
Images en Ophtalmologie 
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 Vol. XI - n° 3 
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 mai-juin 2017
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Focus 
d’un foyer de rétinochoroïdite toxoplasmique est habi-
tuellement corrélée avec sa surface : empiriquement, 
de 3 à 4 semaines par diamètre papillaire. Le processus 
de cicatrisation des foyers est centripète. Lorsqu’un trai-
tement a été prescrit, il peut être interrompu à partir de 
l’obtention d’une couronne cicatricielle à la périphérie 
du foyer.
Chez les patients immunodéprimés atteints d’une 
toxoplasmose oculaire, l’indication thérapeutique anti-
parasitaire est systématique. Un traitement antiparasitaire 
doit être poursuivi tant qu’une restauration immunitaire 
suffisante n’est pas obtenue, mais aucun traitement 
 corticoïde n’est introduit.
Traitement préventif
Le taux de récidives de la rétinochoroïdite toxoplasmique a 
été estimé à 49 % à 3 ans 
(7)
. Plusieurs études retrouvent 
l’intérêt d’un traitement préventif sur la fréquence des 
récidives de toxoplasmose oculaire. Dans la première, 
124 patients présentant des récidives de toxoplasmose 
oculaire ont été suivis pendant 20 mois. La moitié ont 
reçu un traitement par cotrimoxazole (triméthoprime 
160 mg- sulfaméthoxazole 800 mg), 1 comprimé tous les 
3 jours 
(8)
. Dans le groupe des patients traités, le taux 
de récidives était de 6,6 % alors qu’il était de 23,8 % dans 
celui des patients n’ayant reçu aucun traitement pré-
ventif. Une étude 
(9)
 plus récente de 2014 a comparé un 
traitement préventif par cotrimoxazole tous les 2 jours 
(triméthoprime 160 mg/ sulfaméthoxazole 800 mg) versus 
placebo sur une durée de 1 an chez 95 patients (après 
traitement initial d’un foyer actif par 45 jours du même 
traitement). L’incidence du taux de récurrence sur 1 an 
a été respectivement de 0 % dans le groupe traité par 
cotrimoxazole et de 12,8 % dans le groupe placebo. 
Un traitement préventif peut être discuté lorsque des 
récidives surviennent plus de 1 fois par an et menacent la 
macula. Dans ces cas, en l’absence de contre- indications 
aux sulfamides, la prise de cotrimoxazole tous les 2 jours 
peut être proposée. La durée habituelle d’un tel traitement 
préventif est de 1 à 2 ans.  
II
M. Guillard déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. A. Brézin déclare  
avoir des liens d’intérêts avec Abbvie, Alcon, Eyevensys et Turing (consultant).
Références bibliographiques
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