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Messages des autorités
Message de la ministre
Tout comme celle des autres pays industrialisés, la croissance économique du Québec a fléchi
en 2001. Le Québec s’est toutefois démarqué de ses principaux partenaires commerciaux,
particulièrement en fin d’année, avec une croissance économique supérieure à celle du reste
du Canada et des États-Unis. Cette bonne performance s’est aussi reflétée sur le marché du travail
qui a été particulièrement vigoureux. En effet, entre juin 2001 et mars 2002, le taux d’emploi s’est
accru de 1,8% au Québec, alors qu’il n’augmentait que de 0,3% dans le reste du Canada et
diminuait de 0,9% aux États-Unis. Grâce à cette progression soutenue, le taux d’emploi a continué de s’accroître
dans la seconde moitié de 2001 et au début de 2002, atteignant de nouveaux sommets.
On se rappellera que le
Discours sur le budget 2001-2002
prévoyait un certain ralentissement de l’économie et proposait
des mesures pour y faire face: plan triennal de développement économique des régions, plan de réduction d’impôts,
plan pour soutenir les investissements et l’emploi. À la suite des attentats du 11 septembre 2001 et afin de soutenir la
croissance économique et la création d'emplois pendant la période qui a suivi, j’ai présenté,dès le 1er novembre 2001,
le
Discours sur le budget 2002-2003
.
Ce budget proposait une vaste campagne d’investissements et d’aide à l’économie rendu public sous l’appellation plan
d’action AGIR, un nom à l’image de son contenu. Ce plan a permis une accélération des investissements du secteur public
pour une valeur de 3 milliards de dollars. Par ailleurs, une enveloppe de 400 millions de dollars a été allouée à la relance
de la consommation. Grâce à la justesse de cette stratégie gouvernementale et à une action rapide, efficace et bien planifiée,
l’économie du Québec a résisté aux turbulences. De l’action des femmes et des hommes qui travaillent au Ministère,
je suis donc particulièrement fière.
Les objectifs du gouvernement étaient à la fois clairs et ambitieux. Les résultats sont à la hauteur de nos espérances et,
disons-le, directement liés à nos efforts rigoureux. La solide performance économique du Québec, alliée à une gestion
rigoureuse des finances publiques, a permis le maintien de l’équilibre budgétaire et une croissance des dépenses de
programmes de l’ordre de 5,5% en 2000-2001, de 3,4% en 2001-2002 et de 2,3 % en 2002-2003. Ainsi, tout en
choisissant d’accorder la priorité à la santé,à l’éducation, aux régions, à la famille et à l’enfance, le Québec a vu sa cote
de crédit augmenter en 2001 par l’agence Moody’s.