
Examen Gynécologique
Deux situations vont amener une patiente à " subir" un examen gynécologique :
- La patiente présente une pathologie qui nécessite un examen gynécologique, il s'agit donc d'une
consultation dans le cadre d'une démarche diagnostique, s'adressant à une patiente présentant une
pathologie,
- La patiente ne présente pas de pathologie gynécologique, elle vient pour un examen gynécologique
systématique, il s'agit alors d'une démarche de dépistage, s'adressant à une patiente ne présentant
pas à priori, de pathologie.
Bien que le suivi gynécologique systématique des patientes soit recommandé, il n'est pas obligatoire
dans notre pays (comme le suivi des grossesses par exemple), ainsi beaucoup de patientes ne
consulteront leur gynécologue qu'en cas de problème.
Quoi qu'il en soit, l'examen gynécologique obéit à des règles simples qui doivent être toujours
appliquées. La première de ces règles est que l'examen ne doit pas être une corvée douloureuse pour
la patiente. Il appartient donc au médecin de rendre cette consultation aussi peu traumatisante que
possible pour la patiente et de s'adapter à la situation et à son psychisme.
La consultation gynécologique
L'interrogatoire
Il s'agit d'un temps capital et indispensable. Il doit dans un premier temps être l'occasion de " détendre
l'atmosphère ", de mettre la patiente en confiance pour qu'elle puisse se confier en toute quiétude à
son médecin.
L'interrogatoire a trois objectifs principaux :
- Déterminer le ou les motifs de la consultation,
- Répertorier les antécédents personnels et familiaux de la patiente,
- Faire décrire la symptomatologie fonctionnelle de la patiente.
Le motif de la consultation
Parfois il s'agit d'une simple visite de surveillance dans le cadre d'un suivi gynécologique
systématique, il n'y a donc pas de motif précis de consultation.
Parfois il s'agit d'une pathologie précise qui amène la patiente à consulter.
Ailleurs enfin, le motif est complexe, difficile à exprimer pour la patiente, c'est alors que l'expérience, le
tact, l'intuition et la personnalité du gynécologue prennent toute leur importance.
Les antécédents
Il faut tout d'abord préciser le milieu socioéconomique, l'âge et le contexte familial de la patiente.
Les antécédents personnels :
Les antécédents gynécologiques :
- Puberté : âge de survenue, troubles éventuels, traitements reçus,
- Description des cycles : régularité, abondance des règles, syndrome prémenstruel,
- Contraception : nature, durée, tolérance,
- Pré-ménopause ou ménopause : date, modalité, traitements.
Les antécédents obstétricaux
- Nombre de grossesses, gestité, parité, dates des accouchements,