–Hormone de croissance (GH) : sécrétée par l’hypophyse,
–Catécholamines : sécrétées par la médullo-surénale,
–Cortisol : sécrété par la corticosurrénale.
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Ronéo 2014
Question : est-ce qu’on peut dire que de manière indirecte que la GH a une action hypoglycémiante car
elle stimule l’IGF ? Non, car l’action hypoglycémiante des IGF agit à des concentrations de GH
majeures. Un acromégale, qui va avoir une hypersécrétion de GH, va avoir une IGF1 élevée, mais ce qui
va dominer est l’action directe de la GH qui est hyperglycémiante. C’est extrêmement rare. Il y a des
tumeurs hépatiques qui peuvent sécréter des quantités importantes d’IGF2 et entrainer une hypoglycémie
mais c’est très rare. Au contraire, un acromégale peut avoir comme complication un diabète.
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4. Régulation de la glycémie
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Pour contrer l’hypoglycémie, il va y avoir une sécrétion des hormones de contre-régulation (hormones
citées précédemment). Lorsque la glycémie baisse de façon physiologique, on a sécrétion de ces
hormones :
– Glycémie < 0.65 g/l : sécrétion de glucagon (probablement la plus puissante), puis d’adrénaline et
de GH,
– <0.60 g/l : sécrétion de cortisol.
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Remarque : les diabétiques ont peur de faire des hypoglycémies la nuit et de mourir. Mais non, ils ne
meurent pas parce qu’il y a ces hormones de contre-régulation, donc une hypoglycémie, ça se corrige tout
seul. On conseille cependant au patient diabétique de se traiter s’il a des signes, mais s’il ne réagit pas,
l’hypoglycémie va passer spontanément.
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Lorsque l’on fait des hypoglycémies de façon fréquente et répétée, il y aura une baisse du seuil de
sécrétion des hormones de contre-régulation et il n’y aura plus les signes adrénergiques de contre-
régulation. Ne persisteront que les signes neuroglucopéniques.
Avec la répétition, le seuil diminue :
–Baisse du seuil de sécrétion des hormones de contre-régulation.
–Atténuation des signes adrénergiques, qui ne seront plus ressentis alors qu’ils sont
normalement les premiers à apparaitre.
–Signes neuroglucopéniques au 1er plan.
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II. Signes cliniques
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Donc la glycémie baisse, les hormones de contre-régulation entrainent les signes adrénergiques. Si la
glycémie continue de baisser, il y aura carence en glucose au niveau cérébral et apparaissent alors, dans
les hypoglycémies sévères, une deuxième catégorie de signes : des signes neurologiques que l’on appelle
les signes neuroglucopéniques.
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Il y a 2 catégories de signes cliniques de l’hypoglycémie :
-Signes adrénergiques, les premiers à apparaître. Ils sont dus aux hormones de la contre-
régulation, en particulier les catécholamines. Il y a une sécrétion d’adrénaline qui fait
augmenter la glycémie, mais il y a les signes cliniques qui vont avec cette augmentation.
-Signes neuroglucopéniques.
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