Séance n°13 – TUTORAT UE 7 2015-2016 – SHS

TUTORAT UE 7 2015-2016 – SHS
Séance n°13 – Semaine du 24/04/2016
Ethique - Administrer le soin – Violence et maltraitance – Fin de vie
Professeurs Moutot, Martinez, Dorandeu et Jonquet
Séance préparée par Gabriel BENHAMOU, Thomas SANCHEZ, Justine GRIVEAU,
Juliette GUIMARD et Maxence TEISSIER (ATM 2)
Sujet QR : Le soin politique
QCM n°1 : Concernant les droits des patients, choisir la ou les proposition(s) exacte(s).
A. La dignité est un principe ancien qui se retrouve déjà dans l’Antiquité.
B. Le droit à la dignité est un droit à la fois objectif et subjectif.
C. Le droit à l’intimité est présent dans le code civil, le code pénal et le code de la santé publique.
D. Le droit à l’information est une obligation déontologique et légale.
E. La charge de la preuve de l’information pèse sur l’hôpital et sur le médecin.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
QCM n°2 : Concernant la médiation et la responsabilité hospitalière :
A. De par sa neutralité, son impartialité et son indépendance, le médiateur a un pouvoir décisionnel.
B. Dans la médiation, au sein de la structure hospitalière, n’importe quel médecin peut être médiateur.
C. Selon la faute potentiellement commise par le professionnel médical, la responsabilité de
l’établissement de santé n’est pas toujours engagée.
D. L’essentiel dans la démarche de médiation réside dans une éthique de « l’agir communicationnel »
(Habermas).
E. La progression du nombre de réclamations est en corrélation directe avec l’augmentation de fautes
professionnelles.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
QCM n°3 : Concernant l’incapacité totale de travail, choisir la ou les proposition(s)
exacte(s).
A. L’incapacité totale de travail ne peut être délivrée à un enfant.
B. L’incapacité totale de travail est délivrée par le juge après évaluation de la période d’indisponibilité.
C. En cas de violence volontaire avec circonstances aggravantes, l’agresseur ira devant le tribunal
correctionnel quel que soit l’ITT.
D. En cas de violence involontaire, si l’ITT est inférieur à 3 mois, le fautif passera toujours devant le
tribunal de police.
E. L’agression d’un chauffeur de bus lors de l’exercice de ses fonctions constitue deux circonstances
aggravantes.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
QCM n°4 : Concernant les violences et maltraitances liés aux différents âges, choisir la ou
les proposition(s) exacte(s).
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A. A l’instar des enfants, les violences sur les personnes âgées sont souvent réalisées dans la sphère
familiale.
B. La maladie des os de verres est un diagnostic différentiel du syndrome de Münchhausen par
procuration.
C. Un membre de la famille peut s’opposer à la réalisation d’une autopsie scientifique.
D. Chez l’adulte, la forme de violence la plus récurrente est l’agression sexuelle.
E. Tous les milieux sociaux peuvent être touchés par la violence au sein de leur famille.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
QCM n°5 : Concernant le secret professionnel et ses dérogations diverses, choisir la ou
les proposition(s) exacte(s).
A. La violation du secret professionnel est un crime sanctionné par le code pénal et déontologique.
B. L’article 226-13 du code pénal concerne le secret professionnel, l’article 226-14 ses dérogations
obligatoires.
C. Dans le cas d’un viol sur mineur avéré, le médecin à l’obligation déontologique et pénale de procéder
à un signalement.
D. La déclaration des naissances et décès font parties des dérogations facultatives au secret
professionnel.
E. Un médecin doit faire un signalement lorsqu’un patient lui déclare posséder une arme et avoir
l’intention de s’en servir.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses (et j’aime la dreamteam UE7 qui a pris soin de moi
tout au long de ce quad rempli d’épanouissement personnel et de joie)
QCM n°6 : Concernant la fin de vie, choisir la ou les proposition(s) exacte(s).
A. Avec la technicisation de la médecine, les structures hospitalières deviennent le cadre principal de la
fin de vie.
B. L’hypertechnicisation peut entraîner une perte de la subjectivité du patient en fin de vie.
C. Le principe de respect de la vie est présent depuis l’avènement de la médecine curative au XXème
siècle.
D. Un patient compétent est obligé de suivre le traitement prescrit par le médecin si sa vie est menacée.
E. La bienfaisance du médecin et l’autonomie du patient peuvent s’opposer dans la fin de vie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
QCM n°7 : Concernant la loi Léonetti de 2005, choisir la ou les proposition(s) exacte(s).
A. Elle condamne l’obstination déraisonnable.
B. Elle englobe les patients conscients ou non sans faire de distinctions.
C. Elle consacre la prise de décision collégiale dans le cadre de la fin de vie.
D. Elle participe à la démocratisation sanitaire tout comme la loi Kouchner.
E. Elle permet de donner une légitimité au double effet.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
QCM n°8 : Concernant la fin de vie, choisir la ou les proposition(s) exacte(s).
A. Selon la loi Léonetti de 2005, le médecin est tenu d’appliquer obligatoirement les directives anticipées
du patient.
B. L’avis de la personne de confiance prévaut sur les directives anticipées.
C. Les soins palliatifs symbolisent le principe éthique de bienfaisance.
D. La limitation ou l’arrêt des traitements actifs peut prêter à confusion sur les intentions du médecin.
E. Dans le double effet, l’effet mauvais non-voulu peut être le moyen d’atteindre l’effet bon voulu.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
QCM n°9 : Concernant l'éthique, choisir la ou les proposition(s) exacte(s).
A. La bienfaisance procédurale peut entrer en tension avec le principe d'autonomie substantiel..
B. Selon le principe de réciprocité de Canguilhem, le médecin doit accepter d'être instruit d'abord par le
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patient et de faire l'exégèse de son vécu avant de se poser comme réparateur.
C. Selon une éthique du souvenir, la considération comme sujet de soin des patients qui n’ont plus
conscience d’eux-mêmes est la condition de reconnaissance de l'autre en tant que personne
subjective.
D. L'éthique antérieur se pose en amont des normes à travers un perfectionnisme moral en tant qu'idéal,
elle s'oppose à l'éthique postérieur ; les deux ne pouvant être s'articuler entre elles.
E. Toutes les propositions précédentes sont fausses. Selon Kant et dans le contexte démocratique, la
norme collective s'impose à l'individu et influence ses choix ; ce dernier n'est ainsi pas imputable de
ses actes.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
QCM n°10 : Concernant les motivations de l'éthique et l'éthique médicale, choisir la ou les
proposition(s) exacte(s).
A. La perspective téléologique et l'éthique déontologique sont les deux piliers traditionnels de l'éthique
antérieure, leur articulation est permise par l'exigence de volonté.
B. Une condition de l'autonomie selon Kant sont l'affirmation de l'égalité des sujets libres en tant que colégislateurs de la société.
C. Le sentiment de sollicitude fait entrave à une pratique éthique de la médecine.
D. L'éthique de la discussion d'Habermas est une ressource normative à travers l'écoute et le respect de
l’autre, nécessitant une hiérarchisation de ses interlocuteurs.
E. Les grands principes de l'éthique médicale se sont construits notamment avec le code de Nuremberg
reconnaissant la vulnérabilité des sujets et avec la déclaration d'Helsinki reconnaissant le
consentement humain essentiel à l'expérimentation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
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