EPITA MP 2002 PARTIE 1 1. 1a) ² on a clairement a(e1 ) = e2 , a2 (e 1 ) = a(e2 ) = e3 . On a donc E = V ect(e1 ; a(e 1 ); a2 (e1 )) . ² On a donc E ½ V ect(ak (e 1); k 2 N) , d'autre part pour tout k 2 N , ak (e 1 ) 2 E donc V ect(ak (e1 ); k 2 N) ½E et donc E = V ect(ak (e1 ); k 2 N) a est donc cyclique en choisissant x 0 = e1 ² Pour d¶eterminer les valeurs propres on r¶esout le systµeme det(M ¡ ¸Id) = 0 ¯ ¯ ¯ ¡¸ 0 6 ¯¯ ¯ ¯ 1 ¡¸ ¡11 ¯¯ = 0 ¯ ¯ 0 1 6¡¸ ¯ ce qui donne ¡¸ 3 + 6¸ 2 ¡ 11¸ + 6 = 0 . ¸ = 1 est racine ¶evidente et ¡¸ 3 + 6¸ 2 ¡ 11¸ + 6 = (1 ¡ ¸)(¸ 2 ¡ 2¸ + 6) les valeurs propres sont : 1; 2 et 3 0 1 x ² Pour ¸ = 1 on doit r¶esoudre le systµeme a(v1 ) = v 1 je note v 1 = @ y A , et le sujet impose z = 1: Ce qui donne le z systµeme : 8 6=x < x ¡ 11 = y : y+6 = 1 0 1 6 la solution est ¶evidente: v1 = @ ¡5 A 1 ² pour ¸ = 2 : 8 < 6 = 2x x ¡ 11 = 2y : y+6 = 2 0 1 3 donne v2 = @ ¡4 A 1 ² pour ¸ = 3 : 8 < 6 = 3x x ¡ 11 = 3y : y+6 = 3 0 1 2 donne v2 = @ ¡3 A 1 ² On v¶e0ri¯e 1 D=@ 0 0 que 0 2 0 det(v de a est 1 1 ; v 2 ; v3 ) = ¡2 6= 0 , donc (v 1 ; v2 ; v3 ) est une base de E . Dans 0 cette base la matrice 1 0 6 3 2 0 A ; A est donc semblable µa D et la matrice de passage est P = @ ¡5 ¡4 ¡3 A 3 1 1 1 On a alors A = P DP ¡ 1 ou encore D = P ¡ 1 AP 1b) m^eme ¶etude on trouve encore b(e 1 ) = e2 et b 2 (e1 ) = e3 . On trouve det(B ¡ ¸Id) = ¡¸3 ¡ ¸ 2 + ¸ + 1 de racines 1 simple et ¡1 double. les vecteurs propres v¶eri¯ent 0 1 1 ² soit b(v) = v ce qui donne v 2 V ect @ 2 A 1 0 1 ¡1 ² soit b(v) = ¡v ce qui donne v 2 V ect @ 0 A 1 L'ensemble des vecteurs propres engendre un plan . Il n'existe pas de base de E constitu¶ee de vecteurs propres. b n'est pas diagonalisable 2. Pn ¡ ! 2*) La famille (xi )ni=1 a le bon cardinal . Il su±t de v¶eri¯er qu'elle est libre : Soit e¯nition i=1 ai x i = 0 . Par d¶ c(x i) = ¸ ix i donc ai xi 2 Ker(c ¡ ¸ iId) . D'aprµes le r¶esultat admis dans les pr¶eliminaires la somme des K er(c ¡ ¸ iId) est directe ; l'unique d¶ecomposition du vecteur nul donne donc 8i , ai xi = 0 , et comme par d¶e¯nition d'un vecteur propre ¡ ! x i 6= 0 on a 8i , ai = 0 . n (x i) i= 1 est une base de E Pn 2a) par d¶e¯nition on a 8i 2 [[1; n]] , c(x i) = ¸ ix i . Donc si on note x 0 = earit¶e c(x 0 ) = i=1 xiP,on obtient par lin¶ Pn P P n n n k k k+1 k k+1 ¸ x et par r¶ e currence si c (x ) = ¸ x alors c (x ) = ¸ c(x ) = ¸ x : 0 0 i i i=1 i i i=1 i i i=1 i i=1 i Pn¡1 Pn¡ 1 Pn ¡ ! ¡ ! k 2b) Prenons une combinaison lin¶eaire nulle des c (x 0 ) .On a donc k= 0 ak ck (x0 ) = 0 , soit k=0 ak i= 1 ¸ki x i = 0 .Or la famille des (x i) est une base de E . chaque coordonn¶ee dans cette base est nulle. On a donc 8i 2 [[1; n]] , n¡1 X ak ¸ ki = 0 k=0 Pn¡1 ak X k .Ce polyn^o me est de degr¶e · n ¡ 1 et admet n racines distinctes les (¸ i) . ¡ k ¢n¡1 Le polyn^o me est donc nul . Tous ces coe±cients sont nuls . La famille c (x 0 ) k=0 est libre ¡ ¢n¡1 2c) Comme la famille est une famille libre de bon cardinal , c'est une base de E E = V ect ck (x 0 ) k=0 .Par double ¡ k ¢ inclusion comme au I1) on en d¶eduit E = V ect c (x 0 ) k2N On prend alors le polyn^o me P = k=0 c est cyclique PARTIE 2 3. n¡ ¡ ! ¡ ! ¡ ! !o 3a) On peut remarquer que x 0 6= 0 car sinon E = V ect(f k ( 0 )) = V ect( 0 ) = 0 , ce qui contredit l'hypothµese dim(E) ¸ 2 . ¡ ¢m La famille (x 0 ) est donc libre . Par contre pour m ¸ n la famille f k (x0 ) k=0 est de cardinal ¸ n + 1 en dimension n . Elle est donc li¶ee. ¡ ¢0 ¡ ¢1 ¡ ¢n Dans la suite f k (x0 ) k= 0 ; f k (x 0 ) k=0 ¢ ¢ ¢ f k (x0 ) k=0 on passe donc au moins une fois d'une famille libre µa une famille li¶e. ¡ ¢ m¡1 ¡ ¢m L'ensemble des m tels que f k (x0 ) k= 0 soit libre et f k (x 0 ) k=0 soit li¶e , est un sous ensemble non vide de N , ma jor¶e par n. Il admet un plus grand ¶el¶ement. ¡ ¢m¡ 1 On montre alors par r¶ecurrence que pour k 2 N , f m+k (x0 ) 2 V ect f i (x 0 ) i=0 ¡ ¢m Pm ¡ ! m ² si k = 0 : On sait que f i (x0 ) i= 0 est li¶e . Il existe une combinaison lin¶eaire i=0 aif i(x0 ) = 0 avec (ai )i=0 6= (0) ¡ ¢m¡ 1 Si am = 0 on a comme f i(x 0 ) i=0 est libre 8i a i = 0 :ABSURDE ¡ ¢m¡ 1 Pm¡1 i donc am 6= 0 et f m (x0 ) = i=0 ¡ aam f i (x0 ) . Donc pour k = 0 f m+ 0 (x0 ) 2 V ect f i (x 0 ) i=0 ¡ ¢m¡ 1 Pm¡1 ² On suppose f m+ k (x 0 ) 2 V ect f i(x 0 ) i=0 , il existe donc des scalaires b i tels que f m+k (x0 ) = i= 0 bi f i(x 0 ) (les bi d¶ependent aussi de k ) . On a alors f m+k+1 (x 0 ) = m¡ X1 b if i+1 (x 0 ) = i= 0 m¡1 X bj¡ 1 f j (x 0 ) + b m¡ 1 f m (x 0) = j=1 µ bm¡1 ¡ a0 am ¶ ¡ ¢m¡1 et donc f m+k+1 (x 0 ) 2 V ect f i (x0 ) i=0 2 f 0 (x0 ) + m¡ X1 µ j=1 b j¡ 1 ¡ b m¡1 am¡ 1 am ¶ f j (x 0) ¡ ¢ m+k (x ) 2 V ect f i (x ) m¡1 0 0 i=0 ² par r¶ecurrence : 8k 2 N , f 3b) Par d¶e¯nition de m la famille est libre . ¡ ¢ ¡ ¢m¡ 1 Elle est aussi g¶en¶eratrice car E = V ect f i(x 0 ) i2N = V ect f i(x 0 ) i=0 d'aprµes le a) en e®et : ¢m¡ 1 ¡ ¢ ¡ ¢m¡1 ¡ ¢ f i(x 0 ) i=0 ½ f i (x 0 ) i2N donc V ect f i(x0 ) i=0 ½ V ect f i (x 0 ) i2N ¡ ¢ Pq ² Si x 2 V ect f i(x 0 ) i2N , il existe un entier p et des scalaires qi tel que x = qif i (x0 ) .On a donc une ¡ i ¢m¡1 ¡ i i= 0¢m¡1 ¡ ¢ combinaison lin¶eaire d'¶el¶ements de V ect f (x0 ) i= 0 . Donc un ¶el¶ement de V ect f (x0 ) i= 0 : V ect f i(x 0 ) i2N ½ ¡ ¢m¡1 V ect f i (x0 ) i= 0 ² ¡ La famille est libre et g¶en¶eratrice .C'est donc une base de E . elle est donc de cardinal n .Donc m = n ¡ ¢m¡1 f i(x 0 ) i=0 est une base de E et m = n 4. 4a) pour i < n ¡ 1 , l'image du i¡µeme vecteur de base est le (i + 1)¡µeme . La i¡µeme colonne de M est donc une colonne Pn¡1 de 0 sauf ligne i + 1 oµu il y a un 1 . L'image du dernier vecteur de base est f m (x0 ) = i=0 p if i(x0 ): On a donc : 0 0 B 1 B B M =B B 0 B . @ .. 0 0 1 .. . ¢¢¢ 0 ¢¢¢ ¢¢¢ .. . .. . 0 0 0 .. . p0 p1 .. . 0 1 p n¡2 p n¡1 1 C 8 C < 1 si i = j + 1 C C , m i;j = p si j = n C : i¡1 C 0 sinon A Remarque : il n'est pas inutile de faire le lien avec A et B . ¡ ¢n¡ 1 4b) On montre que f k k=0 est une famille libre de L (E) : Pn¡ 1 Soit aif i = O (en notant O le neutre de L (E) ). Si on prend l'image de x 0 par cette relation on trouve Pn¡1 i=0i ¡ i ¢n¡1 ¡ ! i=0 ai f (x 0 ) = 0 . Et donc comme f (x0 ) i=0 est une base de E : 8i , ai = 0 ¡ fk ¢n¡1 k=0 est une famille libre de L (E ) La ¯n de la question est fausse le polyn^ome nul ¶etant solution ¶evidente il n'existe pas de Pn¡ 1 du problµeme. Par Pcontre n¡1 polyn^ome non nul de degr¶e < n tel que Q(f ) = 0 .En e®et si Q = k=0 qk X k existe on a k=0 qk f k = O . Et donc comme la famille est libre 8k , qk = 0 et donc Q = 0 P ¡ ! i 4c) On a par d¶e¯nition des notations P (f)(x0 ) = f n (x0 ) ¡ n¡1 i=0 pi f (x 0 ) = 0 . ³ ´ Pn¡1 Pn¡1 ¡ ! ¡ ! Donc pour tous k P (f )(f k (x0 )) = f n+k (x 0 ) ¡ i=0 p i f i+k (x 0 ) = f k f n (x0 ) ¡ i=0 pi f i(x 0 ) = f k ( 0 ) = 0 . Les applications P (f ) et O sont ¶egales sur une base : elle sont ¶egales Pf) = O 5. 5a) Par une r¶ecurrence d¶ejµa faite au I2a) on a f k (x) = ¸ k x . on donc P (f )(x) = On x 6= 0 donc P (¸) = 0 5b) La matrice de f ¡ ¸Id est M ¡ ¸In soit 0 ¡¸ 0 ¢ ¢¢ B 1 ¡¸ ¢ ¢ ¢ B B .. . M =B 1 B 0 B . . . .. .. @ .. 0 ¢¢ ¢ 0 1 0 0 .. . p0 p1 .. . ¡¸ 1 pn¡2 pn¡1 ¡ ¸ 3 Pn¡1 i=0 p if i (x) = 8 ¡¸ si i = j < n > C > > C > 1 si i = j + 1 < C C , m i;j = p i¡1 si j = n; i < n C > C > > p ¡ ¸ si i = j = n > A : n¡1 0 sinon Pn¡1 i=0 p i¸ i x = P (¸)x: ² Si ¸ = 0 alors p 0 = 0 car ¸ est racine de 0 0 B 1 B B rg(M ) = rg B B 0 B .. @ . 0 = B B B rg B B B @ 0 1 0 0 .. . 0 P: Un pivot de Gauss qui ¶echange les ligne de P donne 1 0 1 0 ¢¢¢ 0 0 1 0 ¢¢ ¢ 0 p1 B 0 1 ¢¢ ¢ 0 0 ¢¢¢ 0 p1 C p2 C C B C .. .. C B . .. C .. . . . C B . . . . 1 . C = rg B 0 0 . C C C B C . .. .. @ .. . . . . . . 1 p n¡1 A . . 0 pn¡2 A ¢ ¢ ¢ 0 1 pn¡1 0 ¢¢¢ 0 0 0 1 0 ¢¢¢ 0 0 1 ¢¢¢ 0 0 C C n¡1 X C . .. . .. 0 C 0 : C à C ¡ pi Ci n n C C .. .. i= 1 . . 1 0 A ¢¢¢ 0 0 0 matrice diagonale ayant n ¡ 1 termes non nuls sur la diagonale, donc de rang n ¡ 1 ² Si ¸ 6= 0 on divise toutes les colonnes sauf la derniµere par -¸ 0 1 0 ¡¸ 0 ¢ ¢ ¢ 0 p0 1 B 1 C B ¡¸ ¢ ¢ ¢ 0 p ¡1=¸ 1 B C B B .. .. C B .. B C B . rg(M ) = rg B 0 1 . . 0 C = rg B B .. C B .. . . . . @ . @ . . ¡¸ p n¡2 A . 0 ¢¢¢ 0 1 p n¡1 ¡ ¸ 0 0 1 ¡1=¸ .. . ¢¢¢ ¢¢¢ ¢¢¢ .. . .. . 0 0 0 .. . p0 p1 .. . 1 ¡1=¸ p n¡ 2 p n¡ 1 ¡ ¸ puis on fait appara^³tre des 0 dans la derniµere colonne: µ ¶ ³ p0 ´ p0 p1 C n à Cn ¡ p0 C 1 ; Cn à Cn ¡ p1 + C2 ; ¢ ¢ ¢ Cn à C n ¡ + k¡ 2 + ¢ ¢ ¢ p k¡1 Ck ¸ ¸ k¡1 ¸ 0 1 1 0 ¢¢¢ 0 0 B ¡1=¸ C 1 ¢¢¢ 0 0 B C B . . C . . . . B C . rg(M ) = rg B 0 ¡1=¸ . . C B C .. .. .. @ A . . . 1 0 ¡ p0 ¢ p1 0 ¢¢¢ 0 ¡1=¸ + ¸ k¡2 + ¢ ¢ ¢ pn¡1 ¡ ¸ ¸ n¡1 le co e±cient n £ n est alors ¡ P (¸) ¸n¡1 1 C C C C C C A =0 ² On retire la derniµere colonne la matrice obtenue est "triangulaire" ayant des termes tous non nuls sur la d"iagonale", donc le rang est n ¡ 1 ² Dans les deux cas ker(f ¡ ¸Id) est de rang n ¡ 1 . Le sous espace propre (le noyau) est de dimension 1 5c) Si il existe n valeurs propres distinctes , l'endomorphisme est toujours diagonalisable : (5/2) c'est du cours (tous) si l'endomorphisme admet n valeur P propres distincts il existe n ker(f ¡ ¸ iId) non r¶eduit µa 0, correspondant µa des valeurs propres distincts . La somme ker(f ¡ ¸Id) est directe . On a donc dim (© ker (f ¡ ¸ i Id)) ¸ n . Or on a un sous espace vectoriel de E de dimension n . Donc dim (© ker (f ¡ ¸ i Id)) = n . Par inclusion et ¶egalit¶e des dimensions © ker (f ¡ ¸ iId) = E . En cr¶eant une base adapt¶ee µa la © , on construit une base de vecteurs propres et donc f est diagonalisable 5c r¶ eciproque) Soit f cyclique , diagonalisable , il existe donc une base de vecteurs propres . Supposons (par l'absurde) qu'il existe dans cette base deux vecteurs distincts b i et b j associ¶es µa la m^eme valeur propre ¸.On a alors b i 2 ker(f ¡ Id) et b j 2 ker(f ¡ ¸Id) , donc le plan V ect(b i bj ) ½ Ker(f ¡ Id) .Ce qui contredit le r¶esultat de 5b).Donc il y autant de valeurs propres distinctes que de vecteurs de base .f admet n valeurs propres distincts. 6. 6a) ² C(f ) est un sous ensemble de L (E ) ² C(f ) contient Id ² C(f ) est stable par combinaison lin¶eaire : si g ± f = f ± g et h ± f = f ± h alors pour tous scalaires ¸; ¹ : (¸g + ¹h) ± f = = ¸(g ± f ) + ¹ (h ± f ) = ¸(f ± g) + ¹ (f ± h) f ± (¸g) + f ± (¹h) = f ± (¸g + ¹h) 4 ² C(f ) est donc stble par soustraction. ² C(f ) est stable par produit interne (±) :si g ± f = f ± g et h ± f = f ± h : (g ± h) ± f = g ± (h ± f ) = g ± (f ± h) = (g ± f ) ± h = (f ± g) ± h = f ± (g ± h) C (f ) est un sous espace vectoriel et un sous anneau de L (E ) 6b) On suppose u ± f = f ± u , v ± f = f ± v et u(x 0 ) = v(x0 ) .On montre par r¶ecurrence que u et v sont ¶egaux sur la ¡ ¢n¡1 base f k (x0 ) k=0 , donc que u = v: ² pour k = 0 c'est la d¶e¯nition de u et v ² pour k = 1 : u(f (x 0 )) = (u ± f ) (x0 ) = (f ± u) (x0 ) = f (u (x0 )) = f (v (x0 )) = (f ± v) (x 0 ) = (v ± f ) (x 0) = v (f (x 0 )) ¡ ¢ ² si u(f k (x 0 )) = v f k (x 0 ) u(f k+1 (x0 )) = = ¡ ¡ ¢¢ (u ± f ) (f k (x 0 )) = (f ± u) (f k (x 0 )) = f u f k (x 0 ) ¡ ¡ ¢¢ ¡ ¢ ¡ ¢ f v f k (x0 ) = (f ± v) f k (x 0 ) = (v ± f ) (f k (x 0 )) = v f k+1 (x 0 ) d'oµ u l'¶egalit¶e pour tout vecteur de la base n¡ 1 6c) Remarquons que les (ai )i=0 existent car on d¶ecompose dans une base. P 1 k on prend alors u = g , v = n¡ o me de l'endomorphisme f on k=0 ak f , On suppose que u = g 2 C(f ) , comme tout polyn^ Pn¡1 a v 2 C(f ) , en¯n on a suppos¶e u(x0 ) = v(x 0 ) . On a donc d'aprµes le a) u = v donc g = k=0 ak f k 6d) On vient de montrer que tout ¶el¶ement de C(f ) est dan V ect(f k )n¡1 ejµa utilis¶e que tout ¶el¶ement de k=0 , et on a d¶ ¡ k ¢ n¡1 V ect(f k ) n¡1 est dans C(f ) . Donc C(f ) = V ect f : k= 0 k= 0 D'aprµes le II4b) cette famille est libre . C'est donc une base de C(f) . C(f) est un sous espace vectoriel de dimension n 5