Expression des oupes pol i es du Conseil ré onal
G S A
La Bretagne est forte de ses territoires
Qu’est-ce qui fait la force de la Bretagne? A n’en pas
douter sa cohésion sociale et territoriale. En fait, ces
coeurs de vie à visage humain, ces dizaines de villes dites
moyennes, où les liens sociaux au quotidien sont d’une
infinie richesse et où les solidarités sont immenses. C’est
cette force collective, ce vivre ensemble en Bretagne,
qui nous permet aujourd’hui d’affronter avec courage
et détermination la crise économique ; et nous le savons
c’est au sein de ces territoires que l’avenir des Bretonnes
et des Bretons se construit. C’est fort de cette conviction,
et fort de l’expérience des années passées, que nous
avons décidé de maintenir en Bretagne notre partenariat
privilégié avec les 21pays de Bretagne. 21contrats de
pays bâtis autour de priorités régionales partagées,
et de spécificités territoriales ; ces différences qui
additionnées sont autant d’ingrédients qui feront le
développement de la Bretagne. C’est cette confiance en
la responsabilité et la créativité des acteurs territoriaux
qui nous a conduits à maintenir l’enveloppe budgétaire à
266millions d’euros pour la période 2014-2020. Un effort
majeur, tant le budget que nous venons de voter est
contraint par des recettes en baisse. Une politique de
pays qui a donc fait ses preuves mais que nous souhai-
tons plus équitable encore. Elle doit être attentive aux
équilibres entre territoires, et se doit de lutter contre les
« fractures » qui se sont faites jour, et qui sont durement
ressenties par les populations qui pâtissent en effet du
recul des services publics et de la désindustrialisation.
Aussi, fort de cette volonté de solidarité et d’équité, de
rééquilibrage, nous allons mettre en oeuvre une politique
territoriale qui viendra accompagner plus fortement
ceux d’entre-eux qui nécessitent plus d’attention. Pour
ce faire, un diagnostic global a été posé, et nous avons
objectivé des critères dits de « péréquation », qui vont
nous permettre de définir des enveloppes financières
en adéquation avec les réalités territoriales. Des critères
de péréquation autour des indices de développement
humain (revenu, santé, éducation…), de croissance
démographique, du taux de chômage et des précarités
sociales, des capacités des territoires à investir… Des
dotations par pays qui tiendront également compte des
autres dispositifs de contractualisation en cours (CPER
et fonds européens), d’où une programmation prévues en
deuxtemps (2014-2016 et 2017-2020). Une programmation
dont les projets seront discutés en amont avec les forces
vives des territoires et leur Conseil de développement,
auxquels nous souhaitons d’ailleurs donner une place
plus forte dans les discussions avec les élus locaux.
Enfin, notre ambition est de fédérer l’ensemble des
collectivités à notre démarche. Les intercommunalités,
agglomérations, métropoles, mais aussi les départements
afin de coordonner sur un même territoire l’ensemble
des interventions publiques et ainsi être encore plus
efficaces pour le bien être de tous les Bretons.
www.groupe-ps-bretagne.org
G --
Le chantier de la réforme fiscale
locale à engager d’urgence
Le Conseil régional de Bretagne vient d’adopter son
budget pour l’année 2014. Quels constats? Gel des
dotations de l’État, faible dynamisme des autres
ressources, autonomie financière réduite à peau de
chagrin, etc. Parce que les attentes et les besoins
de la population sont considérables, d’autant plus
dans une période de crise, les élu-e-s communistes
défendent l’idée d’élaborer un nouveau contrat entre
les collectivités et l’État basé sur une refonte de la
fiscalité introduisant plus d’équité, de redistribution
de la richesse, de péréquation. Ils réaffirment l’intérêt
grandissant de taxer les hauts revenus comme ceux
du capital car une réforme de la fiscalité ne pourra
être comprise sans réelle justice fiscale.
www.groupe-communiste-bretagne.org
Contact : 02 23 21 36 90
G B É
Forte de ses différences
La Bretagne présente des caractéristiques particulières,
qui la différencie des autres régions françaises. Ces
différences culturelles, sociales, économiques ou
environnementales constituent des atouts majeurs.
En tant que région péninsulaire et périphérique, elle
peut parfois sembler isolée. Mais on peut aussi la voir
comme un territoire baignée dans la mer et donc ouvert
vers le monde. Ces dernières années, la Bretagne a su
revendiquer ses spécificités dans le domaine énergétique
ou culturelle. En « libérant les énergies » régionales,
la Bretagne peut ouvrir la voie d’une République
régionalisée, garante d’un développement équilibré du
territoire, au service des populations, en soutenant les
initiatives locales.
www.bretagne-ecologie.org
elusregionaux@ bretagne-ecologie.org
Contact : 02 23 21 36 60
G E É - L V
B
Et si l’écologie était l’avenir
de l’industrie ?
Énergie, bâtiment, déplacement, chimie verte et
recyclage... l’industrie du XXI
e
siècle sera le pilier
d’un développement écologique. Elle aura comme
objectifs absolus d’éviter les gaspillages, de limiter la
consommation d’énergie et les émissions de carbone,
d’assurer une vraie qualité de vie et de créer des emplois.
Ainsi, il est temps de donner des moyens aux nouvelles
filières. Annoncé comme une première étape, le Pacte
d’avenir devra évoluer dans ce sens. Une réforme de
la fiscalité pour favoriser les entreprises innovantes
est aussi indispensable. Cette politique est l’inverse du
virage pris par le Président Hollande : en annonçant une
baisse d’impôts sans condition, il a oublié que la fiscalité
était un outil essentiel pour transformer l’économie
et aider les entreprises qui en ont vraiment besoin.
http://bretagne.eelv.fr
Contact : 02 23 21 36 70
G UDB – A É
L’innovation par la régionalisation
Dans un contexte de baisse de ses recettes de fonc-
tionnement, la Région construit sa nouvelle politique
de soutien aux territoires qui doit être plus efficace,
mais aussi plus équitable en renforçant la péréquation.
Mais que pèsera cette politique face au rouleau
compresseur de la métropolisation, initiée sous Sarkozy,
reprise par le gouvernement actuel ?
Nous partageons le propos tenu par le président
de Lorient Agglomération : « S’il y a une métropole à
considérer en Bretagne, c’est la Bretagne tout entière ».
gael.briand@region-bretagne.fr
Contact : 02 23 21 36 40
G D C B
Un budget de fin de mandat
Les socialistes croient-ils encore en l’avenir de la
Bretagne ? Les Bretons qui croyaient au Pacte d’avenir
ne peuvent qu’être déçus. Faute d’un Pacte « élaboré
par et pour la Bretagne », le Gouvernement aura
imposé son projet parisien à notre région en crise.
La fausse concertation menée à la hussarde pour
sortir ce Pacte témoigne d’une incompréhension de
la situation économique et de la détresse bretonne.
Quant à son contenu, il se réduit à un catalogue, doublé
d’un recyclage de crédits déjà prévus par le prochain
Contrat de plan, les crédits européens ou encore la
BPI. Ils obèrent le budget régional pour les six années
à venir sans laisser de marge de manœuvre à notre
assemblée. Notre politique agricole, notre politique
maritime ou des transports se trouvent désormais
dictées par Paris, ce qui ne répond en aucun cas aux
problèmes bretons.
Dans le même temps, le désenclavement de la Bretagne
et l’inscription de Brest et Quimper à trois heures
de Paris dans le SNIT, que nous avions obtenu du
Gouvernement précédent, ont été déprogrammés
par les socialistes et son Ministre des Transports qui
n’hésite pas à faire du chantage au financement de
ces infrastructures tant que les Bretons refuseront
l’écotaxe. Ce Pacte est la négation de toute forme de
confiance envers la Bretagne. Un chèque en bois pour
éteindre un incendie!
Retrouvez nous sur www.droiteetcentredebretagne.fr
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Contact : 02 23 21 36 80
mars 2014 – n° 48
Bretagne
info partenaires
En écho à la crise et pour répondre aux nouveaux
enjeux économiques, écologiques et énergétiques,
le Conseil régional en partenariat avec les acteurs
de l’économie bretonne, propose une stratégie
destinée à renouveler l’économie productive,
réussir le pari de la transition énergétique et
valoriser toutes les compétences et les énergies
du territoire. Cette vision unique et résolument
bretonne repose sur les atouts naturels et éco-
nomiques de la Bretagne.
Un cadre global et stratégique
pour la Bretagne
La Stratégie de développement économique,
d’innovation et d’internationalisation(SRDEII)
est un véritable cadre de travail pour favoriser le
développement économique du territoire breton.
La SRDEII ou Glaz-économie, est le fruit d’un
travail de plus d’un an qui a mobilisé l’ensemble
de l’écosystème économique et social breton. Ce
travail a été piloté et sera mis en œuvre par Bretagne
Développement Innovation*.
Le document fusionne deux «outils» de référence
parvenus à leur terme : la Stratégie régionale de
développement économique et le Schéma régional
de l’innovation. Ces documents ont permis d’enga-
ger un premier travail sur les politiques de fi lières,
destinées à renforcer les capacités d’innovation
des entreprises.
Cette nouvelle stratégie s’inscrit sur la période
2014-2020, en cohérence avec les contractua-
lisations communautaires (fonds européens :
Stratégie2020), nationales (Contrat de plan État-
Région), et locales(Contrat de partenariat avec les
Pays et les îles). De plus, la SRDEII s’articule avec
les autres stratégies thématiques de la Région qui,
chacune sur son champ (enseignement supérieur et
recherche, formation professionnelle…), contribue
à un projet de développement global de la Bretagne.
La SRDEII propose ainsi un cap réaliste mais
ambitieux pour maîtriser les mutations éco-
nomiques dans une économie ouverte et mon-
dialisée, et construire une Bretagne innovante
et créatrice d’emplois. L’objectif pour tous les
acteurs est d’analyser collectivement les atouts
de l’économie bretonne et de s’accorder sur des
domaines d’avenir à mettre en œuvre pour les
développer et surtout les faire connaître au niveau
national voire international. Ce qui prime ici,
c’est le «jeu collectif» et la solidarité entre les
acteurs, condition nécessaire pour réussir cette
stratégie de développement. Tous les acteurs
doivent s’approprier la SRDEII.
La Région Bretagne, en tant que chef de fi le et
coordinatrice en matière économique, souhaite
préparer l’économie de demain en priorisant
les investissements sur les secteurs d’activités
à fort potentiel.
Une vision : la Glaz-économie
«Glaz» n’a pas de traduction française littérale
mais traduit une réalité économique pour la
Bretagne. «Glaz» est une couleur typique au
territoire breton qui mêle le bleu, le vert et le
gris. Le bleu symbolise les forces marines. Le vert
évoque les forces liées à l’agriculture et l’agroa-
limentaire. Le gris est à la fois la matière grise,
les savoirs immatériels et le numérique. C’est
aussi la prise en compte de la «Silver economy»
qui fait du vieillissement de la population une
opportunité de développement.
L’intérêt de la Glaz-économie est de montrer
comment la Bretagne peut combiner toutes ses
forces (bleu, vert et gris) pour répondre au défi
de la transition énergétique et de l’économie
productive en mobilisant tous les Bretons.
La Région décline la Glaz-économie en 4axes :
une économie productive, renouvelée et compé-
titive ; une création de valeur par la transition
énergétique et écologique ; un développement qui
valorise et s’appuie sur toutes les compétences et
toutes les énergies ; une gouvernance de l’éco-
nomie régionale partagée, réactive et e cace.
Une priorité donnée
aux fi lières structurantes
Actuellement 5e région industrielle, la Bretagne
doit rester un territoire de production, maillé
d’un tissu performant d’entreprises. Pour cela,
la Glaz-économie privilégie et priorise onze
fi lières économiques, qui doivent permettre à
la Bretagne de se positionner sur des segments
à forte valeur ajoutée.
• Six fi lières «socles» :
l’alimentaire, le secteur
naval-nautisme, le tourisme, le numérique,
l’automobile et la défense seront donc parti-
culièrement soutenues dans leur mutation.
• Cinq fi lières à fort potentiel :
les biotechnologies,
les énergies marines renouvelables, le bâti-
ment/éco-construction/éco-rénovation, les
éco-activités et la santé feront l’objet d’eff orts
renforcés pour accélérer leur développement.
Ce concept de «fi lières économiques» répond
à l’objectif européen de «smart specialisation»
ou spécialisation intelligente des territoires.
La Glaz-économie défi nit également septdomaines
d’innovation prioritaires, qui sont le refl et des
activités scientifi ques et économiques d’excel-
lence du territoire et répondent à des marchés
d’avenir. Ils sont transversaux et alimentent les
fi lières «économiques» :
• l’innovation sociale et citoyenne pour une
société ouverte et créative ;
• une chaîne alimentaire durable pour des
aliments de qualité ;
• des activités maritimes pour une croissance
bleue ;
• des technologies pour la société numérique ;
• la santé et le bien-être pour une meilleure
qualité de vie ;
• les technologies de pointe pour les applications
industrielles ;
• l’observation et les ingénieries écologique et
énergétique au service de l’environnement.
L’ambition de la Région Bretagne est d’aider et
d’orienter l’économie bretonne autour de la
Glaz-économie.
Construire
une économie
innovante et
créatrice d’emplois
autourd’une
«Glaz-économie»,
aux couleurs
bleu, vert, gris,
telleest l’ambition
de la stratégie de
développement
économique,
d’innovation et
d’internationalisation
(SRDEII) adoptée par
la Région Bretagne.
© Charles Crié
*
Bretagne Développement Innovation (BDI) est une association,
dont le directoire est présidé par un chef d’entreprise, Guy Canu, qui
rassemble plus de 200 acteurs de l’économie régionale au sein de
l’assemblée générale. L’action de BDI est orientée vers 3missions:
la structuration de fi lières fortes pour plus de compétitivité, le
développement du potentiel d’innovation des entreprises, le pilotage
et la mise en œuvre de la stratégie d’attractivité.
CAP VERS LA GLAZÉCONOMIE
À LA UNE
LES ATOUTS BLEUS
• 1er rang pour la fl otte de pêche
• 1er rang dans les biotechnologies
marines et cosmétiques
• 1re région en sciences et
technologies marines
• 2e potentiel hydrolien en mer
d’Europe
De part sa situation géographique péninsulaire, la
Région Bretagne met à profi t les atouts de sa mari-
timité en misant sur les énergies marines renouve-
lables. Plusieurs projets vont voir le jour dans les
prochaines années. À l’horizon2020, le premier parc
éolien off shore breton, d’une capacité de 500MW
au moyen d’une centaine d’éoliennes, sera créé au
large de la Baie de Saint-Brieuc (22). La fi lière Algues
représente également un véritable potentielécono-
mique en Bretagne dans les domaines des produits
cosmétiques, de l’alimentation ou de la santé.
LES ATOUTS VERTS
• 1re région agricole
• 1
re
région en production animale,
laitière et légumes (plein champ
et industriels)
• 3e région éolienne
• 3e région de biotechnologies
L’agroalimentaire et l’agriculture, atouts historiques
de la Bretagne, ont investit dans l’avenir en faisant le
pari de l’innovation notamment dans les domaines de
l’agro-environnement. L’éco-conception des navires, la
rénovation thermique des logements, le développement
des réseaux d’énergie intelligents (smart grids) ou la
méthanisation à la ferme sont également des oppor-
tunités pour l’économie verte que la région poursuit.
• 1re région pour l’e-santé
• 1
er
déposant français de brevets
européens de haute technologie
• 1 re région d’économie sociale et
solidaire (14 % des emplois)
• 2
e
région pour la formation d’ingénieur
télécom
LES ATOUTS GRIS
Grâce à ces compétences dans le domaine des tech-
nologies de l’information et de la communication, la
Bretagne et ses entreprises peuvent compter sur son
Pôle de compétitivité Images et Réseaux pour continuer à
innover et imaginer les TIC de demain. Au delà des services
à la personne, les seniors boostent l’innovation dans les
domaines du numérique, des télécommunications, de
l’alimentation, de l’équipement, de la mobilité…