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On positionne des électrodes de surface (sur la peau) avec une électrode active et une électrode de
référence, puis on capte un signal qui correspond à l’activité globale du muscle, on enregistre une
activité plus ou moins complexe. Plus on est distant du potentiel (du signal) plus on aura de difficulté
à capter ce dernier. Le PA (potentiel d’action) s’annule très vite avec la distance, donc nécessité
d’amplifier le signal. On peut également utiliser des électrodes aiguilles que l’on enfonce dans le
muscle.
Il y a des électrodes sous-cutanées qui permettent de se rapproche du site que l’on veut explorer, on
perdrait donc moins de signal. Ce sont des électrodes
in situ
qui ont l’avantage d’être très proches
du muscle que l’on veut explorer mais qui ont une surface d’enregistrement très faible.
On va jouer sur 3 facteurs :
- Distance de l’électrode par rapport à ce que l’on veut explorer. L’intensité du signal
recueilli diminue très rapidement avec la distance de l’électrode.
- Volume de recueil utile. Par exemple pour l’électrode aiguille cela correspond à un
petit cercle blanc sur le schéma ci-dessus. On ne capte que le signal au niveau du cercle
et on ignore ce qui se passe dans tout le reste du muscle. Ce volume de recueil utile est
donc déterminé par le type d’électrode utilisée. Donc volume de recueil utile augmente
→ signal plus global.
- Impédance du circuit électrique en kiloOhm (les résistances). On enlèvera tous les
poils, etc… qui pourraient gêner et/ou fausser le résultat.
Ces 3 paramètres vont permettre de déterminer la qualité du signal en ENMG.
III. L’Electro-neuro-myographie (ENMG)
L’ENMG va permettre l’exploration du SNP.
• Electromyographie : enregistrement de l’activité électrique musculaire qui peut être de
surface ou par électrode-aiguille.
• Etude de conduction des influx nerveux (vitesse de conduction, coupure de conduction…)
en positionnant les électrodes au dessus des nerfs.
• Techniques de stimulodétection (ex : explorer la voie réflexe) : exploration de la qualité
d’une partie du SNP ou d’une réponse musculaire avec une stimulation électrique.
Electrode de surface (sur la peau) → Distance élevée donc signal faible,
→ Volume recueil utile plus élevé donc signal plus global et plus
complexe.
Electrode aiguille (dans le muscle) → Distance faible donc signal fort,
→ Volume recueil utile plus petit donc signal plus ciblé et plus
restreint,
→ Augmentation de l’impédance car électrode fine donc
résistance importante.
1. Buts de l’ENMG
− Confirmer une hypothèse clinique : la technique ne fera jamais un diagnostic à notre
place, elle confirme un diagnostic. On ne voit que ce qu’on veut regarder, la machine ne dit