-Ï-I'
o
ïjèv
'î!
«
0
*
v/>
v/>
SAISON
1993
19
9
4
GRANDE
SALLE
21
septembre
.
24
octobre
28,
29
et
30
octobre
5
novembre
.
14
novembre
23
novembre
.
28
novembre
SAISON
RUSSE
6
janvier
.
27
février
3
mars.
6
mars
9
mars.
12
mars
23
mars
.
27
mars
5
avril
.
10
avril
3
mai
.
14
mai
septembre
.
octobre
94
PETIT
ODÉON
12
octobre
.
14
novembre
de
janvier
à
juin
94
ORLANDO
CREATION
Virginia
Woolf.
Robert
Wilson
DOKTOR
MABUSE
CINÉMA
Fritz
Lang
.
Michael
Obst
LE
BARUFFE
CHIOZZOTTE
Carlo
Goldoni
.
Giorgio
Strehler
en
langue
italienne
UN
DELS
ÛLTIMS
VESPRES
DE
CARNAVAL
Carlo
Goldoni
.
Lluis
Pasqual
en
langue
catalane,
surtitré
en
français
LES
ESTIVANTS
Maxime
Gorki
.
Llui's
Pasqual
CREATION
FRERES
ET
SŒURS
Fedor
Abramov
.
Lev
Dodine
en
langue
russe,
surtitré
en
français
LES
ETOILES
DANS
LE
CIEL
MATINAL
Alexander
Galine
.
Lev
Dodine
en
langue
russe,
surtitré
en
français
ROBERTO
ZUCCO
CREATION
Bernard-Marie
Koltès
.
Lluis
Pasqual
en
langue
russe,
surtitré
en
français
LA
CERISAIE
CREATION
Anton
Tchékhov
.
Lev
Dodine
en
langue
russe,
surtitré
en
français
BARAQUE
DE
FOIRE
CREATION
Alexandre
Blok
.
Ivan
Popovski
en
langue
russe,
surtitré
en
français
y
LE
PHENIX
Marina
Tsvetaeva
.
Lluis
Pasqual
LETTRES
DE
LA
RELIGIEUSE
PORTUGAISE
THEATRE-FEUILLETON
CREATION
Les
spectacles
en
langue
russe
ont
été
invités
avec
le
soutien
de
l'Association
Française
d'Action
Artistique
(AFAA)
et
le
Département
des
Affaires
Internationales
du
Ministère
des
Affaires
Etrangères
(DAI)
obeoM
/1203-3^1
DE
SAINT-JACQUES
DE
COMPOSTELLE
À
L'OURAL
La
saison
1993-1994
sera
capitale
pour
l'Odéon-
Théâtre
de
l'Europe
:
elle
viendra
confirmer
le
travail
accompli
au
cours
des
trois
années
passées.
Dans
le
même
temps,
elle
donnera
un
nouvel
élan
à
la
vocation
européenne
de
notre
maison
pour
les
trois
ans
à
venir.
Les
Théâtres
institutionnels
sont
condamnés
à
vivre
par
cycles
de
trois
ans.
Même
si
la
légitimité
artistique
de
ce
nombre
ne
m'a
jamais
semblé
évidente,
nous
avons
fini
par
nous
faire
à
ce
rythme
triennal
comme
s'il
était
naturel
I
C'est
qu'il
nous
a
bien
fallu
trois
ans,
en
effet,
pour
redonner
une
identité
au
Théâtre
de
l'Odéon,
précédemment
écartelé
entre
la
Comédie
Française
et
le
Théâtre
de
l'Europe.
Trois
ans
pour
apprendre
à
nous
connaître
d'abord,
à
nous
estimer
ensuite,
à
nous
aimer
plus
tard
et
à
former
finalement
un
équipage
pour
ce
magnifique
vaisseau.
Trois
ans
aussi
pour
réassumer
le
caractère
emblématique
de
l'Odéon
:
grèves,
occupations
...
Trois
ans
pour
souder
de
façon
décisive
un
groupe
de
110
personnes
autour
d'une
idée-horizon
:
l'Europe.
Trois
ans
sans
faillir,
et
je
le
dis
avec
fierté,
à
notre
mission
de
service
public
:
pas
un
seul
soir
nous
n'avons
manqué
notre
rendez-vous
avec
le
public
;
pas
une
seule
fois
nous
n'avons
manqué
à
nos
engagements
pris
avec
des
centaines
d'artistes
venus
de
près
et
de
loin
;
toujours,
nous
avons
fait
du
théâtre
et
parfois
même
du
très
bon
théâtre
...
Par
goût
du
terroir,
j'aime
bien
d'ordinaire
penser
que
le
théâtre
est
un
peu
comme
la
cuisine
d'un
restaurant
qui
doit
nourrir
tous
les
jours
l'esprit
d'un
millier
de
personnes.
C'est
plutôt
une
image
de
navigation
qui
me
hante
en
ce
moment
:
celle
d'un
vaisseau
au
port
qui,
tel
la
caravelle
d'un
de
nos
ancêtres
navigateurs,
câle
pleine
et
voilure
en
état,
s'apprête
à
appareiller
vers
des
contrées
connues...
et
inconnues.
Et
je
sais
bien
qu'il
y
aura
des
vents
contraires
et
qu'il
nous
faudra
lutter
contre
les
éléments.
1206
représentations
données
dans
nos
deux
salles,
146
représentations
en
tournée,
59
pièces
jouées
en
6
langues
différentes...
En
trois
ans,
ces
chiffres
le
disent
clairement,
le
Théâtre
de
l'Odéon
est
bel
et
bien
devenu
le
Théâtre
de
l'Europe.
Nous
n'en
avons
pas
parlé,
nous
l'avons
fait
(le
théâtre
est
une
question
de
faire,
il
ne
faut
pas
trop
en
parler
I).
Nous
avons
fait
des
spectacles
et
nous
avons
accueilli
des
centaines
d'artistes
que
nous
avons
présentés
au
public.
Apprenez
d'abord
à
connaître
l'autre,
vous
le
reconnaîtrez
ensuite,
vous
vous
enrichirez
mutuellement
:
nous
avons
fait
le
Théâtre
de
l'Europe
sur
le
mode
de
la
connaissance.
Nous
le
consoliderons
sur
le
mode
de
l'échange,
tout
en
sachant
qu'au
théâtre
il
ne
faut
rien
figer,
il
faut
plutôt
garder
l'esprit
ouvert
et
souple,
disposé
à
rectifier
le
cap
à
chaque
moment.
i
i
oi
venir
il
y
a
trois
axes,
trois
intuitions,
trois
obsessions
qui
ne
cessent
d'apparaître
dans
nos
réflexions
et
nos
pensées
:
l'Europe
des
acteurs,
l'Europe
des
langues,
l'Europe
des
Théâtres.
s
d'aujourd'hui,
comme
leurs
contempo-
rains,
comme
l'homme
européen,
plutôt
en
panne
de
pensée,
ont
plus
que
jamais
besoin
de
chercher
et
de
trouver
des
références.Les
acteurs
sont
"demandeurs".
Le
public
aussi.
Le
théâtre,
seul,
peut
être
le
lieu
de
cette
recherche.
N'est-ce
pas
précisément
la
mission
des
théâtres
publics?
N'est-ce
pas
la
mission
de
l'Odéon-Théâtre
de
l'Europe,
depuis
sa
création
en
1983
et
plus
encore
depuis
trois
ans,
de
faire
se
rencontrer
un
public
et
ses
artistes
;
ses
artistes
européens
?
Car
le
cadre
de
scène
de
notre
maison
dépasse
largement
ses
douze
mètres
réels
;
il
s'étend
de
Saint
Jacques
de
Compostelle
-
la
fin
de
la
voie
lactée
-
à
l'Oural.
Tout
cela,
se
passe
à
Paris,
et
c'est
par
la
volonté
européenne
d'un
pays
comme
la
France
que
ce
théâtre
existe
et
ouvre
ses
portes
tous
les
jours.
Il
faut
continuer
à
honorer
ce
pari.
Il
faut
persévérer
dans
ces
rencontres.
Il
faut
aller
plus
loin,
sur
d'autres
chemins.
Et
si
nous
échangions
nos
acteurs
avec
d'autres
acteurs
?
Et
si
nous
échangions
notre
théâtre
avec
d'autres
théâtres
?
Et
si
nous
allions
chercher
ailleurs
des
vitamines
?
Et
si
nous
donnions
de
notre
énergie
aux
autres
?
Ainsi
avons-nous
pensé.
Ainsi
allons-nous
faire.
Aujourd'hui,
avec
ces
artistes
de
Russie
qui
sont
à
l'origine
de
notre
école
européenne
du
jeu,
avec
des
modèles
de
"maisons
de
théâtre"
qui
peuvent
et
doivent
influencer
notre
fonctionnement
de
tous
les
jours.
Demain,
avec
ces
acteurs
de
Grande-Bretagne,
ces
mystérieux
comédiens
dont
nous
voudrions
bien
connaître
le
secret.
Et
toujours
avec
ces
"républiques
artistiques"
que
sont
le
Piccolo
Teatro,
le
Teatro
Lliure,
le
Katona,
le
Théâtre
Stary,
le
Théâtre
Maly,
le
National
Theater,
la
Royal
Shakespeare
Company,
les
Festivals
d'Avignon,
d'Automne,
d'Edimbourg,
de
Salzbourg,
...,
toutes
ces
maisons
peuplées
d'inventions
et
de
doutes.
L'inconnu
est
au
bout
de
ces
échanges.
Comment
le
public
de
Paris
recevra-t-il
cette
Cerisaie
en
russe,
à
ce
moment
de
l'histoire
de
la
Russie
et
de
l'Europe
?
Comment
le
coeur
naturel
de
l'Europe
va-t-il
entendre
résonner
les
mots
de
Tchékhov
?
Quel
coup
de
fouet
va
donner
Koltès
avec-son
Roberto
Zucco
dans
une
salle
de
Saint-Pétersbourg,
dans
un
pays
l'on
me
disait,
il
y
a
peu
:
"Le
problème
ici,
c'est
que
la
vie
humaine
n'a
aucune
valeur"
?
Sortirons-nous
de
ces
spectacles
plus
solidaires
qu'hier,
plus
européens
qu'avant
?
Comme
les
acteurs
et
les
Théâtres,
les
langues
vont
s'interchanger.
Nous
entendrons
Goldoni,
cet
européen
éclairé,
plus
universel
que
jamais,
dans
deux
langues
minoritaires
:
en
chioggiese
original
et
en
traduction
catalane,
qui
ressemble
prodigieusement
au
vénitien,
comme
si
cet
homme
qui
parle
au
coeur
trouvait
son
expression
parfaite
dans
les
langues
européennes
"maternelles",
celles
qui
sont
les
plus
proches
de
l'univers
intime
des
gens.
C'est
pour
cela
qu'elles
restent
et
resteront
vivantes.
Nous
écouterons
ce
russe
qui
a
la
consistance
et
la
douceur
du
miel
sauvage.
Pendant
que
Roberto
Zucco
s'imprimera
dans
la
mémoire
russe,
Le
Phénix,
le
chef
d'oeuvre
de
Marina
Tsvetaeva,
se
gravera
dans
la
conscience
française.
L'envie
est
devenue
rêve,
le
rêve
début
de
réalité
:
pendant
toute
la
saison
1993-1994,
à
Paris,
notre
plateau
sera
l'Europe.
En
tournée,
l'Europe
sera
notre
plateau.
En
toute
légitimité,
parce
que
l'Odéon-Théâtre
de
l'Europe
ne
nous
appartient
plus
à
nous
seuls,
nous
qui
le
construisons
tous
les
jours
:
Il
appartient
d'ores
et
déjà
aussi
à
son
partenaire
naturel
:
le
public.
Aucun
théâtre
ne
peut
connaître
son
futur,
mais
le
passé
le
plus
récent
nous
offre
de
l'espoir
et
surtout
nous
donne
confiance.
103.094
spectateurs
en
90-91,
127.438
en
91-92,
134.809
en
92-93.
Les
chiffres
deviennent
poétiques
parfois.
La
saison
1993-1994
ne
sera
qu'un
début.
Nos
cartons
-
comme
on
dit
-
sont
pleins
d'envies
et
de
rêves
:
l'utopie,
le
terrorisme,
la
folie,
le
rire
:
autant
de
thèmes
pour
un
spectacle
ou
pour
une
saison
;
Prométhée,
Oedipe,
Don
Juan,
Faust,
Tristan
et
Yseult,
Hamlet,
Zucco,
tous
ces
mythes
fondateurs
de
notre
identité
culturelle
que
l'Europe
a
inventés
et
nous
a
légués,
et
qu'il
nous
faut
sans
cesse
revisiter
;
les
auteurs
contemporains,
avec
qui
il
est
urgent
de
travailler
;
la
langue
française
et
les
langues
minoritaires
;
les
nécessaires
travaux
de
rénovation
et
de
modernisation
de
notre
magnifique
Théâtre
de
l'Odéon
(il
n'y
en
a
pas
eu
depuis
1932)
;
la
façon
dont
on
peut
faire
vivre
un
discours
éthique
et
esthétique
contemporain
entre
ces
vieux
murs
rouges
et
or
?
le
vent
nouveau
qu'il
faut
faire
souffler
sur
le
Petit
Odéon
;
l'invention
d'un
espace
vide,
libre
pour
y
accueillir
trois-quatre
cents
spectateurs
....
Peut-être
n'aurons
nous
pas
assez
de
trois
années
pour
faire
tout
cela
...
1993-1994
le
début
d'un
long
voyage.
Un
prologue
ironique
donnera
le
départ
:
Orlando.
Je
l'aime
bien
ce
prologue
parce
que
j'aime
ce
personnage,
cet(te)
Orlando
qui
se
promène
à
travers
les
siècles
et
l'espace
européens
en
changeant
de
sexe.
Je
l'aime
bien,
parce
que
c'est
une
femme
qui
nous
le
raconte,
une
femme
qui
nous
le
joue,
et
un
regard
étranger
à
l'Europe
qui
nous
la
donne
à
voir.
Au
moment
de
mettre
par
écrit
quelques
mots
pour
présenter
la
saison,
je
sors
d'une
représentation
du
Partage
de
midi
de
Paul
Claudel
et
je
crois
avoir
été
le
plus
heureux
spectateur
de
la
salle.
J'étais
bouleversé,
j'avais
un
énorme
plaisir
à
entendre
cette
ivresse
des
sentiments
dans
une
langue
d'une
beauté
étourdissante
et
qui
n'est
pas
la
mienne.
Je
crois
que
j'ai
été,
pendant
un
moment,
le
spectateur
idéal
que
j'imagine
quand
la
collectivité
artistique
européenne
se
sera
ouverte
à
l'échange
et
que
le
public
aura
ouvert
des
oreilles
nouvelles
pour
entendre
et
comprendre
"en
beauté"
la
complexité
de
l'homme.
Le
Théâtre,
"artisanat",
répond
au
principe
:
je
fais,
donc
je
suis.
Je
fais
L'Europe
donc
je
suis
aussi
l'Europe.
Mais
il
nous
reste,
pour
que
cela
soit
une
évidence,
un
grand
bout
de
croisière.
Pour
le
moment
c'est
beau
aussi
de
se
dire
:
nous
rêvons,
donc
nous
sommes.
On
se
sent
plus
utile.
Lluis
Pasqual
<
en
Orlan
d'après
VIRGINIA
WOOLF
Adaptation
pour
la
scène:
Darryl
Pinckney
et
Robert
Wilson
<
en
U
mise
en
scène
:
ROBERT
WILSON
Orlando
:
ISABELLE
HUPPERT
Orlando,
ce
sont
les
mille
et
une
vies
dont
nous
disposons,
que
nous
étouffons
et
qu'Orlando
seul
libère,
car
il
lui
est
donné
de
vivre
trois
siècles
en
ayant
toujours
trente
ans.
Jeune
lord
comblé
d'honneurs,
il
est
nommé
ambassadeur
en
Turquie,
devient
femme
et
rejoint
une
tribu
de
bohémiens
puis
retourne
vivre
sous
les
traits
d'une
femme
de
lettres
dans
l'Angleterre
victorienne.
Virginia
Woolf
est
née
à
Londres
en
1882,
elle
se
suicide
en
1941.
Féministe
déclarée,
ses
personnages
de
roman
témoignent
avec
humour
de
cet
état
d'esprit,
rare
sous
le
règne
de
la
reine
Victoria.
CRÉATION
Texte
français
:
Jean-Michel
Déprats
Décor
:
Robert
Wilson
Costumes
:
Suzanne
Raschig
Lumières
:
Heinrich
Brunke
et
Robert
Wilson
Musique
:
Hans
Peter
Kuhn
Coproduction
:
Odéon-Théâtre
de
l'Europe
Théâtre
Vidy-Lausanne,
Festival
d'Automne
à
Paris
avec
le
soutien
de
la
Fondation
Mercedes-Benz
France
Spectacle
créé
le
9
mai
1993
au
Théâtre
Vidy-Lausanne
Le
texte
français
de
Jean-Michel
Déprats
a
paru
aux
Editions
Actes
Sud
Papiers.
He
was
a
woman
Virginia
Woolf
C'est
une
pièce
qui
est
jouée
dans
une
scénographie
marquée
par
une
évolution
des
couleurs.
Au
début,
il
y
a
le
noir,
puis
au
milieu
de
la
pièce
une
sorte
de
variation
dans
les
gris,
et
enfin
il
y
a
la
lumière
et
la
blancheur.
Robert
Wilson
La
force
du
théâtre
de
Bob
Wilson,
c'est
de
donner
la
possibilité
aux
gens
d'effectuer
en
eux-mêmes
un
voyage
entre
le
réel
et
l'imaginaire.
Isabelle
Huppert
Je
n'aide
Isabelle
qu'à
dessiner
des
lignes
dans
le
temps
et
l'espace.
C'est
à
elle
ensuite
de
ressentir
les
choses.
Plus
on
est
précis
et
technique,
et
plus
on
devient
libre.
Robert
Wilson
<
tri
û
Z
<
ce
u
Doktor
M
a
buse
Film
muet
en
noir
et
blanc.
Version
originale
sous-titrée
avec
accompagnement
d'orchestre
réalisation
:
FRITZ
LANC
musique
originale
:
MICHAEL
OBST
Au
travers
de
Mabuse,
cerveau
criminel
qui
cherche
à
dominer
le
monde,
génie
du
travestissement,
maître
de
l'hypnose
et
chef
de
gang,
c'est
l'Allemagne
du
début
des
années
vingt
qui
revit
sur
un
rythme
haletant,
entre
roman
feuilleton
et
documentaire
stylisé
:
spiritisme
et
salles
de
jeux
clandestines,
prostituées
et
manœuvres
boursières,
cocaïne
et
homosexualité,
femmes
du
monde,
night-dubs
et
orchestres
de
jazz,
chantage,
corruption,
mal
de
vivre.
Ciselés
par
les
lumières
savantes
de
Cari
Hoffman
(admirablement
restituées
par
le
nouvelle
copie
du
Filmmuseum
de
Munich),
les
personnages
de
cette
danse
macabre
semblent
danser
au
bord
du
gouffre.
Le
Dr
Mabuse
est
le
criminel
parfait,
il
dit
de
lui
:
"Je
suis
la
loi".
Fritz
Lang
Scénario
:
Fritz
Lang
et
Thea
Von
Harbou
D'après
le
roman
de
:
Norbert
Jacques
Photographie
:
Cari
Hoffman
Décor
:
Otto
Hunte
Avec
:
Rudolf
Klein-Rogge,
Aud
Egede
Nissen,
Alfred
Abel,
Gertrud
Welker
Création
en
1922
Composition
pour
26
musiciens,
2
claviers,
3
percussions
Direction
musicale
:
David
Robertson
Interprétation
:
Ensemble
InterContemporain
Coproduction
:
Odéon-Théâtre
de
l'Europe,
CINéMEMOIRE,
Ensemble
InterContemporain,
IRCAM,
Avec
le
partenariat
du
Goethe
Institut,
et
en
collaboration
avec
le
Filmmuseum
de
Mïinich
L'ensemble
Inter
Contemporain
joue
pendant
que
le
film
est
projeté
sur
grand
écran,
comme
cela
se
faisait
dans
les
années
vingt,
accompagnant
les
séquences
du
film
muet
en
direct.
Le
compositeur
de
la
musique,
Michael
Obst,
a
relever
plusieurs
défis
:
adapter
son
travail
de
création
à
des
images
déjà
existantes,
faire
coexister
l'esprit
figé
d'une
époque
(les
années
vingt)
et
celui
d'un
présent
en
mouvement
(la
musique
contemporaine).
Pour
se
calquer
sur
la
structure
du
film,
composé
de
séquences
fortes,
émotionnellement
très
chargées
(début,
milieu,
fin),
et
de
passages
plus
sobres
de
transition
ou
d'introduction,
Michael
Obst
fait
intervenir
alternativement
l'Ensemble
au
complet
puis
seulement
deux
pianos
et
trois
percussions.
1ère
partie
:
jeudi
28
octobre
Dr
Mabuse,
der
Spieler
-
Ein
Bild
der
Zeit
(Dr
Mabuse,
Le
Joueur
-
portrait
d'une
époque)
2ème
partie
:
vendredi
29
octobre
Inferno
-
Menschen
der
Zeit
(les
hommes
d'une
époque)
Intégrale
:
samedi
30
octobre
première
et
deuxième
partie
DU
28
AU
30
OCTOBRE-93
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