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UE3 Biochimie clinique, Nutrition et Métabolismes
Nathalie Le Moullec
Date : 22/09/15 Plage horaire : 10h45-
12h45
Promo : D1 Enseignant : N. Le Moullec
Ronéistes :
ROUGEMONT Frantz
TABAILLOUX Niels
BASES PHYSIOLOGIQUES COMPORTEMENT
ALIMENTAIRE
I. Introduction
II. Comportement alimentaire et homéostasie énergétique
III. Régulation du comportement alimentaire
IV. Trouble du comportement (TCA)
Objectif :
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Quel signal ou quelle synergie de signaux déclenche le comportement alimentaire ?
Comment est opérée lalection c’est-à-dire le choix des aliments ?
Comment est déterminée la quantité
ingérée au cours de l’acte alimentaire?
Comment sont gérées lesserves ?
I. Introduction
•L’organisme humain ou animal, en fonction du programme génétique de son espèce, atteint à
l’âge adulte une taille et un poids corporels qui demeurent approximativement stables.
La composition corporelle est grossièrement identique chez tous les adultes de l’espèce.
•Ces constantes impliquent l’existence d’une régulation fondamentale : les entrées devant
compenser les dépenses énergétiques et les pertes spécifiques de matières dont l’organisme
est construit.
Modèle à x compartiment :
Représentation de l’organisme sous forme de compartiments.
Le modèle à 4 compartiments est celui de référence.
Organisme et énergie :
Organisme vivant :
- « machine » à énergie chimique.
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- Doit trouver et reconnaître des sources d’énergies.
- Correspondant à des besoins qu’il ne connaît pas mais doit percevoir.
Organisme doit s’adapter à :
- Diminution de la dépense énergétique ➔ sédentarité
- Augmentation de la dépense énergétique ➔ activité physique
Comportement alimentaire et balance énergétique :
Les lois de la thermodynamique s’appliquent à l’organisme :
La balance va dépendre des entrée et des sorties
(TTP = Thermogénèse post-prandiale)
Le bilan des entrées et des sorties est équilibré à plus ou moins long terme.
Fait l’objet d’une homéostasie.
-L’effecteur principal de la régulation du poids est la prise alimentaire.
-Sélection et ingestion en quantités appropriées des aliments ➔ sources d’énergie, sources de
matériaux de structure et encore sources d’éléments indispensables à la transformation de ces
substances en produits que l’organisme peut utiliser.
-Maintien de l’HOMEOSTASIE.
•L’alimentation est consommée de manière discontinue, alors que les dépenses sont
permanentes.
•Importance de pouvoir stocker l’énergie ingérée lors des repas pour la libérer pendant les
phases post-absorptives.
•Dans un environnement hétérogène, l’homéostasie est rendue possible par l’existence de
réserves qui, pour remplir leur rôle, doivent être maintenues relativement constantes.
Lobésité est un excès de masse grasse entraînant des inconvénients pour la santé :
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Le tissu graisseux est constitué de cellules, les adipocytes, remplies de graisse (triglycérides).
Ce tissu est la principale réserve d’énergie pour l’organisme.
Chez un sujet de poids normal, le tissu graisseux représente 10 à 25 kg du poids corporel.
Chez un sujet obèse ce tissu peut atteindre 30, 50, 100 kg et plus.
II. Comportement alimentaire et Homéostasie énergétique
-Une balance énergétique nulle suppose une homéostasie énergétique.
-L’effecteur principal de cette homéostasie est le contrôle quantitatif et qualitatif des entrées =
prise alimentaire.
-La prise alimentaire est rétro-contrôlée par le niveau des bilans.
Réserves :
Informent le système nerveux central de la situation dans lorganisme.
Lincitent à modifier son comportement alimentaire en fonction.
Comportement alimentaire (CA) définition :
Ensemble des conduites d'un individu vis-à-vis de la consommation d'aliments.
Englobent :
-les différentes modalités de consommation alimentaire (rythme de consommation au
cours de la journée et des repas, proportion des différents aliments et boissons consommés).
-l’approvisionnement
-le stockage
-la préparation des aliments
Message n°1 : Le comportement alimentaire permet lhoméostasie énergétique
grâce à des messages provenant des réserves.
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Autre finalités du comportement alimentaire :
Couvrir les besoins nutritionnels.
Autres fonctions indispensables à l’équilibre physiologique de la personne:
-Dimension hédonique (plaisir) véhiculée par les différents sens.
-Forte charge symbolique de liens affectifs et relationnels (cette association
symbolique prenant sa source dès la naissance à travers l’allaitement). Très liée à l’identité
culturelle, à l’échelon familial et communautaire. Influence des religions par les rites de jeun
(carême, ramadan, yom kippour…) ou les interdits alimentaires qu’elles préconisent.
•Comportement alimentaire normal intègre les dimensions nutritionnelles, hédoniques,
relationnelles et affectives.
•Répond à des besoins physiologiques, psycho-sensoriels et socio-culturels et participe ainsi à
l’homéostasie interne et externe de l’individu.
•Maintien d’un état de bien-être physique, psychologique et social qui définit la santé d’un
individu selon la charte d’Ottawa.
•Tout changement alimentaire à l’origine d’une altération persistante d’une ou plusieurs de
ces dimensions fonctionnelles de l’alimentation, ne pourra s’inscrire durablement dans la vie
de la personne malgré sa meilleure volonté.
•D’autres finalités, inconscientes, sont parfois présentes:
- Exemple : maintien d’une symbolique corporelle positive (témoin d’opulence ou de
fécondité) ou défensive (effacement des sensations corporelles, corps non
désirable…), le soulagement des tensions psychiques (stress, anxiété…) ou le
renforcement de l’humeur (via les aliments sucrés…).
•Ces finalités sont importantes à identifier dans la pratique clinique.
III. Régulation du comportement alimentaire
Le comportement alimentaire est influencé par la disponibilité alimentaire (régulation par
l’environnement).
•Séquence périodique constituée de trois phases :
-Phase pré-prandiale : choix des aliments lors de l’approvisionnement et/ou leur
déstockage, préparation du repas.
-Phase prandiale : repas, conditionné par des rythmes socio-professionnels + faim.
Le choix des aliments dépend de l’appétit. La quantité totale ingérée dépend du signal interne
de rassasiement et de son respect. Dans certaines pathologies on perd ce signal de
rassasiement.
-Phase post-prandiale : après le repas et dure jusqu’au repas suivant.
Physiologiquement = période de satiété (durée sans nouvelle sensation de faim).
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