! UE9 - Hormonologie et Reproduction Pr LAMBERT LE DIABÈTE (Partie 1)

UE9 - Hormonologie et Reproduction
Pr LAMBERT
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LE DIABÈTE (Partie 1)
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Date : 09/03/16!
Promo : DFGSM3 2015/2016!
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Ronéistes : GRONDIN Elodie
Plage horaire : 16h — 17h Enseignant : Pr. LAMBERT
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I. Diagnostiquer le diabète sucré
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A) Critères diagnostiques du diabète sucré
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1) Glycémie à jeun (sur plasma veineux, jeûne nocturne d’au moins 8h)
2) Test de tolérance au glucose (OGTT)
(glycémie mesurée 2h après une prise orale de 75g de glucose dans 200mL
d’eau)
3) Cas particulier : Le diabète gestationnel (entre la 24ème et la 28ème semaine
d’aménorrhée)
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B) Classification des diabètes sucrés
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1) Diabète de Type 1 (T1D) – 5 à 10 % des cas
2) Diabète de Type 2 (T2D) – 90 à 95 % des cas
a) Épidémiologie
b) Généralités et facteurs de risque
c) Causes
d) Régulation de la sécrétion d’insuline
e) Insulinopénie
f) Test de tolérance au glucose
3) Autres formes de diabète rares : Diabète MODY
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C) Orientation diagnostique
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1) Critères diagnostiques
2) Dépistage chez les personnes asymptomatiques
3) Pourquoi diagnostiquer un diabète ?
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II. Prendre en charge un diabète sucré
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A) Prévenir les complications chroniques
1) Complications macrovasculaires (1ère cause de morbi-mortalité associée au
diabète)
2) Complications microvasculaires (complications spécifiques du diabète)
B) Objectifs glycémiques (fin de ce ronéo)
C) Facteurs de risques cardiovasculaires
D) Mesures hygiéno-diététiques
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III. Traitement du diabète
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A) Traitement Pharmacologique du TD1
1) Insulinothérapie injectable à vie
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B) Traitement pharmacologique du DT2
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IV. Cas cliniques
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A) Cas clinique n°1
B) Cas clinique n° 2
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En gris, les explications qu’a mis le prof sur son PowerPoint et qui aident à une meilleure
compréhension du cours, même s’il ne les a pas réellement détaillé.
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Le diabète sucré est un état d’hyperglycémie chronique associé à un risque de complications.
Il est défini par un seuil de glycémie à partir duquel il existe un risque significatif de
développer certaines de ces complications, notamment la rétinopathie, cause fréquente de
malvoyance et de cécité.
Nous allons dans un premier temps définir la notion de diabète à partir de critères
diagnostiques stricts et reconnus au niveau mondial.
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I. Diagnostiquer le diabète sucré
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A) Critères diagnostiques du diabète sucré
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1) Glycémie à jeun (sur plasma veineux, jeûne nocturne d’au moins 8h)
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Le critère diagnostique du diabète sucré repose en tout premier lieu sur la mesure de la
glycémie à jeun. Les valeurs normales de la concentration en glucose dans le sang sont
comprises entre 0.75 et 1.05 g/L.
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Inférieur à 1,10 g/L (6,1mmol/L), normal ;
Comprise entre 1,10 (6,1mmol/L) et 1,26 g/L (6,9mmol/L), pré-diabète. Au delà de
1.10g/L on parle d’anomalie de la glycémie à jeun.
Supérieure à 1,26 g/L (6,9mmol/L) mesurée à deux reprises ou supérieure à 2g/L
(11mmol/L) à n’importe quel moment de la journée (en présence de symptômes
cardinaux-polyurie, polydipsie, polyphagie, amaigrissement important), diabète.
A l’oral le prof dit : doit se faire à deux reprises à trois mois d’intervalle et dans le
PowerPoint il écrit : cette mesure doit être réalisée à deux reprises à quelques semaines
d’intervalle.
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2) Test de tolérance au glucose (OGTT)
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(Glycémie mesurée 2h après une prise orale de 75g de glucose dans 200mL d’eau)
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Vous avez vu aussi le test de tolérance au glucose.
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Le second critère majeur de diabète sucré est donné par la mesure de la glycémie une heure à
deux heures après une charge orale de 75 grammes de glucose dilués dans 200 millilitres
d’eau.
Inférieure à 1,40 g/L (7,8mmol/L) : normal.
Si elle est au-dessus de 1,40 g/L : anormal, indique une intolérance au glucose.
Si c’est supérieur à 2 g/L (11mmol/L), il y a diabète.
Là encore, une deuxième mesure doit être réalisée à distance pour s’assurer du diagnostic.
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3) Cas particulier : le diabète gestationnel (entre 24 et 28 semaines
d’aménorrhée)
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On distingue un cas très particulier de diabète sucré chez la femme enceinte appelé diabète
gestationnel. Il doit être recherché systématiquement si la future maman a plus de 35 ans,
ou si son indice de masse corporelle est supérieur à 25 kg par
mètre carré, ou s’il y a un diabétique chez une personne
apparentée au 1er degré (parents, frères, sœurs, enfants), ou si la
patiente a des antécédents personnels de diabète gestationnel ou
a accouché d’un enfant macrosome (bébé pesant plus de 4 kilos à
terme).
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Pour le cas particulier du diabète gestationnel, les mesures sont un peu différentes. On était à
1,10-1,26 g/L de glycémie à jeun.
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Entre la 24ème et 28ème semaine de grossesse, la glycémie à jeun si elle est supérieure à
0,92 g/L (5,1mmol/L) on va avoir suspicion du diabète gestationnel.
Mais peut-être que la patiente n’était juste pas très bien à jeun donc on va faire
systématiquement une charge orale en glucose de 75 g et si 1h après elle dépasse 1,80 g/L
(10mmol/L) ou si 2h après la glycémie est supérieure à 1,53 g/L (8,5mmol/L) on a un
diagnostic de diabète gestationnel.
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Pour une femme enceinte, ça doit être fait entre la 24ème et la 28ème semaine, on a des niveaux
de glycémie différents et on fait systématiquement la glycémie à jeun et le test de tolérance au
glucose, entre la 24ème et la 28ème semaine d’aménorrhée.
Q/R : on peut le faire avant mais c’est ce qui est recommandé en France. Non, en général
c’est à ce moment là, je me rappelle quand on la fait pour ma femme c’était à ce moment-là
mais bon après…
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B) Classification des diabètes sucrés
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Après avoir défini les critères diagnostiques du diabète, nous allons maintenant définir les
principaux types de diabètes sucrés. La différence entre ces types de diabète sucré est
principalement fonction de leur étiologie, c’est-à-dire de leurs causes moléculaires et
cellulaires.
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1) Diabète de Type 1 (T1D) – 5 à 10 % des cas
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Le diabète de type 1, on vous a expliqué que c’était une destruction auto-immune des
cellules bêta des ilots de Langerhans, avec un déficit absolu en insuline. Cela concerne 150
000 patients en France, 9 fois sur 10 c’est auto-immun et 1 fois sur 10 c’est idiopathique
c’est-à-dire de cause inconnue, il n’y a pas de marqueur d’auto-immunité.
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Comment se met en place un diabète de type 1 ?
Là, tu as ton îlot de Langerhans, en vert les cellules béta qui produisent la somatostatine, en
rouge les cellules alpha, et les cellules pp qui produisent les polypeptides pancréatiques.
Donc ça c’est votre îlot de Langerhans.
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Petit rappel
Le pancréas endocrine c’est 2% de l’ensemble du pancréas ;
Il y a entre 100 et 5 000 cellules par ilot ;
Chez l’Homme on a 1 à 2 millions d’ilots soit 1g de tissu ;
Les ilots sont très vascularisés, très innervés ;
et la moitié ou un peu plus de la moitié (50 à 80%) des cellules sont
des cellules bêta qui produisent de l’insuline ;
Les cellules alpha (glucagon) c’est 40% et ensuite il y a quelques
autres cellules, cellules delta (somatostatine) et PP (polypeptide
pancréatique).
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L’insuline est la seule hormone hypoglycémiante, il n’y en a pas d’autres. Il y a plusieurs
hormones hyperglycémiantes, le glucagon mais pas que.
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Question du prof : Ça marche comment le diabète de type 1 ? Pourquoi tout d’un coup, une
personne va le développer ? Quelle est la cause ?
Plusieurs réponses des élèves reprises par le prof : C’est le système immunitaire qui attaque.
Il y a des gens qui ont des prédispositions génétiques… Je vais faire une analogie : il y a des
gens qui sont prédisposés à être obèses mais si tu les mets dans des pays ils souffrent de
famine, il ne deviendront pas obèses.
Réponse du prof : Eh bien on ne sait pas.
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