Le LOCIE est un membre actif de différentes communautés scientifiques nationales. Il est engagé dans
différentes sociétés savantes telles que l’AUGC, la SFGP ou la SFT. Il est membre fondateur de la fédération
solaire FEDESOL et participe à différentes taches de l’AIE dont l’annexe 24/42 sur le stockage de l’énergie
thermique.
En 2011 le laboratoire a travaillé avec 2 centres techniques extérieurs à l’INES : le BRGM et le CETIAT. Il a
collaboré via de nombreux projets communs avec des laboratoires français parmi lesquels PROMES, le
CETHIL, CRISMAT, LEGI, LAGEP, LIMSI, LGIT, LCPC, L3SR, TREFLE, LEPTIAB, LRGP. Ses principaux
partenaires industriels ont été en 2011 ACOME, ALDES, ANJOS, CIAT, CLIPSOL, EDF, Planet Horizon,
SOLVAY, SOMFY, RYB, TECHSOL, VEOLIA…
Le LOCIE a continué à héberger le « laboratoire sans mur » LIA-LSE associant 6 laboratoires français du
département ST2I du CNRS et 10 laboratoires chinois, entre les meilleurs dans les domaines de l’énergie, du
génie des procédés (la direction du LIA est assurée par Lingai Luo).
Un contrat de coopération international FAPESP – CNRS a été signé pour une durée de deux ans entre le
LOCIE et le laboratoire SISEA de l’Université de Sao Paulo sur le développement de nouveaux concepts de
machines à absorption à films ruisselants.
Grand emprunt : Volets IEED et Equipex 2
Le LOCIE a participé activement à la réponse à l’appel d’offre sur les Instituts d'Excellence Energies
Décarbonées en lien étroit avec le CEA INES et le LMOPS, tant sur la partie formation (comprenant le
développement et une plateforme de formation solaire bâtiment et la mise en place d’une formation doctorale
d’excellence) que sur la partie recherche (implication forte du laboratoire dans le projet de développement de
deux plateformes dédiés à l’étude du comportement des façades du bâtiment et du stockage d’énergie
intersaisonnier). Le projet n’a pas été retenu en tant que projet IEED, mais comme un projet prioritaire pour le
gouvernement. Il est prévu qu’il bénéficie d’un soutien particulier de la par du gouvernement.
Le LOCIE a également répondu à l'appel d'offre EQUIPEX2 en soumettant un projet d'équipement
d'excellence MENBAS, porté par l’Université de Savoie. Cette plateforme est complémentaire aux grands
équipements dont dispose déjà l'INES et qui permettent d'étudier et d'analyser les performances des maisons
individuelles à basse consommation (INCAS) et des produits ou éléments de façade sur un niveau (plateforme
BIPV, cellules PASSIS). Cette plateforme aurait permis sans aucun doute de renforcer la visibilité scientifique
et industrielle de l'Institut National de l'Energie Solaire (INES) ainsi que de participer à son rayonnement et au
renforcement de la dynamique de travail collectif des équipes de l'Université, du CNRS, du CEA, et du CSTB
au sein de l'INES. Le projet n’a malheureusement pas été retenu.
Faits marquants : Systèmes énergétiques dédiés au bâtiment
Pompes à chaleur géothermiques
L’objectif des pompes à chaleur géothermiques est de soutirer l’énergie du sol. Ce type de système présente
des coefficients de performance sensiblement plus élevés par rapport aux pompes à chaleur air-air ou air-eau
conventionnelles. Les pompes à chaleur géothermiques peuvent être sont couplées à l’un des trois principaux
types d’échangeurs géothermiques : les sondes géothermiques constituées d’un tube en U implanté entre 0 et
150 m de profondeur, les nappes horizontales constituées d’un serpentin implantée à 0,8 m de profondeur, et
les corbeilles géothermiques constituées d’un échangeur hélicoïdal implanté entre 1 et 3 m de profondeur. Les
sondes verticales présentent l’avantage d’être peu sensibles aux aléas climatiques mais leur cout
d’implantation est élevé et leurs performances baissent avec le temps compte tenu des problèmes
d’épuisement de la ressource thermique en l’absence de recharge. Les nappes horizontales et les corbeilles