In
lettre
de
THEATRE
DE
L'EUROPE
DU
14
MAI
AU
21
JUIN
98
-
GRANDE
SALLE
-
CRÉATION
TAMBOURS
DANS
LA
NUIT
en
alternance
avec
LA
NOCE
CHEZ
LES
PETITS-BOURGEOIS
deBERTOLT
BRECHT
MISE
EN
SCÈNE
AVEC
LES
COMÉDIENS
DE
LA
TROUPE
DE
L'ODÉON
textes
de
Anna
Seghers,
Daniil
Harms,
Cesare
Pavese,Heiner
Miiller,
Lokenath
Bhattacharya,
Gilles
Aillaud,
Dimitri
Dimitriadis
Production
Odéon-Théâtre
de
l'Europe
GEORGES
LAVAUDANT
TEXTES
FRANÇAIS
Sylvie
Mùller
Jean-François
Poirier
AVEC
LES
COMÉDIENS
DE
LA
TROUPE
DE
L'ODÉON
Anne
Alvaro,
Gilles
Arbona,
Marc
Betton,
Jérôme
Derre,
Philippe
Morier-Genoud,
Annie
Perret,
Patrick
Pineau,
Sylvie
Orcier,
Marie-PauleTrystram
et
Eric
Elmosnino
Production
Odéon-Théâtre
de
l'Europe
DU
26
MAI
AU
19
JUIN
98
-
PETIT
ODÉON
VIVAVOX
CYCLE
DE
LECTURES
CONÇU
ET
RÉALISÉ
PAR
JEAN-CHRISTOPHE
BAIL
LY
N
°
1
3
SAISON
97/98
TAMBOURS
DANS
LA
NUIT
en
alternance
avec
LA
NOCE
CHEZ
LES
PETITS-BOURGEOIS
DIPTYQUE
Pour
célébrer
le
centenaire
de
Brecht,
Georges
Lavaudant
a
choisi
de
monter
en
alternance
deux
de
ses
pièces
de
jeunesse,
une
farce
et
un
drame
ambi-
gu.
Dans
La
Noce
chez
les
petits-bourgeois,
les
assistants
au
banquet
nuptial
renoncent
peu
à
peu
à
ce
qui
leur
reste
de
bonnes
manières
et
en
profitent
pour
se
dire
leurs
quatre
vérités
:
tandis
que
le
père
cherche
à
tout
prix
à
placer
ses
anecdotes,
l'une
des
invitées
multiplie
les
allusions
à
la
grossesse
de
la
mariée,
ce
qui
n'empêche
pas
un
convive
de
lui
faire
les
yeux
doux.
Autour
d'eux
et
sous
leur
poids,
les
meubles
dont
le
marié
était
si
fier
pour
les
avoir
construits
de
ses
mains
se
déglinguent
les
uns
après
les
autres
-
et
la
pièce
s'achève
après
le
départ
des
derniers
convives
sur
le
craquement
bruyant
du
lit
conjugal
qui
s'effondre
à
son
tour.
Dans
Tambours
dans
la
nuit,
la
noce
est
encore
en
préparation
(et
la
fiancée
est
elle
aussi
enceinte).
C'est
alors
que
surgit
Kragler,
celui
que
tout
le
monde
croyait
mort,
un
revenant
surgi
de
sa
captivité
en
Afrique,
pour
réclamer
la
main
de
celle
qui
lui
était
promise
avant
la
guerre.
Chez
les
petits-bourgeois,
la
noce
ne
quitte
à
aucun
moment
le
salon
qui
sombre
comiquement
sous
nos
yeux;
en
revanche,
l'espace
de
Tambours
dans
la
nuit
ne
cesse
de
s'élargir,
"passant
de
la
scène-salle
à
manger
[...]
au
cabaret
expressionniste
[...],
puis
aux
rues
et
à
tout
l'espace
de
Berlin
:
alors
les
destins
individuels
des
personnages
se
fondent
dans
un
grand
mouvement
collectif,
dans
le
flux
et,
bientôt,
le
reflux
de
l'Histoire"
(Bernard
Dort).
Un
versant
comique
dans
la
sphère
privée,
un
versant
dramatique
qui
traverse
la
ville,
pour
un
second
diptyque
consacré
par
Georges
Lavaudant
à
Brecht,
un
auteur
qu'il
semble
aborder
avec
ses
comédiens
par
cycles
de
dix
ans
:
après
une
mise
en
scène
marquante
de
Maître
Puntila
et
son
valet
Matti
en
1978
au
CDNA
de
Grenoble,
il
était
en
effet
revenu
à
Brecht
en
montant
dans
le
même
mouvement
Baal
et
Dans
la
jungle
des
villes
au
TNP
en
1987.
BERTOLT
BRECHT
-
1898/1998
1919.
La
révolution
spartakiste
est
écrasée.
Bertolt
Brecht,
étudiant
en
médecine,
vient
d'avoir
vingt
ans.
Il
connaît,
de
la
guerre
ce
qu'il
a
pu
en
voir
dans
l'hôpital
d'Augsbourg
il
a
été
mobilisé
comme
infirmier
mili-
taire.
Après
une
première
pièce
inédite,
il
travaille
à
un
drame
qui
se
déroule
à
Berlin,
en
pleine
«révolution
allemande»,
pendant
une
nuit
de
l'hiver
1918.
Il
ne
s'agit
que
d'une
ébauche,
qui
s'intitule
encore
Spartakus
avant
de
devenir
Tambours
dans
la
Nuit.
Pour
l'heure,
Brecht
n'a
rien
publié
d'autre
que
quelques
articles,
notamment
dans
la
rubrique
théâtrale
d'un
quotidien
socialiste
local.
Il
vit
entre
Augsbourg
et
Munich,
il
fréquente
les
cercles
artistiques
et
littéraires,
récite
ses
poèmes
au
Café
Stéphanie,
fait
la
connaissance
de
Karl
Valentin
dont
il
apprécie
les
sketches
et
les
farces,
et
qui
va
lui
inspirer
des
pièces
en
un
acte,
parmi
lesquelles
La
Noce
chez
les
petits-bourgeois.
Son
fils
aîné
naît
en
juillet.
Sa
mère
va
mourir
dans
un
an,
un
premier
mai.
Novembre
1923.
Le
putsch
de
Hitler
a
échoué.
Brecht
figurait
sur
la
liste
des
personnes
à
emprisonner
en
cas
de
réussite.
Car
il
est
devenu
célèbre
:
l'année
précé-
dente,
la
création
de
Tambours
dans
la
Nuit
lui
a
valu
le
prestigieux
prix
Kleist.
Un
critique
berlinois
a
relevé
qu'il
s'agit
d'
"une
pièce
l'on
ne
peut
même
pas
lire
entre
les
lignes
un
appel
à
l'Homme
avec
un
grand
H,
qui
a
le
ton
d'une
pièce
populaire,
qui
emprunte
à
la
bal-
lade
ses
artifices,"
et
note
qu'il
appartient
au
spectateur
de
se
laisser
prendre
ou
non
à
l'illusion
théâtrale.
Dès
le
lendemain
de
la
première,
un
de
ses
collègues
avait
affir-
:
"en
une
nuit,
Bert
Brecht,
un
poète
de
vingt-quatre
ans,
a
changé
le
visage
de
la
poésie
allemande.
Avec
Bert
Brecht,
c'est
un
ton
nouveau,
une
nouvelle
mélodie,
une
nouvelle
façon
de
voir
qui
sont
venus
au
jour".
Désormais,
la
carrière
du
"pauvre
B.
B."
est
lancée.
Les
pièces
se
succèdent.
La
Noce
est
représentée
pour
la
pre-
mière
fois
en
1926.
1954.
Brecht
a
fait
le
tour
du
monde
avant
de
revenir
à
Berlin.
Il
a
travaillé
à
une
édition
de
son
théâtre
et
se
penche
une
dernière
fois
sur
ses
pièces
de
jeunesse.
Sur
La
Noce,
il
reste
muet,
mais
Tambours
dans
la
nuit
n'a
jamais
cessé
de
le
gêner.
Seule
la
première
édition
quali-
fiait
l'oeuvre
de
drame;
dès
les
suivantes,
elle
est
classée
comme
comédie.
En
mars,
Brecht
écrit
:
"De
mes
pre-
mières
pièces,
la
comédie
Tambours
dans
la
Nuit
est
la
plus
à
double
tranchant.
La
rébellion
contre
une
convention
littéraire
condamnable
a
failli
conduire
ici
à
la
condam-
nation
d'une
grande
rébellion
sociale.
(...)
Dans
Tambours
dans
la
nuit,
le
soldat
Kragler
récupère
sa
.../...
S
i
N
°
1
3
SAISON
97/98
petite
amie,
quoique
"abîmée",
et
tourne
le
dos
à
la
révo-
lution.
De
toutes
les
variantes
possibles,
celle-ci
paraît
vraiment
la
plus
sordide,
d'autant
plus
que,
de
surcroît,
un
assentiment
de
l'écrivain
de
théâtre
peut
être
entre-
vu.
Je
vois
aujourd'hui
que
mon
esprit
de
contradiction
(je
résiste
au
désir
d'intercaler
ici
le
mot
"juvénile",
étant
donné
que
j'espère
l'avoir
à
disposition,
aujourd'hui
encore,
intégralement)
m'a
amené
à
la
limite
de
l'absur-
de."
Le
21
décembre,
il
se
voit
attribuer
le
prix
Staline.
1998.
Par
esprit
de
contradiction,
bel
et
bien
"juvénile",
voici
un
hommage
en
partie
double
-
deux
histoires
de
mariage,
deux
jeux
de
massacre
entre
grosse
farce
et
iro-
nie
lyrique
anti-expressionniste,
composés,
pour
reprendre
une
expression
de
Bernard
Dort,
au
"temps
de
la
destruction"
-
comme
deux
aperçus
d'une
jeunesse
brûlante,
iconoclaste,
autocritique,
en
perpétuelle
recherche,
rôdent
les
ombres
de
Rimbaud
et
de
Karl
Valentin.
Un
hommage
au
jeune
Brecht
pour
lequel
le
dramaturge
de
la
maturité
et
le
marxiste
chevronné,
à
travers
ses
critiques,
laisse
malgré
tout
percer
une
cer-
taine
admiration.
Car
après
tout,
choisir
"la
variante
la
plus
sordide",
il
fallait
le
faire
:
au
fond,
le
dernier
Brecht
(aussi
provocateur
que
le
premier)
devait
encore
en
être
fier.
Et
comme
le
signale
Bernard
Dort,
c'est
avec
Tambours
dans
la
nuit
que
s'introduit
dans
l'exercice
théâ-
tral
"une
sorte
de
jeu,
de
distance
qui
incite
le
spectateur
non
à
adhérer
totalement
à
l'action
et
aux
personnages,
mais
à
les
comprendre,
voire
à
les
juger."
Que
l'auteur
Brecht
n'ait
pas
voulu
se
tenir
lui-même
à
cette
distance,
allant
parfois
jusqu'à
retoucher
son
texte,
cela
n'y
chan-
ge
rien
:
son
oeuvre
a
traversé
le
siècle,
et
sa
jeunesse
est
toujours
là.
Bertolt
Brecht
La
viva
vox
(la
voix
vivante,
la
voix
vive)
est
celle
que
les
Romains
opposaient
à
l'écrit
pour
signifier
quelque
chose
d'irremplaçable,
de
fragile,
de
véri-
dique.
C'est
aujourd'hui
le
nom
que
nous
donnons
à
une
série
de
lectures
organisée
au
Petit
Odéon
avec
les
acteurs
de
notre
troupe.
Un
dispositif
simple,
fonctionnant
avec
trois
rideaux
et
quelques
meubles
à
chaque
fois
modulés
différemment,
et
une
ou
deux
voix,
c'est
tout.
Un
exercice,
donc.
Une
«
base
»
théâtrale.
Lire
est
en
effet
le
premier
pas
au
théâtre,
et
il
ne
s'agira
ici
que
de
franchir
ce
pas
sans
aller
plus
loin,
mais
de
le
franchir
vraiment
:
par
un
travail
de
diction,
et
par
la
création
d'un
espace
pensé
pour
ce
travail,
pour
sa
respiration.
Chaque
acteur
étant
le
funambule
d'un
texte
qu'il
donne
à
entendre
comme
s'il
le
découvrait.
L'idée
étant
que
l'écoute
se
creuse
dans
le
silence,
sans
vibrato,
sans
«
situation
».
Une
proposition
en
retrait
du
théâtre
mais
qui
ne
pense
qu'à
lui.
La
plupart
du
temps
des
poèmes
mais
aussi
des
récits,
le
choix
des
textes
ne
correspondant
à
aucune
école
ou
tendance
:
simplement
des
matériaux
qui
ont
semblé
convenir
à
l'exercice
proposé,
parce
qu'en
eux
la
langue
s'ouvre
et
s'étonne.
CALENDRIER
ET
DÉTAIL
DES
LECTURES
mardi
26
et
mercredi
27
mai
-
18
h
L'excursion
des
jeunes
Jilles
qui
ne
sont
plus
de
Anna
Seghers,
lu
par
Anne
Alvaro
Ecrit
en
1943
au
Mexique
pendant
l'exil
d'Anna
Seghers,
ce
récit
présente
à
l'état
presque
pur
une
remémoration:
celle
d'une
promenade
sur
le
Rhin.
Derrière
le
motif
romantique
et
le
cliché,
par
le
jeu
de
prénoms
qui
revien-
nent,
c'est
tout
le
destin
de
l'Allemagne
qui
remonte,
sans
pathos,
comme
par
de
brefs
signaux.
jeudi
28
et
vendredi
29
mai
-
18
h
Différents
textes
et
poèmes
de
Daniil
Harms,
lus
par
Jérôme
Derre
et
Patrick
Pineau
Dans
la
Russie
des
années
les
plus
sombres
du
stalinisme,
Daniil
Harms,
d'abord
avec
ses
compagnons
de
l'Obériou,
puis
seul,
s'efforça
de
traverser
le
temps
autrement,
en
réglant
lui-même
les
vitesses,
et
il
fut
englouti.
Toute
son
oeuvre
est
comme
le
journal
de
bord
de
ce
naufrage.
Elle
ne
brille
pas
aujourd'hui
comme
une
épave,
mais
comme
le
coloris
intact
d'un
monde
dévasté.
mardi
2
et
mercredi
3
juin
-
18
h
Poèmes
de
Cesare
Pavese,
lus
par
Marc
Betton
et
Jérôme
Derre
Moins
connue
que
ses
romans,
la
poésie
de
Cesare
Pavese
est
sûrement
l'une
des
rares
à
avoir
donné
consistance
au
XXe
siècle
à
la
«
sainte
sobriété
»
dont
avait
parlé
Hôlderlin.
Qu'elle
parte
des
rues
de
Turin
ou
qu'elle
laisse
partir
les
feux
dans
la
campagne,
c'est
la
même
densité,
le
même
calme,
la
même
fièvre
sans
images.
jeudi
4
et
vendredi
5
juin
-
18
h
Poèmes
de
Heiner
Muller,
lus
par
Gilles
Arbona
et
Sylvie
Orcier
Ni
la
«
machine
»
Muller,
ni
même
le
«
matériau
»,
rien
que
des
copeaux,
tombés
à
côté
de
l'oeuvre
théâtrale,
et
l'éclairant
d'une
lumière
rase
et
franche:
comme
si
l'on
était
dans
l'atelier
de
l'écrivain
ou
au
sein
d'une
autobio-
graphie
discontinue,
parmi
des
fantômes
qu'il
convoque
puis
renvoie.
mardi
9
et
mercredi
10
juin
-
18
h
Poèmes
de
Lokenath
Bhattacharya,
lus
par
Marie-Paule
Trystram
et
l'auteur
Les
poèmes
de
Lokenath
Bhattacharya,
c'est
la
magie
d'une
langue
lointaine
-
le
bengali
-
soit
dans
sa
voix
un
parlé-chanté
incantatoire
et
doux,
et
c'est
aussi
un
monde
la
parole,
loin
de
combattre
le
silence,
semble
au
contraire
y
puiser
sa
ressource,
depuis
une
chambre
qui,
en
pivotant
lentement,
se
confond
à
l'étendue
qui
l'environne.
Mosaïque
d'un
masque
de
théâtre,
Pompeï
jeudi
11
et
vendredi
12
juin
-
18
h
Poèmes
de
Gilles
Aillaud,
lus
par
Gilles
Arbona
et
Philippe
Morier-Genoud
Aussi
distants
de
la
rhétorique
et
du
pathos
que
ses
tableaux
et
ses
scénographies
le
sont
des
effets,
les
poèmes
de
Gilles
Aillaud
se
déploient
lentement
et
réussissent
à
faire
comprendre
que
la
philosophie
n'est
pas
un
ton
ou
un
style,
mais
un
timbre,
et
celui
d'une
patience
sans
attente.
jeudi
18
et
vendredi
19
juin
-
18
h
Oubli
de
Dimitri
Dimitriadis,
lu
par
Annie
Perret
Dimitri
Dimitriadis
vit
à
Salonique
dans
ce
que
les
Grecs
appellent
un
«
retiré
».
Oubli
est
un
texte
extraordinaire
qui
se
retire
sans
fin,
qui
efface,
qui
détruit
tous
les
appuis.
A
l'heure
le
«
devoir
de
mémoire
»
devient
la
panacée
'
compassionnelle
que
l'on
sait,
sa
violence
lucide
et
son
phrasé
obsessionnel
font
de
lui
un
écart
-
une
leçon.
ENTRÉE
LIBRE,
dans
la
limite
des
places
disponibles.
Réservation
obligatoire
au
01
44
41
36
36
N
°
1
3
SAISON
97/98
LA
LETTRE
DE
L'ODÉON
DÉBATS
ET
RENCONTRES
WÊÊÊÊÊÊÊÊiÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊiÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊm
Rencontres
avec
Georges
Lavaudant
et
les
comédiens
de
la
troupe
mardi
19
mai
-
après
la
représentation
autour
de
La
Noce
chez
les
petits-bourgeois
vendredi
5
juin
-
après
la
représentation
autour
de
Tambours
dans
la
nuit
Entrée
libre
-
Grande
salle
Renseignements
:
01
44
41
36
90
Carrefours
de
l'Odéon
Lundi
18
mai
-
20h30
Singularité
de
l'Inde
soirée
présentée
par
Jacob
Rogozinski
avec
Roger-Pol
Droit
(philosophe,
CNRS),
Michel
Hulin
(philosophe,
Paris
i),
Charles
Malamoud
(anthropologue,
Ecole
des
Hautes
Etudes),
Jean-Luc
Racine
(anthropo-
logue,
Ecole
des
Hautes
Etudes,
CNRS)
Lundi
25
mai
-
20h
Questions
de
style
(style
en
philosophie
et
style
en
littérature)
soirée
présentée
par
Françoise
Proust
avec
Michel
Deguy,
Natacha
Michel
Lundi
8
juin
-
20h
Itinéraire
d'un
philosophe
:
Merab
K.
Mamardachvili
soirée
présentée
par
Jean-Christophe
Bailly
Entrée
libre
-
Grande
salle
-
Bar
ouvert
à
19h30
Renseignemehts
:
01
44
41
36
44
DERNIÈRE
MINUTE
Petit
Odéon
Lettres
d'Algérie
mise
en
scène
Baki
Boumaza
•,
PROLONGATION
JUSQU'AU
25
AVRIL
98
LECTURES
Textes
dits
au
Petit
Odéon
en
mai
*
La
Place
-
Une
Femme
-
PaSSiOn
simple
-
3
textes
de
Annie
Ernaux
Lecture
proposée
par
Patrick
Pineau
avec
les
comédiennes
de
la
troupe
de
l'Odéon
en
juin
*
Quel
temps
fait-il
dehors
?
de
Ahmed
Khalouaz
Lecture
proposée
par
Patrick
Pineau
*
Dates
précises
à
compter
de
fin
avril
;
contactez
le
01
44
41
36
68
Entrée
libre,
dans
la
limite
des
places
disponibles
Réservation
souhaitée
au
01
44
41
36
68
BRÈVES
WÊËÊÊKËÊÊÊËÊi
Centenaire
Bertolt
Brecht
au
Goethe
Institut
En
partenariat
avec
le
Goethe
Institut,
nous
vous
propo-
sons
pour
certaines
manifestations
un
tarif
privilégié
sur
présentation
de
votre
carte
d'Abonné.
Nuit
Bertolt
Brecht
Samedi
25
avril
17
h
:
Die
Dreigroschenoper
-
film
de
G.
Pabst
(1930/31
)
19
h
:
Geschichten
vom
Herrn
Keuner
-
lecture
scénique
avec
Susanne
Schmidt,
Andréa
Koch
et
Richard
Sammel
20
h
:
Cabaret
Berlin
-
chansons
célèbres
de
Brecht
en
version
française.
Avec
Mouron,
Jean-Philippe
Maran,
Jurgen
Pletsch
et
Alain
Marcel
21
h
15
:
Histoires
épistolaires
-
lecture
scénique
avec
Catherine
Creux
et
Jean-Camille
Sormain
22
h
:
De
Brecht
à
nos
jours
avec
Wiebke
V/iedeck,
chanteuse
et
actrice
berlinoise
à
partir
de
24
h
:
Kabarett
Paris,
divertissement
arrangé
par
le
«Piano
Zinc»,
avec
Mouron,
Jean-Philippe
Maran
et
Jurgen
Pletsch
Tarifs
pour
les
trois
concerts:
(
20h,
22h,
24h)
70F
:
incluant
une
coupe
de
Champagne
50F
:
incluant
une
chope
de
bière
Tarif
Abonnés
de
l'Odéon
pour
les
films
:
25F
au
lieu
de
35F
Brecht
et
Eisler
à
l'écran
en
collaboration
avec
Arte
Du
25
avril
au
18
juin
séances
à
19h
au
Goethe-Institut
Tarif
Abonnés
de
l'Odéon
:
25F
au
lieu
de
35F
Programme
détaillé
sur
demande
au
01
44
43
92
30
Présentation
du
festival
du
Théâtre
Universitaire
de
Nanterre
Mercredi
29
avril
-
19h
Antigone
de
Bertolt
Brecht
par
la
Compagnie
Théâtre
en
Question,
tarif
unique
:
25F
Nouvelle
Chanson
berlinoise
Choucroute
!
vendredi
5
juin
-
20h
Chansons
de
Brecht,
Weill,
Frost
&Thumser
et
autres,
interprétées
par
Cora
Frost
Tarif
Abonnés
de
l'Odéon
:
40
F
au
lieu
de
60
F
Expositions
Bertolt
Brecht
du
2
avril
au
27
juin
Brecht
chez
le
photographe
{Konrad
Ressler-
1875/1960)
.Vivre
et
survivre
au
XXe
siècle
(documentation
sur
la
vie
et
l'œuvre
de
Bertolt
Brecht)
Brecht
et
le
Berliner
Ensemble
à
l'affiche
(exposition
du
Literaturforum
Berlin)
Entrée
libre.
Pour
toutes
ces
manifestations
:
Renseignements
et
réservation
au
01
44
43
92
30
Goethe
Institut
-
17,
avenue
d'Iéna
-
75116
Paris
En
tournée
Dialogue
en
majeur
:
du
17
au
30
avril
à
Grenoble,
les
5
et
6
mai
à
Béziers,
du
12
au
15
mai
à
Sartrouville,
les
19
et
20
mai
à
Petit
Quévilly,
du
25
au
30
mai
à
Marseille.
ACTUELLEMENT
Grande
Salle
-
jusqu'au
26
avril
98
Le
Triomphe
de
l'amour
de
Marivaux
-
mise
en
scène
Roger
Planchon
L'Odéon
pratique
Ouverture
de
la
location
tout
public
pour
:
Tambours
...
/
La
Noce
...
le
30
avril
(pour
toutes
les
représentations)
Pleins
tarifs
:
1
70
f,
130
f,
80
f,
50
f,
30
f
(séries
1,2,
3,
4,
5)
Représentations
:
du
lundi
au
samedi
à
20h
-
le
dimanche
à
15h
Viva
Vox
:
entrée
libre,
dans
la
limite
des
places
disponibles
Réservation
Obligatoire.
Représentations
:
18h
-
voir
le
calendrier
détaillé
en
page
2
partéléphone
au
01
44
41
36
36,
tous
les
jours
de
1
1
h
à
19h
aux
guichets
du
Théâtre,
du
lundi
au
samedi,
de
1
1
h
à
18h30
A
votre
service
Abonnements,
Cartes
Odéon
:
01
44
41
36 38
-
Éric
Mislin
Cartes
complices
:
01
44
41
36
84
-
Karine
Jarry
Comités
d'entreprise,
groupes
d'amis:
01
44
41
36
37
Groupes
scolaires
et
universitaires
:
01
44
41
36
39
Pour
faire
garder
vos
enfants
Afin
de
faciliter
votre
sortie
au
théâtre,
l'Odéon
et
la
société
Comme
Trois
Pommes
vous
proposent
un
tarif
préférentiel
:
135
F
le
forfait
de
4
h.
-
185
F
le
forfait
de
6
h.
Tél
:
01
45
49
40
00
-
Fax
:
01
45
49
04
05
N
0
1
3
SAISON
97/98
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