EXERCICES ASPECTS FONDAMENTAUX DE LA

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EXERCICES
ASPECTS FONDAMENTAUX DE LA COMMUNICATION NERVEUSE
p 22/24
Les réponses des questions A à F de la page 22 sont indiquées page 328 du livre
EXERCICE 1 PAGE 22 : AMPLITUDE DES SIGNAUX NERVEUX
Question : interprétation des courbes expérimentales obtenues
1.


Sur la courbe correspondant à la fibre nerveuse, on voit que l’amplitude des potentiels électriques de la fibre :
est nulle pour les stimulations de 0 à 3 unités
est maximum et stable pour les amplitudes au delà de 10 unités
On sait que les P.A sont des signaux électriques de durée et d’amplitude constantes et que le message nerveux sur une fibre est
codée en fréquence de P.A.
Les messages nerveux du nerf correspondent à la somme des messages des fibres actives :
 de 0 à 3 unités, aucune fibre ne doit être active car le message global est nul
 de 3 à 10 unités, les P.A ne modifient pas leur amplitude : seul le nombre de P.A change ; or ce grphe ne montre que
l’amplitude des potentiels électriques, qui représentent les P.A.
2.



Sur la courbe correspondant au nerf entier, on voit que l’amplitude des potentiels électriques est :
nulle pour les intensités de stimulation de 0 à 3 unités
croissante pour les intensités de stimulation de 3 à 10 unités
maximum et stable, pour les amplitudes au delà de 10 unités
On sait que le nerf est composé de fibres nerveuses, dont chacune fonctionne indépendamment des autres, en émettant des
messages nerveux composés de P.A. plus ou moins nombreux.
Les messages nerveux du nerf correspondent à la somme des messages des fibres actives :
 de 0 à 3 unités, aucune fibre ne doit être active car le message global est nul
 de 3 à 10 unités, le nombre de fibres augmente et chaque fibre émet un message de plus en plus fort.
 Au de là de 10 unités, toutes les fibres du nerf fonctionnent au maximum.
EXERCICE 2 PAGE 23 : FONCTION DE LA MOELLE EPINIERE
Question 1 : dessin légendé de la photo
Voir page 11 du livre
Question 2 : fonction des neurones
On relève que dans la maladie de Charcot :
 les gros neurones étoilés de la corne ventrale sont détruits par le système immunitaire.
 La motricité est affectée : paralysie des membres supérieurs ou inférieurs et des muscles respiratoires.
On sait que la substance grise contient les corps cellulaires de neurones dont les prolongements se dirigent par
faisceaux dans la substance blanche vers le cerveau ou vers la périphérie du corps comme les muscles.
On peut donc penser que les corps cellulaires de ces neurones de la corne ventrale étant détruits, ne peuvent
plus émettre de messages nerveux vers les muscles (membres supérieurs, inférieurs, respiratoires).
Question 2 : mise en relation avec Magendie
Magendie observe que les sections des racines rachidiennes ventrales empêchent la motricité.
Ces observations s’expliquent par l’impossibilité pour les messages nerveux de circuler les racines
rachidiennes ; ces racines représentent la jonction entre nerf et moelle.
On peut donc penser que les messages nerveux de la motricité des membres supérieurs, inférieurs et
respiratoires, passent par les cornes ventrales et les racines ventrales. Dans la maladie de Charcot ce sont les
neurones des cornes ventrales qui n’assurent plus leur fonction de transmission et d’émission des messages.
EXERCICE 3 PAGE 23 : MESSAGE PRE ET POST SYNAPTIQUE
CORRIGE PAGE 328
Question 1 : Comparaison des messages qui arrivent à la moelle. Nom des signaux
Les signaux élémentaires enregistrés sont des potentiels d’action, P.A.
La microélectrode µE1 est implantée dans la fibre nerveuse n1 :
On sait que les fibres nerveuses transmettent des messages composés d’un ensemble de P.A.
Donc la microélectrode µE1 permet d’enregistrer les P.A. circulant sur cette fibre.
Le texte indique que le neurone n1 relie un récepteur nociceptif périphérique à la moelle épinière.
Ce neurone est donc pré-synaptique.
Attention à utiliser toutes les informations :


le texte
le tableau
On observe : En S1, stimulation la plus faible : 3 P.A.
En S2, stimulation intermédiaire : 7 P.A.
En S3, stimulation la plus forte : 13 P.A.
Donc plus l’intensité de la stimulation augmente, plus le nombre de P.A. augmente par unité de temps, plus la
fréquence de P.A. augmente.
Question 2 : comparaison des messages qui partent de la moelle
Le texte indique que le neurone n2 conduit l’information vers le cerveau. Ce neurone est donc post-synaptique.
La microélectrode µE2 est implantée dans la fibre nerveuse n2 ; elle permet d’enregistrer les P.A. émis.
On observe : En S1, stimulation la plus faible : 0 P.A. En S2, stimulation intermédiaire : 0 P.A.
En S3, stimulation la plus forte : 4 P.A.
Le nombre de P.A. du message pré-synaptique n’est pas conservé par le neurone post-synaptique.
Il faut une quantité minimum de P.A. pré-synaptique (ici entre 7 et 13) et un minimum de neurotransmetteurs
pour que le neurone post-synaptique crée de nouveaux P.A. et un nouveau message nerveux vers le cerveau.
EXERCICE 4 PAGE 24 : MECANISME DE LA DOULEUR (EXERCICE TYPE BAC)
Question 1a : Niveau de naissance des messages nerveux nociceptifs
Les récepteurs sensoriels situés dans la peau, les muscles, les ligaments et les organes.
 Certains sont spécifiques au chaud, au froid ou au toucher
 D’autres non spécifiques sensibles à l’intensité de la stimulation
Question1b : Types de fibres nerveuses conduisant le message
Les fibres nerveuses sont les prolongements des corps cellulaires des neurones ; pour la voie sensitive, ces
corps cellulaires sont logés dans les ganglions rachidiens.
Des récepteurs spécifiques, les fibres de gros diamètre où le message circule rapidement : 10 – 100 m.s-1.
Des récepteurs non spécifiques, les fibres de petit diamètre où le message circule lentement : 1 - 10 m.s-1.
Question 1c : première réaction à un stimulus douloureux
C’est un mouvement réflexe issu de la moelle épinière, qui permet de ne retirer la cause de la douleur.
Ce mouvement est déclenché par les messages nerveux issus des fibres sensitives.
Question 1d : niveau de naissance de la sensation douloureuse
Elle naît après le thalamus, dans le cerveau :
 d’une part dans les zones cérébrales qui décodent la localisation de la douleur et son intensité pour les
informations issues des fibres rapides.
 d’autre part dans les zones émotionnelles qui élaborent la sensation douloureuse, en utilisant la mémoire.
Question 2 : illustration des informations apportées
Voir schéma de la page 13, y placer 2 types de récepteurs, 2 types de fibres (petit diamètre / lente et gros
diamètre / rapide), 2 zones dans le cortex (localisation / intensité et émotion)
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