Programmation culturelle

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CR Mémorial de la Shoah / OSE Maison d’enfants Masgelier (Creuse)
CERCIL - MUSÉE-MÉMORIAL DES ENFANTS DU VEL D’HIV
CENTRE D’HISTOIRE ET DE MÉMOIRE SUR LES CAMPS
expositions
DE BEAUNE-LA-ROLANDE, PITHIVIERS ET JARGEAU
conférences
Programmation
culturelle
janvier à mars 2012
rencontres
films
janvier 2012
DR
L’antisémitisme en Orléanais
durant l’affaire Dreyfus
mardi 10 janvier à 18h
PROJECTION
SUIVIE D’UNE CONFÉRENCE
L’affaire Dreyfus à Orléans
La Raison d’État : chronique de l’affaire
Dreyfus de Pierre Sorlin
par Georges Joumas, historien
En 1898 et 1899, les manifestations antisémites
et antidreyfusardes furent particulièrement
virulentes dans le Loiret, notamment le
10 janvier 1899, il y a donc exactement 113 ans.
Des articles de la presse locale, des pétitions,
des cortèges, des slogans et des voies de faits
visèrent les Juifs.
À cette occasion, Georges Joumas présentera
ses livres, Echos de l’affaire Dreyfus en Orléanais,
éd. Corsaire, 2009 et Dreyfus officier en 14-18,
éd. Corsaire, 2011.
(29 min, CNDP, INALCO, 1994)
DR - Georges Journas
Léon Blum, en 1936, répond
aux questions d’un journaliste
sur l’origine de ses convictions
politiques. S’ensuit, en un long
flash-back où s’entremêlent
scènes reconstituées et docu­
ments d’époque, l’exposé de
l’affaire Dreyfus. De l’arrestation
de Dreyfus au procès de
Rennes, toutes les étapes de
« l’affaire » sont retracées avec
exactitude, sur toile de fond
d’un ultranationalisme et d’un
antisémitisme haineux.
2
Groupe au Chambon-sur-Lignon © DR OSE
mercredi 11 janvier à 15h30
VISITE GUIDÉE DE L’EXPOSITION
Sauver les enfants, 1938-1945
par Katy Hazan, historienne à l’OSE
Rendez-vous à 15h30 devant le Collège des Bernardins, 18-24 rue de Poissy à Paris
« Sauver les enfants, 1939-1945 » est consacrée au sauvetage des enfants juifs, organisé
pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette exposition met l’accent sur le parcours de dix
enfants sauvés, dont le témoignage permet au visiteur de rentrer dans la complexité des
différents rouages du sauvetage : de la sortie des camps d’internement au vécu en maisons
d’enfants en passant par les cachettes successives. Elle donne aussi la parole aux acteurs du
sauvetage : de la convoyeuse d’enfants au directeur de maison. Enfin, le contexte général de la
Seconde guerre mondiale, depuis la montée du nazisme jusqu’à l’Occupation, y est développé.
Cette exposition est réalisée par l’OSE dans le cadre de son centenaire.
Cette visite guidée est organisée par le Cercil. Entrée libre dans la limite des places disponibles,
il est donc impératif de réserver au 02 38 42 03 91, [email protected]
vendredi 13 janvier à 15h30
Enfants dans le camp de Jargeau
©Fonds Cercil/Lhomme.
Commémoration
de la libération des nomades
du camp de Jargeau
Collège Le Clos Ferbois à Jargeau
Le Cercil s’est associé avec la mairie de Jargeau
pour témoigner d’une histoire oubliée. Celle de
l’internement des nomades entre 1941 et 1945
dans le camp de Jargeau. Cette cérémonie est
organisée à l’occasion du 67e anniversaire de la
fermeture du camp de Jargeau et de la libération
des derniers internés.
3
janvier 2012
du lundi 16 au vendredi 20 janvier
Semaine dédiée au Concours National de la Résistance et de la
Déportation
Thème 2011/2012 : La résistance dans les camps nazis
mardi 17 janvier à 18h
INAUGURATION DE L’EXPOSITION
présentée au Cercil du 18 janvier au 31 mars
DR
Il n’y a pas d’enfants ici
Auschwitz – Gross-Rosen –
Buchenwald
Thomas Geve est allemand ; enfant juif, il est déporté à Auschwitz avec sa mère à l’âge de
13 ans, en juin 1943. Faisant plus grand que son âge, il échappe à l’extermination. Il travaille
à Auschwitz I jusqu’en janvier 1945 date à laquelle il est évacué vers Gross Rosen, puis à
Buchenwald. À la libération de celui-ci le 11 avril 1945, il fait partie des 903 enfants vivants,
sauvés par la résistance du camp. Il entreprend alors de représenter en 79 dessins ce qu’il a
vécu afin de le raconter à son père réfugié en Angleterre. C’est le témoignage unique d’un
« enfant historien » sur les camps de concentration et d’extermination.
Cette exposition propose 31 dessins légendés par Thomas Geve lui-même. Il n’y a pas d’enfant
ici donne aussi des explications historiques sur ces trois camps et leur fonctionnement.
Exposition réalisée par l’Association Buchenwald Dora et Kommandos.
DR
Cette exposition sera présentée du mardi 24 au vendredi 27 janvier au lycée Duhamel du
Monceau de Pithiviers.
4
à 18h30
CONFÉRENCE
La Résistance à Buchenwald,
de la mémoire à l’histoire
DR
par Olivier Lalieu, historien au Mémorial
de la Shoah
« L’histoire de la résistance
française à Buchenwald s’inscrit
dans ce cadre, à la fois singulier
et dramatique. Alors que la
survie représente l’horizon
obligé de chacun, une poignée
de déportés s’engage pour la
défense de leur communauté
et la permanence du combat
contre le nazisme. »
À l’issue de cette conférence,
Olivier Lalieu dédicacera
son livre La Résistance
française à Buchenwald,
dont la préface a été rédigée
par Jorge Semprun
(éd. Tallandier, 2005)
Agnès Triebel dédicacera
Il n’y a pas d’enfant ici de
Thomas Geve (éd. JC GAWSEWITCH, 2009)
qu’elle a préfacé avec Dominique Durand et
Survivant d’Auschwitz : j’ai eu 13 ans en camp
de concentration de Thomas Geve (éd. JC
GAWSEWITCH, 2011) qu’elle a traduit.
mercredi 18 janvier à partir de 14h
Résistance armée
et résistance civile dans la
bande dessinée
Rencontre avec Xavier Aumage, archiviste
du Musée de la Résistance Nationale de
Champigny autour de deux bandes dessinées
Vivre libre ou mourir (éd. Lombard, 2011), et
de Les enfants sauvés (éd. Delcourt, 2008). Il a
été commissaire de l’exposition « La Résistance
dans la bande dessinée de 1944 à nos jours »
réalisée par le CHRD de Lyon et le Musée de la
Résistance Nationale.
Enseigner l’histoire
de la résistance par la bande
dessinée
14h-15h RENCONTRE AVEC LES ENSEIGNANTS 15h-16h TOUT PUBLIC
La bande dessinée Vivre libre ou mourir est un
album collectif qui réunit neuf illustrateurs
autour de neuf histoires de résistance. Des
textes introduisent
chacune de ces
histoires entraînant
le lecteur dans
des univers peu
explorés jusqu’à
présent dans les
BD (contribution
des antifascistes
allemands à la
résistance, univers carcéral pendant l’Occupation,
itinéraire résistant du photographe Robert
Doisneau, film clandestin tourné par le résistant
Francis Porret…).
Les histoires racontées dans Les enfants sauvés
permettent d’aborder
un autre aspect de
la résistance. Cette
résistance dite civile
qui a permis de sauver
en France des milliers
d’enfants juifs.
Ces deux albums sont
de véritables outils
pédagogiques.
Rencontre animée par Gilles CazenaveCambot, professeur missionné par le Rectorat
de l’Académie Orléans-Tours.
En partenariat avec Légende BD.
5
janvier 2012
PROJECTIONS ACCOMPAGNÉES DE DÉBATS
AUTOUR DU THÈME
« La résistance
dans les camps nazis »
RENCONTRE avec David Perlmutter,
grand témoin
JOURNÉE RÉSERVÉE AUX CLASSES
9h30 à 11h30 puis de 13h30 à 15h30
Le cinéma est un moyen privilégié de rendre
audible et visible la réalité de l’époque de la
Seconde Guerre mondiale et de la résistance
dans les camps nazis. Mais étant donné la
vision singulière que peut avoir un réalisateur,
il est important de ponctuer la projection
de débats entre
témoins de cette
époque et élèves.
David Perlmutter,
le plus jeune
enfant
rescapé
de Buchenwald,
sera présent pour
faire part de son
vécu durant cette
période.
David Perlmutter
a 3 ans dans le ghetto de Piotrkow où son
père le cache. Il a 5 ans lorsqu’il est déporté à
Buchenwald en 1943.
Extraits de films :
• La prise de pouvoir par les politiques à
Buchenwald : David Rousset parle de la
société concentrationnaire.
• Résister, c’est survivre : en sabotant le travail
pour l’effort de guerre allemand : Jean
Mialet et le Général d’Astorg racontent leur
survie à Dora.
• Résister grâce à la solidarité : Les enfants de
Buchenwald de B. Martino.
• L ’évasion : Les évadés d’Auschwitz de Rudolf
Vrba et Fred Wetzler.
Journée organisée avec l’Association
Ciné-histoire.
6
© Jean Claude Orlowski
© TDR - Mémorial de Buchenwald. Photographie faite après le 11 avril 1945.
David Perlmutter s’est reconnu dans l’enfant de droite.
jeudi 19 janvier
vendredi 20 de 13h30 à 15h
RENCONTRE
COMPLET
Emile Torner, survivant du
camp de Buchenwald
Émile Torner a 15 ans en juin 1940. Après
s’être cachés à Toulouse, puis à Nice, ses
parents, des Juifs polonais, vont terminer la
guerre chez des amis dans le Loir-et-Cher.
Émile, en juin 1944, s’engage dans la
résistance à Saint-Amand-Montrond. Il est
arrêté en juillet 1944 et envoyé en Allemagne,
à Cologne, puis à Buchenwald où il reçoit un
numéro de matricule : 80 655.
Au bout de quelques mois, il est finalement
envoyé dans un des Kommandos de
Buchenwald, où il travaille à la construction
d’une usine souterraine. Il est libéré en 1945.
En partenariat avec l’Association Buchenwald
Dora et Kommandos.
à partir du 20 janvier
NOUVEL ATELIER PÉDAGOGIQUE
« Survivre dans les camps :
les dessins de Thomas Geve »
Un atelier autour de l’exposition « Il n’y a
pas d’enfants ici Auschwitz–Gross-Rosen–
Buchenwald » est proposé aux établissements
du second degré. Il permet d’aborder la
notion de déshumanisation dans les camps
nazis à travers le regard d’un jeune garçon :
les dessins de Thomas Geve réalisés à la
libération du camp constituent une source
précieuse d’une volonté de survivre à travers
ce témoignage figuré des camps d’Auschwitz,
de Gross-Rosen et de Buchenwald.
de Marie-Bénédicte Vincent, historienne
et spécialiste de l’Allemagne
des XIXe et XXe siècles
La société allemande de la
première partie du XXe siècle
a connu une modernisation
importante liée à la seconde
industrialisation et à une
homogénéisation croissante
de sa population qui vit dans un État récemment
unifié. Pourtant, certaines structures sociales
persistent malgré le choc de la Première Guerre
mondiale et la succession des trois régimes
que sont l’Empire, la République de Weimar et
le Troisième Reich. Cette conférence permet de
s’interroger sur la spécificité de l’évolution sociale
de l’Allemagne par rapport aux démocraties
occidentales et d’analyser les points de rupture
et de continuité dans la montée du nazisme
et l’engagement de toute la société dans la
Seconde Guerre mondiale.
jeudi 26 janvier à 18h30
INAUGURATION DE L’EXPOSITION
à la MJC d’Olivet, 127 rue Marcel-Belot.
Les résistances et actes
de sauvetage des Juifs dans
le Loiret pendant la Seconde
Guerre mondiale
Cette conférence est organisée en partenariat
avec le Rectorat de l’Académie Orléans-Tours et
l’Association Franco-Allemande.
mardi 24 janvier à 18h
CONFÉRENCE
La conférence de Wannsee,
70 ans après…
Florent Brayard, historien et
chercheur au CNRS
Le 20 janvier 1942,
une réunion est
organisée par Reinhard
Heydrich,
l’adjoint
d’Heinrich Himmler
et le directeur de
l’Office central de
sécurité du Reich.
Visite guidée suivie
d’une
rencontre
avec Éliane et
Bernard Klein,
l’un et l’autre
cachés avec leurs
familles.
L’aide
apportée par des
amis ou d’autres
personnes
qui
n’étaient pas juives,
les a protégés, de
1942 à 1944.
Le Cercil a réalisé
cette
exposition
sur les résistances et actes de sauvetage des
Juifs dans le Loiret afin de restituer les actions
de sauvetage en direction des Juifs pendant la
Seconde Guerre mondiale, y compris dans les
camps d’internement. L’exposition rend compte
de la portée de ces actes de résistance civile
dans un contexte de persécution des Juifs en
France.
© Géraldine Aresteanu
Marie-Bénédicte Vincent est auteure d’Histoire
de la société allemande au XXe siècle 1900-1949
(éd. La Découverte, 2011)
DR
DR
Histoire de la société allemande
au XXe siècle 1900-1949
© Haus der Wannsee-Konferenz
Quinze hauts fonctionnaires du parti nazi et de
l’administration allemande se réunissent dans
une villa, dans
la
banlieue
de Berlin, au
bord du lac de
Wannsee, qui a
donné son nom
à cette réunion.
La conférence
de Wannsee a
longtemps été
considérée comme un moment décisif dans
l’évolution de la « solution finale de la question
juive ». De nouveaux documents remettent cette
lecture en question. Alors, que s’est-il passé à
Wannsee ?
lundi 23 janvier à 16h
DANS LE CADRE DE LA JOURNÉE FRANCOALLEMANDE - CONFÉRENCE
au lycée Voltaire, 3 avenue Voltaire à Orléans
7
vendredi 27 janvier
Journée internationale de commémoration en mémoire des
victimes de la Shoah
Depuis 2005, le Cercil propose à Orléans et en région Centre, avec le soutien de la Fondation pour
la Mémoire de la Shoah, une programmation importante pour ce jour symbolique du 27 janvier.
En 2011, cette date a été choisie pour l’inauguration des nouveaux locaux du Cercil, et l’ouverture
du Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv.
En préparation du 70e anniversaire des déportations depuis les camps de Beaune-la-Rolande et
Pithiviers, et de la rafle du Vel d’Hiv, et afin de répondre au souhait du Mémorial de la Shoah de
marquer ce jour d’une cérémonie se déroulant à la même heure sur les différents sites, le Cercil
propose le programme suivant :
Beaune-la-Rolande
Pithiviers
12h COMMÉMORATION
devant le monument, rue des Déportés, en
présence de Joseph Weismann.
Lecture du message de Simone Veil par un
élève.
RENCONTRE AU LYCÉE AGRICOLE
avec Joseph Weismann
C’est après la rafle du Vel d’Hiv que Joseph
Weismann, 11 ans, est interné avec sa famille
dans le camp de Beaune-la-Rolande. Il assiste
à la fouille, puis au départ en déportation
de ses parents et de ses sœurs. Comme
beaucoup d’enfants, il reste seul dans le camp.
Les autorités de Vichy attendent en effet
l’autorisation de Berlin de déporter les enfants,
selon leur proposition.
Avec un autre jeune garçon, il s’évade…
Joseph Weismann fait le récit de son histoire
dans un livre récemment sorti : Après la Rafle
(éd. Michel Lafon, 2011).
8
© Cercil
En
partenariat
et avec la
participation
du collège de
Parou (Yonne)
et du lycée
professionnel
agricole de
Beaune-laRolande.
De 9h à 11h © Cercil. Archives famille Korenbajzer
12h30 COMMÉMORATION
devant le monument, square Max-Jacob,
en présence de Michal Gans et de Marc
Korenbajzer.
Lecture du message de Simone Veil par
un élève.
CONFÉRENCE-DÉBAT
à l’auditorium du
lycée Duhamel du
Monceau
avec Marc
Korenbajzer,
« Entre histoire,
mémoire, et procès »
En 1991,
Marc
Korenbajzer envoie
au Cercil, qui vient de se créer, une lettre,
accom­pagnée d’une photographie, qui raconte
l’histoire de son père,
Abraham, et de sa demisœur, Aline. Histoire qui a été
celle de milliers de familles
dans les camps de Beaunela-Rolande et Pithiviers :
d’abord les hommes, puis les
femmes et les enfants…
Depuis, la photographie
d’Aline accompagne le Cercil, emblématique
des 4 500 enfants internés dans ces deux
camps avant d’être assassinés à Auschwitz.
© Géraldine Aresteanu
12h 14h40 INTERVENTION DE L’ÉQUIPE DU CERCIL
avant la diffusion du film « Elle s’appelait
Sarah » de Gilles Paquet-Brenner.
Près de 400 lycéens vont participer à cette
journée initiée par les élèves de la Maison
des lycéens du lycée Duhamel du Monceau
à Pithiviers.
mardi 31 janvier à 18h
CONFÉRENCE
Pierre-Jérôme Biscarat, membre du
service pédagogique de la Maison d’Izieu et
co-auteur avec Jean-François Forges du « Guide
historique d’Auschwitz », éd. Autrement.
DR
DR
Visiter Auschwitz ?
Claude Lanzmann, réalisateur du film Shoah
prévient : « Auschwitz ne se visite pas. Il faut y
arriver chargé d’un savoir. Il faut voir et savoir,
savoir et voir indissolublement. » Les auteurs
du premier guide de visite d’Auschwitz se
sont donc attachés aux faits historiques.
Des documents d’archives, des cartes et des
plans accompagnent le lecteur, peut-être
futur visiteur. Les descriptions sobres et les
faits précis sont ponctués de témoignages de
survivants.
Photographie de Laurent Wajnberg
(in Un dimanche à Auschwitz, éd. L’Aube).
©Beit Lohamei Haghetaot
et Michal Gans,
historienne Née à Paris en 1941,
Michal Gans fait partie
de ces enfants qui
pour survivre doivent
se cacher. Son père,
issu d’une famille de
Juifs alsaciens ayant choisi la France après la
guerre franco-allemande de 1870, médaillé de la
bataille de Dunkerque où il était médecin de la
116e Compagnie des Volontaires Étrangers, a été
arrêté le 23 mars 1942, déporté dans le 1er convoi
parti de France et assassiné à Auschwitz.
Directrice du département international du musée
des Combattants des Ghettos en Galilée, Michal
crée le département
pédagogique de ce
musée. Aujourd’hui
elle se consacre à la
recherche et vient de
publier Survivre : les
enfants dans la Shoah
(éd. Ouest-France).
Orléans
au Cercil - Musée Mémorial des enfants du
Vel d’Hiv, 45 rue du Bourdon-Blanc, ouvert
exceptionnellement jusqu’à 19h30
à 15h ATELIERS PÉDAGOGIQUES « 1942, les enfants aussi »
à 18h
COMPLET
RENCONTRE
Joseph Weismann
Attention, entrée libre dans la mesure
des places disponibles. Renseignement et
réservation 02 38 42 03 91 – [email protected]
Cette conférence est aussi l’occasion de
retracer l’histoire du plus grand complexe
concentrationnaire nazi, et du camp
d’extermination d’Auschwitz-Birkenau où ont
été déportés les internés des camps de Beaune
et de Pithiviers, hormis ceux des convois 50,
51, 52 (Sobibor) et 73 (Kaunas).
En partenariat avec l’association Loire Vistule.
9
février 2012
samedi 4 et dimanche 5 février
Salle des fêtes, place Chantoiseau,
à Pithiviers
PROJECTION - DÉBAT Cinéma des
Carmes, 7 rue des Carmes à Orléans
« Dieu ne croit plus en nous »
d’Axel Corti (110 min, Le Pacte, 2011) suivie
d’un débat
À Vienne en 1938, après la « Nuit de Cristal »
et le meurtre de son père, Ferry Tobler, un
adolescent juif, fuit l’Autriche. Malgré les
problèmes de laissez-passer,
il se réfugie à Prague où il fait
la connaissance de Gandhi,
un soldat allemand anti-nazi
échappé de Dachau, et d’Alena,
une Tchèque chargée d’assister
les réfugiés. Ensemble, ils vont
fuir jusqu’à Paris.
Tarif : 7,5€
Tarif réduit (adhérent Cercil) : 6€
En partenariat avec le cinéma des Carmes.
vendredi 10 février de 18h à 20h
CONFÉRENCE à l’Amphithéâtre du lycée FrançoisVillon à Beaugency
Les camps d’internement
du Loiret
par Catherine Thion, historienne
À l’aide de documents et de photographies,
Catherine Thion, historienne au Cercil, retrace
l’histoire des camps d’internement de Pithiviers et
de Beaune-la-Rolande et celle des 16 000 hommes,
femmes et enfants juifs, qui y ont été internés de
10
Cette conférence est organisée par la Société
Archéologique et Historique de Beaugency.
mardi 14 février à 18h
CONFÉRENCE
La résistance dans les camps
français, l’exemple de la
Cimade
DR
mardi 7 février à 19h
mai 1941 à juillet 1943, avant d’être déportés à
Auschwitz.
par Geneviève DreyfusArmand, historienne
Plus de 40 000 internés (Juifs
étrangers notamment et réfugiés
politiques opposants au régime
nazi) sont enfermés, dans des camps
d’internement et centres d’accueil
dès 1940 : Gurs, Agde, Argelès,
Rivesaltes, Aix, Brens…
La Cimade (Comité Inter Mouvements Auprès
Des Évacués) est présente dans ces camps. Elle
s’y occupe des problèmes matériels comme des
besoins psychologiques.
Au fil des mois, elle entre dans la clandestinité
tout en continuant à cacher des gens, aider à
traverser des frontières et constituer des fiches
d’état civil et des faux papiers.
En partenariat avec la Cimade.
Camp de Gurs © Amicale de Gurs
Autour d’un thème différent chaque année,
les jeunes lecteurs sont invités à dialoguer
avec les auteurs et illustrateurs. De nombreux
ateliers à dominante ludique sont organisés
pour renforcer et développer le plaisir de lire,
sans oublier les séances de dédicaces et les
rencontres avec les auteurs.
© Cercil
Dix-neuvième salon du livre
jeunesse du Pithiverais
mardi 21 février à 18h
De la Nuit de Cristal
à Auschwitz
de Paul Schaffer, président d’honneur de
Yad Vashem France et membre de la Fondation
pour la Mémoire de la Shoah
18h à 19h
Évian 1938, La Conférence
de la peur (52 mn, 2009, Andana Films)
de Michel Vuillermet
Dès 1933, les nazis cherchent à créer une
Allemagne « 
judenrein 
» (« nettoyée des
Juifs ») : ils souhaitent les contraindre à quitter
le pays. En 1938, environ 150 000 Juifs
allemands, soit un quart, sont déjà partis.
Après
l’annexion
par l’Allemagne de
l’Autriche en mars
1938, 185 000 Juifs
supplémentaires se
retrouvent sous le
joug nazi.
Les Juifs allemands
et autrichiens qui
souhaitent partir ne
parviennent pas à trouver un pays d’accueil.
Le président Franklin D. Roosevelt, réagissant
à une pression politique grandissante,
demande la convocation d’une conférence
internationale sur ce sujet. Au début du
mois de juillet 1938, les délégués de 32 pays
se réunissent en France, à Évian. Pendant
cette réunion qui va durer neuf jours, les
délégués expriment les uns après les autres
leur sympathie envers les réfugiés. Mais la
plupart des pays, y compris les États-Unis
et la Grande-Bretagne, invoquent diverses
raisons pour refuser l’accès dans leur pays
d’un plus grand nombre de réfugiés. Seule la
République Dominicaine accepte de recevoir
des réfugiés supplémentaires.
DR
PROJECTION DU DOCUMENTAIRE
à partir de 19h
Le grand témoin du Cercil Paul Schaffer
Paul Schaffer est né en 1924 en Autriche.
Après la « Nuit de Cristal », en 1938, ses
parents fuient en Belgique. En 1940, la famille
Schaffer se rend à Revel, un village du SudOuest de la France, non loin de Toulouse, où
Paul apprend le métier d’ébéniste.
À la fin de l’année 1940, ils sont internés au
camp d’Agde. Une amie leur permet de quitter
le camp pour être assignés en résidence
surveillée. Paul est ensuite arrêté le 26 août
1942 et après une tentative d’évasion, il est
repris et conduit à Drancy. Le 4 septembre
1942, il est déporté à Auschwitz par le convoi
28, avec sa mère et sa sœur qui sont gazées
dès leur arrivée.
Il est interné à Tarnovitz, Schoppinitz et
Birkenau. Puis il est transféré sur le site de
Bobrek, où la société Siemens utilise une
main-d’œuvre esclave. En janvier 
1945,
il participe à la « marche de la mort ».
Transporté vers l’Ouest, il réussit à s’évader
avec un ami en sautant d’un wagon à ciel
ouvert. Il est rapatrié en France, en avril 1945.
De son convoi, parti le 4 septembre 1942,
23 personnes seulement sont revenues en
1945, sur 1013 déportés.
À cette occasion Paul Schaffer dédicacera son
livre, Le Soleil voilé. Auschwitz 1942-1945,
préfacé par Simone Veil, éd. LK, 2011.
11
mars 2012
mercredi 7 mars à 15h
Contes arméniens
dits par Fabienne Peter
dimanche 11 mars à 11h
Henri Wolkowski est pris en photo boxant dans le camp de Pithiviers
© TDR Cercil – Archives privées.
Lamotte Beuvron
(Loir-et-Cher)
Mise à jour de la
stèle
comportant
le nom des enfants
juifs internés dans
le camp de LamotteBeuvron et déportés
depuis le camp de
Pithiviers.
Organisation
l’AREHSVAL
(association de
recherche et d’étude
sur la Shoah en Val
de Loire). DR
clubs et athlètes indésirables, Europe nouvelle
du sport, notion même de sport dévoyée en
supplice), mais aussi le sport comme lieu de
résistance à l’oppression à travers l’itinéraire de
sportifs amateurs et de champions qui ont dit
non au péril de leur vie.
mardi 13 mars à 18h
CONFÉRENCE
Les sportifs d’Europe à
l’épreuve du nazisme, des
jeux olympiques de Berlin
aux centres de mise à mort
mardi 20 mars à 18h
CONFÉRENCE
par Patrick Clastres, historien, chercheur
rattaché au Centre d’histoire de Sciences Po
Cette
conférence
abor­
dera les usages
totalitaires du sport
(performance
aryenne, mobilisation
des masses dans les
stades, exclusion des
12
DR
En lien avec l’exposition Le sport européen à
l’épreuve du nazisme - Des JO de Berlin aux
JO de Londres 1936-1948, présentée jusqu’en
mars 2012 au Mémorial de la Shoah à Paris,
dont Patrick Clastres
est le commissaire
scientifique.
d’Alain Michel,
historien
La
France
de
Vichy a été l’un
des pays les plus
collaborateurs, et
pourtant le bilan
de la Shoah y est
l’un des plus bas
d’Europe en ce
qui concerne la
proportion des victimes. Les trois quarts des Juifs
de France ont survécu à la Shoah, à comparer par
exemple avec les Pays-Bas où la proportion est
exactement inverse. C’est le paradoxe français.
DR
Vichy et la Shoah, enquête
sur le paradoxe français
jeudi 22 mars
mardi 27 mars
Les Mentsh, musique klezmer
PROJECTION ET DÉBAT
au collège Alain-Fournier à Orléans
20h30 CONCERT
MJC d’Olivet, 127 rue Marcel-Belot à Olivet
Les Mentsh proposent une escale chaleureuse
sur fond de sonorités klezmer, la musique
traditionnelle des Juifs d’Europe de l’Est.
Fidèles à la tradition de voyage et de fête qui
constitue l’essence du klezmer, les Mentsh
font revivre cette musique de l’âme et la
réinterprètent avec fougue, énergie, malice et
liberté.
Avec les Mentsh, le répertoire traditionnel
klezmer prend un nouveau visage à la fois
moderne, varié, malicieux. Ils transmettent au
public leur « groove klezmer » et le transportent
dans un univers bouleversé, inversé, farfelu.
Les émotions se mélangent et se superposent,
on passe de l’euphorie au recueillement en une
fraction de seconde.
Tarif : 10€
Tarif Réduit (adhérent MJC et Cercil, FNAC,
étudiant, demandeur d’emploi, etc.) : 7€
Tarif PAC (Passeport à la Culture) : 5€
Josèphe Cardin, arrêtée pour
avoir porté l’étoile jaune
En présence de Michèle Massé, réalisatrice
du film « L’engagement » (2011, Ana Films, 52 mn)
En juin 1942, parce
qu’elle porte l’étoile
jaune par solidarité
et défi, Josèphe
Cardin, alors lycé­
enne, est arrêtée et
emprisonnée à la
Caserne des Tourelles
à Paris. Au camp de
Drancy où elle est
internée
comme
« amie des Juifs » en
août 1942, elle
s’occupe des enfants
transférés des camps
de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers, avant leur
déportation vers Auschwitz. Constatant l’horreur
de leur situation, à sa libération du camp fin
août, elle s’engage dans la résistance et, avec ses
parents, aide à cacher des Juifs. C’est notamment
grâce à elle que l’avocate Yvonne Netter, internée
au camp de Beaune-la-Rolande, parvient à
s’évader de l’hôpital de Pithiviers en 1943. En
1992, Josèphe, décédée la même année, reçoit la
médaille des Justes à titre posthume. Michèle
Massé est la fille de Josèphe Cardin.
Josèphe Cardin- fond privé.
14h15 MASTER-CLASS
vendredi 30 mars
Dans le cadre de la semaine de la presse et des
médias organisée par le Clémi
DR
RADIO
Une émission de webradio sur le
thème du 70e anniversaire de la
Rafle du Vel d’Hiv sera diffusée
en direct sur le site internet de l’académie
d’Orléans-Tours. Cette émission est enregistrée
par une classe du collège Edouard Vaillant de
Vierzon.
Invités : Marie Reynier, recteur de l’académie
Orléans-Tours, Hélène Mouchard-Zay et
Rachel Jedinak, ancienne enfant cachée
dont le père a été interné à Beaune-la-Rolande.
13
EXPOSITION « Les camps d’internement
en Beauce »
Visites guidées du MuséeMémorial des enfants
du Vel d’Hiv
par Hélène Mouchard-Zay
les dimanches 29 janvier, 26 février et
25 mars à 15h
Les expositions itinérantes
du Cercil
EXPOSITION « Propagande allemande :
quelles intentions aux
photographies des camps de
Beaune-la-Rolande et Pithiviers ? »
À partir du 14 mai 1941, date de la convocation
« pour examen de situation », dite rafle du
« Billet vert » qui a expédié plus de 3 700 Juifs
dans les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers
avant leur déportation à Auschwitz, l’occupant
allemand, loin de se cacher, n’a cessé de
photographier les camps d’internement en France
pour les diffuser dans toute l’Europe, impliquant
largement la police et la gendarmerie françaises.
Cette exposition analyse ces photos.
Du 7 novembre 2011 au 10 février 2012 au Centre
Régional « Résistance et Liberté » à Thouars (DeuxSèvres).
EXPOSITION « Les résistances et
actes de sauvetage des Juifs
dans le Loiret pendant la
Seconde Guerre mondiale »
Entre 1941 et 1943, plus de 16 000 Juifs ont été
internés dans les camps de Beaune-la-Rolande
et de Pithiviers avant d’être déportés. Sur place,
des assistantes sociales, des gardiens et des
habitants sont venus en aide aux internés et,
parfois les ont même aidés à s’évader.
• Du 4 au 19 janvier 2012 à l’Espace Georges Sand
de Chécy
• Du 26 janvier au 14 février 2012 à la MJC d’Olivet
• Du 17 au 19 février 2012 à la salle des fêtes de
Bazoches-les-Galerandes par l’association Dans
les Ouches
• Du 20 février au 6 mars 2012 au collège Louis
Joseph Soulas de Bazoches-les-Galerandes.
14
À travers l’exposition du Cercil sur l’histoire des
camps du Loiret, et un supplément sur les camps
de Voves et du Coudray, l’exposition traite de
l’histoire de l’internement organisé par le régime
de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.
Dans les camps de Pithiviers et de Beaune-laRolande ont été internés plus de 16 000 Juifs
et en particulier 4 500 enfants, tous déportés à
Auschwitz.
Le camp de Voves, lui, a été utilisé par
les Allemands pour le regroupement des
prisonniers de guerre français, puis a servi de
lieu d’internement pour les communistes. Il
fonctionne alors avec celui de Pithiviers, qui,
à partir de septembre 1942, devient un camp
d’internement pour les politiques. Enfin, le camp
de Coudray a servi pour les prisonniers de guerre
français. À la fin de la guerre, 38 000 prisonniers
de guerre de l’Axe y sont internés.
Du 13 janvier au 18 mars 2012 à la Maison de la
Beauce à Orgères-en-Beauce (Eure-et-Loir).
Les ateliers pédagogiques
du Cercil Musée-Mémorial
des enfants du Vel d’Hiv
Le Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv
propose des ateliers pédagogiques thématiques,
qui tiennent compte de l’âge des élèves, de leur
sensibilité et de leur niveau de connaissance.
L’objectif est de les mettre en contact direct avec
les documents d’archives, témoignages ou toute
autre source historique, pour les décrypter et les
analyser de façon interactive.
Pour l’année scolaire 2011-2012, les enseignants
pourront, entre autres, aborder plus spécifiquement :
- la Shoah à travers la bande dessinée
- l’internement d’une famille tsigane pendant la
Seconde Guerre mondiale
- les actes de sauvetage des Juifs et le rôle des
Justes dans le Loiret
- la découverte d’un territoire proche : retrouver les
traces du camp de Beaune-la-Rolande à partir
d’images satellitaires, photographies et plans
-
la France des camps 1939-1946 : images
véhiculées par les documents d’époque et
réalités des conditions d’internement
je m’appelle
- l’histoire d’une famille juive pendant la Seconde
Guerre mondiale
-
les photographies de propagande dans les
camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers
-la mémoire des camps du Loiret depuis 1946
- les œuvres musicales et la Shoah
-
« l’étoile jaune » dans la littérature et la
correspondance
Pendant la Seconde guerre mondiale, près de 1 200 000 enfants juifs ont été
assassinés par les nazis. La plupart de ceux qui ont survécu ont été cachés dans
des institutions religieuses, des fermes, ou recueillis par des familles.
Isaac Sztrymfman a sept ans quand l’Allemagne envahit la France. Le 14 mai
1941, son père, Moïshé, est arrêté et enfermé au camp de Pithiviers, où il reste de
longs mois. Le 25 juin 1942, il est déporté à Auschwitz. Il y est assassiné.
En 1942, Isaac et sa mère, Rivelé, sont à leur tour arrêtés et emprisonnés à Autun.
Sa mère soudoie un gardien pour que son fils soit envoyé dans un hôpital où, grâce
à la complicité des médecins et infirmières, les enfants juifs sont déclarés malades.
Après ce refuge provisoire, Isaac est caché par plusieurs personnes, faisant
alternativement l’expérience de la tendresse et de la cruauté. Il doit camoufler
isaac
et
j’ai été un
son identité et prend le nom de Jean Devolder.
À la fin de la guerre, Isaac ne retrouve pas ses parents. Il est adopté en 1948 aux
États-Unis, et devient Isaac Millman.
Cinquante ans plus tard, Isaac Sztrymfman-Millman brise son silence pour décrire
les scènes marquantes de son histoire.
enfant
caché
rs
Pithivie auneBe lande
la-Ro
ISBN 978–2–9540903–0–6
Les visites de l’ancien camp
d’internement de Pithiviers
La visite du site de l’ancien camp de Pithiviers
permet de reconstituer, grâce aux traces, aux
photographies et aux documents d’archives
l’internement et la déportation de plusieurs
milliers de Juifs de 1941 à 1945. Une médiatrice
du Cercil vous conduit sur les pas des internés
qui ont vécu de quelques jours à plusieurs mois
dans des baraques à proximité des habitations
de la ville.
© Auteur inconnu, AMO (3Fi87)
Les visites
d’Orléans :
la
persécution
des Juifs
pendant la
Seconde
guerre
mondiale
Durant 2 heures, le
groupe découvre les
lieux
où
la
persécution des Juifs
s’est organisée à
Orléans, lieux de
pouvoir des autorités
allemandes
et
françaises, lieux d’arrestations. C’est aussi
l’occasion de parler des Orléanais qui ont caché
des Juifs leur permettant d’échapper ainsi à la
déportation.
Pour emprunter les expositions, participer aux
ateliers, effectuer les visites, contacter l’équipe
du Cercil 02 38 42 03 91, [email protected]
éditions du Cercil
Je m’appelle Isaac
et j’ai été un enfant caché
écrit et illustré par Isaac Milman, traduction
d’Odile Belkeddar
Les éditions du Cercil : sortie au premier
trimestre
Pendant la Seconde Guerre mondiale,
près de 1 200 000 enfants juifs ont été
assassinés par les nazis. La plupart de ceux
qui ont survécu ont été cachés dans des
établissements religieux, des fermes, ou
recueillis par des familles.
Isaac Sztrymfman a sept
ans quand l’Allemagne
envahit la France. Le 14 mai
1941, son père, Moïshé,
est arrêté et enfermé au
camp de Pithiviers, où il
reste de longs mois. Le 25
juin 1942, il est déporté et
assassiné à Auschwitz.
Isaac et sa mère, Rivelé,
sont à leur tour arrêtés et
emprisonnés à Autun. Sa
mère soudoie un gardien pour que son fils
soit envoyé dans un hôpital où, grâce à la
complicité des médecins et infirmières, les
enfants juifs sont déclarés malades et donc
protégés.
À la suite de ce refuge provisoire, Isaac
est caché par plusieurs personnes, faisant
alternativement l’expérience de la tendresse
et de la cruauté. Il doit camoufler son
identité et prend le nom de Jean Devolder.
À la fin de la guerre, il ne retrouve pas ses
parents. Il est adopté en 1948 aux EtatsUnis, et devient Isaac Milman.
70 ans plus tard, Isaac Sztrymfman-Milman
brise son silence pour raconter son histoire.
© Issac Millman
Prix :
15
RN20
Cercil - 45 rue du Bourdon-Blanc - 45000 Orléans
Réservation et renseignement 02 38 42 03 91 - [email protected]
VIGN
AT
AVENUE J. ZAY
C
RUE DU BOU
E
URGOGNE
RUE DE LA TOUR
RUE DE BO
CERCIL
EUVERT
P
SAINT-
RUE ROYALE
LLE
VARD
PONT
GEORGE V
SEGE
BOULE
P
E-D’ARC
Pour les groupes, tous les jours,
sur réservation.
P
R. DUPANLOU
RUE JEANN
Entrée libre au centre de ressources
ouvert aux mêmes horaires.
UE P.
BLAN
RDON-
IER
N
BAN
RUE F. RABIER
RUE
PLACE
DE L’ÉTAPE
PLACE
DU
MARTROI
AVEN
URGOGNE
RUE DE BO
-NEUVE
N
RUE E.
RDU
Accès : suivre direction centre ville
Parking : Hôtel de ville ou cathédrale
Ligne de tram A – arrêt place de Gaulle
1 ER
ALB
E VE
RUE
BD D
Le musée est ouvert
du mardi au dimanche de 14h à 18h
Mardi nocturne jusqu’à 20h
Fermé le samedi.
Le lundi sur rendez-vous.
ERT
AV. DE PARIS
GARE
SNCF
www.cercil.fr
QUAI DU CHÂTELET
E
-ALLEAUM
QUAI DU FORT
PONT
R. THINAT
LA LOIRE
Tarifs Visite du musée-mémorial – 3e
Tarif réduit – 2e
Gratuité pour les moins de 18 ans
Pour les groupes (de 10 à 20 personnes) :
Visite libre – 20e
Visite guidée – 30e
Le Cercil bénéficie du soutien régulier de la ville d’Orléans, la Région Centre, la Fondation pour la Mémoire de
la Shoah, le Ministère de la Culture/Drac Centre, le Ministère de la Défense/DMPA, le Département du Loiret,
les villes de Paris, Beaune-la-Rolande, Pithiviers, Jargeau et Saint-Jean-de-la-Ruelle.
Beaune la Rolande
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