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• Différents diagnostics
La mutation est CONNUE
On cherche donc cette mutation chez l'individu
atteint. Ce qui nous permettra de confirmer le
diagnostic de façon très fiable.
Mutation non connue dans la famille
On cherche ici les liaisons génétiques avec la
mutation en cause.
C'est un suivi indirect du gène délétère à l'aide de
marqueurs polymorphes nécessitant l'analyse de
marqueurs génétiques (polymorphisme).
Cette recherche se fait sur plusieurs membres de la
famille et donne des résultats plutôt probabilistes
avec des risques de recombinaison.
Dans le cas de diagnostic indirect elle donne un exemple:
Un couple ayant eu un premier enfant diagnostiqué positif pour la Myopathie de Duchenne, cherche à
savoir si le deuxième enfant désiré le sera aussi. Mais sachant que le gène de Duchenne fait 80 exons, et que
ce n'est pas UNE mutation spécifique qui provoque la myopathie de Duchenne, la mutation responsable de
la maladie du premier enfant n'est pas connue/identifiée.
Le diagnostic indirect nous permettra de voir si le deuxième enfant aura hérité ou non du même
chromosome à risque.
Dans le cas de la myopathie de Duchenne, on sait que c'est sur le chromosome X et je sais aussi à quel
endroit la mutation doit se trouver pour provoquer cette maladie.
Donc au niveau de cette région là, on utilisera les marqueurs polymorphes au niveau du gène de
Duchenne. Le but n'est pas d'essayer de déterminer la mutation (parce que l'on ne la connait pas) mais de
savoir si la configuration génétique du futur enfant sera identique ou non du premier enfant atteint.
→ on observe alors des combinaisons d'allèles : haplotype
Complément de 2015 pr mieux assimiler:
Diagnostic direct : la mutation est connue a priori
• Recherche de cette mutation chez l’individu atteint, est-ce qu’elle est là ?
• Permet de confirmer le diagnostic.
• Fiable.
• C’est ce qui se fait le plus aujourd’hui.
Diagnostic indirect : la mutation n’est pas connue
• Souvent fait en parallèle du direct notamment dans le diagnostic pré-natal.
• Il y a plusieurs années, quand les recherches géniques commençaient à peine à se développer, les gènes en
cause dans des maladies étaient peu connus, c’était donc essentiellement du diagnostic indirect qui était
effectué.
• Le gène n’est pas connu, on ne connait pas précisément la mutations, la séquence d’introns et d’exons etc.
mais on a testé des individus atteints dans la famille et identifié quel chromosome est malade grâce à des
marqueurs micro-satellites : on regarde comment les micro-satellites se fixent sur le chromosome malade
(dans la famille, un chromosome qui fixe les micro-satellites d’une certaine manière est souvent associé à
la maladie). Si par exempl, dans un dépistage pré-natal, on voit qu’un chromosome fixe les micro-satellites
comme les individus malades dans la famille, on peut craindre qu’il possède la mutation. Ce n’est pas une
technique fiable à 100% car peu précise, et il y a le phénomène de crossing-over pendant la méiose qui
rend la technique encore plus probabiliste.