Signature du Contrat local de santé

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Signature du Contrat local de santé
Le Contrat Local de Santé (CLS) fédère les acteurs locaux autour de la santé globale
(santé physique, mentale et sociale) des habitants.
L'objectif est de faciliter le parcours de santé des Burgiens, de la prévention aux soins, et
de réduire les inégalités sociales et territoriales de santé, en coordonnant les actions et en
développant des projets communs.
Pourquoi un Contrat Local de Santé ?
Un diagnostic de terrain
Le CLS 2016 – 2020 a été précédé d'un premier contrat, signé en 2013 entre la Ville, l'Agence Régionale
de Santé, l'État et le Conseil Départemental 01, qui avait pour objectif principal l'identification des
besoins et l'état des lieux des actions en cours.
Cette première phase de travail a également permis, en s'appuyant sur la dynamique locale existante
(Atelier Santé Ville notamment), de mettre en place des projets communs, en lien avec les partenaires
des secteurs de la santé, de l'action, sociale, de l'action éducative.
Une démarche partenariale
Les acteurs ont pu mesurer, depuis 2013, l'intérêt de se réunir autour de la démarche d'élaboration puis
de mise en œuvre du CLS, pour se connaître, collaborer et orienter leurs moyens vers les priorités
définies collectivement.
Ils ont invité 4 nouveaux signataires à les rejoindre pour ce nouveau contrat, dans le respect des
compétences de chacun.
La Ville de Bourg-en-Bresse intervient de manière transversale, à travers les politiques publiques de
son champ de compétences (éducation, social, déplacements) qui influent sur la santé des burgiens.
Du fait de sa proximité avec les habitants, elle est légitime pour interpeller et mobiliser les acteurs qui
interviennent localement. Elle porte ainsi la coordination de l'Atelier Santé Ville, du Conseil Local de
Santé Mentale et du Contrat Local de Santé.
L’Agence régionale de santé (ARS) Rhône-Alpes, chargée de piloter la politique de Santé Publique
(développement de la promotion de la santé et de la prévention) et d'organiser l'offre de santé en région,
elle définit le Projet Régional de Santé et œuvre, à travers la mise en place des contrats locaux de santé,
à la déclinaison d'objectifs au plus près des besoins des populations.
L'État est engagé dans le cadre de son action en lien avec les objectifs opérationnels du pilier cohésion
sociale-santé du contrat de Ville. Ses priorités portent notamment sur la santé mentale dans l'habitat
social et la santé des jeunes. En lien avec l'ARS et d'autres partenaires, il met en œuvre la plateforme
sports-santé pour l'activité physique des publics fragiles.
Le Conseil Départemental de l'Ain est présent en raison de ses compétences légales dans les champs
de la jeunesse, des personnes en situation de handicap et des personnes âgées. Il s'investit
particulièrement à travers la PMI (Protection Maternelle et Infantile), les actions du CPEF (Centre de
Planification et d'Education Familiale), l'accompagnement des personnes fragiles dans l'accès aux droits,
la démographie médicale.
Bourg-en-Bresse Agglomération est impliquée dans la démarche au titre de sa compétence relative au
Contrat de Ville et par son travail mené avec les partenaires sur les questions de démographie médicale
et d'offre de soins de 1er recours sur son territoire.
Le Centre hospitalier de Bourg-en-Bresse est concerné par l'ensemble des problématiques de santé
repérées et traduites dans le CLS, et contribue aux actions via certains services qui développent des
démarches spécifiques : addictologie, nutrition, santé publique (dépistage IST, vaccinations..), PASS
(Permanence d'accès aux soins de santé), pôle gériatrique.
Le Centre Psychothérapique de l'Ain assure le service public de lutte contre les maladies mentales,
l'alcoolisme et les toximanies. Il s'attache à développer et favoriser les actions de promotion et de
prévention en santé mentale, notamment avec le carrefour santé mentale précarité et le centre SALIBA
(Centre de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie).
La Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) a ,au cœur de ses missions, l'accès aux droits et aux
soins. Elle est particulièrement attentive à la réduction des inégalités sociales de santé et déploie de
nouveaux services afin de mieux guider le patient dans son parcours. Elle fait aussi de la prévention un
axe majeur d'évolution du système de santé.
Un contrat, des priorités, des actions
Suite aux constats effectués, le champ du contrat a été resserré autour de 3 problématiques de santé
et 2 publics, pour lesquels des besoins sont identifiés et un effort collectif nécessaire.
Il a été établi en articulation avec les dispositifs existants pour garantir l'efficience de l'action publique.
Il fixe les objectifs stratégiques et spécifiques pour chacune des priorités, mais un plan d'action annuel
sera établi pour plus d'opérationnalité et pour s'adapter aux évolutions du contexte local. Il regroupera les
projets développés par les co-signataires pour l'année concernée (10 fiches pour 2016), ceux portés par
d'autres acteurs mais soutenus par le CLS (3 projets en 2016), et si besoin, identifiera les pistes de
réflexion à ouvrir au regard des observations (1 piste en 2016) .
La stratégie d'action privilégie une approche positive de la santé, et une démarche de prévention.
Priorité 1 : La nutrition: alimentation équilibrée et activité physique adaptée
● Promouvoir une alimentation saine et une pratique physique régulière.
● faciliter le parcours des personnes souffrant de pathologies en lien avec la nutrition.
Exemples d'action :
– Dans le cadre des Ateliers Santé ville, l'action « De la cueillette à l'assiette », à destination des
0-12 ans, conduite par la Ville et soutenue par l'ARS, permet de prévenir le surpoids et la
sédentarité. Autour de petits déjeuners, d'ateliers cuisine, d'activités physiques, de sortiesdécouverte des aliments, de jardinage, enfants et parents se retrouvent avec des éducateurs,
des producteurs, et une diététicienne pour échanger. L'objectif : Manger mieux et bouger plus.
Ce programme concerne près de 700 enfants dans les groupes scolaires, les structures petite
enfance et les centres de loisirs du quartier de la Reyssouze et mobilise de nombreux acteurs.
– La Plateforme départementale sport santé, pilotée par la Direction Départementale de la
Cohésion Sociale et l'ARS, propose des activités physiques à des publics parfois éloignés du
sport. Diabétiques, personnes atteintes d'une maladie chronique ou d'un handicap, sujets à
l'obesité, seniors... la plateforme permet un parcours adapté et individualisé pour la reprise d'une
activité physique. C'est le chef d'orchestre qui permet une meilleure lisibilité des offres aux
usagers mais aussi aux médecins qui peuvent « prescrire » l'activité physique.
La Ville s'inscrit dans cette démarche en proposant progressivement à Bouvent des ateliers
adaptés aux personnes concernées ( cours d'aviron en 2016).
– une piste de réflexion en 2016 sur le parcours de prise en charge des enfants souffrant
d'obésité.
Priorité 2 : L'accès aux droits et aux soins
● Agir sur les difficultés que rencontrent les publics précaires pour connaître leurs droits et les faire valoir.
● Soutenir et développer l'offre de prévention et de soins.
Exemples d'action : guide d'accès à la santé, soutien à l'installation et à l'exercice des professionnels
de santé libéraux.
Priorité 3 : La santé mentale
● Améliorer le parcours de santé et de vie des personnes souffrant de troubles de santé mentale.
Exemple d'action : renforcer la coordination entre les institutions et professionnels concernés pour
faciliter le parcours d'insertion psycho-socio-économique, en refondant le Conseil Local de Santé Mentale
sur la base d'un diagnostic participatif et grâce à la mise en place d'un poste de médiateur de réseaux en
santé mentale.
Priorité 4 : La santé des jeunes
● Prévenir les conduites addictives.
● Améliorer l'accompagnement des jeunes en souffrance psychique pour les aider à gérer leurs
émotions, les accompagner dans les prises de décision.
Exemple d'action : mise en place d'une formation sur les compétences psychosociales pour les
professionnels qui interviennent régulièrement auprès des jeunes concernés, dans l'objectif de constituer
un réseau d'acteurs et d'impulser des projets avec et pour ce public.
Priorité 5 : La santé des personnes âgées
● Lutter contre l'isolement social qui influence la santé des personnes.
Exemple d'action : résidence intergénérationnelle et mise en œuvre d'une charte de voisinage, mise en
place d'un réseau de visiteurs bénévoles à domicile.
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