Ebroin, ou comment un Saint Jeannais aurait pu prendre la place de

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Ebroin,
ou comment un Saint Jeannais
aurait pu prendre la place de
Charlemagne.
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Ebroin
PRESENTATION
RAPPELS POUR COMPRENDRE LA
SUITE
EBROIN ET L’HISTOIRE CONNUE
LE BATISSEUR
LE REFORMATEUR DE LA MONNAIE
LE POURFENDEUR D’EVEQUES
QUI ETAIT EBROIN?
ETAIT-IL REELLEMENT DE St-JEAN?
QUESTIONS/REPONSES
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PRESENTATION
ON SAIT PEU DE CHOSES SUR EBROIN
TOUT CE QUON SAIT DE LUI VIENT DE SES
DETRACTEURS
IL Y A DONC NECESSITE DE FAIRE UNE ANALYSE
CRITIQUE DE CES ECRITS
IL FAUT RECADRER CES INFORMATIONS A LA LUMIERE
DES FAITS ET COUTUMES DE LEPOQUE
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RAPPELS POUR COMPRENDRE LA
SUITE (1)
LA SOCETE FRANQUE
Elle est tribale. L’unité sociale de base est La SIPPE (mot qui vient du vieil haut
allemand sippia, ou de lancien nordique sifjar, dérivé de la déesse SIF (en ancien
nordique « parente , proche) qui est la femme du Dieu THOR (WOTAN chez les
germains).
La SIPPE est une parentèle élargie regroupant tous les individus issus d’un même
ancêtre, éventuellement mythique: le STAMM (vieil haut allemand: tronc) donc
l’équivalent de la Familia romaine, mais elle comprend également des dépendants,
qu’on pourrait nommer « vassaux » avec quelque anachronisme, ou mieux
« client » en référence au rapport de dépendance commun à Rome. Comme telle,
elle ressemble fortement au clan ecossais ou à la gens romaine.
Les SIPPE sont comme les « gens » de la Rome républicaine, dominés par des
aristocrates qui ont à leur service des dépendants. Ces chefs de SIPPE sont appelés
les LEUDES (issu du francique *leudi, même racine germanique que le terme
allemand Leute "gens" viel haut allemand liuti) , et ce sont eux seuls qu’on est en
droit de qualifier d’ « hommes libres ». Les SIPPE peuvent se regrouper en tribus
dirigées par des duces puis par des rois (on dit parfois, de manière un peu
péjorative, des « roitelets »).
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RAPPELS POUR COMPRENDRE LA
SUITE (2)
LA SOCETE FRANQUE
Le roi franc est loin de l’absolutisme impérial romain. Il est officiellement
acclamé par les guerriers de la tribu en armes. Mais n’imaginons pas que ces
cérémonies sont spontanées : le futur roi se met d’accord auparavant avec les
leudes, leur offre des présents, leur promet ou leur confirme des gratifications.
Ainsi comblés, les leudes donnent instruction à leur suite de guerriers d’acclamer
le nouveau souverain. Le roi franc gouverne assisté de ses leudes qui ne sont rien
de moins que les (modestes) précurseurs des « Grands », ducs et comtes, qui
formeront la cour ordinaire des rois de France. Les décisions royales doivent être
approuvées par les leudes. Un roi franc privé du soutien de ses leudes est
condamné.
Pourtant, le roi franc possède certains atouts qui compensent en partie sa situation
en apparence inconfortable. Pour les membres de la tribu, il est habité par un
charisme païen, souvent il descend d’un dieu et il peut parfois se prévaloir d’une
lignée ancienne et glorieuse. Mais c’est moins vrai pour les Francs que pour les
Goths. La famille royale des Saliens semble d’extraction récente et ne remonterait
guère avant le début du V° siècle. Il n’empêche que le roi est considéré comme
détenteur de la protection divine, du Heilag, mot proto-germanique qui signifie
sainteté
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