Pour des activités
industrielles créatrices
d’emploi durable en
Bretagne
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de Bretagne
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Juin 2015
Les rapports du CESER peuvent faire l’objet d’une présentation orale publique par les rapporteurs.
Les demandes doivent être adressées au Président du Conseil économique, social et
environnemental de Bretagne.
Pour mieux connaître le fonctionnement et les activités du CESER, venez visiter le site Internet :
http://www.ceser-bretagne.fr
Avant-propos
C’est à partir d’un double constat partagé que le CESER a souhaité travailler sur
l’industrie. Le premier constat est qu’un territoire sans industrie est un territoire
fragile. Le second est qu’une réflexion sur l’emploi ne peut se restreindre à son
aspect quantitatif.
C’est pourquoi la Commission « Développement économique et recherche » a
choisi d’aborder le sujet sous un angle original, défini par le titre de l’étude :
« Pour des activités industrielles créatrices d’emploi durable en Bretagne ».
L’interrogation de départ était la suivante : « parler d’emploi industriel durable
relève-t-il de l’anachronisme ou sommes-nous au contraire devant une condition
nécessaire à la réussite d’un modèle économique et social en mutation ? » Pour
le dire autrement, le redéploiement de l’industrie, que chacun appelle de ses
vœux, pourra-t-il se faire selon des modèles hérités du passé ?
Nous sommes en effet entrés dans une phase de profondes mutations des
technologies, du travail et des productions. La période actuelle est également
marquée par l’indispensable transition écologique et énergétique. Ces évolutions
mettent en évidence l’accentuation du risque de fracture sociale et territoriale.
Les récentes restructurations et fermetures d’entreprises, ainsi que les difficultés
de reclassement des salariés sont là pour en témoigner. Toutes ces
transformations sont de véritables enjeux pour la société comme pour les
entreprises. Elles appellent des réponses novatrices. Elles montrent aussi
l’urgence de s’interroger tout autant sur les conditions de réussite d’un
redéploiement industriel que sur la nature des emplois qu’il s’agit de préserver
ou de créer.
Depuis la crise systémique de 2007, de multiples actions publiques ont été mises
en œuvre pour pallier les difficultés conjoncturelles et structurelles de l’industrie,
sans que la lisibilité des actions et de leur cible soit toujours au rendez-vous.
Afin de dépasser cette difficulté, cette étude a d’abord nécessité un travail
approfondi de définition. La première définition concernait bien sur la
signification du concept d’emploi durable, dans une société et un monde
économique en perpétuelle évolution. Il a également fallu définir le contenu que
nous donnions au mot industrie, tant les mutations à l’œuvre rendent floues et
poreuses les frontières entre le monde de l’industrie et celui des services. Nous
avons aussi éprouvé le besoin d’approfondir l’approche des termes utilisés pour
parler des politiques industrielles et régionales, à savoir : compétitivité,
Composition de la section
innovation, filières, domaines d’activité, transition écologique et énergétique,
etc.
Les auditions conduites depuis un an nous ont permis de confronter les points de
vue d’un vaste panel d’acteurs et d’observateurs de l’industrie (monde
économique, territoires, salariés). Ceux-ci ont exprimé un besoin de lisibilité et
de perspectives d’avenir.
Conjuguées avec la forte implication des membres de la Commission dans leur
diversité, elles ont permis d’aboutir à une vision large de la problématique de
l’emploi industriel durable et des politiques qu’il conviendrait d’infléchir ou de
développer pour le conforter. Nous sommes pourtant conscients de n’avoir pu
aborder tous les leviers de façon approfondie, tant ils sont nombreux.
En conclusion, nous sortons de cette étude avec la conviction que des solutions
durables pour une Bretagne industrielle existent. Elles résident dans la prise en
compte de l’ensemble des acteurs : pouvoirs publics, chefs d’entreprises,
salariés, société civile et acteurs des territoires. Le décloisonnement des
démarches et des politiques industrielles, ainsi qu’un vrai dialogue entre les
acteurs ne sont peut-être pas des conditions suffisantes, mais ils apparaissent
plus que jamais primordiaux pour affronter un monde en mutation permanente.
Pour finir, nous tenons à remercier les membres de la Commission et son
Président pour la qualité de leurs contributions, ainsi que pour la richesse des
échanges entre nous, parfois contradictoires dans les confrontations d’idées,
mais toujours guidés par l’objectif d’aboutir à un travail collectif et partagé par le
plus grand nombre d’acteurs.
Nous remercions enfin Janick BEREL et Pierre YACGER, les chefs successifs du
Pôle économie-emploi dont l’implication et le travail de rédaction sont à saluer
particulièrement, ainsi que Fernande LE GALL, assistante du Pôle, Milena
CLEMENT et Clémence COLLON, stagiaires, sans qui ce travail n’aurait pu être de
cette qualité.
Les rapporteurs, MM. Patrice BOUDET et Henri DAUCE
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