Le traitement est un antibiotique, et ce traitement est extrêmement efficace parce que, bizarrement
et paradoxalement, c’est une bactérie extrêmement sensible à un antibiotique, mais encore faut il
que ces antibiotiques soit donnés à temps. Ces traitements sont souvent donnés en retard, car les
gens tardent et souvent ce sont des jeunes hommes qui vont être contaminés et qui vont avoir
tendance à résister à la pathologie, aux symptômes, mais la bactérie continuera de proliférer au
niveau systémique et causer de graves dommages tissulaires, rénaux et pulmonaires ce qui explique
l’hospitalisation en soins intensifs (USI), alors la moitié ira en USI et l’autre moitié en médecine
interne.
En 2006, on voit qu’il y a un peu moins de cas de leptospires qui ont été décris. Il y a eut en
2005-2006 une forte épidémie de chikungunya ce qui a probablement expliquer le problème de
diagnostic de la leptospire à cette époque, mais ce n’est pas le fait que ces personnes aient le
chikungunya qui les auraient protégées contre la leptospire.
C’est bien d’avoir un point focal sur la
prévalence et l’incidence.
La leptospire est beaucoup plus importante à
Salazie car c’est une région humide, avec
beaucoup d’agriculteurs (souvent sans
chaussures), donc ça les expose encore plus au
risque d’être contaminés par l’urine des rats (ils
sont également exposer aux tangues, qui est aussi
un vecteur de la leptospire).
Au niveau de la carte, c’est essentiellement des
régions où il y a une forte agriculture qui relève et démontre cette incidence extrêmement
élevés, par exemple au Port qui est une région sèche, on peut dire qu’il n’y a pas d’agriculture, il y a
un peu plus de 2 cas pour 100 000 habitants, alors qu’on atteint quasiment 50 cas pour 100 000
habitants à Salazie.
B. Signes cliniques de la maladie.
Ici, on a une description des signes clinico-biologiques de la leptospire, ce que les patients vont
systématiquement nous décrire ; c’est le fait qu’ils aient des douleurs au niveau musculaire (=
pain syndrome) (ici au niveau des muscles du fessier) et la fièvre qui n’est pas nécessairement très
élevée (38-40°C), ce sera associé avec des facteurs de destruction et de dommage au niveau du
foie, dommages et dysfonctions au niveau rénal (ceci étant non vu par le patient), et également au
niveau biologique, une forte cytothrombopénie (vraie dans de nombreuses maladies infectieuses,
donc que se soit leptospirose ou chikungunya, il y aura une chute du taux de plaquettes, ce qui