Dans quelle mesure le progrès technique est-il la source

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DS n °4 – SES (durée : 2 heures).
Consignes de travail :
Faîtes une phrase pour chacune des 2 données entourées (document 1 et document 3) dans le sujet 1 (2 points).
Choisissez un des deux sujets ci-dessous, puis :
• Rédigez entièrement l'introduction (3 points) ;
• Rédigez entièrement les titres du plan détaillé (plan à 3 niveaux si possible) (10 points) :
• Rédigez entièrement la conclusion (2 points)
• Rédigez entièrement une séquence argumentative (autrement dit un paragraphe) issue de votre plan
détaillé (en précisant laquelle) (3 points)
Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire
Il est demandé au candidat :
– de répondre à la question posée par le sujet ;
– de construire une argumentation à partir d'une problématique qu'il devra élaborer ;
– de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles
figurant dans le dossier ;
– de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, en
organisant le développement sous la forme d'un plan cohérent qui ménage l'équilibre des parties.
Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.
SUJET 1
Dans quelle mesure le progrès technique est-il la source essentielle de la
croissance économique ?
Document 1 :
Les sources de la croissance économique (1) de 1985-2010
TCAM%
PIB
En point de %
Facteur capital
Facteur travail
PGF(2)
France
1,8
0,7
0,2
1,0
Irlande
4,4
0,9
0,9
2,7
Etats-Unis
2,6
0,9
0,7
1,1
Italie
1,4
0,8
0,2
0,4
Belgique
2,3
0,7
0,2
1,3
Corée du Sud
6,1
1,7
0,6
3,8
Source : OCDE, 2012.
Document 2 :
Les pays industrialisés ont connu des gains de productivité d’une ampleur fantastique depuis 1870 : la production par
emploi a été multipliée par environ 12 en France et 8,5 aux États-Unis sur ces 130 années. Les « Trente glorieuses » de
l’après Seconde Guerre mondiale au 1er choc pétrolier sont les années fastes de forte croissance de la productivité. C’est la
fameuse « grande vague » de productivité, évoquée par Gordon, déferlant sur les États-Unis dès 1913. Puis, succèdent des
années de fort ralentissement de la productivité, dès le milieu des années soixante aux États-Unis, et après le 1er choc
pétrolier dans les différents pays industrialisés. Le rattrapage des niveaux de productivité américains par les économies
européennes et japonaise s’amorce au début des années 50 pour se poursuivre jusqu’au début des années 90, sans être
interrompu par le 1er choc pétrolier. Puis s’opère une réelle rupture des évolutions relatives de productivité au cours des
années quatre-vingt-dix : une accélération de la productivité aux États-Unis et au contraire un ralentissement dans les pays
européens. […]
Les écarts de gains de productivité entre l’Europe et les États-Unis : la production et la diffusion des TIC…
L’impact de la production et de la diffusion des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur les gains de
productivité du travail transite par trois canaux :
• grâce à l’augmentation des performances des processeurs la baisse rapide des prix des TIC amplifie la forte hausse des
volumes produits par ces secteurs et permet des gains de productivité globale des facteurs dans ces secteurs et dans
l’économie avec le renforcement de leur part dans le PIB ;
• la diffusion des TIC permet aussi d’augmenter la productivité globale des facteurs des secteurs non-TIC qui utilisent
intensément ces technologies, comme les assurances, la finance, la grande distribution ou l’aéronautique, grâce notamment à
une meilleure coordination des acteurs du processus de production ;
• l’investissement en TIC entraîne une hausse du stock de capital TIC disponible par emploi (substitution du capital au
travail) et un renouvellement plus rapide des matériels et aurait un effet positif sur la productivité du travail.
Source : Rapports de Patrick Artus et Gilbert Cette, Productivité et croissance, Conseil d’Analyse Économique, n°4, 2004.
Document 3 :
Document 4 :
Note document 4
Les travaux de recherche et développement (R & D) englobent les travaux de création entrepris de façon systématique
en vue d'accroître la somme des connaissances, y compris la connaissance de l'homme, de la culture et de la société,
ainsi
que
l'utilisation
de
cette
somme
de
connaissances
pour
de
nouvelles
applications.
Ils regroupent de façon exclusive les activités suivantes :
–
la recherche fondamentale (ces travaux sont entrepris soit par pur intérêt scientifique : recherche fondamentale
libre, soit pour apporter une contribution théorique à la résolution de problèmes techniques : recherche
fondamentale orientée) ;
–
la recherche appliquée (vise à discerner les applications possibles des résultats d'une recherche fondamentale ou
à trouver des solutions nouvelles permettant d'atteindre un objectif déterminé choisi à l'avance) ;
–
le développement expérimental (fondé sur des connaissances obtenues par la recherche ou l'expérience pratique,
est effectué - au moyen de prototype ou d'installations pilotes - en vue de lancer de nouveaux produits, d'établir
de nouveaux procédés ou d'améliorer substantiellement ceux qui existent déjà).
Définition INSEE
Sujet 2
Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire
Il est demandé au candidat :
– de répondre à la question posée par le sujet ;
– de construire une argumentation à partir d'une problématique qu'il devra élaborer ;
– de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles
figurant dans le dossier ;
– de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, en
organisant le développement sous la forme d'un plan cohérent qui ménage l'équilibre des parties.
Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.
Sujet 2
Quel(s) instrument(s) doit-on utiliser dans le cadre d'une politique
climatique ?
DOCUMENT 1
DOCUMENT 2
« Depuis dix ans, l’Union européenne a
multiplié ses engagements en vue de réduire
ses émissions de CO2, soit globalement
(protocole de Kyoto), soit de façon plus ciblée
(émissions issues des voitures). […] La
proposition de règlement présentée par la
Commission fixe une norme d’émission de CO 2
de 130 g/km. […] Le respect de cette norme
serait garanti par des pénalités applicables à
partir de 2012, calculées sur le dépassement,
le prix du gramme de CO2, et le nombre de
voitures vendues. »
Source : Sénat, « Emissions de Co2 des voitures neuves »,
Rapport d’information de Mme Fabienne Keller, sénateur du Bas-Rhin, n°361, mai 2008, p.1
http://www.senat.fr/rap/r07-361/r07-361-syn.pdf
DOCUMENT 3
Une taxe environnementale sur les émissions vise à introduire une incitation à réduire les atteintes à l’environnement
en leur donnant un prix. (…) L’intérêt d’utiliser un système de taxe pour tarifer la nuisance environnementale est d’envoyer un
signal prix clair aux entités économiques. (…)
Les taxes et les permis d’émission sont souvent opposés l’un à l'autre. (…) La revue des instruments politiques qui
se mettent progressivement en place dans le cadre de l’action contre le changement climatique montre pourtant clairement
qu’ils sont bien plus complémentaires que concurrents. (…) Des États européens comme le Danemark, la Norvège, le
Royaume-Uni et la Suède ont en effet réussi à instituer une taxe carbone. (…)
Dans la pratique, la difficulté pour les pouvoirs publics est moins de choisir entre les différents instruments que de
trouver la bonne combinaison entre eux et d’en réunir les conditions d’acceptabilité. (…) L’acceptabilité de la taxe est d’autant
plus un enjeu dans le contexte d’un accord international sur le climat que l’imposition d’une taxe au niveau international
soulève des questions de souveraineté. De fait la taxe est moins acceptable qu’un système de permis, comme on l’a vu dans
le cadre du Protocole de Kyoto (1) et au niveau européen.
Source : « Normes, écotaxes, marchés de permis : quelle combinaison optimale face au changement climatique ? », de PERTHUIS Christian, SHAW Suzanne, LECOURT Stephen, Les
Cahiers du Programme de Recherche en Economie du Climat, juin 2010.
(1) En 1997, le Protocole de Kyoto a fixé des quotas visant à réduire globalement les émissions de gaz à effet de serre de 5
% entre 2008 et 2012 par rapport à la situation de 1990.
DOCUMENT 4
Volumes de transactions de quotas(1) depuis le lancement du système d'échange de quotas dans l'Union
européenne
Volumes échangés
(en millions de quotas)
Valeur des transactions
(en millions d'euros courants)
Prix moyen du quota
en euros courants
2005
262
5 400
20,6
2006
828
14 500
17,5
2007
1 458
25 200
17,3
2008
2 731
61 200
22,4
2009
5 016
65 900
13,1
Source : « Références économiques pour le développement durable, Prix du quota de CO2 et taxe carbone : quelques éléments de cadrage », DE PERTHUIS Christian, DELBOSC Anaïs,
Conseil Economique pour le Développement Durable, 2010.
(1)
Un quota représente un droit d’émission d'une tonne de dioxyde de carbone (CO2).
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