DÉPENSES CROISSANTES
Depuis plusieurs décennies, l’erre d’aller insufflée par la modernisation de l’État
québécois a exercé de fortes pressions sur nos finances publiques de sorte que le
Québec s’est trouvé aux prises avec des dépenses croissantes, des recettes limitées
et des déficits qui gonflent une dette publique trop élevée et financée à fort prix. Le
Québec a accumulé des déficits devenus chroniques et en est progressivement venu
à ne plus avoir les moyens de ses ambitions. Plus les décisions difficiles et les gestes
courageux tarderont, plus le prix à payer sera lourd. Ce n’est pas l’héritage que nous
voulons laisser à nos enfants.
Le sérieux coup de barre annoncé dans le discours d’ouverture a trouvé un écho
dans le premier budget du gouvernement. En peu de temps, une bonne distance a
été parcourue. Notre gouvernement réitère sa volonté que tous puissent bénéficier
rapidement et durablement des fruits de cette démarche indispensable.
Je partage une vision réaliste, généreuse et responsable d’un Québec plus fort, plus
juste, plus dynamique et plus déterminé que jamais.
Une vision qui réunit entrepreneuriat, innovation et création de valeur, qui stimule un
développement économique et social durable sans lequel la production et le partage
de la richesse ne sont pas concevables.
ACTIVER LA CROISSANCE
Les conditions économiques sont favorables ; tous les leviers de la croissance qui
sont à notre disposition doivent être actionnés.
Premièrement, il faut rétablir un climat favorable, stable, prévisible et donc propice à
des investissements structurants et porteurs pour le développement de toutes nos
entreprises, et qui stimulera la création d’emplois de qualité.
Deuxièmement, il faut améliorer la productivité des entreprises, qui est intimement
liée à l’innovation et à la formation d’une main-d’œuvre dont les compétences sont en
adéquation avec les réalités et les besoins du marché de l’emploi.