainsi que la traductrice et le réviseur, ont
choisi délibérément de suivre la recommandation de
l’Académie française pour l’orthographe de la termino­
logie anatomique.
Ainsi, l’Académie française recommande la soudure des
termes composés, notamment ceux construits avec un
VI
préfixe. Cependant, afin de faciliter la lecture mais sur­
tout d’éviter toute ambiguïté de prononciation, le
choix a été fait de conserver systématiquement le trait
d’union en cas de rencontre de deux voyelles. On écrira
donc semi-épineux, sacro-iliaque, huméro-ulnaire, infraaxillaire, etc.
Évaluation de la fonction musculaire – classification et capacité d’étirement
Évaluation de la fonction musculaire – classification et capacité d’étirement
Pour l’évaluation de la fonction musculaire, nous avons
utilisé la classification de Hislop et Montgomery (2000)
qui identifie six niveaux de force musculaire.
Niveau 5 (normal)
Le niveau 5 correspond à la force maximale qu’un mus­
cle peut déployer. Lors du test, pour obtenir cette cota­
tion, le patient doit pouvoir réaliser un mouvement
d’amplitude complète contre la résistance submaximale
exercée par le praticien. En outre, le mouvement doit
être effectué contre la pesanteur de la partie explorée.
Niveau 4 (bon)
Le niveau 4 correspond à environ 75 % de la force
normale du muscle testé. Comme pour le niveau 5, le
patient doit réaliser un mouvement d’amplitude com­
plète contre la pesanteur de la partie évaluée, mais la
résistance exercée par le thérapeute est modérée.
Niveau 3 (faible)
Le niveau 3 correspond à environ 50 % de la force nor­
male du muscle testé. L’amplitude complète du mou­
vement est évaluée, là encore contre la pesanteur de la
partie explorée, mais sans que le thérapeute n’exerce
de résistance supplémentaire.
Niveau 2 (très faible)
Le niveau 2 correspond à environ 25 % de la force nor­
male du muscle testé. À ce niveau, l’amplitude com­
plète du mouvement est possible uniquement si le poids
de la partie du corps explorée est soutenu, c’est-à-dire
que le muscle n’est plus en mesure de vaincre la résis­
tance, aussi légère soit-elle, exercée par la pesanteur.
Niveau 1 (contraction à peine perceptible)
Le niveau 1 signifie que seuls 10 % de la force normale
du muscle testé peuvent encore être utilisés. Tout ce qui
peut être vu ou palpé correspond à la contraction d’un
muscle, sous la forme d’un spasme. Cela signifie que le
muscle se contracte toujours, mais que la force qu’il
déploie n’est plus suffisante pour mobiliser la partie du
corps concernée. Le test peut être réalisé à partir de la
même position de départ que pour le niveau 2 (sans pe­
santeur), mais il est souvent plus efficace de déclencher
une contraction contre la pesanteur (voir niveaux 5 à 3),
qui a plus de chances d’aboutir.
Niveau 0 (absence de fonction)
Le niveau 0 correspond à une absence totale de mou­
vement visible ou palpable.
Afin d’éviter toute lésion du muscle, le thérapeute doit
exercer une résistance lente et progressive. Ainsi, lors de
l’exploration d’un muscle au niveau 5, la résistance doit
être adaptée non seulement à la taille et à la fonction
du muscle testé, mais également à la constitution du
patient. En général, le thérapeute expérimenté est par­
faitement capable de s’adapter. Si un des muscles explo­
rés ne permet pas de réaliser un mouvement d’amplitude
complète, alors la classification doit être revue à la
baisse et l’ajout d’un commentaire s’impose.
Il est également important de rechercher les facteurs
susceptibles de réduire la mobilité, comme une capa­
cité d’étirement limitée des muscles antagonistes ou des
problèmes articulaires, capsulaires voire ligamentaires.
Le cas échéant, il est conseillé de procéder avec prudence
à une mobilisation passive afin de limiter la portée de
tels facteurs. Si l’amplitude complète du mouvement
peut être atteinte de cette manière, il faudra alors
rechercher la cause du problème au niveau de l’inner­
vation du muscle concerné.
Pour les petits muscles des mains (qui mobilisent les
doigts) et des pieds (qui mobilisent les orteils), en
position initiale il n’est pas possible de différencier les
niveaux 2 et 3, la pesanteur des parties explorées
jouant ici un rôle négligeable.
Les muscles de la tête, principalement les muscles de la
face (mimique) et des yeux, sont testés uniquement au
niveau de l’activité musculaire et non par rapport à la
capacité d’étirement ou à la force déployée, car il est
extrêmement difficile d’évaluer la puissance de ces mus­
cles. Il est plus cohérent d’opter pour une classification
de type contraction marquée, légère ou absente.
Enfin, certains mouvements sont difficiles à effectuer
volontairement. Parfois, il est préférable de laisser au
patient le temps de « s’entraîner » à les réaliser avant de
l’évaluer (au bout de la deuxième ou de la troisième
fois).
Outre la force musculaire, la capacité d’étirement du
muscle est également un élément clé pour un mouve­
ment efficace. Les muscles mono-articulaires doivent
pouvoir s’étirer sur toute l’amplitude du mouvement
de l’articulation mobilisée. Pour les muscles poly-arti­
culaires, la capacité d’étirement dépend de la position
des articulations concernées. Une insuffisance passive
peut être observée si un muscle est étiré simultané­
ment entre deux articulations ou plus. Le cas échéant,
le test d’étirement musculaire ne permettra pas d’éva­
luer la mobilité des articulations dans leur ensemble
(voir, par exemple, la capacité d’étirement du muscle
biceps fémoral page 184). Les cas échéant, les angles
attendus pour les articulations concernées sont alors
indiqués.
VII
Sommaire
Sommaire
1
Théorie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.1
Fonction des muscles squelettiques . . . . . . . . . . 2
1.2
Classification des muscles squelettiques :
le système myofascial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3
Caractéristiques des systèmes musculaires
individuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4
Aspects cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2
Membre supérieur . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.1
Muscles de la ceinture scapulaire ou pectorale . . 9
Muscle trapèze, partie ascendante (inférieure) . 10
Muscle trapèze, partie transverse (moyenne) . . 12
Muscle trapèze, partie descendante
(supérieure) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Muscle élévateur de la scapula . . . . . . . . . . . . . 16
Muscle grand rhomboïde . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Muscle petit rhomboïde . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Muscle dentelé antérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Muscle petit pectoral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Muscle subclavier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.2
2.3
2.4
VIII
1
2.5
Muscles de la région des doigts . . . . . . . . . . . . 89
Muscle extenseur commun des doigts . . . . . . . . 90
Muscle extenseur de l’index . . . . . . . . . . . . . . . 92
Muscle extenseur du petit doigt . . . . . . . . . . . . 94
Muscle court extenseur du pouce . . . . . . . . . . . 96
Muscle long extenseur du pouce . . . . . . . . . . . . 98
Muscles lombricaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
Muscle fléchisseur superficiel des doigts . . . . . 102
Muscle fléchisseur profond des doigts . . . . . . . 104
Muscle court fléchisseur du petit doigt . . . . . . 106
Muscle court fléchisseur du pouce . . . . . . . . . . 108
Muscle long fléchisseur du pouce . . . . . . . . . . 110
Muscle long abducteur du pouce . . . . . . . . . . 112
Muscle court abducteur du pouce . . . . . . . . . . 114
Muscle abducteur du petit doigt . . . . . . . . . . . 116
Muscles interosseux dorsaux . . . . . . . . . . . . . 118
Muscles interosseux palmaires . . . . . . . . . . . . 120
Muscle adducteur du pouce . . . . . . . . . . . . . . 122
Muscle opposant du pouce . . . . . . . . . . . . . . 124
Muscle opposant du petit doigt . . . . . . . . . . . 126
Muscle court palmaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
2.6
Tableau des nerfs : innervation des muscles
du membre supérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
3
Membre inférieur . . . . . . . . . . . . . . . .
133
3.1
Muscles de la région de la hanche . . . . . . . . .
Muscle grand fessier . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle iliopsoas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle sartorius . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle moyen fessier . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle petit fessier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle tenseur du fascia lata . . . . . . . . . . . . .
Muscle pectiné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle long adducteur . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle court adducteur . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle gracile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle grand adducteur . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle piriforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle jumeau supérieur . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle obturateur interne . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle jumeau inférieur . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle obturateur externe . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle carré fémoral . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
133
134
136
138
140
142
144
146
148
150
152
154
156
157
158
159
160
161
164
3.2
Muscles de la région du genou . . . . . . . . . . .
Muscle quadriceps fémoral . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle droit fémoral . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle vaste médial . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle vaste intermédiaire . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle vaste latéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle biceps fémoral . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle semi-membraneux . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle semi-tendineux . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle poplité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
165
166
168
170
172
174
176
178
180
182
184
9
Muscles de l’épaule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle deltoïde, partie claviculaire . . . . . . . . . .
Muscle deltoïde, partie épineuse . . . . . . . . . . . .
Muscle deltoïde, partie acromiale . . . . . . . . . . .
Muscle supra-épineux . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle infra-épineux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle petit rond . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle subscapulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle grand dorsal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle grand rond . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle grand pectoral, partie abdominale . . . .
Muscle grand pectoral, partie sternocostale . . .
Muscle grand pectoral, partie claviculaire . . . . .
Muscle coracobrachial . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
29
30
32
34
36
38
40
42
44
46
48
50
52
54
56
Muscles du coude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle biceps brachial . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle brachial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle brachioradial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle triceps brachial . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle anconé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle supinateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle rond pronateur . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle carré pronateur . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
57
58
60
62
64
66
68
70
72
74
Muscles du poignet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle long extenseur radial du carpe . . . . . . .
Muscle court extenseur radial du carpe . . . . . . .
Muscle extenseur ulnaire du carpe . . . . . . . . . .
Muscle fléchisseur radial du carpe . . . . . . . . . .
Muscle long palmaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle fléchisseur ulnaire du carpe . . . . . . . . . .
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
75
76
78
80
82
84
86
88
Sommaire
3.3
3.4
Muscle semi-épineux du cou . . . . . . . . . . . . .
Muscle semi-épineux de la tête . . . . . . . . . . . .
Muscle grand droit postérieur de la tête . . . . .
Muscle petit droit postérieur de la tête . . . . . .
Muscle oblique supérieur de la tête . . . . . . . . .
Muscle oblique inférieur de la tête . . . . . . . . .
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
267
268
269
270
271
272
274
4.4
Muscles ventraux, partie abdominale . . . . . . .
Muscle droit de l’abdomen . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle oblique externe de l’abdomen . . . . . . .
Muscle oblique interne de l’abdomen . . . . . . .
Muscle crémaster . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle transverse de l’abdomen . . . . . . . . . .
Muscle carré des lombes . . . . . . . . . . . . . . . .
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
275
276
278
280
282
283
284
286
4.5
Muscles ventraux, partie thoracique . . . . . . . .
Muscle intercostal externe . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle dentelé postérieur et supérieur . . . . . .
Muscle intercostal interne . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle dentelé postérieur et inférieur . . . . . . .
Diaphragme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
287
288
290
292
294
296
4.6
Muscles du plancher pelvien . . . . . . . . . . . . .
Muscle élévateur de l’anus . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle pubococcygien . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle pubovaginal . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle puboprostatique . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle puborectal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle iliococcygien . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle ischiococcygien . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle sphincter externe de l’anus . . . . . . . . .
Muscle transverse profond du périnée . . . . . . .
Muscle transverse superficiel du périnée . . . . .
Muscle ischiocaverneux . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle bulbospongieux . . . . . . . . . . . . . . . . .
297
298
299
299
299
300
301
302
303
304
305
306
307
4.7
Innervation des muscles du tronc . . . . . . . . . . 308
241
5
Cou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
309
242
243
244
246
5.1
Muscles ventraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle sternocléidomastoïdien . . . . . . . . . . . .
Muscle long de la tête . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle droit antérieur de la tête . . . . . . . . . . .
Muscle long du cou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle scalène antérieur . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle scalène moyen . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle scalène postérieur . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle sternohyoïdien . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle omohyoïdien . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle sternothyroïdien . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle thyrohyoïdien . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle digastrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle stylohyoïdien . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle mylohyoïdien . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle géniohyoïdien . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
309
310
312
313
314
316
317
318
320
321
322
323
326
327
328
329
332
5.2
Innervation des muscles du cou . . . . . . . . . . . 333
Muscles de la région de la cheville . . . . . . . . .
Muscle gastrocnémien . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle plantaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle soléaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle tibial postérieur . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle tibial antérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle long fibulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle court fibulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle troisième fibulaire . . . . . . . . . . . . . . . .
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
185
186
188
190
192
194
196
198
200
201
Muscles de la région des orteils . . . . . . . . . . .
Muscle court extenseur de l’hallux . . . . . . . . .
Muscle long extenseur de l’hallux . . . . . . . . . .
Muscle court extenseur des orteils . . . . . . . . .
Muscle long extenseur des orteils . . . . . . . . . .
Muscle court fléchisseur de l’hallux . . . . . . . . .
Muscle long fléchisseur de l’hallux . . . . . . . . .
Muscle court fléchisseur des orteils . . . . . . . . .
Muscle long fléchisseur des orteils . . . . . . . . . .
Muscle carré plantaire . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle court fléchisseur du petit orteil . . . . . .
Muscles interosseux dorsaux . . . . . . . . . . . . .
Muscle abducteur de l’hallux . . . . . . . . . . . . .
Muscle abducteur du petit orteil . . . . . . . . . . .
Muscle adducteur de l’hallux . . . . . . . . . . . . .
Muscles interosseux plantaires . . . . . . . . . . . .
Muscles lombricaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
203
204
206
208
210
212
214
216
218
220
222
224
226
228
230
232
234
235
3.5
Innervation des muscles
du membre inférieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236
4
Tronc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
238
4.1
Muscles profonds du dos, partie lombale . . . .
Muscle iliocostal des lombes . . . . . . . . . . . . . .
Muscles intertransversaires latéraux
des lombes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscles intertransversaires médiaux
des lombes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscles courts et longs rotateurs des lombes .
Muscle multifide lombal . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
238
240
4.2
Muscles profonds du dos, partie thoracique . .
Muscle iliocostal du thorax . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle longissimus du thorax . . . . . . . . . . . .
Muscle épineux du thorax . . . . . . . . . . . . . . .
Muscles rotateurs du thorax . . . . . . . . . . . . . .
Muscle multifide du thorax . . . . . . . . . . . . . .
Muscle semi-épineux du thorax . . . . . . . . . . .
247
248
249
250
251
252
253
4.3
Muscles profonds du dos, partie cervicale . . .
Muscle iliocostal du cou . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle longissimus de la tête . . . . . . . . . . . . .
Muscle longissimus du cou . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle splénius du cou . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle splénius de la tête . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle épineux du cou . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle épineux de la tête . . . . . . . . . . . . . . .
Muscles rotateurs du cou . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle multifide du cou . . . . . . . . . . . . . . . . .
257
258
259
260
261
262
263
264
265
266
IX
Abréviations et symboles
6
Tête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
335
6.1
Muscles de la face/de la mimique . . . . . . . . .
Muscle épicrânien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle corrugateur du sourcil . . . . . . . . . . . .
Muscle procérus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle orbiculaire de l’œil . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle élévateur de la paupière supérieure . . .
Muscle nasal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle élévateur de la lèvre supérieure
et de l’aile du nez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle élévateur de la lèvre supérieure . . . . . .
Muscle grand zygomatique . . . . . . . . . . . . . .
Muscle petit zygomatique . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle risorius . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle élévateur de l’angle de la bouche . . . .
Muscle buccinateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle orbiculaire de la bouche . . . . . . . . . . .
Muscle abaisseur de l’angle de la bouche . . . .
Muscle abaisseur de la lèvre inférieure . . . . . .
Platysma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
335
336
338
340
342
344
346
Muscles de la mastication . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle temporal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle masséter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle ptérygoïdien médial . . . . . . . . . . . . . .
Muscle ptérygoïdien latéral . . . . . . . . . . . . . .
Tests d’étirement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
371
372
374
376
378
380
6.2
348
350
352
353
356
358
360
362
364
366
368
6.3
Muscles de la langue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 381
Muscles intrinsèques de la langue . . . . . . . . . 382
Muscles extrinsèques de la langue . . . . . . . . . 384
6.4
Muscles de l’œil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle droit supérieur de l’œil . . . . . . . . . . . .
Muscle droit inférieur de l’œil . . . . . . . . . . . . .
Muscle oblique supérieur de l’œil . . . . . . . . . .
Muscle oblique inférieur de l’œil . . . . . . . . . . .
Muscle droit médial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Muscle droit latéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6.5
Innervation des muscles de la tête . . . . . . . . . 400
Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
387
388
390
392
394
396
398
401
Dermatomes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 402
Classement des muscles en fonction
de leur niveau d’innervation . . . . . . . . . . . . . 404
Principaux muscles sollicités pour les différents
types de mouvements . . . . . . . . . . . . . . . . . . 411
Classification des muscles dans le système
myofascial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414
Références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 417
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 419
X
Abréviations et symboles
Les abréviations et symboles suivants sont utilisés
dans le présent ouvrage :
Articulations
IPD
IPP
MCP
CMC
MTP
articulation
articulation
articulation
articulation
articulation
interphalangienne distale
interphalangienne proximale
métacarpophalangienne
carpométacarpienne
métatarsophalangienne
Segment médullaire
C
T
L
S
Rachis
Rachis
Rachis
Rachis
cervical
thoracique
lombal
sacré
•Point indiquant les endroits où la contraction
du muscle concerné est palpable/visible.
•
Couleur indiquant l’origine du muscle.
•Couleur indiquant le point d’insertion du
muscle.
pointe des flèches indique la limite des
structures décrites dans le texte en regard.
Les rayures représentent les surfaces qui ne
sont pas palpables ou qui ne sont pas dans le
plan d’examen.
žLa
Les auteurs
Les auteurs
Dr Klaus-Peter Valerius
Après des études de biologie, avec une spécialisation
dans le domaine de l’anthropologie et de la morpholo­
gie des vertébrés à Berlin et à Göttingen, il se lance dans
des études de médecine à Gießen. Depuis 1990, il tra­
vaille comme assistant de recherche à l’Institut d’ana­
tomie et de biologie cellulaire de l’université de Gießen
où il assure également des cours d’anatomie et de
biologie destinés aux étudiants en premier cycle de
médecine.
Astrid Frank
Physiothérapeute diplômée, elle travaille dans les
domaines de l’orthopédie, de la chirurgie, de la gynéco­
logie, de la médecine interne de la pédiatrie. Depuis
1981, elle enseigne à la Rudolf-Klapp-Schule (école de
physiothérapie Rudolf-Klapp) à Marbourg dans le
domaine de l’orthopédie. De 1992 à 1998 elle est mem­
bre du conseil des Instructeurs du docteur Brügger à
Murnau et St. Peter-Ording (troubles fonctionnels de
l’appareil locomoteur), où elle est responsable de la
formation continue des physiothérapeutes et des méde­
cins. Depuis 2002 elle exerce en libérale comme phy­
siothérapeute.
Dr Bernard C. Kolster, MD
Après des études de physiothérapie, il étudie la biologie
humaine et la médecine à Marbourg et suit une forma­
tion en médecine physique et dans d’autres disciplines.
En outre, il est spécialisé en réflexothérapie (méthodes
et applications). Auteur et éditeur, il a publié plusieurs
ouvrages dans des domaines comme la médecine, la
physiothérapie, la médecine naturelle et la médecine
physique.
Christine Hamilton
Diplômée en physiothérapie à l’université de Queens­
land en 1979, elle travaille ensuite à Bern (Suisse) jus­
qu’en 1986 et vit en Allemagne depuis 1987. De 1993
à 1995, elle effectue une mission de recherche à Bris­
bane (Australie). En 1995, elle décroche un mastère et
un mastère de recherche spécialisé dans le domaine de
la Fonction musculaire profonde et des dorsalgies. Elle est
membre du Groupe de recherches sur la stabilité arti­
culaire de l’université de Queensland (Australie) dirigé
par le docteur Carolyn Richardson.
Dr Enrique Alejandre Lafont
Il étudie la médecine à l’université de Gießen avant
d’être médecin assistant (« résident ») depuis 2004. Il
effectue ensuite une formation pour se spécialiser en
radiologie (formation clinique d’un an en chirurgie).
Sportif de haut niveau pendant 12 ans, il a pratiqué
l’athlétisme ces neuf dernières années.
Roland Kreutzer
Physiothérapeute, il enseigne la thérapie de Brügger.
Assistant de recherche, il est également maître de con­
férences à l’université de Marbourg (Philipps-Universi­
tät), département de médecine.
XI
1
1.1
1.2
1.3
1.4
Théorie
Fonction des muscles squelettiques
Classification des muscles squelettiques
Système musculaire
Aspects cliniques Poly-articulaire
Mono-articulaire
Structurel
2
3
6
7
1
Théorie
1.1 Fonctions des muscles squelettiques
Les muscles squelettiques et le système ostéoligamen­
taire (os, capsules articulaires et ligaments), assurent
deux fonctions de l’appareil locomoteur : le mouvement
et la protection. Chargés à la fois de déclencher et d’ar­
rêter le mouvement, ils exercent ainsi des actions a priori
opposées (Twomey et Taylor, 1979). L’arrêt du mouve­
ment s’appelle la position stable stabilité (White et Pan­
jabi, 1990). Le mouvement intervient à trois niveaux
différents :
1. Mouvement du corps dans l’espace (par exemple,
saut),
2. Mouvement entre deux parties du corps (par exem­
ple, thorax et pelvis),
3. Mouvement intra-articulaire (arthrocinématique).
Dans ces trois cas de figure, chaque mouvement
influence les autres de manière interactive et doit être
maîtrisé en vue d’obtenir une stabilité générale, et donc
une protection optimale. L’équilibre est atteint grâce
au contrôle des mouvements de la masse corporelle et
à celui de chacune des parties du corps, qui s’adaptent
non seulement les unes par rapport aux autres, mais
également en fonction de la gravité. Le contrôle des
mouvements intra-articulaires, comme le glissement et
le roulement des surfaces articulaires, contribue à la sta­
bilité segmentaire, qui protège activement les structures
articulaires sensibles à la douleur et les tissus avoisi­
nants comme les nerfs et les organes.
Aux trois niveaux, les muscles interviennent dans l’exé­
cution du mouvement et le maintien de la stabilité.
Les muscles squelettiques ont donc trois fonctions :
• déclencher et exécuter un mouvement ;
• maintenir l’équilibre ;
• assurer la stabilité segmentaire (Fig. 1-1).
Chacune de ces trois fonctions nécessite que les mus­
cles présentent des propriétés anatomiques, bioméca­
niques et physiologiques. La plupart d’entre eux est
théoriquement capable de remplir ces trois fonctions,
avec une efficience variable cependant.
Les trois niveaux des mouvements corporels
Fig. 1-1 : Trois niveaux de mouvements corporels et de stabilité (modifié d’après Richardson, Hodges et al., 2004).
2
1
Classification des muscles squelettiques : le système myofascial
1.2 Classification des muscles squelettiques : le système myofascial
Le système myofascial (Richardson, Hodges et al.,
2004) décrit schématiquement la fonction du système
squelettique (figure 1-2). Dans ce modèle, l’appareil
locomoteur est divisé en couches concentriques (un
peu comme les cercles annuels d’un arbre). La couche
la plus interne représente le système structurel ostéoli­
gamentaire (os, ligaments et capsules articulaires) chargé
des mouvements intra-articulaires et de la stabilité seg­
mentaire (protection).
Le système musculaire local profond est étroitement lié
au système ostéoligamentaire. Avec leurs fibres courtes
et transverses, à proximité de l’articulation, les muscles
locaux sont adaptés pour assurer activement la stabilité
segmentaire structurelle. Inversement, la couche la plus
externe abrite essentiellement les muscles longs et super­
ficiels, rattachés à plusieurs articulations (poly-articulai­
res), parfaits pour déclencher les mouvements rapides.
La majorité des muscles squelettiques appartiennent à
la couche intermédiaire : muscles mono-articulaires rele­
vant du système global. Selon les besoins, la fonction
de ces muscles superficiels, plus en surface, s’étend du
déclenchement du mouvement au maintien de l’équi­
libre (figure 1-1).
La classification d’un muscle au sein du système myofas­
cial dépend de ses propriétés anatomiques. Tout d’abord,
il convient d’établir une différence entre deux systèmes :
le système musculaire local et le système musculaire
global. Dans le système global, nous distinguerons les
muscles mono-articulaires et les muscles poly-articu­
laires.
La classification des muscles dans le système myofascial
vient s’ajouter à la classification traditionnelle de la fonc­
tion musculaire basée sur la force et le mouvement.
Même si elle est un peu simpliste, et n’inclut pas l’en­
semble des muscles, elle reste un outil intéressant pour
décrire les fonctions musculaires. Ce modèle permet
d’identifier précisément les muscles individuels, plus
particulièrement dans la région de la stabilité segmen­
taire ou la puissance et le mouvement jouent un rôle
moins important que pour les aspects cliniques du
système myofascial (voir page 7).
Le système myofascial et sa classification fonctionnelle
sont décrits plus en détail dans les pages suivantes.
Système myofascial
Poly-articulaire
Mono-articulaire
Structurel
Fig. 1-2 : Dans le système myofascial, les muscles squelettiques individuels sont divisés en deux couches qui dépendent de leurs fonctions.
Les muscles locaux, profonds, contribuent à maintenir activement la stabilité segmentaire. Inversement, les muscles poly-articulaires, plus
en surface, produisent les accélérations de mouvements les plus efficaces. Entre ces deux groupes de muscles, se trouvent les muscles
mono-articulaires responsables de la stabilisation de l’équilibre (modifié d’après Richardson, Hodges et al. 2004).
3
1
Théorie
1.2.1 Déclenchement et exécution d’un mouvement
Les muscles squelettiques sont intrinsèquement capables
de se raccourcir de manière active. Cette contraction et
leur insertion directe ou indirecte sur le squelette, produi­
sent un couple de rotation, un mouvement et une force
(van den Berg 1999). En conséquence, les muscles peu­
vent déclencher et exécuter des mouvements, non seule­
ment entre les différentes parties du corps mais également
dans l’espace. En fonction de ses propriétés morphologi­
ques, un muscle possède une ou plusieurs directions de
mouvement. L’angle des faisceaux de fibres musculaires
avec l’axe physiologique instantané du mouvement est
mesuré et divisé en vecteurs qui indiquent les directions
possibles pour la traction des fibres musculaires. La direc­
tion et la force du mouvement peuvent être définies
d’après le calcul de l’effet de levier du couple de rotation.
L’évaluation de la force générée dans la direction princi­
pale du mouvement du muscle concerné est à la base des
tests traditionnels utilisés pour les bilans musculaires.
Facteurs permettant de déterminer l’efficience
du mouvement
L’efficience avec laquelle les muscles génèrent un couple
de rotation dépend d’un certain nombre de facteurs
biomécaniques et physiologiques, constitués essentiel­
lement par le diamètre, la longueur, l’effet de levier et
l’orientation des fibres. Les fibres musculaires qui for­
ment un angle droit par rapport à l’axe du mouvement
génèrent un effet de couple plus efficace que les fibres
obliques ou parallèles par rapport au même axe. Toute
modification de position de l’articulation entraîne un
changement au niveau de la longueur et de l’orienta­
tion du muscle par rapport à la tête du mouvement, ce
qui a une incidence sur sa puissance. La force intrinsè­
que des muscles raccourcis ou allongés de 20 % est
réduite. On parle alors d’insuffisance mécanique (Macin­
tosh, Bogduk et al. 1993). C’est pourquoi, une force
musculaire économique est générée lorsqu’un muscle
a une position neutre ou une longueur fonctionnelle
grâce à laquelle les filaments d’actine et de myosine
des sarcomères sont en position relative optimale. Par
exemple, la longueur fonctionnelle du muscle biceps
brachial est observée lorsque le coude est plié à 90°. La
posture et la position de départ jouent donc un rôle
important lors du travail des muscles. Les muscles longs,
superficiels et poly-articulaires ont plus de risques de
présenter une insuffisance mécanique.
En outre, il faut tenir compte d’autres facteurs comme
les propriétés viscoélastiques (c’est-à-dire la proportion
de tissu graisseux et conjonctif) ou la longueur des ten­
dons d’un muscle, qui influent sur la production et le
transfert de la force. La répartition des différents types
de fibres musculaires (I, IIa, IIb) a également une inci­
dence sur la force développée : les fibres musculaires de
type I produisent une force modérée (voire faible) mais
qui reste constante longtemps alors que les muscles de
type IIa produisent une force beaucoup plus impor­
tante, mais dont la persistance est plus courte. Enfin, les
fibres musculaires de type IIb génèrent une force très
importante, mais sur un temps très bref. Le type de con­
traction et la vitesse du mouvement, combinés aux
facteurs systématiques et physiologiques, agissent éga­
lement sur la qualité et l’efficience du mouvement.
4
Le déclenchement de l’impulsion qui génère le mouve­
ment est souvent concentrique, rapide et bref. Les
muscles envoient des impulsions fortes et courtes dans
la direction souhaitée. Les muscles longs, superficiels et
poly-articulaires sont particulièrement adaptés dans ce
cas. L’activité musculaire continue essaie de limiter les
conséquences non désirées du déclenchement du mou­
vement tout en garantissant un mouvement aussi effi­
cient que possible.
1.2.2 Maintien de l’équilibre
Chaque impulsion qui déclenche un mouvement a un
effet mécanique sur l’équilibre, les articulations adja­
centes et les surfaces articulaires (pression et force de
poussée/pesanteur). Si un mouvement précis doit être
effectué, son effet sur le corps doit être compensé.
L’interaction entre mouvement, équilibre et stabilité
segmentaire est ici évidente. Pour maintenir l’équilibre,
les muscles ralentissent et redressent les actions. Il s’agit
là de prérequis pour l’orientation, la position et la pos­
ture du corps dans l’espace.
Sur le plan mathématique, le modèle de l’équilibre
s’exprime comme suit :
Action de la force ventrale =
Action de la force dorsale = Équilibre.
Ainsi, lorsque le corps penche vers l’avant, les muscles
extenseurs compensent l’effet de la pesanteur exercé
sur le haut du corps afin d’éviter la bascule complète
(et donc une chute).
Pour le maintien de l’équilibre, il est également impor­
tant de maîtriser la position proximale d’une articula­
tion.
Prenons par exemple la flexion du coude en position
debout. Dans ce cas, il est nécessaire de compenser
non seulement le poids de l’avant-bras mais également
l’action du muscle biceps brachial sur l’épaule. Sinon,
l’insertion proximale du chef long du muscle biceps
tirerait l’épaule vers l’avant-bras. Ici, l’action des mus­
cles de la ceinture scapulaire consiste à garder l’épaule
bien en place (c’est-à-dire, la maintenir en équilibre)
pour permettre au mouvement désiré d’être effectué
sans problème.
Lorsqu’ils jouent un rôle de maintien de l’équilibre, les
muscles travaillent de façon statique/excentrique et de
façon prolongée. Ainsi, un mélange de force et d’endu­
rance est souvent nécessaire pour les muscles monoarticulaires globaux. Le ratio entre force et endurance
est fonction de l’activité (et de l’entraînement) (Man­
dell, Weitz et al. 1993 ; Mannion, Junge et al. 2001).
Les mesu­res caractéristiques de la fonction musculaire,
comme la force et l’endurance, peuvent présenter
d’énormes variations inter- et intra-individuelles. Par
exemple, le maintien de la position assise d’un infor­
maticien a un ratio différent de celui d’un maçon. De la
même façon, chez un footballeur, le muscle quadriceps
fémoral du membre d’appui n’a pas la même activité
que celui du membre en mouvement. L’efficience avec
laquelle les muscles squelettiques maintiennent l’équi­
libre dépend des mêmes facteurs biomécaniques et
physiologiques que le déclenchement du mouvement
(voir ci-dessus).
1
Caractéristique des différents systèmes musculaires
1.2.3. Maintien de la stabilité segmentaire
Le terme « stabilité segmentaire » désigne la maîtrise du
mouvement intra-articulaire (arthrocinématique). Le sys­
tème structurel, ostéoligamentaire, est rarement capable
d’assurer seul une stabilité segmentaire suffisante pour
l’articulation et les tissus environnants (Cholewicki et
McGill 1996). En conséquence, les muscles contribuent
à la protection des articulations. Les muscles locaux
profonds, situés à proximité des articulations, limitent
les conséquences et les tensions ainsi que les mouve­
ments de roulement, de glissement ou de poussée qui
dévient par rapport à l’axe normal. Dans le même
temps, ils autorisent l’exécution des mouvements arti­
culaires primaires de la façon la plus économique
(efficiente) possible.
Ainsi, les muscles locaux jouent le rôle de capsule arti­
culaire active supplémentaire. Grâce à leur résistance
élastique intrinsèque (c’est-à-dire leur force d’amortis­
sement élastique) ils opposent une résistance immé­
diate à tout mouvement anormal et indésirable entre
les surfaces articulaires. Cependant, contrairement à
celle de la capsule articulaire, la résistance élastique du
muscle, et donc son effet d’amortissement, peut chan­
ger, mais cet effet est limité à plus ou moins 25 % de
l’activité maximale du muscle. Une co-contraction, c’està-dire la contraction simultanée d’un muscle antago­
niste, reste alors la seule possibilité pour augmenter la
stabilité segmentaire active de manière significative
(Hogan 1990 ; Johansson, Sjolander et al. 1991 ; Lloyd
2001). La co‑contraction de deux muscles locaux avec
25 % d’activité est plus efficace et plus efficiente que
100 % d’activité d’un seul et unique muscle (Hoffer et
Andreassen 1981 ; Hodges, Kaigle Holm et al. 2003).
En fonction de sa position, un muscle peut donner plus
ou moins de résistance élastique à l’articulation. Des
muscles courts et profonds à proximité d’une articula­
tion apportent une protection (stabilité) plus efficace
qu’un muscle long superficiel. En conséquence, les pré­
requis biomécaniques, anatomiques et physiologiques
pour une stabilité segmentaire efficace sont pratique­
ment à l’opposé de ceux impliqués dans l’efficience
d’un mouvement. C’est pourquoi, les muscles locaux
garantissent une stabilité segmentaire remarquable,
mais sont rarement capables de déclencher un mouve­
ment ou d’assurer le maintien de l’équilibre. À l’inverse,
les muscles globaux sont pratiquement incapables d’as­
surer la stabilité segmentaire.
Les différentes propriétés des muscles locaux et globaux
confèrent un avantage considérable à l’appareil loco­
moteur en raison de leurs fibres profondes transverses,
une co-contraction des muscles locaux n’oppose pres­
que aucune résistance aux agonistes du mouvement
articulaire primaire. En outre, l’efficience mécanique de
la fonction de stabilité segmentaire ne dépend ni de la
position initiale, ni de la posture. Ceci apporte une pro­
tection constante et durable pour tout l’éventail des
mouvements, avec une perte minimale d’efficience.
Le classement des muscles dans le système myofascial
est à la fois efficace et efficient eu égard à leurs différents
rôles, à savoir le mouvement et la stabilité. Les muscles
globaux déclenchent le mouvement et maintiennent
équilibre, alors que les muscles locaux préservent la sta­
bilité segmentaire.
1.3 Caractéristique des différents systèmes musculaires
L’appartenance d’un muscle au système local ou global
dépend avant tout de ses propriétés anatomiques et
physiologiques (Bergmark 1989 ; Janda 1996 ; Richard­
son, Hodges et al. 2004). Les muscles globaux sont
longs et superficiels et les vecteurs de force de leurs
fibres arrivent à angle droit afin de maintenir l’axe prin­
cipal du mouvement. Les muscles locaux sont profonds,
courts, proches des articulations, le plus souvent monoarticulaires, et les vecteurs de force de leurs fibres sont
parallèles à l’axe principal du mouvement. En outre, les
muscles locaux ont une forte proportion de fibres mus­
culaires de type I et une très forte densité de fibres
musculaires (Bajek, Bobinac et al. 2000). La différence
entre les deux systèmes réside dans le contrôle moteur
de leurs fonctions. Lors de l’alternance de mouvements
du bras (flexion-extension) en position debout, les mus­
cles locaux (par exemple les muscles transverses de
l’abdomen) montrent une co-contraction faible mais
permanente (c’est-à-dire une activité tonique). Inverse­
ment, les muscles globaux caractéristiques du tronc,
comme le muscle iliocostal des lombes, présentent une
activité variable fonction de la direction et du rythme
du mouvement (on parle alors d’activité phasique)
(Figure 1-3).
La préprogrammation musculaire des deux systèmes
est également différente. La pré-activation du muscle
transverse de l’abdomen avant l’élévation du bras est
permanente et indépendante de la direction de l’éléva­
tion. L’objectif de cette préprogrammation est plus de
stabiliser et de protéger les segments spinaux au bon
moment grâce à une co‑contraction que de maintenir
l’équilibre. Inversement, la pré-programmation d’un
muscle global, comme le muscle iliocostal des lombes,
est orientée en fonction de la direction du mouvement
d’élévation du bras et est dirigée en fonction des exigen­
ces d’équilibre du tronc. Si le bras est levé vers l’avant,
le muscle iliocostal est alors stimulé avant le mouvement
du bras. Au contraire, si le bras est levé vers l’arrière, son
action est déclenchée beaucoup plus tard et seulement
après le mouvement. À ce moment-là, le contrôle du
muscle global dépend de la direction du mouvement
et l’objectif est de maîtriser le mouvement du thorax et
du bassin tout en maintenant l’équilibre (Hodges et
Richardson 1997 ; Hodges et Gandevia 2000 ; Gande­
via, Butler et al. 2002).
Un certain nombre de contrôles moteurs renforcent ces
fonctions musculaires différemment réparties (Richard­
son et Bullock 1986 ; Hodges, Sapsford et al. 2007 ;
Belavy, Richardson et al. 2007).
5
1
Théorie
Coordination de la synergie musculaire
Fig. 1-3 : représentation schématique de la synergie musculaire lors de l’alternance des mouvements (modifié à partir de Richardson,
Hodges et al. 2004.)
1.4 Aspects cliniques
La classification des muscles dans le système myofascial
a un intérêt tout particulier au niveau des troubles mus­
culaires et de la rééducation. Les systèmes musculaires
individuels présentent diverses faiblesses en cas de bles­
sure ou de douleur et le cas échéant ont besoin de dif­
férents exercices thérapeutiques pour être rééduqués.
Muscles locaux
Les dysfonctionnements des muscles locaux ont souvent
été étudiés dans le cadre de troubles musculo-squeletti­
6
ques. La principale cause de douleurs récurrentes est un
problème de coordination musculaire. Par exemple, dans
les douleurs lombales, la préprogrammation normale des
muscles locaux avant l’élévation du bras est retardée.
Lorsque des mouvements du bras sont effectués en alter­
nance (flexion-extension) on observe seulement une acti­
vité « phasique » et non une co-contraction « tonique »
permanente. En conséquence, la protection habituelle
constante des segments (stabilité) est absente (Hodges et
Richardson 1996 ; Hodges, Heij-nen et al. 2001 ; Ng, Par­
1
Aspects cliniques
nianpour et al. 2001 ; Belavy, Richardson et al. 2007 ;
Belavy, Ng et al. 2010). Le principal objectif des exercices
thérapeutiques en cas de douleur chronique consiste à
rétablir la coordination (Tsao et Hodges 2007).
Les autres formes caractéristiques de dysfonctionnement
des muscles locaux associées à une douleur chronique
sont une atrophie et des changements morphologiques
comme une augmentation de la proportion de tissu grais­
seux et conjonctif. (Hides, Stokes et al. 1994 ; Zhao,
Kawaguchi et al. 2000). Ces changements se manifestent
particulièrement par des symptômes ressentis au niveau
de l’articulation ou du segment spinal (Kjaer, Bendix et al.
2007). Lors de l’apparition de la première douleur aiguë,
l’inhibition réflexe d’un muscle local con­tribue à une
réduction rapide de la section transversale du muscle. Ces
déficits font apparaître une association marquée avec
la douleur et sont indépendants du diagnostic, du statut
de l’activité et de la posture. En outre, les muscles ne
récupèrent pas spontanément après la disparition des
symptômes, même si le patient reprend ses activités quo­
tidiennes et le sport (Hides, Jull et al. 2001 ; Sterling, Jull
et al. 2004). Enfin, l’absence de protection constante du
segment est probablement la cause sous-jacente des dou­
leurs récurrentes au niveau lombal. En conséquence, une
thérapeutique ciblée du système local est essentielle pour
la rééducation et la prévention des douleurs chroniques.
Plusieurs études contrôlées randomisées ont montré l’effi­
cience de telles thérapeutiques sur les muscles locaux
(Goldby, Moore et al. 2006 ; O´Sullivan, Phyty et al. 1997 ;
Jull, Trott et al. 2002 ; Moseley, Nicholas et al. 2004 ;
Stuge, Holm et al. 2006).
Muscles globaux
Comparés aux dysfonctionnements des muscles locaux,
les dysfonctionnements des muscles globaux associés à
la douleur dépendent plus de la nature individuelle de
chacun. Après disparition des symptômes, une récupé­
ration spontanée est beaucoup plus fréquente suite à
la reprise des activités quotidiennes et du sport. Les
caractéristiques des dysfonctionnements des muscles
longs poly-articulaires sont pratiquement à l’opposé de
celles observées pour les muscles locaux. Une sensibilité
à l’étirement (raccourcissement), une activité prématu­
rée et une suractivité (hypertonicité) sont fréquemment
constatées. Une relation avec les structures neurologi­
ques mécano-sensitives est également établie. Inverse­
ment, les déficits et des muscles mono-articulaires sont
plus variables. En effet, ce groupe de muscles peut
présenter non seulement des changements au niveau
de la puissance, de l’endurance, de la coordination et
de la morphologie mais également en termes de sensi­
bilité à l’étirement et de suractivité.
Les dysfonctionnements du système musculaire global
sont souvent désignés par le terme déséquilibre musculaire. L’objectif des différentes méthodes utilisées pour
évaluer le déséquilibre musculaire est d’identifier les dis­
proportions éventuelles entre les différents muscles. Ceci
signifie non seulement mesurer les ratios de puissance
entre les muscles agonistes et antagonistes, mais égale­
ment les ratios d’activité musculaire entre les muscles
mono-articulaires et poly-articulaires (Janda 1996 ; Ng et
Richardson et al. 2002) ou leurs effets sur les postures
corporelles et sur l’équilibre (Sahrmann 1990 ; KleinVogelbach 1991). Cependant, les différentes formes de
dysfonctionnements du système global suggèrent seule­
ment une relation indirecte avec la douleur. C’est pour­
quoi, ces dysfonctionnements sont souvent étroitement
associés à la nature et au niveau d’activité de chaque
individu, comme le sport (Mandell, Weitz et al. 1993 ;
Wang et Cochrane 2001 ; Nadler, Malanga et al. 2002).
Une faiblesse des muscles du tronc est souvent constatée
en cas de douleurs dorsales chroniques et est envisagée
comme la cause de ces douleurs. Cependant, cette fai­
blesse musculaire apparente est plus le résultat d’un
déconditionnement du muscle induit par un mode de vie
inactif qu’une conséquence des douleurs à proprement
parler. C’est pourquoi, les personnes athlétiques, actives,
souffrant ou non de douleurs dorsales, ne présentent que
très rarement une faiblesse des muscles du tronc.
Il existe un grand nombre de méthodes d’évaluation
de l’endurance du muscle, de sa sensibilité à l’étirement
et de l’équilibre de la posture. Le défi à relever n’est pas
tant de documenter ces déficits musculaires que d’iden­
tifier la signification du dysfonctionnement pour les
patients et la douleur dont ils souffrent. De nombreuses
formes de dysfonctionnements musculaires, par exem­
ple une faiblesse, guérissent spontanément et dispa­
raissent avec la douleur et la reprise des activités. En
revanche, d’autres formes se résolvent moins sponta­
nément ou empêchent la personne de reprendre une
activité normale. Par exemple, une perte de l’équilibre
peut provoquer une peur du mouvement en raison
d’une démarche mal assurée. Une telle crainte a des con­
séquences sur la qualité de vie. Cet effet positif du mou­
vement sur le processus de la douleur souligne sans
doute l’efficience de mesures thérapeutiques actives
par rapport à un traitement passif de la douleur deve­
nue chronique (Mannion, Junge et al. 2001).
L’étroite relation entre fonctionnement/dysfonctionne­
ment du système musculaire global et nature/niveau des
activités quotidiennes et de pratique sportive de chaque
individu explique que la variabilité intra- et inter-indivi­
duelle soit si marquée. Malgré tout, un entraînement
pour développer une puissance musculaire et une endu­
rance à un niveau supérieur à celui dont le patient a
besoin au quotidien est inutile. L’objectif général du
renforcement musculaire pour le système global est de
permettre au patient de reprendre ses activités quoti­
diennes et éventuellement le sport s’il en fait. C’est
pourquoi, le contenu et la structure d’un programme
de renforcement musculaire du système global doivent
avant tout être définis par les objectifs individuels du
patient. (Mannion, Junge et al. 2001).
Le tableau suivant résume les caractéristiques des sys­
tèmes musculaires local et global relatives à leurs fonc­
tions et dysfonctionnements associés aux troubles
musculo-squelettiques ainsi que les méthodes diagnos­
tiques utilisées. Une classification des muscles dans les
différentes catégories du système myofascial est propo­
sée dans les annexes, page 416.
7
1
Théorie
Caractéristiques des groupes musculaires du système myofascial
Caractéristique
Anatomie
Muscles globaux
mono-articulaires
Muscles locaux
Proches de l’articulation,
segmentaire
Chevauchent une articulation
Muscles globaux
poly-articulaires
Chevauchent plusieurs
articulations
Taille du muscle
Petit
Gros
Très long
Trajet
Profond, court
Moins profond, plus long
En surface, long
Position relative à la direction
du mouvement
Oblique et à angle droit
Parallèle
Généralement parallèle, mais
avec une très grande variabilité
(due à la complexité biomécanique
des articulations multiples)
Types de fibres
Essentiellement type I
Mélangés I et II, forte variabilité
Essentiellement type II, longues et
fusiformes
Types de récepteurs
Principalement fuseaux
neuromusculaires
Mélangés, variables
Essentiellement terminaisons
sensorielles
Liaison avec les structures
proches
Étroitement liés à la capsule
articulaire et aux fascias
Couche intermédiaire
Étroitement liés aux structures
neurologiques
Fonction
Stabilité segmentaire
Équilibre
Déclenchement du mouvement
Sensibilité à une insuffisance
mécanique
Aucune
Sensibles
Très sensibles
Production de force
Constante,
30 % de la contraction maximale
Mélange variable de force et
d’endurance, 30 à 80 % de la
contraction maximale
Force d’accélération brève, 80 %
de la contraction maximale
Type de contraction
caractéristique
Statique, tonique
Statique et excentrique,
chaîne fermée
Concentrique, chaîne ouverte
Commande
Pré-programmation toujours
très précoce, indépendante de
la direction du mouvement
Pré-programmation précoce,
dépendante de la direction du
mouvement
Pré-programmation précoce,
dépendante de la direction
du mouvement
Dysfonctionnement
Atrophie/inhibition
Atrophie/inhibition
« Myoclonie »
Signes cliniques de
dysfonctionnement
Fatigue
Faiblesse, fatigue
Sensibilité à l’étirement,
« raccourcissement »
Coordination
Toujours retardée, trouble
de la coordination, fonction de
la direction du mouvement
Parfois retardée
Activité prématurée
Conséquences histopathologiques
Augmentation de la proportion
de tissus graisseux et conjonctif,
réduction du diamètre des
capillaires et des fibres (en
général type I > type II)
Augmentation de la proportion
de tissus graisseux et conjonctif,
réduction du diamètre des
capillaires et des fibres
Atrophie de type I, diamètre
des fibres considérablement
réduit.
Corrélation avec les symptômes
Étroite corrélation avec les
symptômes
Corrélation avec les symptômes Association avec une sensibilité à la
douleur des structures nerveuses
variable et indirecte
Examens cliniques
Test d’effort volontaire sélectif
submaximal
Tests de la fonction musculaire :
force et durée, déséquilibre
musculaire
Test de sensibilité à l’étirement,
test de provocation, déséquilibre
musculaire, structures nerveuses
Classification des muscles par région anatomique dans le système myofascial
Caractéristique
8
Muscles locaux
Muscles globaux
mono-articulaires
Muscles globaux
poly-articulaires
Rachis (cervical, lombal)
Muscle transverse de l’abdomen
Muscles multifides profonds
(courts)
Muscle long du cou
Muscle long de la tête
Muscle droit latéral de la tête
Muscles rotateurs
Muscle oblique externe de l’abdo­ Muscle droit de l’abdomen
men
Muscle érecteur du rachis (partie
Muscles multifides superficiels
thoracique)
Muscle sternocléidomastoïdien
Muscles scalènes
Muscle trapèze (partie
descendante)
Membre supérieur
Coiffe des rotateurs : muscles
infra- et supra-épineux
Muscle subscapulaire
Muscle petit rond
Muscle deltoïde
Membre inférieur
Muscle vaste médial
Muscle oblique
Muscle poplité
Muscle vaste latéral, intermédiaire Muscle droit fémoral
et médial
Muscle biceps fémoral
Muscle grand dorsal
Muscle biceps brachial (chef
long)
2
Membre supérieur
Muscles de la ceinture
scapulaire ou pectorale
Muscle trapèze, partie ascendante (inférieure)
Muscle trapèze, partie transverse (moyenne)
Muscle trapèze, partie descendante (supérieure)
Muscle élévateur de la scapula
Muscle grand rhomboïde Muscle petit rhomboïde
Muscle dentelé antérieur
Muscle petit pectoral
Muscle subclavier
10
12
14
16
18
20
22
24
26
2
Membre supérieur – Muscles de la ceinture scapulaire ou pectorale
Muscle trapèze, partie ascendante (inférieure)
La partie ascendante du muscle trapèze permet le déplacement de la sca­
pula vers le bas. La contraction simultanée des parties ascendante (infé­
rieure) et descendante (supérieure) fait pivoter la scapula de sorte que la
cavité glénoïdale soit orientée vers le haut et que l’angle inférieur de la sca­
pula se déplace latéralement (position élevée).
Origine
Processus épineux des vertèbres thoraciques T4 à T12.
Ligament supra-épineux.
Point d’insertion
Partie la plus médiale de l’épine scapulaire, par l’intermédiaire
d’une aponévrose.
Innervation
Nerf accessoire (XIe paire de nerfs crâniens).
Fonctions
Agonistes
Antagonistes
Articulation
acromioclaviculaire et
articulation sternoclaviculaire
Déplacement de la scapula
vers le bas
Muscle dentelé antérieur (partie
inférieure)
Muscle petit pectoral
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
Déplacement de la scapula
vers le dedans
Muscle trapèze (parties descendante
et transverse)
Muscles rhomboïdes
Muscle élévateur de la scapula
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
Rotation de la scapula en
orientant la cavité glénoïdale
vers le haut
Muscle dentelé antérieur (partie infé­
rieure)
Muscle trapèze (partie descendante –
supérieure)
10
Muscle trapèze (partie descendante –
supérieure)
Muscle élévateur de la scapula
Muscles rhomboïdes
Muscle dentelé antérieur (partie supé­
rieure)
Muscle dentelé antérieur
Muscles rhomboïdes
Muscle dentelé antérieur (partie supé­
rieure)
Muscle petit pectoral
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
2.1
Dépression postérieure
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est en décubitus ventral. Le bras exa­
miné est en extension dans le prolongement de la tête.
Rôle de l’examinateur : d’une main, le thérapeute soutient le bras
soulevé du patient, de l’autre il exerce une pression sur l’angle inférieur
de la scapula comme s’il voulait la décoller.
Consigne : « gardez le bras tendu, essayez de vaincre ma résistance en
tirant l’omoplate vers le bas et maintenez la position. »
3
Position de départ : le patient est en décubitus ventral. Le bras exa­
miné est en extension dans le prolongement de la tête.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de la
scapula.
Consigne : « soulevez le bras de la table d’examen et tirez l’omoplate
vers le bas du dos. »
2
Position de départ : le patient est en décubitus ventral. Le bras exa­
miné est en rotation externe dans le prolongement du corps.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le patient.
Consigne : « soulevez le bras de la table d’examen et tirez l’omoplate
vers le bas du dos. »
Position de départ : le patient est en décubitus ventral.
1/0
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe la partie ascendante du
muscle trapèze.
Consigne : « essayez de tirer l’omoplate vers le bas du dos. »
Aspects cliniques
•
La faiblesse du muscle trapèze provoquée par une lésion
du nerf accessoire se manifeste souvent par un
décollement caractéristique de la scapula (scapula alata),
particulièrement visible lorsque le bras est en abduction.
•
Une contracture unilatérale du muscle trapèze est
fréquemment observée chez les patients qui présentent
un torticolis.
•
La faiblesse du muscle trapèze limite l’abduction et
l’élévation du bras au-dessus du niveau de l’épaule.
•
Des points « gâchettes » (trigger points) sont fréquemment
observés au niveau de ce muscle.
•
Problèmes/Remarques
Si le patient présente une mobilité articulaire réduite au
niveau de l’épaule, son bras peut pendre sur le côté de la
table d’examen.
11
2
Membre supérieur – Muscles de la ceinture scapulaire ou pectorale
Muscle trapèze, partie transverse (moyenne)
La partie transverse (moyenne) du muscle trapèze permet le déplacement
de la scapula vers le dedans et la fixe au tronc.
Origine
Ligament nuchal.
Processus épineux des vertèbres cervicales C5 à C7 et des
vertèbres thoraciques (T1 à T3).
Point d’insertion
Épine scapulaire.
Acromion (scapula).
Innervation
Nerf accessoire (XIe paire de nerfs crâniens).
Particularités
La partie transverse prend naissance au niveau des processus
épineux sur lesquels se rattachent les aponévroses du muscle
rhomboïde.
Fonctions
Agonistes
Antagonistes
Articulation
acromioclaviculaire et
articulation sternoclaviculaire
Déplacement de la scapula
vers le dedans
Muscle trapèze (parties descendante et
ascendante)
Muscles rhomboïdes
Muscle élévateur de la scapula (faible­
ment)
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
12
Muscle dentelé antérieur
2.1
Rétropulsion du moignon de l’épaule
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est en décubitus ventral, le bras en
abduction à 90° au niveau de l’épaule, le coude également fléchi à
90°.
Rôle de l’examinateur : d’une main le thérapeute bloque le thorax, de
l’autre il exerce une pression vers le bas (en direction de la table d’exa­
men) sur l’articulation de l’épaule.
Consigne : « soulevez le bras et l’épaule de la table d’examen contre
ma résistance et maintenez la position. »
3
Position de départ : le patient est en décubitus ventral, le bras en
abduction à 90° au niveau de l’épaule, le coude également fléchi à 90.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de
l’épaule.
Consigne : « soulevez le bras et l’épaule de la table d’examen. »
Position de départ : le patient est assis. Son bras repose sur la table
d’examen, l’épaule en abduction à 90°, le coude également fléchi
à 90°.
2
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de
l’épaule.
Consigne : « tirez le bras vers l’arrière en le laissant reposer sur la table
d’examen. »
Position de départ : le patient est en décubitus ventral.
1/0
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe la partie transverse du
muscle trapèze.
Consigne : « essayez de soulever le bras et l’épaule de la table d’exa­
men. »
Aspects cliniques
•
La faiblesse du muscle trapèze provoquée par une lésion
du nerf accessoire se manifeste souvent par un
décollement caractéristique de la scapula (scapula alata),
particulièrement visible lorsque le bras est en abduction.
•
Une contracture unilatérale du muscle trapèze est
fréquemment observée chez les patients qui présentent un
torticolis.
•
La faiblesse du muscle trapèze limite l’abduction et
l’élévation du bras au-dessus du niveau de l’épaule.
• Des points « gâchettes » (trigger points) sont fréquemment
observés au niveau de ce muscle.
13
2
Membre supérieur – Muscles de la ceinture scapulaire ou pectorale
Muscle trapèze, partie descendante (supérieure)
La partie descendante (supérieure) du muscle trapèze permet le déplacement
de la scapula vers le haut. La contraction simultanée des parties ascendante
(inférieure) et descendante (supérieure) fait pivoter la scapula de sorte que la
cavité glénoïdale soit orientée vers le haut et que l’angle inférieur de la scapula
se déplace latéralement (position bras levé). Ce muscle permet également
l’extension du rachis cervical et son inclinaison du même côté.
Origine
Protubérance occipitale externe, partie médiale de la ligne
nuchale supérieure, ligament nuchal (partie supérieure).
Processus épineux des vertèbres cervicales C1 à C4.
Point d’insertion
Tiers latéral (externe) de la clavicule.
Acromion (scapula).
Innervation
Nerf accessoire (XIe paire de nerfs crâniens).
Rameaux ventraux, racines C2 à C4.
Fonctions
Agonistes
Articulations intervertébrales
Déplacement de la scapula
vers le bas
Muscle sternocléidomastoïdien (du côté
homolatéral)
Muscle élévateur de la scapula
Muscle iliocostal
Muscle longissimus
Muscles intertransversaires
Muscle épineux
Muscle multifide
Muscle semi-épineux
Extension du rachis cervical
Muscles profonds de la nuque (parties
homolatérales)
Muscle sternocléidomastoïdien (bilatéral)
Muscle élévateur de la scapula (bilatéral)
Déplacement de la scapula
vers le haut
Muscle élévateur de la scapula
Muscles rhomboïdes
Muscle dentelé antérieur (partie
supérieure)
Déplacement de la scapula
vers le dedans
Muscle trapèze (parties descendante et
transverse)
Muscles rhomboïdes
Muscle élévateur de la scapula
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
Rotation de la scapula en orientant
la cavité glénoïdale vers le haut
Muscle dentelé antérieur (partie
inférieure)
Muscle trapèze (partie descendante –
supérieure)
14
Antagonistes
Éléments controlatéraux des muscles lis­
tés comme agonistes
Muscle long du cou
Muscle long de la tête
Muscle sternocléidomastoïdien (bilatéral,
lorsque la tête est déjà penchée en avant)
Muscle trapèze (partie ascendante –
inférieure)
Muscle dentelé antérieur (partie inférieure)
Muscle petit pectoral
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
Muscle dentelé antérieur
Muscles rhomboïdes
Muscle dentelé antérieur (partie supérieure)
Muscle petit pectoral
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
2.1
Élévation du moignon de l’épaule
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est assis, les bras ballants et relâchés le
long du corps.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute exerce une pression verticale
(vers le bas) sur les épaules du patient.
Consigne : « levez les épaules en direction des oreilles contre ma résis­
tance et maintenez la position. »
3
Position de départ : le patient est assis, les bras ballants et relâchés le
long du corps.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement des
épaules du patient.
Consigne : « levez les épaules le plus haut possible. »
2
Position de départ : le patient est en décubitus ventral, les bras le long
du corps. Son front repose sur la table d’examen.
Rôle de l’examinateur : si nécessaire, le thérapeute soutient les épaules
du côté ventral.
Consigne : « levez les épaules en direction des oreilles le plus haut
possible. »
1/0
Position de départ : le patient est assis.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe la partie descendante du
muscle trapèze.
Consigne : « levez les épaules le plus haut possible. »
Aspects cliniques
• Une contracture unilatérale du muscle trapèze est
fréquemment observée chez les patients qui présentent
un torticolis.
• La faiblesse du muscle trapèze limite l’abduction et
l’élévation du bras au-dessus du niveau de l’épaule.
• Un ligament costoclaviculaire raccourci (donc tendu) gêne
l’élévation de la scapula.
• Des points « gâchettes » (trigger points) sont fréquemment
observés au niveau de ce muscle.
15
2
Membre supérieur – Muscles de la ceinture scapulaire ou pectorale
Muscle élévateur de la scapula
Selon qu’il est mobile ou fixe, le muscle élévateur de la scapula participe
à l’élévation de la scapula (moignon de l’épaule) ou bloque son abaissement,
par exemple lors du port de lourdes charges. En outre, il tire la scapula vers
le dedans. Si les deux muscles élévateurs de la scapula se contractent en
même temps, ils permettent alors l’extension du rachis, tandis qu’une
contraction unilatérale provoque l’inclinaison du rachis du côté contracté.
Origine
Tubercules postérieurs des processus transverses des vertèbres
cervicales C1 à C4.
Point d’insertion
Angle supérieur de la scapula et bord médial adjacent de la
scapula.
Innervation
Nerf dorsal de la scapula, racines C3 à C5.
Rameaux ventraux des racines C3 à C5.
Fonctions
Agonistes
Antagonistes
Articulation
acromioclaviculaire et
articulation sternoclaviculaire
Déplacement de la scapula
vers le haut
Muscle trapèze (partie descendante –
supérieure)
Muscles rhomboïdes
Muscle dentelé antérieur (partie supé­
rieure)
Déplacement de la scapula
vers le dedans
Muscle trapèze
Muscles rhomboïdes
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
16
Muscle trapèze (partie ascendante –
inférieure)
Muscle dentelé antérieur (partie infé­
rieure)
Muscle petit pectoral
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
Muscle dentelé antérieur
2.1
Élévation du moignon de l’épaule
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est assis, les bras ballants et relâchés le
long du corps.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute exerce une pression verticale
(vers le bas) sur les épaules du patient.
Consigne : « levez les épaules en direction des oreilles contre ma résis­
tance et maintenez la position. »
3
Position de départ : le patient est assis, les bras ballants et relâchés le
long du corps.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement des
épaules du patient.
Consigne : « levez les épaules le plus haut possible. »
2
Position de départ : le patient est en décubitus ventral, les bras le long
du corps. Son front repose sur la table d’examen.
Rôle de l’examinateur : si nécessaire, le thérapeute soutient les épaules
du côté ventral.
Consigne : « rapprochez le plus possible les épaules de vos oreilles. »
Position de départ : le patient est assis, les bras ballants et relâchés le
long du corps.
1/0
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe le muscle élévateur de la
scapula au niveau de l’angle supérieur de la scapula.
Consigne : « rapprochez le plus possible les épaules de vos oreilles. »
Aspects cliniques
• L’angle supérieur de la scapula peut être tiré vers le haut
en cas de prédominance du muscle élévateur de la scapula
associée à un déficit du muscle trapèze.
Problèmes/Remarques
• Il est difficile de différencier les fonctions du muscle
élévateur de la scapula de celles de la partie descendante
(supérieure) du muscle trapèze.
• Un point « gâchette » (trigger point) est fréquemment
observé au niveau du muscle élévateur de la scapula.
17
2
Membre supérieur – Muscles de la ceinture scapulaire ou pectorale
Muscle grand rhomboïde
L’action des muscles grand rhomboïde et petit rhomboïde entraîne l’élé­
vation de la scapula et la rapproche du rachis. Avec le muscle dentelé anté­
rieur, antagoniste, ils plaquent la scapula contre le thorax, la fixant ainsi.
Origine
Processus épineux des vertèbres thoraciques T1 à T5.
Point d’insertion
Bord médial de la scapula, entre l’épine et l’angle inférieur de
la scapula.
Innervation
Nerf dorsal de la scapula, racines C4 à C5.
Fonctions
Agonistes
Antagonistes
Articulation
acromioclaviculaire et
articulation sternoclaviculaire
Déplacement de la scapula
vers le haut
Muscle trapèze (partie descendante –
supé­rieure)
Muscle élévateur de la scapula
Muscle petit rhomboïde
Muscle dentelé antérieur (partie supé­
rieure)
Déplacement de la scapula
vers le dedans
Muscle trapèze
Muscle petit rhomboïde
Muscle élévateur de la scapula
(faiblement)
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
18
Muscle trapèze (partie ascendante –
infé­rieure)
Muscle dentelé antérieur (partie
inférieure)
Muscle petit pectoral
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
Muscle dentelé antérieur
2.1
Rétropulsion du moignon de l’épaule
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est en décubitus ventral. Le bras exa­
miné repose sur la table d’examen, en rotation interne au niveau de
l’épaule.
Rôle de l’examinateur : d’une main, le thérapeute bloque la scapula,
de l’autre il exerce une pression latéralement et vers le bas.
Consigne : « levez les épaules en direction des oreilles contre ma résis­
tance et maintenez la position. »
3
Position de départ : le patient est en décubitus ventral. Le bras exa­
miné repose sur la table d’examen, en rotation interne au niveau de
l’épaule.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de la
scapula.
Consigne : « soulevez le bras et l’épaule de la table d’examen. »
2
Position de départ : le patient est assis. Les bras sont en rotation
interne au niveau des épaules.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de la
scapula.
Consigne : « rapprochez le plus possible les omoplates. »
Position de départ : le patient est en décubitus ventral.
1/0
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe le muscle grand rhom­
boïde.
Consigne : « essayez de soulever le bras et l’épaule de la table d’exa­
men. »
Aspects cliniques
• Si la scapula n’est pas fixée par les muscles rhomboïdes,
la force d’adduction et de rétropulsion du bras au niveau
de l’épaule est limitée.
• La fonction normale du bras est moins limitée par une
faiblesse d’un des muscles rhomboïdes que par une
faiblesse du muscle trapèze et du muscle dentelé antérieur.
Problèmes/Remarques
• Les muscles grand rhomboïde et petit rhomboïde sont
testés en même temps.
• Il convient de s’assurer que le patient n’appuie pas la tête
de l’humérus contre la table d’examen et n’essaie pas
de soulever le bras. Le bras et la scapula doivent bouger
ensemble.
• Une faiblesse du muscle grand rhomboïde peut entraîner
un décollement médial de la scapula (scapula alata).
19
2
Membre supérieur – Muscles de la ceinture scapulaire ou pectorale
Muscle petit rhomboïde
L’action des muscles grand rhomboïde et petit rhomboïde entraîne l’élé­
vation de la scapula et la rapproche du rachis. Avec le muscle dentelé anté­
rieur, antagoniste, ils plaquent la scapula contre le thorax, la fixant ainsi.
Origine
Processus épineux des vertèbres cervicales C6 et C7.
Point d’insertion
Bord médial de la scapula, au niveau de l’épine.
Innervation
Nerf dorsal de la scapula, racine C4.
Fonctions
Agonistes
Antagonistes
Articulation
acromioclaviculaire et
articulation sternoclaviculaire
Déplacement de la scapula
vers le haut
Muscle trapèze (partie descendante –
supérieure)
Muscle élévateur de la scapula
Muscle grand rhomboïde
Muscle dentelé antérieur (partie
supérieure)
Déplacement de la scapula
vers le dedans
Muscle trapèze
Muscle grand rhomboïde
Muscle élévateur de la scapula
20
Muscle trapèze (partie ascendante –
inférieure)
Muscle dentelé antérieur (partie
inférieure)
Muscle petit pectoral
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
Muscle dentelé antérieur
2.1
Rétropulsion du moignon de l’épaule
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est en décubitus ventral. Le bras exa­
miné repose sur la table d’examen, en rotation interne au niveau de
l’épaule.
Rôle de l’examinateur : d’une main, le thérapeute bloque la scapula,
de l’autre il exerce une pression latéralement et vers le bas.
Consigne : « soulevez le bras et l’épaule de la table d’examen contre
ma résistance et maintenez la position. »
3
Position de départ : le patient est en décubitus ventral. Le bras exa­
miné repose sur la table d’examen, en rotation interne au niveau de
l’épaule.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de la
scapula.
Consigne : « soulevez le bras et l’épaule de la table d’examen. »
2
Position de départ : le patient est assis. Les bras sont en rotation
interne au niveau des épaules.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de la
scapula.
Consigne : « rapprochez le plus possible les omoplates. »
Position de départ : le patient est en décubitus ventral.
1/0
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe le muscle grand rhom­
boïde.
Consigne : « essayez de soulever le bras et l’épaule de la table d’exa­
men. »
Aspects cliniques
• Si la scapula n’est pas fixée par les muscles rhomboïdes,
la force d’adduction et d’extension du bras au niveau
de l’épaule est limitée.
• La fonction normale du bras est moins limitée par une
faiblesse d’un des muscles rhomboïdes que par une
faiblesse du muscle trapèze et du muscle dentelé antérieur.
Problèmes/Remarques
• Les muscles grand rhomboïde et petit rhomboïde sont
testés en même temps.
• Il convient de s’assurer que le patient n’appuie pas la tête
de l’humérus contre la table d’examen et n’essaie pas de
soulever le bras. Le bras et la scapula doivent bouger
ensemble.
• Une faiblesse du muscle grand rhomboïde peut entraîner
un décollement médial de la scapula (scapula alata).
21
2
Membre supérieur – Muscles de la ceinture scapulaire ou pectorale
Muscle dentelé antérieur
Le muscle dentelé antérieur peut déplacer la scapula vers le dehors et en
avant (antépulsion du moignon de l’épaule) et faire basculer la scapula vers
le haut avec un mouvement de rotation vers le dehors (la cavité glénoïdale
de la scapula regarde vers le haut), en particulier lorsque son action est
combinée à celle du muscle trapèze, antagoniste. Avec les muscles rhom­
boïdes, antagonistes, il plaque la scapula contre le thorax, la fixant ainsi.
Origine
Côtes 1 à 9, à partir de digitations infra-axillaires.
Point d’insertion
Face antérieure du bord médial de la scapula, entre l’angle
supérieur et l’angle inférieur.
Innervation
Nerf thoracique long, racines C5 à C7.
Particularités
Avec les côtes, le muscle dentelé antérieur forme la paroi
médiale de la région axillaire.
Fonctions
Agonistes
Antagonistes
Articulation
acromioclaviculaire et
articulation sternoclaviculaire
Déplacement latéral de la scapula
Indirectement, par insertion sur
l’humérus lorsque celui-ci est fixé.
Muscle grand pectoral
Déplacement de la scapula
en rotation vers le haut et
vers le dehors (la cavité glénoïdale
de la scapula regarde vers le haut)
Muscle trapèze (parties descendante et
ascendante)
22
Muscle trapèze (toutes les parties, en
particulier la partie transverse)
Muscles rhomboïdes
Muscle élévateur de la scapula
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscles rhomboïdes
Muscle petit pectoral
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
Antépulsion du moignon de l’épaule
2.1
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est en décubitus dorsal. Son épaule en
flexion forme un angle de 90°, avec une légère abduction au niveau de
l’épaule.
Rôle de l’examinateur : d’une main, le thérapeute bloque l’extrémité
distale de l’avant‑bras, de l’autre il tient le coude. Il exerce ensuite une
pression dans l’axe longitudinal du bras, en direction de la table d’exa­
men (vers le bas).
Consigne : « poussez le bras vers le haut contre ma résistance. »
3
Position de départ : le patient est en décubitus dorsal. Son épaule en
flexion forme un angle de 90°, avec une légère abduction au niveau de
l’épaule.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de la
scapula.
Consigne : « poussez le bras en direction du plafond. »
2
Position de départ : le patient est assis. Son épaule en flexion forme
un angle de 90°, le bras repose sur la table d’examen.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de la
scapula.
Consigne : « poussez le bras vers l’avant sur la table d’examen. »
Position de départ : le patient est en décubitus dorsal. Son épaule en
flexion forme un angle de 90°, avec une légère abduction au niveau de
l’épaule.
1/0
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe le muscle dentelé anté­
rieur.
Consigne : « poussez le bras en direction du plafond. »
Aspects cliniques
• Une faiblesse du muscle dentelé antérieur peut
entraîner un décollement de la scapula (scapula
alata), en particulier au niveau de l’angle
inférieur.
• Une faiblesse du muscle dentelé antérieur rend
plus difficile la flexion et l’abduction du bras au
niveau de l’épaule.
Problèmes/Remarques
• Le mouvement de l’épaule doit être observé et l’angle inférieur de la
scapula doit être palpé afin de s’assurer que le mouvement n’est pas
assisté d’une façon ou d’une autre.
• Note du réviseur :
Les mouvements de l’épaule sont complexes compte tenu des
importants degrés de liberté de cette articulation. Nous pouvons
ainsi distinguer :
• les mouvements de l’articulation scapulo-humérale proprement dite :
» flexion (que les orthopédistes appellent souvent – et à tort –
antépulsion) ;
» extension (appelée à tort rétropulsion) ;
» abduction ;
» adduction ;
» rotation interne et externe (dont l’appellation plus anatomique
pourrait être respectivement médiale et latérale) ;
• les mouvements spécifiques aux articulations de la ceinture scapulaire
(action conjointe de l’articulation sternoclaviculaire et de l’articulation
acromioclaviculaire) :
» antépulsion : propulsion du moignon de l’épaule ;
» rétropulsion : déport du moignon vers l’arrière ;
» élévation du moignon de l’épaule ;
23
» abaissement du moignon de l’épaule.
2
Membre supérieur – Muscles de la ceinture scapulaire ou pectorale
Muscle petit pectoral
Le muscle petit pectoral fixe solidement la scapula au tronc et empêche
son déplacement vers l’arrière (par exemple, lorsque l’on fait des pompes)
ou vers le haut (lorsque l’on fait des tractions). Il peut donc attirer la
scapula vers le bas et vers le dedans.
Origine
Bord supérieur et face antérieure des côtes 3 à 5, près du
cartilage costal.
Fascia des muscles intercostaux correspondants.
Point d’insertion
Processus coracoïde de la scapula.
Innervation
Nerf pectoral latéral et nerf pectoral médial, racines C6 à C8.
Particularités
Le muscle petit pectoral est un des éléments qui forment la
paroi antérieure de la région axillaire.
Fonctions
Agonistes
Antagonistes
Articulation
acromioclaviculaire et
articulation sternoclaviculaire
Déplacement de la scapula
vers le bas
Muscle trapèze (partie ascendante –
inférieure)
Muscle dentelé antérieur (partie infé­
rieure)
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
Point
de palpation
24
Déplacement de la scapula
vers le dedans
Muscles rhomboïdes
Muscle élévateur de la scapula
Muscle trapèze
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
Muscle trapèze (partie descendante –
supérieure)
Muscle élévateur de la scapula
Muscles rhomboïdes
Muscle dentelé antérieur (partie supé­
rieure)
Muscle dentelé antérieur
2.1
Dépression antérieure
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est en décubitus dorsal, les bras le long
du corps.
Rôle de l’examinateur : d’une main le thérapeute bloque le thorax, de
l’autre il exerce une pression sur l’épaule en direction de l’élévation et
de la table d’examen.
Consigne : « soulevez l’épaule de la table d’examen contre ma résis­
tance. »
3
Position de départ : le patient est en décubitus dorsal, les bras le long
du corps.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de
l’épaule.
Consigne : « soulevez l’épaule de la table d’examen. »
2
Position de départ : le patient est en décubitus latéral.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute soutient le bras et observe le
mouvement de l’épaule.
Consigne : « tirez l’épaule en direction du nombril. »
1/0
Position de départ : le patient est en décubitus dorsal.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe le muscle petit pectoral
vers le bas au niveau du processus coracoïde.
Consigne : « essayez de soulever l’épaule de la table d’examen. »
Aspects cliniques
• L’extension du bras au niveau de l’épaule peut être limitée
en cas de faiblesse du muscle petit pectoral, conséquence
d’une moins bonne stabilité de la scapula.
• Si le muscle est raccourci, il peut coincer le plexus brachial
ou les vaisseaux sanguins axillaires, provoquant ainsi une
douleur dans le bras (syndrome de défilé cervico-thoracoaxillaire : thoracic outlet syndrome).
Problèmes/Remarques
• La position du patient ne doit pas lui permettre de prendre
appui sur sa main pour forcer l’épaule vers l’avant. Il est
donc important de s’assurer que ni la main, ni le coude,
ne sont en appui sur la table d’examen.
• Le muscle petit pectoral est un muscle accessoire
du muscle grand pectoral.
• Une contracture du muscle petit pectoral limite la flexion
du bras au niveau de l’épaule.
25
2
Membre supérieur – Muscles de la ceinture scapulaire ou pectorale
Muscle subclavier
Le muscle subclavier abaisse l’extrémité acromiale de la clavicule et la
comprime contre le sternum. Ce faisant, il fixe indirectement la scapula
par le biais de l’articulation acromioclaviculaire. De plus, il forme un cous­
sin entre la première côte et la clavicule, afin de préserver un espace suf­
fisant pour éviter toute compression des vaisseaux sanguins subclaviers et
ainsi maintenir un flux sanguin normal.
Origine
Face supérieure de la première côte, près du cartilage costal.
Point d’insertion
Extrémité acromiale de la clavicule.
Innervation
Nerf subclavier, racines C5 et C6.
Particularités
Le muscle subclavier s’hypertrophie en cas de déficit impor­
tant du muscle petit pectoral.
Fonctions
Agonistes
Antagonistes
Articulation
acromioclaviculaire et
articulation sternoclaviculaire
Abaissement de la clavicule
Indirectement par la scapula
Muscle petit pectoral
Muscle trapèze (partie ascendante –
inférieure)
Indirectement par insertion au niveau de
l’humérus lors de l’adduction
Muscle grand pectoral
Muscle grand dorsal
26
Muscle sternocléidomastoïdien
Indirectement par la scapula
Muscle trapèze (partie descendante –
supérieure)
Muscles rhomboïdes
Muscle élévateur de la scapula
2.1
Tests d’étirement
Tests d’étirement
Muscle petit pectoral
Technique
Le thérapeute place la ceinture scapulaire (ou pectorale) en position maximale de
rétropulsion du moignon. Le coude est fléchi.
Observations
L’exécution incomplète du mouvement associée à une souplesse et une élasticité
du muscle en position finale confirment la présence d’un raccourcissement mus­
culaire.
Le patient signale une sensation d’étirement du muscle.
Remarque
Des symptômes irradiants dans le bras suggèrent une compression du plexus
brachial sous le muscle petit pectoral.
Muscle trapèze
(partie descendante – supérieure)
Technique
Le thérapeute exerce une légère traction et place le rachis cervical et la tête du
patient en flexion, flexion latérale du côté opposé et rotation vers le même côté.
Il place ensuite la ceinture scapulaire (ou pectorale) au-dessus de la scapula vers
le bas et vers l’arrière, en position maximale de dépression et de rétropulsion.
Observations
L’exécution incomplète du mouvement associée à une souplesse et une élasticité
du muscle en position finale confirment la présence d’un raccourcissement mus­
culaire.
Le patient signale une sensation d’étirement du muscle.
Muscle élévateur de la scapula
Technique
Le thérapeute exerce une légère traction et place le rachis cervical et la tête du
patient en flexion, flexion latérale du côté opposé et rotation vers le même côté.
Il place ensuite la ceinture scapulaire (ou pectorale) au-dessus de la scapula vers
le bas en position maximale de dépression et de rétropulsion.
Observations
L’exécution incomplète du mouvement associée à une souplesse et une élasticité
du muscle en position finale confirment la présence d’un raccourcissement mus­
culaire.
Le patient signale une sensation d’étirement du muscle.
27
2
Membre supérieur
Muscles de la région de l’épaule
Muscle deltoïde, partie claviculaire
Muscle deltoïde, partie épineuse
Muscle deltoïde, partie acromiale
Muscle supra-épineux
Muscle infra-épineux
Muscle petit rond
Muscle subscapulaire
Muscle grand dorsal
Muscle grand rond
Muscle grand pectoral, partie abdominale
Muscle grand pectoral, partie sternocostale
Muscle grand pectoral, partie claviculaire
Muscle coracobrachial
30
32
34
36
38
40
42
44
46
48
50
52
54
2
Membre supérieur – Muscles de la région de l’épaule
Muscle deltoïde, partie claviculaire
Le muscle deltoïde est le plus puissant des abducteurs de l’épaule. Ses
différentes parties interviennent lors de la flexion et de l’extension, et par­
ticipent également à la rotation interne et externe. Lors du port de lourdes
charges, le muscle deltoïde empêche la luxation de l’humérus vers le bas
au niveau de l’épaule (coaptation).
Quand elle se contracte seule, la partie claviculaire du muscle deltoïde, pro­
voque la flexion et la rotation interne de l’humérus au niveau de l’épaule.
Lorsqu’elle se contracte en même temps que la partie épineuse, sa fonc­
tion dépend de la position de l’épaule : lorsque le bras est en adduction,
la partie claviculaire et la partie épineuse sont des antagonistes de la partie
acromiale, et sont alors de puissants adducteurs. Si le bras est déjà en abduc­
tion, elles prennent le relais lorsque la partie acromiale n’est plus suffisante
comme abducteur.
Origine
Tiers latéral (externe) de la clavicule.
Point d’insertion
Tubérosité deltoïdienne de l’humérus.
Innervation
Nerf axillaire, racines C5 et C6.
Particularités
La partie claviculaire de ce muscle délimite la fosse infra­
claviculaire. De plus, le muscle deltoïde permet d’explorer le
segment médullaire C5.
Fonctions
Antagonistes
Agonistes
Articulation scapulohumérale
Flexion
Muscle grand pectoral
Muscle biceps brachial (chef long)
Muscle coracobrachial
Muscle infra-épineux (partie
supérieure)
Rotation interne
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
subscapulaire
grand pectoral
grand dorsal
grand rond
Adduction (bras en adduction)
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
grand pectoral
grand dorsal
grand rond
petit rond
coracobrachial
deltoïde (partie épineuse)
biceps brachial (chef long)
infra-épineux (partie inférieure)
triceps brachial (chef long)
Adduction (bras en abduction)
Muscle deltoïde (partie épineuse)
Muscle biceps brachial (chef long)
Muscle infra-épineux (partie
supérieure)
Muscle subscapulaire (partie supérieure)
30
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
grand dorsal
triceps brachial (chef long)
grand rond
deltoïde (partie épineuse)
Muscle infra-épineux
Muscle petit rond
Muscle deltoïde (partie épineuse)
Muscle deltoïde (partie acromiale)
Muscle biceps brachial (chef long)
Muscle infra-épineux (partie
supérieure)
Muscle subscapulaire (partie
supérieure)
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
grand pectoral
grand dorsal
grand rond
petit rond
coracobrachial
biceps brachial (chef long)
infra-épineux (partie inférieure)
2.2
Flexion/Adduction
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est en décubitus dorsal, le bras en
abduction à 90° au niveau de l’épaule et le coude fléchi.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute bloque l’épaule et exerce une
pression en direction de la table d’examen (vers le bas) au niveau de la
partie distale du bras.
Consigne : « soulevez le bras de la table d’examen contre ma résis­
tance, en direction de l’autre épaule, et maintenez la position. »
3
Position de départ : le patient est en décubitus dorsal, le bras en
abduction à 90° au niveau de l’épaule et le coude fléchi.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de
l’épaule.
Consigne : « soulevez le bras de la table d’examen et mettez-le à la
verticale. »
2
Position de départ : le patient est assis. Le bras repose sur la table
d’examen ou sur toute autre surface plane. L’épaule est en abduction
à 90°.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de
l’épaule.
Consigne : « poussez le bras vers l’avant sur la table d’examen. »
1/0
Position de départ : le patient est en décubitus dorsal, le bras en
abduction à 90° au niveau de l’épaule et le coude fléchi.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe la partie claviculaire du
muscle deltoïde.
Consigne : « essayez de soulever le bras de la table d’examen. »
Problèmes/Remarques
• Il est impossible de différencier la fonction de la partie
claviculaire du muscle deltoïde de celle du muscle grand
pectoral.
31
2
Membre supérieur – Muscles de la région de l’épaule
Muscle deltoïde, partie épineuse
Lorsqu’elle se contracte seule, la partie épineuse du muscle deltoïde, pro­
voque l’extension et la rotation externe de l’humérus au niveau de l’épaule.
Quand elle se contracte en même temps que la partie claviculaire, sa fonc­
tion dépend de la position de l’épaule : lorsque le bras est en adduction,
les parties épineuse et claviculaire sont des antagonistes de la partie acro­
miale, et sont alors de puissants adducteurs. Si le bras est déjà en abduc­
tion, elles prolongent l’abduction lorsque la partie acromiale n’est plus
suffisante comme abducteur.
Origine
Épine scapulaire.
Point d’insertion
Tubérosité deltoïdienne de l’humérus.
Innervation
Nerf axillaire, racines C5 et C6.
Particularités
Le muscle deltoïde permet d’explorer le segment médul­
laire C5.
Fonctions
Antagonistes
Agonistes
Articulation scapulohumérale
Extension
Muscle grand dorsal
Muscle triceps brachial (chef long)
Muscle grand rond
Rotation externe
Muscle infra-épineux
Muscle petit rond
Muscle biceps brachial (chef long)
Adduction (bras en adduction)
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
grand pectoral
grand dorsal
grand rond
petit rond
coracobrachial
biceps brachial (chef court)
deltoïde (partie claviculaire)
infra-épineux (partie inférieure)
triceps brachial (chef long)
Muscle grand pectoral
Muscle deltoïde (partie claviculaire)
Muscle biceps brachial (chef long)
Muscle coracobrachial
Muscle infra-épineux (partie
supérieure)
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
subscapulaire
grand pectoral
grand dorsal
grand rond
Muscle deltoïde (partie acromiale)
Muscle biceps brachial (chef long)
Muscle infra-épineux (partie
supérieure)
Muscle subscapulaire (partie
supérieure)
Adduction (bras en abduction)
Muscle deltoïde (partie claviculaire)
Muscle biceps brachial (chef long)
Muscle infra-épineux (partie
supérieure)
Muscle subscapulaire (partie
supérieure)
32
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
grand pectoral
grand dorsal
grand rond
petit rond
coracobrachial
biceps (chef court)
infra-épineux (partie inférieure)
triceps brachial (chef long)
2.2
Extension
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est en décubitus ventral, l’épaule en
abduction à 90°. Le bras repose sur la table d’examen, l’avant-bras
pend dans le vide à la verticale.
Rôle de l’examinateur : d’une main, le thérapeute bloque la scapula,
de l’autre il exerce une pression sur le coude en direction de la table
(vers le bas).
Consigne : « soulevez le bras de la table d’examen contre ma résistance
et maintenez la position. »
3
Position de départ : le patient est en décubitus ventral, l’épaule en
abduction à 90°. Le bras repose sur la table d’examen, l’avant-bras
pend dans le vide à la verticale.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de
l’épaule.
Consigne : « soulevez le bras de la table d’examen. »
2
Position de départ : le patient est assis, le bras en abduction à 90° au
niveau de l’épaule.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute observe le mouvement de
l’épaule.
Consigne : « tirez le bras vers l’arrière en le laissant reposer sur la table
d’examen (ou : sur la surface sur laquelle il repose). »
1/0
Position de départ : le patient est en décubitus ventral, l’épaule en
abduction à 90°. Le bras repose sur la table d’examen, l’avant-bras
pend dans le vide à la verticale.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe la partie épineuse du
muscle deltoïde.
Consigne : « essayez de soulever le bras de la table d’examen. »
Problèmes/Remarques
• Afin de limiter l’implication du chef long du muscle triceps
brachial lors du mouvement, le testing peut être réalisé
avec le coude en extension.
33
2
Membre supérieur – Muscles de la région de l’épaule
Muscle deltoïde, partie acromiale
La partie acromiale du muscle deltoïde provoque l’abduction du bras alors
que le muscle supra-épineux coapte la tête de l’humérus dans la cavité glé­
noïdale de la scapula. Lorsque la partie acromiale du muscle deltoïde ne
suffit plus lors de l’abduction, les parties claviculaire et épineuse du muscle
prennent le relais.
Origine
Acromion (scapula).
Point d’insertion
Tubérosité deltoïdienne de l’humérus.
Innervation
Nerf axillaire, racines C5 et C6.
Particularités
Le muscle deltoïde permet d’explorer le segment médul­
laire C5.
Fonctions
Antagonistes
Agonistes
Articulation scapulohumérale
Abduction
Muscle deltoïde (parties claviculaire et
épineuse, bras déjà en abduction)
Muscle infra-épineux (partie
supérieure)
Muscle biceps brachial (chef long)
Muscle subscapulaire (partie
supérieure)
34
Muscle grand pectoral
Muscle grand dorsal
Muscle grand rond
Muscle petit rond
Muscle coracobrachial
Muscle biceps brachial (chef court)
Muscle deltoïde (parties claviculaire et
épineuse, bras en adduction)
Muscle infra-épineux (partie inférieure)
2.2
Abduction
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est assis, les bras ballants et relâchés le
long du corps. Le coude est fléchi à 90°.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute exerce une pression sur la por­
tion distale du bras dans le sens de l’adduction.
Consigne : « essayez d’écarter le bras du corps contre ma résistance et
maintenez la position. »
3
Position de départ : le patient est assis, les bras ballants et relâchés le
long du corps. Le coude est fléchi à 90°.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute bloque la ceinture scapulaire (ou
pectorale) controlatérale et observe le mouvement du bras.
Consigne : « écartez le bras du corps. »
2
Position de départ : le patient est en décubitus dorsal, le coude fléchi
à 90°.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute soutient le poids du bras et de
l’avant-bras lors du mouvement.
Consigne : « écartez le bras du corps. »
1/0
Position de départ : le patient est assis, les bras ballants et relâchés le
long du corps. Le coude est fléchi à 90°.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe la partie acromiale du
muscle deltoïde.
Consigne : « écartez le bras du corps. »
Problèmes/Remarques
• Ne laissez pas le patient effectuer une rotation externe du
bras aussi légère soit-elle, car ce mouvement sollicite le
muscle biceps brachial.
• Lorsque vous testez la partie acromiale du muscle deltoïde,
assurez-vous que le patient ne soulève pas l’épaule et ne
penche pas le corps de l’autre côté, ce qui pourrait
ressembler à une abduction de l’épaule.
• Le muscle supra-épineux renforce l’action du muscle
deltoïde, notamment lors de la contraction de la partie
acromiale.
35
2
Membre supérieur – Muscles de la région de l’épaule
Muscle supra-épineux
Le muscle supra-épineux n’intervient pas au niveau de la rotation de
l’humérus. En tant qu’élément de la coiffe des rotateurs, il fixe la tête de
l’humérus dans la cavité glénoïdale (coaptation), en particulier lorsque le
muscle deltoïde exerce une traction sur la tête de l’humérus comme pour
la faire sortir de la cavité lors de la phase initiale de l’abduction. En cas de
paralysie du muscle supra-épineux, le muscle deltoïde tire le tubercule
majeur de l’humérus contre l’acromion, plus particulièrement lors de la
phase intermédiaire de l’abduction.
Origine
Fosse supra-épineuse (scapula).
Fascia supra-épineux.
Point d’insertion
Facette supérieure du tubercule majeur de l’humérus.
Innervation
Nerf suprascapulaire, racines C4 à C6.
Particularités
Le muscle supra-épineux est innervé par la partie supra­
claviculaire du plexus brachial.
Il fait partie de la coiffe des rotateurs au niveau de l’épaule.
Fonctions
Antagonistes
Agonistes
Articulation scapulohumérale
Coaptation de la de la tête de
l’humérus (évitant son ascension)
Muscle infra-épineux (partie supérieure)
Muscle petit rond
Muscle grand rond
Muscle subscapulaire
Muscle grand dorsal
Muscle grand pectoral
36
Muscle deltoïde
2.2
Abduction
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est assis, les bras ballants et relâchés le
long du corps. Le coude est fléchi à 90°.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute exerce une pression sur la por­
tion distale du bras dans le sens de l’adduction.
Consigne : « essayez d’écarter le bras du corps contre ma résistance et
maintenez la position. »
3
Position de départ : le patient est assis, les bras ballants et relâchés le
long du corps. Le coude est fléchi à 90°.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute bloque la ceinture scapulaire (ou
pectorale) controlatérale et observe le mouvement du bras.
Consigne : « écartez le bras du corps. »
2
Position de départ : le patient est en décubitus dorsal, le coude fléchi
à 90°.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute soutient le poids du bras et de
l’avant-bras lors du mouvement.
Consigne : « écartez le bras du corps. »
Position de départ : le patient est assis, les bras ballants et relâchés le
long du corps. Le coude est fléchi à 90°.
1/0
Rôle de l’examinateur : le thérapeute bloque la ceinture scapulaire (ou
pectorale) controlatérale et observe le mouvement du bras.
Consigne : « écartez le bras du corps. »
Aspects cliniques
• En cas de paralysie du muscle supra-épineux, la tête
de l’humérus du côté touché est ascensionnée, entraînant
un risque de luxation plus important.
• La rupture du tendon du muscle supra-épineux réduit
la stabilité de l’épaule.
• Le syndrome du tendon du muscle supra-épineux se
caractérise par une irritation chronique de ce tendon,
associée à des douleurs sévères. La position alors adoptée
par le patient pour se soulager peut aboutir, en quelques
semaines, à une rétraction considérable de la capsule
articulaire, entraînant une réduction de la mobilité
articulaire (épaule « gelée »).
Problèmes/Remarques
• Il est difficile de différencier le muscle supra-épineux
de la partie acromiale du muscle deltoïde, car tous deux
exécutent le même mouvement au même moment.
Le muscle supra-épineux est plus actif au début de
l’abduction, lorsqu’il tire l’humérus sous l’acromion. Au fur
et à mesure de l’abduction, le muscle deltoïde a un effet
de levier plus puissant et développe une plus grande force.
• Au cours de l’évaluation de la fonction de ce muscle, le
patient ne doit jamais effectuer de rotation externe du bras
aussi légère soit-elle, car le mouvement pourrait être aidé
par le muscle biceps brachial. De plus, aucune élévation de
l’épaule, ni aucune rotation ou flexion latérale du tronc
n’est autorisée, car de tels mouvements peuvent donner
l’apparence d’une abduction.
37
2
Membre supérieur – Muscles de la région de l’épaule
Muscle infra-épineux
Le muscle infra-épineux est à l’origine d’une puissante rotation externe, en
particulier au cours de la dernière phase de l’abduction, lorsque le tuber­
cule majeur doit subir une rotation externe pour ne pas gêner la poursuite
de l’abduction, en butant contre l’acromion. Sa partie supérieure, tout
comme sa partie inférieure, permet l’adduction du bras.
Origine
Fosse supra-épineuse (scapula).
Bord caudal de l’épine scapulaire.
Fascia infra-épineux.
Point d’insertion
Facette moyenne du tubercule majeur de l’humérus.
Innervation
Nerf suprascapulaire, racines C5 et C6.
Particularités
Le muscle infra-épineux fait partie de la coiffe des rotateurs au
niveau de l’épaule.
Fonctions
Antagonistes
Agonistes
Articulation scapulohumérale
Rotation externe
Muscle petit rond
Muscle deltoïde (partie épineuse)
Muscle biceps brachial (chef long)
Adduction (partie inférieure)
Muscle grand pectoral
Muscle grand dorsal
Muscle grand rond
Muscle petit rond
Muscle coracobrachial
Muscle biceps brachial (chef court)
Muscle deltoïde (parties claviculaire et
épineuse, bras en adduction)
Muscle triceps brachial (chef long)
Adduction (partie supérieure)
Muscle deltoïde (partie acromiale)
Muscle deltoïde (parties claviculaire et
épineuse, bras en abduction)
Muscle biceps brachial (chef long)
Muscle subscapulaire (partie
supérieure)
38
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
subscapulaire
grand pectoral
deltoïde (partie claviculaire)
grand dorsal
grand rond
Muscle deltoïde (partie acromiale)
Muscle deltoïde (parties claviculaire et
épineuse, bras en abduction)
Muscle biceps brachial (chef long)
Muscle subscapulaire (partie
supérieure)
Muscle grand pectoral
Muscle grand dorsal
Muscle grand rond
Muscle petit rond
Muscle coracobrachial
Muscle biceps brachial (chef court)
Muscle deltoïde (parties claviculaire et
épineuse, bras en adduction)
Muscle triceps brachial (chef long)
2.2
Rotation externe
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est en décubitus ventral, le bras en
abduction à 90° au niveau de l’épaule, le coude également fléchi à 90°.
Le bras repose sur la table d’examen, l’avant-bras pend dans le vide à
la verticale.
Rôle de l’examinateur : d’une main le thérapeute bloque le bras, de
l’autre il exerce une pression sur l’avant-bras pour provoquer une rota­
tion interne de l’épaule.
Consigne : « tournez l’avant-bras vers l’avant et vers le haut contre ma
résistance, et maintenez la position. »
3
Position de départ : le patient est en décubitus ventral, le bras en
abduction à 90° au niveau de l’épaule, le coude également fléchi à 90°.
Le bras repose sur la table d’examen, l’avant-bras pend dans le vide à
la verticale.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute bloque le bras.
Consigne : « tournez l’avant-bras vers l’avant et vers le haut. »
2
Position de départ : le patient est en décubitus latéral. Le bras est en
abduction à 90° au niveau de l’épaule, le coude est également fléchi
à 90°. Le bras repose sur la table d’examen, l’avant-bras pend dans le
vide à la verticale.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute soutient l’avant-bras.
Consigne : « tournez l’avant-bras le plus loin possible en direction de la
tête. »
1/0
Position de départ : le patient est en décubitus ventral.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe le muscle infra-épineux.
Consigne : « tournez l’avant-bras vers l’avant et vers le haut. »
Problèmes/Remarques
•
Lors de cet examen, il est difficile de différencier le muscle
petit rond, le muscle infra-épineux et la partie épineuse
du muscle deltoïde.
•
Si le bras est tendu, la supination du coude peut être
confondue avec une rotation externe.
•
Il n’est pas toujours possible de palper le muscle infra –
épineux à cause du muscle grand dorsal qui le recouvre.
39
2
Membre supérieur – Muscles de la région de l’épaule
Muscle petit rond
Le muscle petit rond imprime une rotation externe à l’épaule. De plus, si
le bras est en abduction, il participe à l’adduction de l’épaule. En tant
qu’élément de la coiffe des rotateurs, il stabilise l’épaule.
Origine
Deux tiers supérieurs du bord latéral de la scapula.
Fascia qui sépare le muscle petit rond du muscle grand rond
et du muscle infra-épineux.
Point d’insertion
Facette intérieure du tubercule majeur de l’humérus, sous
l’insertion du muscle infra-épineux (en bas).
Innervation
Nerf axillaire, racines C5 et C6.
Particularités
Le muscle petit rond, élément de la coiffe des rotateurs,
forme le bord supérieur de l’espace axillaire latéral.
Fonctions
Antagonistes
Agonistes
Articulation scapulohumérale
Rotation externe
Muscle infra-épineux
Muscle deltoïde (partie épineuse)
Adduction
Muscle grand pectoral
Muscle grand dorsal
Muscle grand rond
Muscle coracobrachial
Muscle biceps brachial (chef court)
Muscle deltoïde (parties claviculaire et
épineuse, bras en adduction)
Muscle infra-épineux (partie inférieure)
Muscle triceps brachial (chef long)
40
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
Muscle
subscapulaire
grand pectoral
deltoïde (partie claviculaire)
grand dorsal
grand rond
Muscle deltoïde (partie acromiale)
Muscle deltoïde (parties claviculaire et
épineuse, bras en abduction)
Muscle infra-épineux (partie
supérieure)
Muscle biceps brachial (chef long)
Muscle subscapulaire (partie
supérieure)
2.2
Rotation externe
Bilan musculaire
Cotation de la force musculaire
5/4
Position de départ : le patient est en décubitus ventral, le bras en
abduction à 90° au niveau de l’épaule, le coude également fléchi à 90°.
Le bras repose sur la table d’examen, l’avant-bras pend dans le vide à
la verticale.
Rôle de l’examinateur : d’une main le thérapeute bloque le bras, de
l’autre il exerce une pression sur l’avant-bras pour provoquer une rota­
tion interne de l’épaule.
Consigne : « tournez l’avant-bras vers l’avant et vers le haut contre ma
résistance, et maintenez la position. »
3
Position de départ : le patient est en décubitus ventral, le bras en
abduction à 90° au niveau de l’épaule, le coude également fléchi à 90°.
Le bras repose sur la table d’examen, l’avant-bras pend dans le vide à
la verticale.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute bloque le bras.
Consigne : « tournez l’avant-bras vers l’avant et vers le haut. »
2
Position de départ : le patient est en décubitus latéral, le bras en
abduction à 90° au niveau de l’épaule, le coude également fléchi à 90°.
Le bras repose sur la table d’examen, l’avant-bras pend dans le vide à
la verticale.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute soutient l’avant-bras.
Consigne : « tournez l’avant-bras le plus loin possible en direction de la
tête. »
1/0
Position de départ : le patient est en décubitus ventral.
Rôle de l’examinateur : le thérapeute palpe le muscle petit rond.
Consigne : « tournez l’avant-bras vers l’avant et vers le haut. »
Problèmes/Remarques
•
Lors de cet examen, il est difficile de différencier le muscle
petit rond, le muscle infra-épineux et la partie épineuse
du muscle deltoïde.
•
Si le bras est tendu, la supination du coude peut être
confondue avec une rotation externe.
41
Index
Index
Diaphragme
Muscle puborectal Muscle buccinateur Muscle abaisseur de l’angle
de la bouche Muscle abaisseur de la lèvre inférieure Muscle abducteur du petit doigt
Muscle abducteur de l’hallux
Muscle abducteur du petit orteil
Muscle adducteur de l’hallux
Muscle adducteur du pouce
Muscle anconé
Muscle biceps brachial
Muscle biceps fémoral
Muscle brachial
Muscle brachioradial Muscle bulbospongieux
Muscle carré des lombes
Muscle carré fémoral
Muscle carré plantaire
Muscle carré pronateur
Muscle coracobrachial Muscle corrugateur du sourcil Muscle court abducteur du pouce
Muscle court adducteur de la cuisse
Muscle court extenseur de l’hallux
Muscle court extenseur des orteils
Muscle court extenseur du pouce
Muscle court extenseur radial du carpe
Muscle court fibulaire
Muscle court fléchisseur de l’hallux
Muscle court fléchisseur des orteils
Muscle court fléchisseur du petit doigt
Muscle court fléchisseur du petit orteil
Muscle court fléchisseur du pouce
Muscle court palmaire
Muscle crémaster
Muscle deltoïde, partie acromiale
Muscle deltoïde, partie claviculaire
Muscle deltoïde, partie épineuse
Muscle dentelé antérieur
Muscle dentelé postérieur et inférieur
Muscle dentelé postérieur et supérieur
Muscle digastrique
Muscle droit antérieur de la tête
Muscle droit de l’abdomen
Muscle droit fémoral
Muscle droit inférieur (de l’œil)
Muscle droit latéral (de l’œil)
Muscle droit médial (de l’œil)
Muscle droit supérieur (de l’œil) 296
300
360-361
364-365
366-367
116-117
226-227
228-229
230-231
122-123
66-67
58-59
176-177
60-61
62-63
307
284
161
220-221
72-73
54-55
338-339
114-115
150-151
204-205
208-209
96-97
78-79
198-199
212-213
216-217
106-107
222-223
108-109
128-129
282
34-35
30-31
32-33
22-23
294-295
290-291
326
313
276-277
168-169
390-391
398-399
396-397
388-389
Muscle élévateur de l’anus
298
Muscle élévateur de la lèvre supérieure
et de l’aile du nez 348-349
Muscle élévateur de la scapula
16-17
Muscle épicrânien
336-337
Muscle épineux de la tête
264
Muscle épineux du cou
263
Muscle épineux du thorax
250
Muscle extenseur commun des doigts
90-91
Muscle extenseur de l’index
92-93
Muscle extenseur du petit doigt
94-95
Muscle extenseur ulnaire du carpe
80-81
Muscle fléchisseur profond des doigts
104-105
Muscle fléchisseur radial du carpe
82-83
Muscle fléchisseur superficiel des doigts 102-103
Muscle fléchisseur ulnaire du carpe
86-87
Muscle gastrocnémien 186-187
Muscle géniohyoïdien 329
Muscle gracile 152-153
Muscle grand adducteur
154-155
Muscle grand dorsal
44-45
Muscle grand droit postérieur de la tête
269
Muscle grand fessier
134-135
Muscle grand pectoral, partie abdominale 48-49
Muscle grand pectoral, partie claviculaire 52-53
Muscle grand pectoral, partie sternocostale 50-51
Muscle grand rhomboïde
18-19
Muscle grand rond
46-47
Muscle grand zygomatique
352
Muscle iliococcygien
301
Muscle iliocostal des lombes
240
Muscle iliocostal du cou
258
Muscle iliocostal du thorax
248
Muscle iliopsoas
136-137
Muscle infra-épineux
38-39
Muscle ischiocaverneux
306
Muscle ischiococcygien
302
Muscle jumeau inférieur
159
Muscle jumeau supérieur 157
Muscle long abducteur du pouce
112-113
Muscle long adducteur de la cuisse
148-149
Muscle long de la tête
312
Muscle long du cou
314-315
Muscle long extenseur de l’hallux
206-207
Muscle long extenseur des orteils
210-211
Muscle long extenseur du pouce
98-99
Muscle long extenseur radial du carpe
76-77
Muscle long fibulaire
196-197
Muscle long fléchisseur de l’hallux
214-215
Muscle long fléchisseur des orteils
218-219
Muscle long fléchisseur du pouce
110-111
419
Index
Muscle long palmaire
84-85
Muscle longissimus de la tête
259
Muscle longissimus du cou
260
Muscle longissimus du thorax
249
Muscle masséter 374-375
Muscle moyen fessier
140-141
Muscle multifide du cou
266
Muscle multifide lombal
244
Muscle multifide du thorax
252
Muscle mylohyoïdien 328
Muscle nasal 346-347
Muscle oblique externe de l’abdomen 278-279
Muscle oblique inférieur de la tête
272
Muscle oblique inférieur de la tête
394-395
Muscle oblique interne de l’abdomen
280-281
Muscle oblique supérieur de la tête
271
Muscle oblique supérieur de la tête
392-393
Muscle obturateur externe
160
Muscle obturateur interne
158
Muscle omohyoïdien
321
Muscle opposant du petit doigt
126-127
Muscle opposant du pouce
124-125
Muscle orbiculaire de l’œil
342-343
Muscle orbiculaire de la bouche
362-363
Muscle pectiné
146-147
Muscle petit droit postérieur de la tête
270
Muscle petit fessier
142-143
Muscle petit pectoral
24-25
Muscle petit rhomboïde
20-21
Muscle petit rond
40-41
Muscle petit zygomatique
353
Muscle piriforme
156
Muscle plantaire 188-189
Platysma
368 f.
Muscle poplité
182-183
Muscle procérus
340-341
Muscle ptérygoïdien latéral 378-379
Muscle ptérygoïdien médial 376-377
Muscle pubococcygien
299
Muscle puboprostatique
299
Muscle pubovaginal
299
Muscle quadriceps fémoral
161-162
Muscle élévateur de l’angle de la bouche 358-359
Muscle élévateur de la lèvre supérieure 350-351
Muscle élévateur de la paupière
supérieure 344-345
Muscle risorius
356
Muscle rond pronateur
70-71
Muscle sartorius
138-139
Muscle scalène antérieur
316
Muscle scalène moyen
317
Muscle scalène postérieur 318
Muscle semi-épineux de la tête
268
420
Muscle semi-épineux du cou
Muscle semi-épineux du thorax
Muscle semi-membraneux Muscle semi-tendineux
Muscle soléaire
Muscle sphincter externe de l’anus Muscle splénius de la tête
Muscle splénius du cou
Muscle sternocléidomastoïdien
Muscle sternohyoïdien Muscle sternothyroïdien
Muscle stylohyoïdien Muscle subclavier
Muscle subscapulaire Muscle supinateur
Muscle supra-épineux
Muscle temporal
Muscle tenseur du fascia lata
Muscle thyrohyoïdien
Muscle tibial antérieur
Muscle tibial postérieur
Muscle transverse de l’abdomen
Muscle transverse profond du périnée
Muscle transverse superficiel du périnée
Muscle trapèze, partie ascendante
(inférieure)
Muscle trapèze, partie descendante
(supérieure)
Muscle trapèze, partie transverse
(moyenne)
Muscle triceps brachial
Muscle troisième fibulaire
Muscle vaste intermédiaire
Muscle vaste latéral
Muscle vaste médial
Muscles extrinsèques de la langue
Muscles intercostaux externes
Muscles intercostaux internes
Muscles interosseux dorsaux de la main
Muscles interosseux dorsaux du pied
Muscles interosseux palmaires
Muscles interosseux palmaires
Muscles interosseux plantaires
Muscles intertransversaires latéraux
des lombes
Muscles intertransversaires médiaux
des lombes
Muscles intrinsèques de la langue
Muscles lombricaux de la main
Muscles lombricaux du pied
Muscles rotateurs du cou
Muscles rotateurs lombaires
Muscles rotateurs du thorax
267
253
178-179
180-181
190-191
303
262
261
310-311
320
322
327
26-27
42-43
68-69
36-37
372-373
144-145
323
194-195
192-193
283
304
305
10-11
14-15
12-13
64-65
200
172-173
174-175
170-171
384-385
288-289
292-293
118-119
224-225
120
120-121
232-233
241
242
382-383
100-101
234-235
265
243
251
Va l e r i u s I F r a n k I K l o s t e r
Alejandre Lafont I Hamilton I Kreutzer
Rédaction par une équipe interdisciplinaire
Manuel de référence indispensable pour l’exploration de
la fonction musculaire. La mise en page de ce livre met en
place un concept de visualisation innovant : examen de
la fonction musculaire, étape par étape, représentation
in vivo de l'anatomie de surface, illustrations en 3D
dessinées par ordinateur, textes courts, centrés sur les
détails fonctionnels, procédures illustrées et facilement
compréhensibles, des flèches permettent de visualiser
d'un seul coup d'œil les structures importantes.
Une équipe interdisciplinaire d'auteurs anatomistes,
médecins et kinésithérapeutes ayant une activité clinique
quotidienne ou travaillant dans le domaine de la recherche,
ainsi que des sportifs de haut niveau ont collaboré à la
rédaction de cet ouvrage.
a Ilustrations en 3 D
a Visualisation en double page, sous forme de
fiches pratiques
a Textes courts et aperçus rapides de la musculature
a Atlas interdisciplinaire
Cet atlas des muscles s'adresse à des médecins, des
kinésithérapeutes, des ostéopathes ainsi qu'aux autres
professionnels de la santé. Les étudiants en médecine et
les scientifiques du sport seront également intéressés par
ce livre.
9782804163952
VALERIUS
I
Traduction de l’édition anglaise
Nathalie Renevier Traductrice-terminologue libérale depuis
1997, elle participe aux travaux de la Commission spécialisée de terminologie et de néologie dans le domaine de
la santé et du social. Elle est également membre active
de la Société française des Traducteurs et membre de
la Société française de Terminologie.
Révision scientifique
Jean-Pol Beauthier Docteur en médecine et docteur en
sciences médicales. Il enseigne la médecine légale
à l’Université libre de Bruxelles ainsi qu’à l’École nationale
de Recherche de la Police Judiciaire Fédérale et à l’École
Régionale et Intercommunale de Bruxelles. Il participe
à la formation des stagiaires judiciaires et au recyclage
des magistrats. Il est également collaborateur scientifique
à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique
et professeur invité au Collège Belgique.
ISBN : 978-2-8041-6395-2
image : © D.R.
Conception graphique : Primo&Primo
a Index des muscles présentés
Un large public
www.deboeck.com
Les muscles
La présentation sur une double page donne au lecteur un
aperçu rapide de chaque muscle, incluant un examen
fonctionnel. Une anatomie musculaire fonctionnelle
facilement visualisable pour apprendre et vérifier des
informations pour la formation et la pratique quotidienne. L’index détaillé permet une recherche rapide
concernant les informations en rapport avec chaque muscle.
I
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Les muscles
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Illustrations innovantes en 3D
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Professionnel, compact et clair, cet ouvrage offre une synthèse utile pour l'étude et la pratique sous une forme originale.
Va l e r i u s
Alejandre Lafont
Anatomie fonctionnelle de l'appareil locomoteur
Visualisation sur double page
Valerius
Alejandre Lafont
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Les muscles
Frank
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VALERIUS_2013_170X240 30/05/13 10:42 Page1
Anatomie fonctionnelle de l'appareil locomoteur
Traduction de l'anglais par Nathalie Renevier
Révision scientifique par Jean-Pol Beauthier
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