Profession : cheffe d’entreprise ENTREPRENEURIAT

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NUMÉRO 10 - 2e trimestre 2016
CCI MORBIHAN
CCI SAINT-MALO FOUGÈRES
CCI RENNES
CCI QUIMPER CORNOUAILLE
CCI MORLAIX
CCI CÔTES D’ARMOR
CCI BREST
LE MAGAZINE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE BRETAGNE
360°
ENTREPRENEURIAT
FÉMININ
Profession :
cheffe
d’entreprise
4/7
INITIATIVES
Innovation : Delta Dore connecte
la maison
12/13
PRISE DIRECTE
Le commerce de centre-ville,
enjeu d’attractivité
14
TREMPLIN
La Faculté des métiers forme les
futurs salariés de Leroy Merlin
VU
Les femmes à
l’honneur avec
Rachel Denis
Lucas, dirigeante
de la société Denis
matériaux et
lauréate nationale du
trophée Femme chef
d’entreprise dans le
cadre des Trophées
des femmes
de l’économie
et Frédérique
Destailleur de la
Caisse d’épargne
Bretagne Pays de
Loire, ici lors de la
cérémonie des vœux
de la CCI.
© David Ferrière
4/7
INITIATIVES
Solution FLC en pleine croissance
8/11
8/11
360° BRETAGNE
12/13
PRISE DIRECTE
Profession : cheffe d’entreprise
Tour d’horizon des actions de
revitalisation des commerces de
centre ville
14
TREMPLIN
Le plan 500 000 : passeport
pour l’emploi
15
TEMPS FORTS
L’agenda des événements
à ne pas manquer ce trimestre
Directeur de la publication : Jean-François Garrec, président de la CCI Bretagne
Comité éditorial : François Clément, directeur général de la CCI Bretagne (pages
8 à 11), Bertrand Gervais, directeur général, pour les pages territoriales et
Béatrice Cochard, présidente du groupe de travail Communication
Responsable de la publication : Charlotte Le Thiec, directrice communication CCI
Bretagne
Rédactrice en chef : Christelle Hall, [email protected]
Responsable édition : Sylvie Guillerm, directrice marketing communication
Rédaction : Stéphanie Hussenot-Guilloux, Benoit Tréhorel
et Véronique Maignant (en charge du cahier régional)
Conception graphique et réalisation : Dynamo +
Photographies : Martin Boudier, sauf mention
Photographie de couverture : Getty Images
Publicité : Ouest Expansion 02 99 35 10 10
Sources Fil éco : Urssaf, CCI Rennes
ISSN : 2272-2459 - Impression : Calligraphy Print (Châteaubourg)
Routage : Océa Routage - Dépôt légal : juin 2016
Quantité : 22 000 exemplaires
Bretagne Economique : CCI Bretagne - 1 rue du Général Guillaudot
CS 14422 - 35044 Rennes Cedex
L
Elections CCI 35,
l’affaire de toutes et tous !
ors des prochaines élections consulaires qui
se dérouleront du 20 octobre au 2 novembre
prochains, les 40 000 chefs d’entreprises du
département éliront leurs représentants au sein
de la nouvelle CCI d’Ille-et-Vilaine.
Au-delà des 80 élu(e)s c’est la composition même de
l’Assemblée qui va évoluer autour d’une double volonté
politique : d’une part au travers de la recherche d’une
parité hommes-femmes chef(fe)s d’entreprise mais
également par le rééquilibrage dans la représentation
entre les territoires non-métropolitains et la ville siège,
Rennes.
Emmanuel Thaunier
Cette recherche d’un nouvel équilibre départemental
Président
devra de plus respecter la nature et les spécificités
de la CCI Rennes
de notre tissu d’entreprises parmi les trois grands
secteurs que sont le commerce, les services et l’industrie. C’est dans la diversité et
la pluralité que se nichent la richesse et la qualité des prestations que nous serons
en mesure d’offrir à nos entreprises ressortissantes.
Cette future instance composée de chefs d’entreprise élus par leurs pairs représentant
les intérêts des entreprises brétiliennes auprès des pouvoirs publics, et par extension
auprès des collectivités territoriales, devra poursuivre plus que jamais ses actions de
terrain. Cette mission est parfaitement illustrée par notre dossier « Prise Directe »
sur le commerce de proximité.
Le vote est la première expression démocratique et je ne peux qu’inciter les
entrepreneurs du département à se mobiliser en nombre fin octobre. Au-delà du
droit, il s’agit d’un devoir car le taux de participation est le premier soutien aux élu(e)
s chef(fe)s d’entreprises bénévoles qui pilotent et définissent la stratégie de votre
chambre de commerce et d’industrie pour accompagner les entrepreneurs dans leurs
projets d’innovation, d’internationalisation, de transitions énergétique et numérique,
de formation… et construire ainsi l’économie de demain. VOTONS !
INITIATIVES
FOCUS
Laurent Girard, dirigeant de Solution FLC
ACCOMPAGNEMENT CCI
Solution FLC pose les jalons
de sa croissance
L’aménageur de véhicules utilitaires a sollicité l’aide de la CCI Rennes pour mobiliser les ressources financières nécessaires à la
réalisation de son programme d’investissement.
Solution FLC aménage et transforme
les véhicules utilitaires. Née en
NOYAL-SURjuillet 2009 et installée à Noyal-sur-­
VILAINE
Vilaine depuis fin 2015, la PME est également présente à Saint-Brieuc (22), Landévant
(56) et depuis janvier à Saint-Herblain (44). « Nous
habillons l’intérieur ou l’extérieur des véhicules avec
des solutions d’aménagement en bois ou en métal,
en partant du besoin du client », précise Laurent
Girard, dirigeant de l’entreprise qui emploie au
total une trentaine de collaborateurs dont une
vingtaine sur notre territoire. « Nos équipes se
composent de professionnels expérimentés aux
compétences diverses : menuisiers, carrossiers
métalliers, poseurs, monteurs et concepteurs ».
La PME, qui évolue sur un marché de niche,
compte parmi ses clients des sociétés du BTP,
des PME régionales, des artisans, des acteurs
économiques institutionnels tels que les villes,
les conseils départementaux et régionaux mais
aussi des concessions automobiles.
NOUVEAUX LOCAUX
En 2015, la société bretonne a aménagé plus de
2 000 véhicules. Son chiffre d’affaires a atteint
3,2 millions d’euros contre 3 millions d’euros
en 2014. Et ce dernier devrait doubler d’ici à fin
2017. Pour faire face à cette croissance et honorer ses commandes, Solution FLC s’est agrandi.
« Historiquement basés à Thorigné-Fouillard, nous
avons fait construire de nouveaux locaux sur l’Ecopole de Noyal-sur-Vilaine. Nous avons triplé notre
surface. Sur 2 400 m2, les bâtiments abritent un
bureau d’étude, des locaux dédiés aux travaux de
confection des aménagements ainsi qu’une zone
permettant le montage des véhicules ». La PME a
investi également dans de nouvelles machinesoutils afin d’automatiser davantage sa production. « Un vaste programme d’investissement que
nous avons pu réaliser grâce à l’accompagnement
de la CCI Rennes, insiste Laurent Girard. La CCI
nous a en effet aidés à trouver des ressources
financières pour le financer. Comment ? Elle a
élaboré notre dossier d’investissement en optimisant sa rédaction puis nous a orientés vers les
FIL ÉCO
111
locaux commerciaux pour
10 000 habitants en Ille-et-Vilaine
BRETAGNE ÉCONOMIQUE - CCI RENNES - 2E TRIMESTRE 2016 N°10
mécanismes de financement les plus appropriés
pour notre projet ».
LA CCI PARTENAIRE
Le spécialiste de l’aménagement des véhicules
professionnels a ainsi notamment obtenu le
soutien de la Région Bretagne à hauteur de
130 000 euros d’avance remboursable mais aussi
du fonds de revitalisation industriel PSA, conditionné à de la création d’emplois. « En plus de son
accompagnement pour obtenir des subventions, la
CCI m’a engagé à formaliser mon projet, souligne
le dirigeant. Elle m’a dirigé sur la bonne voie dans
le maquis des aides aux entreprises. Elle m’a fait
gagner un temps incroyable ».
Convaincue de l’aide précieuse qu’apporte la
CCI aux entreprises et de son efficacité, Solution
FLC a fait également appel à elle pour réaliser un
diagnostic ressources humaines. « Nous souhaitons professionnaliser la gestion de nos ressources
humaines pour une meilleure performance car
EN BREF
nos équipes grossissent d’année en année. Cinq
recrutements sont prévus d’ici à fin 2016, dont un
ingénieur ». La CCI accompagne ainsi la PME à
identifier les points forts et les axes de progrès
dans l’organisation du travail, le management, le
recrutement mais aussi la formation et la communication. « La CCI, c’est de l’aide, des conseils et
du concret », conclut Laurent Girard.
21 juin 2016
www.solution-flc.fr
La CCI aide les entreprises dans leur recherche de
financement et d’aides publiques.
Investissement dans de nouvelles machines, recrutements, financement de l’innovation, les conseillers CCI
analysent le projet de l’entreprise et l’orientent vers les
dispositifs d’aide pertinents. Ils apportent un conseil
sur le montage technique des dossiers et font le lien
avec les financeurs. Pour l’entreprise, c’est un gain de
temps, un gage d’efficacité et l’assurance de ne pas
passer à côté d’un financement avantageux.
L’économie de la
fonctionnalité à
votre portée !
CONTACT
Dominique
CAPRIS
dcapris@rennes.
cci.fr
02 99 33 66 48
FAIT ICI
Delta Dore :
sa maison au
bout des doigts
COMBOURG
RENNES
D
28 %
Privilégier l’usage d’un
produit, placer l’homme
au cœur de l’action,
s’inscrire dans une
démarche durable… En
conciliant performance
économique,
environnementale et
sociale, l’économie de la
fonctionnalité se place
comme l’innovation
stratégique de
l’entreprise performante.
Cette année encore,
Plein Air se donne pour
objectif d’ouvrir vos
horizons et de vous faire
partager les expériences
d’entreprises locales.
Reconnue par les
professionnels de la thermique
et de l’installation électrique, la
marque Delta Dore vise le BtoC.
émocratiser la domotique. Telle est
l’ambition de Delta Dore. Le spécialiste
du pilotage du confort et des énergies
dans tous les bâtiments, installé près
de Combourg, s’ouvre au grand public.
Rue de Bertrand à Rennes, est né son premier
Concept Home, sorte de maison témoin connectée ouverte à tous. « Ma m@ison connectée by
Delta Dore », aménagée comme un appartement, plonge le visiteur dans l’univers des objets
connectés de l’éclairage au chauffage, en passant par la porte d’entrée et les volets roulants.
« L’idée est d’y montrer les usages de la domotique
et pas simplement nos produits », insiste Valérie
Renault-Hoarau, directrice générale de l’entreprise familiale.
Le particulier peut donc y tester les diverses solu-
5
Valérie Renault-Hoarau, directrice générale de Delta Dore
tions, « toucher » de près toutes les fonctionnalités innovantes qu’il peut dès aujourd’hui intégrer
simplement au sein de son foyer car « la domotique
n’est pas réservée à une élite. Elle est accessible à
tous », revendique la dirigeante. Rencontrant un
vif succès tant auprès des particuliers que des
professionnels, le Concept Home va être dupliqué
à Bordeaux, Düsseldorf, Barcelone et Milan d’ici
la fin de l’année. Elle a lancé en avril 2015 une
nouvelle box domotique baptisée « Tydom » qui
permet de piloter les équipements de sa maison, TV et/ou hi-fi, chez soi ou à distance, via un
smartphone ou une tablette à partir de photos
réelles de son logement pour une mise de départ
de 129 euros.
www.deltadore.fr
des entreprises du département
sont des commerces de détail
18 %
La table ronde sera
animée par Christophe
Semples, Professeur à
Skema Business School
et docteur en sciences de
gestion.
La soirée se poursuivra
autour d’un apéritif
concert dans les jardins
de la CCI, l’occasion de
« réseauter » dans une
ambiance conviviale.
Pré-inscription :
rennes.cci.fr (rubrique
agenda)
Contact : Marie Tanguy
[email protected]
02 99 33 66 08
des salariés du département sont employés
dans le commerce de détail
ENSEMBLE
RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES
Des Bretons à Québec
Une délégation bretonne de 80 acteurs du monde du digital a participé à la Semaine du numérique au Québec, du 4 au 8 avril.
Un rendez-vous qui a permis de renforcer les liens entre deux territoires assez proches dans leurs usages et leurs visions.
O
rganisée par Rennes métropole et
­Québec international, la deuxième édition d’Opportunités digitales a réuni à
Québec des acteurs francophones du
numérique pour une convention d’affaires et
une valorisation de « cas à succès », présentant
l’apport des solutions numériques dans divers
secteurs d’activités. En parallèle se tenait le WAQ
(Web à Québec), dédié aux professionnels du Web.
Forte de quelque 280 personnes, la délégation
française présente pour cette Semaine du numérique était pilotée par l’Office franco-québécois de
la jeunesse, basé en région parisienne.
OPTIMISER LES CHANCES DE CONTRAT
Sous la houlette de Bretagne commerce international, la délégation bretonne, comptait environ 80 entrepreneurs, élus, et institutionnels.
« Quarante-six entreprises bretonnes, dans des
domaines d’activités variés, étaient représentées,
indique Anne Leseur, coordinatrice au World Trade
Center Rennes Bretagne, en charge du partenariat
Rennes-Québec à la CCI. Chacune a pris part à cette
semaine du numérique avec des objectifs différents :
29 %
de la veille, du benchmark, de la recherche de partenaires et du business. »
Valérie Cottereau, à la tête de la société bettonnaise
Artefacto spécialisée dans la réalité augmentée et
la 3D appliquée à l’urbanisme, a préparé ce séjour
québécois trois mois en amont. Pas moins de 17
rendez-vous d’affaires avaient été pris. Un exercice indispensable, selon elle, pour optimiser les
chances de contrats. « On a même rencontré des
concurrents québécois, à leur demande ! Sur le plan
technologique, on s’est aperçu qu’on était largement
devant eux. »
De son côté, le Centre culinaire contemporain a
fait l’objet d’un grand intérêt de la part des acteurs
québécois de l’univers alimentaire. Deux raisons
en particulier ont conduit le directeur à prendre
part à cette semaine dense : présenter cet agrégateur digital dans les filières du manger, et établir
des liens avec le centre de recherche de l’Institut
sur la nutrition et les aliments fonctionnels de
l’université Laval. À l’heure du premier bilan, ce
partage d’expériences s’avère « très enrichissant »,
aux dires de Freddy Thiburce. Et donc très prometteur pour la suite.
des salariés du commerce de détail sont
employés dans le secteur hébergement
restauration
ÉTENDRE SON RÉSEAU
Autres enjeux, autres velléités : Destination Rennes,
par l’intermédiaire de son directeur général JeanFrançois Kerroc’h, a signé « une entente à dimension
commerciale avec le centre des congrès de Québec ».
L’idée étant notamment d’échanger sur les bonnes
pratiques et les projets liés au développement
durable. Toujours dans l’optique de développer ce
« bassin émetteur de tourisme pour Rennes », des
solutions numériques spécifiques (telles que la visite
virtuelle du couvent des Jacobins) ont été exposées.
Dernier exemple, celui de la société A2Com, installée à Pacé, qui propose du cloud computing et de la
formation. Son président, Noël Minard, revient de
Québec « plutôt satisfait ». Plusieurs rendez-vous
B2B ont permis à l’entreprise de se positionner
par rapport aux concurrents canadiens et à l’environnement nord-américain, et d’envisager « des
partenariats concrets ». Comme pour la plupart des
Bretons présents, cette semaine au Québec a été
l’occasion d’étendre et d’affermir son réseau.
CONTACT
Anne LESEUR
[email protected] - 02 99 33 66 66
35 %
des commerces de détail sont
implantés dans les communes de
Rennes et Saint-Malo
BRETAGNE ÉCONOMIQUE - CCI RENNES - 2E TRIMESTRE 2016 N°10
PAROLE D’EXPERTS
Le chèque numérique,
quelles sont les modalités d’attribution ?
Le dispositif chèque
numérique a pour
objectifs d’accompagner
la montée en performance
des entreprises
commerciales, de
favoriser leur bonne
utilisation du numérique
et de renforcer leur
visibilité sur le net.
QUELLES SONT LES
DÉPENSES ÉLIGIBLES ?
• Prestations de conseils : accompagnement au développement du numérique dans l’entreprise, mise en place d’une
stratégie numérique, mise en
place d’outils numériques ;
• Aide et appui au référencement, à la création de site ;
• L’acquisition de matériels, la
réalisation d’études et de formation liées à l’acquisition de
ces matériels (logiciels…) sont
exclus ;
• Cette aide n’est pas cumulable avec les fonds d’assurance formation.
D’ATTRIBUTION
• L’aide correspond à une subvention de 50 % du montant HT
de la prestation, avec un plafond
d’aide maximale de 240 € ;
• L’aide est plafonnée à une
demande annuelle par entreprise (Même numéro Siren).
• L’entreprise contacte sa CCI
qui vérifie l’éligibilité de la
demande (présentation du devis
du prestataire). Le conseiller
complète sa demande de
chèque numérique (le dossier
complet doit parvenir avant
le 20 novembre 2016 à la CCI
Bretagne) ;
• La subvention est versée à
l’entreprise sur présentation
de la facture acquittée et payée ;
• Les chèques numériques
seront attribués dans la limite
de l’enveloppe réservée à ce
dispositif ;
• L’entreprise devra compléter
une fiche d’évaluation relative à
la prestation de conseils.
MODALITÉS
PUBLIC CONCERNÉ
NATURE DE L’AIDE
• L’entreprise doit avoir son
siège social en Bretagne et être
inscrite au RCS.
• Activités éligibles : alimentaire, service et équipement de
la personne, équipement de la
maison culture-loisirs, hygiène
et santé
• Superficie commerciale de
moins de 300 m²
• L’activité doit dépendre de
certains codes Naf
• A c t i v i t é s i n é l i g i b l e s  :
cafés, hôtels, restaurants et
pharmacies.
CONTACT
INFO PLUS
[email protected]
02 99 33 66 66
www.rennes.cci.fr
7
BRETAGNE
360
Marie-Anne
Simon,
élue CCI Bretagne
La prochaine cérémonie des Trophées grand-ouest des femmes de l’économie se
tiendra à la Baule, le 30 septembre. Elle sera présidée par Anna Beyou.
GRAND ANGLE
ENTREPRENEURIAT FÉMININ
Vous aussi, lancez-vous !
Alors que la question de la parité homme-femme est au cœur des politiques publiques et des débats de société, le nombre de
femmes dirigeantes d’entreprise progresse... lentement. Comment l’expliquent-elles ? Comment envisagent-elles leur fonction ?
Rencontres avec des femmes qui font l’économie bretonne.
plus conscience de leur talent. Aujourd’hui, la transition numérique leur permet d’exercer leur activité
professionnelle tout en restant proche de leur famille.
Au sein des principaux réseaux féminins en Bretagne,
tels que Entreprendre au féminin Bretagne, Femmes
de Bretagne ou encore Force femmes, les porteuses
de projet trouvent des réponses à leurs questions et
plus encore, la confiance, le courage et l’énergie dont
elles ont besoin pour se lancer. À mes yeux, il n’existe
pas un modèle de femme dirigeante, ni un modèle
d’homme dirigeant : l’équipe a du génie ! L’entreprise
est un acteur économique avec un rôle sociétal. Il
est logique qu’elle soit composée d’hommes et de
femmes animés par un chef d’orchestre : le chef
d’entreprise. »
S’APPUYER SUR DES RÉSEAUX
LA CRÉATION D’ENTREPRISE
PRIVILÉGIÉE PAR LES FEMMES
Si la représentation féminine dans les sphères
dirigeantes reste faible, « le monde bouge et je suis
très confiante sur une évolution rapide de l’entrepreneuriat féminin », note Marie-Anne Simon, chef
d’entreprise, élue au sein des CCI de Bretagne et
Rennes, et représentante de la chambre de région
aux Trophées des femmes de l’économie.
« Je constate que les femmes prennent de plus en
30-50
Les modes d’accès aux fonctions de dirigeant(e)
d’entreprise varient sensiblement en fonction
du genre*. Si les femmes comme les hommes y
accèdent d’abord en créant eux-mêmes ou en rachetant leur entreprise (44 % pour les premières
et 43 % pour les seconds), elles en prennent la
tête le plus souvent par transmission familiale
tranche d’âge où les femmes se lancent
le plus dans la création d’entreprise
(étude KPMG)
(22 % contre 16 % pour les hommes et beaucoup
moins par recrutement externe, 7 % contre 14 %
pour leurs homologues masculins).
Anna Beyou fait partie de ces femmes qui ont créé
leur entreprise, guidées par l’envie de vivre de leur
passion. En 2010 elle s’associe avec Jean-Baptiste
Roger et Erwan Goullin pour créer 727 Sailbags.
Basée à Lorient, la PME
développe une gamme
de produits designés et
confectionnés à partir de
voiles 100% recyclées.
Elle connaît rapidement
le succès et emploie
aujourd’hui une trentaine
de salariés pour un CA de
2 millions d’euros.
« CESSER DE
CULPABILISER »
« Chez 727 S ailbags,
l’équipe est majoritairement féminine mais la
recherche de l’équilibre
est indispensable. À com-
1
Fanch Galivel
E
n France, 30 % des créateurs d’entreprises sont des femmes mais elles ne
sont que 14 % à la tête des entreprises de
plus de 50 salariés.
En Bretagne, 7,1 % des établissements de
10 ­salariés et plus, ressortissants des CCI, sont
dirigés par des femmes, un chiffre en stagnation
depuis plusieurs années (source : CCI Bretagne).
De manière à les encourager à se lancer dans
l’aventure de l’entrepreneuriat, le réseau des CCI
soutient des initiatives comme celle du ministère des Droits des femmes, qui a élaboré en
2014 un programme d’aide avec l’accès facilité
au crédit bancaire et un travail avec les réseaux
­d’accompagnements.
Anna Beyou, marraine du Trophée
des femmes de l’économie.
femme dirigeante sur 10 considère qu’être
une femme a constitué un obstacle pour
sa prise de fonction
BRETAGNE ÉCONOMIQUE - CCI BRETAGNE - 2E TRIMESTRE 2016 N°10
9
PAROLE D’ÉLUE
« Les chambres de commerce et d’industrie sont en pleine mutation et la loi du 4 août 2014
pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes prévoit une exigence de parité dans les
binômes titulaires-suppléants candidats aux CCI de région. Cette disposition aura pour effet
d’augmenter considérablement la présence féminine dont le nombre d’élues au niveau régional est aujourd’hui de 5 sur un total de 56 !
J’invite les femmes entrepreneures à prendre toute leur place dans les prochaines équipes.
S’engager à la CCI, c’est apporter sa contribution, les connaissances de son métier dans une
équipe d’élus venant de toutes les professions avec la volonté de tout mettre en œuvre pour
favoriser le développement économique de notre région. »
pétences égales, les femmes sont plus intuitives et
plus adaptables. La pugnacité, la force de créativité et
mon enthousiasme sont, je pense, les atouts que mes
collaborateurs retiennent dans mon style de management. La mutation sociétale est longue et je continue
à faire rentrer trois journées en une pour assumer à la
fois mon rôle de mère, d’entrepreneuse et de femme.
Aujourd’hui, l’entreprise arrive à un tournant. Sa croissance est telle que je dois accepter de lâcher prise sur
certaines fonctions pour continuer à voir grandir mes
enfants. J’invite les femmes à cesser de culpabiliser et
à reconnaître que c’est parfois difficile d’être sur tous
les fronts. Je suis à cheval entre la génération X et Y, de
nouveaux métiers émergent et même si je constate
des évolutions dans l’écosystème entrepreneurial, le
chemin à parcourir reste long pour que les femmes
occupent un jour leur place dans un monde encore
et toujours dirigé par les hommes. Il y va pourtant du
développement de notre économie, de la création de
richesses et d’emplois dans notre pays. »  Femme
d’engagement, Anna Beyou a accepté d’être la
marraine de l’édition 2016 des Trophées des
femmes de l’économie grand ouest, qui se tiendra
à La Baule le 30 septembre prochain.
TROPHÉES DES FEMMES DE L’ÉCONOMIE,
LA FORCE DE L’EXEMPLE
Rassemblant les principaux réseaux féminins
au sein de son jury, les Trophées des femmes de
l’économie mettent en avant la réussite professionnelle et l’investissement des femmes dans
l’économie de leur région. L’aventure a commencé en 2010 en région Paca et s’étend désormais
sur six territoires dont le grand ouest (Bretagne
et Pays de la Loire). Pour mémoire, la Bretonne
Rachel Denis-Lucas, codirigeante de l’entreprise
Denis Matériaux (35), a été lauréate nationale
2015 dans la catégorie Femme chef d’entreprise.
« Engagée dès le départ dans le projet des Femmes
de l’économie à l’échelle de notre région, reprend
Marie-Anne Simon, je participe avec un intérêt
croissant au jury des Trophées et ne cesse d’être
impressionnée par les qualités des candidates, leur
engagement dans la réussite de leur entreprise. Je
suis admirative de leur envie de faire toujours mieux.
À chaque cérémonie, nous rencontrons des femmes
heureuses d’être “enfin” reconnues. Les femmes
sont des hommes comme les autres et elles ont
toute leur place dans l’économie de notre région.
La wonder-woman n’existe pas. »
Et Anna Beyou de renchérir : « Il est indispensable
de s’engager, d’encourager les autres femmes à se
lancer et montrer que la réussite est toujours possible. Les Trophées apportent une réelle visibilité,
un réseau et la reconnaissance. C’est essentiel pour
garder confiance en soi ! »
* Étude KPMG – Portraits de femmes dirigeantes - juin 2015
PRINCIPAUX RÉSEAUX
FÉMININS DE SOUTIEN À
L’ENTREPRENEURIAT
• Entreprendre au féminin Bretagne
www.entreprendre-au-feminin.net
• Femmes de Bretagne
www.femmesdebretagne.fr
• F orce Femmes : www.forcefemmes.com
ZOOM
SUITE ZOOM
« Avant tout, croire en soi-même ! »
Michaela Langer
a fondé Triskem
International en
2007 à Bruz (35),
lors d’une cession
par la maison
mère Eichrom
Technologies Inc. Spécialisée en procédés de
fabrication de résine, elle travaille à 74 % à l’export.
Née en Allemagne, docteur en chimie,
Michaela Langer a saisi l’occasion de prendre
un poste en France en 1997, quand son employeur, le groupe
américain Eichrom, a ouvert un bureau de vente à Paris. « Je
n’avais que 30 ans mais j’ai obtenu le poste. Je maîtrisais
parfaitement l’anglais, beaucoup moins le français mais
j’ai appris sur le tas. À l’époque, nous étions très peu de
femmes à travailler dans ce secteur mais j’ai toujours pensé
+0,7 %
que je pouvais faire exactement comme un homme. C’est
une question de courage et de désir d’entreprendre. »
En 2003, Eichrom Europe s’installe à Bruz près de
Rennes et Michaela Langer en prend la tête. Elle la dirige
jusqu’en 2007, car cette année-là, Eichrom décide de
céder une partie de son activité. « Après avoir gravi tous les
échelons, je ne me voyais pas reprendre un poste de cadre
au sein d’une entité française. J’avais goûté à la liberté
d’entreprendre, je tenais à la garder. J’ai donc proposé de
racheter l’activité historique d’Eichrom Europe et le droit
à la production de résine en France. Nous avons signé le
contrat de rachat au début de février 2007 et j’ai accouché
de ma fille 15 jours après ! Rien ne pouvait m’arrêter. Avant
tout, il faut croire en soi-même. » C’est ainsi que la SAS
Triskem voit le jour (chiffre d’affaires de 2,25 M€).
« J’embauche des compétences, pas des sexes »
« Nous avons commencé à six, nous sommes aujourd’hui
évolution du nombre de femmes
dirigeantes en Bretagne entre 2003 et 2013
3 485
quinze personnes dont neuf femmes occupant à parts
égales avec les hommes des postes à responsabilités.
Travailler avec une équipe mixte est un réel avantage
pour l’entreprise car chacun a ses forces et ses faiblesses.
Cependant, ne vous méprenez pas, je ne suis pas féministe,
j’embauche des compétences, pas des sexes. Mon
engagement au sein des Femmes de l’économie tient dans
ma volonté de montrer aux jeunes, filles et garçons, que
malgré la situation économique actuelle, il faut oser, avec de
la confiance, tout est possible. Les freins à l’entrepreneuriat
sont et restent l’éducation. Il est indispensable de donner
aux enfants dès leur plus jeune âge la liberté de choix, la
confiance en soi. Aux femmes, j’ai envie de leur dire, allez-y,
osez vous mettre en avant ! »
En 2014, Michaela Langer a reçu le prix de la femme
chef d’entreprise Bretagne aux Trophées des Femmes
de l’économie : « Un grand moment et une vraie fierté qui
récompensait toute l’équipe ! »
c’est le nombre de profils actifs sur le
site internet des Femmes de Bretagne
ZOOM
« Il faut cesser de s’interroger sur les différences »
Morgane Le Meur
a racheté en 2003
l’hôtel-restaurant
quatre étoiles
Castel Beau Site à
Ploumanac’h (22).
Elle le dirige avec
son mari en cultivant
l’esprit de famille.
Issue d’une famille d’industriels - son père
dirigeait la SA Daunat, leader sur le marché
du sandwich - Morgane Le Meur a tout naturellement fait
ses premières armes dans l’entreprise familiale. Attirée par
le domaine de l’hôtellerie, elle décide de voler de ses propres
ailes et démarre son activité avec le groupe brestois B&B.
En 2003, l’opportunité de racheter le Castel se présente :
« L’endroit était encore exploité sous une forme de centre
de vacances pour l’armée, mais j’ai tout de suite pris
conscience du potentiel exceptionnel du site. »
Elle ouvre l’hôtel-restaurant qu’elle baptise Castel Beau
Site dans une logique de positionnement moyen de
gamme. « Après quelques années, l’emplacement n’a plus
suffi. Nous étions un bon deux étoiles mais un mauvais
trois étoiles. Il était nécessaire de passer à la vitesse
supérieure. » Cette nouvelle étape, elle l’entreprend en
2008 en engageant de très gros travaux de manière à
faire entrer son établissement dans le haut de gamme.
Fort de 33 chambres avec vue sur mer, le Castel Beau Site
a décroché quatre étoiles. Il emploie 35 personnes, « autant
d’hommes que de femmes » précise-t-elle.
Mettre en avant nos entreprises
Depuis l’ouverture, Morgane Le Meur mène cette aventure
avec son mari : elle s’occupe de l’hôtel, lui, du restaurant.
« C’est un vrai soutien car nous sommes complémentaires. »
À la question sur les freins à l’entrepreneuriat au féminin,
elle répond : « Je pense qu’il faut cesser de s’interroger sur
les différences entre hommes et femmes dans la capacité
à entreprendre. Piloter une entreprise demande beaucoup
de travail et les femmes sont extrêmement travailleuses
par essence. Quand les enfants arrivent, certes les journées,
voire les nuits s’allongent, mais au final c’est d’abord la
passion qui anime tout individu. Sans elle, on n’est rien !
Aujourd’hui, je peux vous dire que c’est tout naturellement
que mon fils de six ans me demande si je travaille ou non
ce soir. »
Quand le réseau des femmes de l’économie l’a sollicitée
pour participer aux Trophées 2015, la dirigeante a accepté
par curiosité. « J’ai découvert d’autres femmes, avec
d’autres projets et des parcours de haut niveau. J’ai noué
des amitiés. De telles initiatives permettent à un moment
donné de positionner les femmes, de mettre en avant nos
entreprises, mais aussi de se créer un réseau et de faire du
business. Je pense qux’il ne faut pas nier ce dernier aspect,
il est même essentiel ! »
Effet ricochet ou pas, elle a reçu en janvier 2016 la médaille
du tourisme, fierté qu’elle a une nouvelle fois partagée avec
toute son équipe.
Métallurgie : « Les mentalités évoluent »
Gwenaëlle Brenner
a créé, fin 2011,
G2H29, spécialisée
dans le traitement
de surface. Depuis,
elle a multiplié son
chiffre d’affaires
par trois et pilote
un effectif de dix
personnes.
C’est à 38 ans, après avoir occupé trois
postes en tant que salariée dans des PME à
forte technicité, que Gwenaëlle Brenner décide de créer
son entreprise. « Ma dernière expérience a marqué un
tournant dans ma trajectoire professionnelle. Recrutée
comme DG au sein d’un groupe national de galvanisation,
je ne bénéficiais pas de la même reconnaissance que les
hommes à poste équivalent, notamment sur le plan de la
rémunération. Je devais souvent me battre pour montrer
30 %
qu’en tant que responsable du site, j’étais la seule habilitée
à prendre les décisions et l’interlocuteur le plus haut
placé. Toutes ces incompréhensions ainsi que quelques
divergences de vue en matière de stratégie m’ont amenée
au bout de dix-huit mois à me séparer à l’amiable de mon
employeur. Ma décision était prise, toute l’énergie que je
mettais depuis quinze ans au service des autres, j’allais la
mettre dans ma propre entreprise. »
Les réseaux féminins, pour prendre confiance
« Lorsque j’ai présenté mon dossier de financement aux
banques en septembre 2011, il a été plutôt bien accueilli.
Je maîtrisais mon sujet, j’étais passionnée et j’avais deux
femmes comme interlocutrices. Je pense qu’elles m’ont
défendue car en matière de création d’entreprise, les
banques accordent moins de financements aux femmes
qu’aux hommes. C’est un véritable frein pour des activités
comme la métallurgie où les investissements de départ sont
assez lourds. »
L’autre obstacle rencontré par Gwenaëlle Brenner
de femmes créatrices
d’entreprises en France
concerne le droit au congé maternité accordé aux
femmes dirigeantes. Ce droit est de 44 jours. « Quand
j’ai accouché début 2012, soit quelques semaines après
avoir démarré mon entreprise, j’ai dû faire pression pour
obtenir une dérogation afin que mon enfant soit pris en
crèche à 2,5 mois au lieu de 3 mois, l’âge minimum requis.
Durant cette période, le soutien familial est indispensable,
les modes de garde à 44 jours étant inexistants. »
Ces obstacles de début de parcours n’ont pas entamé son
enthousiasme. « Aujourd’hui, je suis reconnue pour mes
compétences. C’est une réelle fierté que je partage au
quotidien avec mon équipe, sans qui l’entreprise n’existerait
pas. Être femme dirigeante dans un milieu aussi masculin
que la métallurgie reste encore rare, mais les mentalités
évoluent. Les réseaux comme les Femmes de l’économie
ou Entreprendre au féminin Bretagne nous aident à prendre
confiance en nous, ils nous orientent vers les bonnes
personnes. J’invite toutes les jeunes femmes à s’appuyer
sur de tels réseaux pour aller jusqu’au bout de leur rêve. »
5 millions
c’est le potentiel de nouvelles
entrepreneures en France
BRETAGNE ÉCONOMIQUE - CCI BRETAGNE - 2E TRIMESTRE 2016 N°10
POINT DE VUE
Jean-François
Garrec,
Président de la CCI Bretagne
11
2016, année d’élections pour les CCI
Face aux nouvelles compétences économiques de la Région, quelle est la
place des CCI ?
Les compétences renforcées de
la Région mais aussi le retrait des
Départements dans certains domaines
et le rôle croissant des EPCI, nous
montrent combien depuis le 1er janvier,
le paysage du soutien au développement
économique est mouvant. Dans cette
période de transition, il est essentiel de
garantir aux entreprises des réponses
adaptées à leurs besoins, et de proximité, capable de stimuler la reprise de
l’activité au service de l’emploi. Avec
nos 350 conseillers répartis sur tout
le territoire, les CCI les accompagnent
déjà dans bien des domaines : créationtransmission-reprise d’entreprises,
commerce, tourisme, industrie ou
encore leur transition énergétique et
numérique. En matière d’innovation,
une meilleure coordination entre les
différents acteurs présents sur le terrain à l’image de ce qui a déjà été fait
avec ­Bretagne ­commerce international
serait un réel bénéfice. Ainsi, la connaissance du tissu économique local et le
lien naturel avec le monde de l’entreprise nous permettent de s’affirmer
comme partenaire de ce futur service
public du développement économique,
aux côtés de la Région et des futurs
EPCI.
En matière de formation, comment
s’articulent vos missions avec la
Région ?
Les CCI constituent le deuxième formateur français après l’Éducation nationale. Au regard de cette expertise, nous
sommes un interlocuteur privilégié de
la Région, désormais chef de file en matière de formation professionnelle. Son
rôle accru notamment dans le soutien
à l’apprentissage au travers de l’affectation des fonds de la collecte de la taxe
d’apprentissage devrait assurer à l’avenir, aux quatre CFA gérés par les CCI,
une certaine constance de leur revenu.
Ils sont fort justement un des outils sur
lequel « le plan breton de mobilisation
pour l’emploi », déclinaison du plan
d’urgence élaboré au niveau national, va
s’appuyer. Je rappelle qu’aux termes de
ce plan, la Bretagne doit être en capa-
cité d’assurer près de 18 000 formations
supplémentaires aux demandeurs
d’emploi par rapport à 2015.
Les élections consulaires approchent,
que souhaitez-vous dire aux chefs
d’entreprise ?
Ces élections sont primordiales
aujourd’hui avec, à l’horizon 2017, un
réseau consulaire breton qui se réforme
et se réorganise territorialement
comme régionalement. Mais cela fait
désormais 3 ans que chaque année le
Gouvernement diminue nos ressources
tout en nous demandant de faire plus et
mieux auprès des entreprises. De fait
ce scrutin représente une réelle opportunité pour réaffirmer notre légitimité
auprès de l’État et de nos partenaires.
Initialement prévu fin 2015, il a été
repoussé d’un an en raison des élections régionales et se déroulera donc du
20 octobre au 2 novembre prochain. Je
souhaite que vous soyez les plus nombreux possible à faire entendre votre voix
en allant voter pour celles et ceux qui,
demain, seront l’interface privilégiée
entre vous et les pouvoirs publics.
EN BREF
OPEN DE
L’INTERNATIONAL :
4e ÉDITION LE 4 JUILLET
À VANNES
Organisé par Bretagne
commerce international, cet
événement d’envergure permet
aux entreprises bretonnes
de trouver en une journée
les bonnes informations et
les bons contacts pour se
développer à l’international.
Y seront présents les dispositifs
régionaux et internationaux
d’accompagnement à
l’international et plus de
60 pays représentés. Les
rendez-vous B2B sont gratuits.
Inscriptions dès à présent
jusqu’au 30 juin sur :
www.opendelinternational.com
35 746
COMMERÇANTS,
DEMANDEZ VOTRE
CHÈQUE NUMÉRIQUE !
En partenariat avec
la ­Région, les CCI de
­Bretagne proposent aux
commerçants de prendre
en charge une partie de
leurs dépenses numériques : stratégie ou outils,
aide et appui au référencement, à la création de
site, etc. L’aide financière
correspond à une subvention de 50 % du montant
HT de la prestation, avec
un plafond maximal de
240 euros. Plus sur : www.
bretagne.cci.fr/developpervotre-­entreprise
14e CONCOURS CRÉ’ACC
BRETAGNE : INSCRIPTIONS
JUSQU’AU 30 JUIN
Ce concours dédié à la création d’entreprise récompense les projets les
plus prometteurs selon cinq catégories : Jeune de moins de 30 ans ; Au
féminin ; Développement durable ;
Entreprise innovante ; 2e vie professionnelle. Organisé par le Conseil
de l’ordre des experts-comptables
de Bretagne et un ensemble de
partenaires parmi lesquels la CCI
de région, ce concours comporte
40 000 euros de dotations, allant de
deux ans d’accompagnement par un
expert-comptable, à une formation
du réseau des CCI en passant par
un film de présentation du projet ou
encore un chèque de 750 euros.
Inscriptions sur :
www.creaccbretagne.com
nombre de stagiaires en formation continue
dépendants du réseau consulaire breton
3 549
PROJET SMILE(RÉSEAUX
ÉLECTRIQUES
INTELLIGENTS) : L’OUEST,
TERRITOIRE PILOTE
En déployant Smile, les régions
Bretagne et Pays de la Loire ambitionnent de devenir le territoire
national de référence en réseaux
électriques intelligents (technologies de l’énergie et du numérique).
Un projet dans lequel est fortement
impliquée la CCI Bretagne. Enjeux :
intégrer les énergies renouvelables
et les véhicules électriques au système électrique et piloter la consommation afin de favoriser les économies d’énergie. De 2017 à 2020, sur
les 260 M€ qui seront investis par les
partenaires, entreprises, collectivités, gestionnaires de réseaux et
État, 50 M€ proviendront des deux
Régions.
nombre d’apprentis formés dans
les CFA des CCI bretonnes
PRISE DIRECTE
François
Eveillard,
vice-président
en charge du
commerce à la
CCI Rennes et
président de
la commission
Commerce à la
CCI Bretagne
Les commerces de
proximité souffrent.
Pour revitaliser les
cœurs de villes, la CCI
Rennes, associations
de commerçants et
municipalités mettent en
place des actions sur notre
territoire. Tour d’horizon.
SUR LE TERRAIN
COMMERCE DE CENTRE-VILLE
Relancer le cœur des villes
L
e commerce de centre-ville
est à la peine. Un constat
national. Le nombre de
commerces inoccupés
dans les cœurs de villes a de fait
augmenté. Un phénomène auquel
n’échappe pas notre territoire. « De
moins en moins de commerces dans
les centres-villes. La tendance est bel
et bien là sur notre territoire. C’est le
cas à Redon. Son cœur de ville affiche
un taux de vacance - le nombre de
pas-de-porte sans locataire – supérieur à la moyenne nationale. Une
situation alarmante », affirme
François ­Eveillard, vice-président
en charge du commerce à la CCI
Rennes et président de la commission Commerce à la CCI Bretagne.
« Le centre-ville redonnais se vide. Il
y manque un état d’esprit, une âme
car la ville est séparée en trois quartiers trop distincts et éloignés. L’offre
commerciale est à réétudier. Il faut la
diversifier et monter en qualité », reconnaît Christophe Buchy, président
de l’Association des commerçants
Redon centre avenir.
RENNES 1er PÔLE
COMMERCIAL BRETON
« Vitré a su, de son côté, maintenir
un cœur de ville attractif avec une
offre commerciale diversifiée et
des animations portées par des
associations de commerçants très
actives. L’évasion commerciale vers
Rennes y est donc relativement faible,
reprend François Eveillard. Quant au
centre-ville de Rennes – premier pôle
commercial de Bretagne et du grand
ouest avec près de 1 700 commerces
et un chiffre d’affaires de 600 millions
d’euros - l’activité commerciale y a
connu des jours meilleurs. Le taux de
vacance progresse, même s’il reste
(7,8 %) en deçà du taux national (8,4 %)
et les commerçants ressentent une
baisse de fréquentation. La conjoncture économique, les changements
profonds des modes de consommation, la concurrence des centres
commerciaux périphériques et les
grands travaux que connaît Rennes
- deuxième ligne de métro, centre de
congrès, nouvelle gare, rénovation du
centre ancien – et qui occasionnent
346
commerces sur Vitré
avec 1403 salariés
des problèmes d’accessibilité, sont
pointés du doigt. »
ATELIERS ET WEB CAFÉS
Pour accompagner nos commerces de centres-villes dans leur
mutation, enjeu d’attractivité pour
le territoire, la CCI Rennes mène
différentes actions. Elle sensibilise
les commerçants aux outils digitaux
grâce à des ateliers ou web cafés
tels que Développer votre chiffre
d’affaires grâce au Web ou Gérez
votre e-réputation, avis et médias
sociaux.
« Le numérique accompagne le développement du commerce physique.
Les commerçants doivent faire du
e-commerce un allié pour offrir de
nouveaux services comme la géolocalisation, la possibilité de repérer sur
Internet les produits avant de venir
en boutique. Objectif : renouveler ou
enrichir l’expérience client, avance
François Eveillard. Les commerçants
qui saisissent l’opportunité du digital
se donnent toutes les chances de
développer leur business. »
264
DES COMMERÇANTS
MOBILISÉS
La chambre de commerce et
d’industrie développe, soutient et
accompagne également les unions
commerciales car « rien ne peut se
faire si les commerçants n’acceptent
pas de travailler les uns avec les
autres, selon François Eveillard. Ils
doivent apprendre à jouer collectif
pour faire de leur centre-ville un
lieu où il fait bon se balader. Un lieu
de loisirs et d’animations ». C’est
ce que tente de faire l’association
des commerçants Redon centre
avenir. « À l’occasion des fêtes de fin
d’année, nous avons pu réaliser avec
la collaboration de Lever le Rideau,
chantier d’insertion spécialisé dans
l’artisanat du spectacle, un projet
d’envergure : installer une patinoire
et une station de ski en plein centre !
Ces équipements et les animations
de la Ville se sont idéalement complétés pour faire venir les habitants
dans le centre et leur faire découvrir
ou redécouvrir la richesse et la diversité de nos boutiques », avance son
commerces sur Redon
avec 910 salariés
BRETAGNE ÉCONOMIQUE - CCI RENNES - 2E TRIMESTRE 2016 N°10
13
PAROLE D’ÉLU
« Le commerce reste compliqué en cœur de ville. Plus grave : certains centres-villes se
meurent. Les grandes enseignes, qui y sont installées, sont des locomotives mais ne sont plus
suffisantes pour déplacer les chalands. Les centres-villes doivent renforcer leur attractivité
et faire vivre aux clients un moment particulier. Les acteurs locaux se mobilisent pour
inventer ensemble le centre-ville de demain, la coopération est un des facteurs de réussite.
Un autre facteur déterminant est l’implication des commerçants dans la réalisation de ce
virage. Les résultats s’appuieront forcément sur la collaboration entre collectivités, CCI et
commerces.
Les compétences sont essentielles dans l’atteinte des objectifs. Pour accompagner l’évolution
des métiers, nous proposons un dispositif de formation efficace et évolutif, intégrant
notamment les nouveaux usages liés au numérique. »
président, Christophe Buchy qui tient la librairie
Libellune. « Cette année, l’association accompagnera la semaine du goût, le salon Végétal Passion
qui rassemble plus de 5 000 visiteurs et reconduira
le défilé de mode. Mais il faut aller encore plus loin
et ne pas se limiter à de l’animation ».
Gisèle Jaffray, élue à la CCI
et commerçante à Redon
Les commerçants souhaitent être impliqués dans
les choix de la Ville pour attirer son attention sur
l’hémorragie commerciale du centre. « Il y a aussi
des choses à faire avec la CCI. Il faut unir les forces
au-delà du commerce pour redynamiser les cœurs
de villes ». Des propos qu’approuve Gisèle Jaffray,
élue à la CCI et commerçante à Redon. « Les commerçants sont actifs mais d’autres acteurs doivent
nous rejoindre pour œuvrer à la réactualisation de
notre centre afin de recréer une zone d’attractivité.
Nous devons développer de nouvelles enseignes
de niche pour rétablir l’équilibre entre franchisés
et commerces indépendants, réaménager le mobilier urbain mais aussi limiter le nombre de cellules
vides. Un magasin inoccupé ne doit pas devenir un
tableau d’affichage. Sa façade pourrait être utilisée
comme lieu d’exposition photos. Une boutique éphémère pourrait également s’y installer ».
TROIS QUESTIONS À
RENNES CENTRE-VILLE :
10 LEVIERS D’ACTIONS
Le plan d’action « Commerce centre-ville »
2016-2020, va booster la vitalité commerciale
du centre-ville. C’est tout le sens des travaux
engagés par la Ville et Rennes métropole, en
collaboration avec la CCI Rennes, la chambre des
métiers et de l’artisanat, l’Union du commerce, le
Carré rennais, appuyés par le cabinet Bérénice.
Dix leviers pour dynamiser le tissu commercial et
le rendre plus attractif y sont listés et détaillés.
La CCI assure le co-pilotage de deux d’entre eux
avec le Carré Rennais et a déjà engagé des actions
avec les commerçants sur : “Communiquer sur
l’identité marchande” et “Développer l’excellence de la relation client”. « Pour ce faire, la CCI
leur propose un accompagnement sur-mesure
intitulé Adapter la relation client aux mutations
du centre-ville ainsi qu’un programme d’ateliers
pour capter une clientèle internationale : comment conquérir une clientèle étrangère et bien
l’accueillir ? S’y ajoutent des ateliers spécialisés
sur les clientèles britanniques, espagnoles et
italiennes avec pour objectif : améliorer la qualité
d’accueil et l’attractivité des établissements. »
www.metropole.rennes.fr
Marc Hervé, adjoint à la mairie de Rennes au Commerce et à l’artisanat
Comment qualifier le plan d’action « Commerce
centre-ville de Rennes » ?
C’est une sorte de charte de bonne conduite
pour tous les commerçants du centre-ville.
Bonne conduite et surtout ligne directrice. C’est
une feuille de route pour avoir, d’ici à 2020, un
« Rennes doit rester tissu commercial plus attractif qu’il ne l’est
actuellement. Avec la ligne B du métro, l’arrivée
une expérience
unique de shopping » de la LGV qui mettra Rennes à 1 h 27 de Paris,
le centre des congrès en 2017… la ville espère
renforcer son attractivité et jouer à fond la carte du tourisme d’affaires. Ce
sont des enjeux forts pour les commerçants. Ils doivent s’y préparer.
unique de shopping. Renforcer un « pôle gourmand » autour des Halles
centrales et résorber les locaux vides par des occupations de quelques mois
via des pop-up stores font partie des pistes.
En termes d’identité, il convient de développer une communication au service
de l’identité marchande du centre-ville, de dynamiser et renouveler l’animation commerciale en modernisant les temps forts - la Grande braderie et les
fêtes de fin d’année – et de développer l’excellence dans la relation clients.
En terme d’expérience, la tendance est de faire du centre « une expérience
particulière » où se mêlent commerce et tourisme urbain, promenade et
achat, dans un centre rendu plus accessible. Le tout dans un cadre urbain renouvelé, avec un « Centre Colombia 2 » redynamisé par le projet Eurorennes,
des commerces dans le Palais du commerce, place de la République.
Quels sont les 10 leviers proposés pour dynamiser le premier pôle commercial breton ?
Le plan s’organise autour de trois thématiques : l’offre, l’identité et l’expérience. Parmi les pistes envisagées en terme d’offre figurent l’accueil de
nouvelles enseignes nationales et internationales mais aussi l’installation
de jeunes concepts, de commerces et artisans créatifs. C’est ce qui fait la
diversité commerciale d’un centre-ville. Rennes doit rester une expérience
Quelles sont les premières actions mises en place ?
Depuis fin mars, des adhérents du Carré Rennais proposent, chaque samedi,
des tickets de parkings et transports en commun à leur client pour tout
achat. Les Halles centrales vont être prochainement revalorisées, mieux
signalées et identifiées pour rendre visible leur univers. Des animations vont
être organisées le dimanche pour dynamiser et lier commerce et culture.
2 710
commerces sur Rennes dont 1700 en centre-ville
avec 11 973 salariés
TREMPLIN
Ronan Sangria en formation en alternance chez Leroy Merlin
FACULTÉ DES MÉTIERS ET LEROY MERLIN
Partenaires pour l’emploi
R
onan a retrouvé le sourire. Disponible,
avenant, généreux, il aiguille les clients
un peu perdus dans ce grand rayon
jardinerie du magasin Leroy Merlin, à
Chantepie. Il y a un an encore, le jeune homme
aujourd’hui âgé de 20 ans enchaînait les contrats
d’intérimaire dans l’agroalimentaire. Une expérience de dix mois qui lui ont forgé le goût de l’effort et l’ont également conforté dans ses envies :
« faire un métier avec une vraie relation client. »
En avril 2015, il tombe sur l’annonce d’une
formation en alternance post-bac délivrée par
l’enseigne Leroy Merlin, en partenariat avec la
Faculté des métiers à Bruz. Ronan postule et
se voit proposer un CDD d’été au magasin de
Chantepie, rayon quincaillerie. « J’ai été agréablement surpris par l’accueil. Je me suis tout de suite
senti à l’aise dans l’équipe », confie-t-il.
DIPLÔMES MC ET BTS
En septembre dernier, Ronan a donc inauguré,
avec 12 autres étudiants âgés de 18 à 26 ans, une
formation en alternance d’un an. Son emploi du
temps oscille entre une semaine de cours au campus de Ker Lann, et trois en entreprise. « En juin,
les étudiants obtiendront un diplôme d’État mention
complémentaire de vendeur spécialisé en produits
techniques pour l’habitat », renseigne Marie Berton,
chargée de mission ressources humaines à la
direction régionale Ouest Leroy Merlin.
Régulièrement confronté à des besoins de recrutement, le leader français du bricolage a opté pour
ce dispositif qui lui permet de former ses futurs
salariés dans l’esprit de la maison. Les candidats
doivent être titulaires du baccalauréat, et sont
notamment jugés sur « leur maturité, leur motivation et leur savoir-être ».
Spécialisée dans les formations en alternance,
la Faculté des métiers apporte à la fois son expérience et son savoir-faire. Une deuxième année,
incluant des modules de gestion et de vente, sera
proposée aux étudiants de cette première promotion. Avec à la clé, le diplôme du BTS Management
des unités commerciales. « En fonction de leurs
souhaits ou de leur adaptabilité, ils pourront changer de rayon. L’idée est vraiment de les préparer
à l’insertion professionnelle, ou, pour ceux que ça
intéresse, de les accompagner vers une poursuite
d’études », souligne Marie Berton.
www.recrute.leroymerlin.fr/
avenir-­professionnel-en-alternance
www.facebook.com/DeviensLeurHeros
CONTACT
Marie-Noëlle MAINGUENE
[email protected] - 02 99 05 45 45
www.fac-metiers.fr
Le plan 500 000, passeport pour l’emploi
Dans le cadre du plan 500 000, les CCI bretonnes
se sont regroupées pour afficher les places
disponibles des formations dans lesquelles les
demandeurs d’emploi peuvent s’intégrer.
Au total, c’est une capacité d’accueil de plus de
1 700 demandeurs d’emploi en formation qui est
proposée sur le territoire breton.
Ces formations sont accessibles dans les domaines suivants :
• du commerce et de la vente,
• de l’hôtellerie-restauration,
• de la qualité et de l’environnement,
• des langues et du commerce international,
• de la création et de la reprise d’entreprise.
Ces formations peuvent être financées par l’aide
individuelle formation ou le chèque formation
accordés par le conseil régional de Bretagne,
34 %
par des préparations opérationnelles à l’emploi
collectives accordées par des Opca, ou par des
actions de formations conventionnées financées
par Pôle emploi.
CONTACT
Marie-Noëlle MAINGUENE
[email protected] - 02 99 05 45 45
www.fac-metiers.fr
des commerces de détail relèvent du secteur
hébergement restauration
BRETAGNE ÉCONOMIQUE - CCI RENNES - 2E TRIMESTRE 2016 N°10
15
TEMPS FORTS
SOIREE TRANSMISSION REPRISE
Mardi 14 juin de 17h à 19h
à la CCI Redon
Pour maîtriser les étapes clefs de la transmission d’entreprise
ATELIER JEUNES ENTREPRISES
Lundi 20 juin de 9h30 à 12h
à la CCI Rennes
ATELIER RH
Jeudi 22 septembre de 9h à 12h
à la CCI Rennes
Communiquer efficacement en interne
Contact : Info Plus - [email protected]
02 99 33 66 66
Jeudi 8 septembre de 8h30 à 10h
à Destination Rennes Office de
Tourisme
Améliorer sa relation client : E-mailing et
S.M.S. marketing
SOIREE TRANSMISSION REPRISE
Mardi 20 septembre de 17h à 19h
à la CCI Vitré
Pour maîtriser les étapes clefs de la transmission d’entreprise
RESEAUX
Mardi 20 Septembre de 16h à 20h
à la CCI Rennes
Les trophées des réseaux
Le 4 juillet au Chorus à Vannes
Lire p11
Inscriptions et programme sur
www.opendelinternational.com
JOURNÉE RÉGIONALE INDUSTRIE
DU FUTUR
Le 5 juillet à Lorient
Savoir prospecter par téléphone
WEB CAFE E-COMMERCE
EN RÉGION
OPEN DE L’INTERNATIONAL
CRISALIDE NUMERIQUE #4
Candidatures ouvertes jusqu’au 20 juin sur le
site www.crisalide-numerique.fr
Contact : Stéphane Langlais - slanglais@
rennes.cci.fr - 02 99 33 66 66
Au programme : convention d’affaires avec rdv
BtoB et présentation des solutions et enjeux de
l’Industrie du futur Bretagne. Organisation de la
journée : UIMM Bretagne, Cetim, CCI Bretagne,
Institut Maupertuis, FIM.
Contact CCI Bretagne :
[email protected]
SPACE 2016
Du 13 au 16 septembre à Rennes
Rendez-vous d’affaires international pour les
professionnels des productions animales.
Contact : [email protected] – 02 23 48 28 80
Retrouvez les 7 éditions
du magazine et les actualités des entreprises
sur www.bretagne-economique.com
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