CR Mémorial de la Shoah / OSE Maison d’enfants Masgelier (Creuse) CERCIL - MUSÉE-MÉMORIAL DES ENFANTS DU VEL D’HIV CENTRE D’HISTOIRE ET DE MÉMOIRE SUR LES CAMPS expositions DE BEAUNE-LA-ROLANDE, PITHIVIERS ET JARGEAU conférences Programmation culturelle janvier à mars 2012 rencontres films janvier 2012 DR L’antisémitisme en Orléanais durant l’affaire Dreyfus mardi 10 janvier à 18h PROJECTION SUIVIE D’UNE CONFÉRENCE L’affaire Dreyfus à Orléans La Raison d’État : chronique de l’affaire Dreyfus de Pierre Sorlin par Georges Joumas, historien En 1898 et 1899, les manifestations antisémites et antidreyfusardes furent particulièrement virulentes dans le Loiret, notamment le 10 janvier 1899, il y a donc exactement 113 ans. Des articles de la presse locale, des pétitions, des cortèges, des slogans et des voies de faits visèrent les Juifs. À cette occasion, Georges Joumas présentera ses livres, Echos de l’affaire Dreyfus en Orléanais, éd. Corsaire, 2009 et Dreyfus officier en 14-18, éd. Corsaire, 2011. (29 min, CNDP, INALCO, 1994) DR - Georges Journas Léon Blum, en 1936, répond aux questions d’un journaliste sur l’origine de ses convictions politiques. S’ensuit, en un long flash-back où s’entremêlent scènes reconstituées et docu­ ments d’époque, l’exposé de l’affaire Dreyfus. De l’arrestation de Dreyfus au procès de Rennes, toutes les étapes de « l’affaire » sont retracées avec exactitude, sur toile de fond d’un ultranationalisme et d’un antisémitisme haineux. 2 Groupe au Chambon-sur-Lignon © DR OSE mercredi 11 janvier à 15h30 VISITE GUIDÉE DE L’EXPOSITION Sauver les enfants, 1938-1945 par Katy Hazan, historienne à l’OSE Rendez-vous à 15h30 devant le Collège des Bernardins, 18-24 rue de Poissy à Paris « Sauver les enfants, 1939-1945 » est consacrée au sauvetage des enfants juifs, organisé pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette exposition met l’accent sur le parcours de dix enfants sauvés, dont le témoignage permet au visiteur de rentrer dans la complexité des différents rouages du sauvetage : de la sortie des camps d’internement au vécu en maisons d’enfants en passant par les cachettes successives. Elle donne aussi la parole aux acteurs du sauvetage : de la convoyeuse d’enfants au directeur de maison. Enfin, le contexte général de la Seconde guerre mondiale, depuis la montée du nazisme jusqu’à l’Occupation, y est développé. Cette exposition est réalisée par l’OSE dans le cadre de son centenaire. Cette visite guidée est organisée par le Cercil. Entrée libre dans la limite des places disponibles, il est donc impératif de réserver au 02 38 42 03 91, [email protected] vendredi 13 janvier à 15h30 Enfants dans le camp de Jargeau ©Fonds Cercil/Lhomme. Commémoration de la libération des nomades du camp de Jargeau Collège Le Clos Ferbois à Jargeau Le Cercil s’est associé avec la mairie de Jargeau pour témoigner d’une histoire oubliée. Celle de l’internement des nomades entre 1941 et 1945 dans le camp de Jargeau. Cette cérémonie est organisée à l’occasion du 67e anniversaire de la fermeture du camp de Jargeau et de la libération des derniers internés. 3 janvier 2012 du lundi 16 au vendredi 20 janvier Semaine dédiée au Concours National de la Résistance et de la Déportation Thème 2011/2012 : La résistance dans les camps nazis mardi 17 janvier à 18h INAUGURATION DE L’EXPOSITION présentée au Cercil du 18 janvier au 31 mars DR Il n’y a pas d’enfants ici Auschwitz – Gross-Rosen – Buchenwald Thomas Geve est allemand ; enfant juif, il est déporté à Auschwitz avec sa mère à l’âge de 13 ans, en juin 1943. Faisant plus grand que son âge, il échappe à l’extermination. Il travaille à Auschwitz I jusqu’en janvier 1945 date à laquelle il est évacué vers Gross Rosen, puis à Buchenwald. À la libération de celui-ci le 11 avril 1945, il fait partie des 903 enfants vivants, sauvés par la résistance du camp. Il entreprend alors de représenter en 79 dessins ce qu’il a vécu afin de le raconter à son père réfugié en Angleterre. C’est le témoignage unique d’un « enfant historien » sur les camps de concentration et d’extermination. Cette exposition propose 31 dessins légendés par Thomas Geve lui-même. Il n’y a pas d’enfant ici donne aussi des explications historiques sur ces trois camps et leur fonctionnement. Exposition réalisée par l’Association Buchenwald Dora et Kommandos. DR Cette exposition sera présentée du mardi 24 au vendredi 27 janvier au lycée Duhamel du Monceau de Pithiviers. 4 à 18h30 CONFÉRENCE La Résistance à Buchenwald, de la mémoire à l’histoire DR par Olivier Lalieu, historien au Mémorial de la Shoah « L’histoire de la résistance française à Buchenwald s’inscrit dans ce cadre, à la fois singulier et dramatique. Alors que la survie représente l’horizon obligé de chacun, une poignée de déportés s’engage pour la défense de leur communauté et la permanence du combat contre le nazisme. » À l’issue de cette conférence, Olivier Lalieu dédicacera son livre La Résistance française à Buchenwald, dont la préface a été rédigée par Jorge Semprun (éd. Tallandier, 2005) Agnès Triebel dédicacera Il n’y a pas d’enfant ici de Thomas Geve (éd. JC GAWSEWITCH, 2009) qu’elle a préfacé avec Dominique Durand et Survivant d’Auschwitz : j’ai eu 13 ans en camp de concentration de Thomas Geve (éd. JC GAWSEWITCH, 2011) qu’elle a traduit. mercredi 18 janvier à partir de 14h Résistance armée et résistance civile dans la bande dessinée Rencontre avec Xavier Aumage, archiviste du Musée de la Résistance Nationale de Champigny autour de deux bandes dessinées Vivre libre ou mourir (éd. Lombard, 2011), et de Les enfants sauvés (éd. Delcourt, 2008). Il a été commissaire de l’exposition « La Résistance dans la bande dessinée de 1944 à nos jours » réalisée par le CHRD de Lyon et le Musée de la Résistance Nationale. Enseigner l’histoire de la résistance par la bande dessinée 14h-15h RENCONTRE AVEC LES ENSEIGNANTS 15h-16h TOUT PUBLIC La bande dessinée Vivre libre ou mourir est un album collectif qui réunit neuf illustrateurs autour de neuf histoires de résistance. Des textes introduisent chacune de ces histoires entraînant le lecteur dans des univers peu explorés jusqu’à présent dans les BD (contribution des antifascistes allemands à la résistance, univers carcéral pendant l’Occupation, itinéraire résistant du photographe Robert Doisneau, film clandestin tourné par le résistant Francis Porret…). Les histoires racontées dans Les enfants sauvés permettent d’aborder un autre aspect de la résistance. Cette résistance dite civile qui a permis de sauver en France des milliers d’enfants juifs. Ces deux albums sont de véritables outils pédagogiques. Rencontre animée par Gilles CazenaveCambot, professeur missionné par le Rectorat de l’Académie Orléans-Tours. En partenariat avec Légende BD. 5 janvier 2012 PROJECTIONS ACCOMPAGNÉES DE DÉBATS AUTOUR DU THÈME « La résistance dans les camps nazis » RENCONTRE avec David Perlmutter, grand témoin JOURNÉE RÉSERVÉE AUX CLASSES 9h30 à 11h30 puis de 13h30 à 15h30 Le cinéma est un moyen privilégié de rendre audible et visible la réalité de l’époque de la Seconde Guerre mondiale et de la résistance dans les camps nazis. Mais étant donné la vision singulière que peut avoir un réalisateur, il est important de ponctuer la projection de débats entre témoins de cette époque et élèves. David Perlmutter, le plus jeune enfant rescapé de Buchenwald, sera présent pour faire part de son vécu durant cette période. David Perlmutter a 3 ans dans le ghetto de Piotrkow où son père le cache. Il a 5 ans lorsqu’il est déporté à Buchenwald en 1943. Extraits de films : • La prise de pouvoir par les politiques à Buchenwald : David Rousset parle de la société concentrationnaire. • Résister, c’est survivre : en sabotant le travail pour l’effort de guerre allemand : Jean Mialet et le Général d’Astorg racontent leur survie à Dora. • Résister grâce à la solidarité : Les enfants de Buchenwald de B. Martino. • L ’évasion : Les évadés d’Auschwitz de Rudolf Vrba et Fred Wetzler. Journée organisée avec l’Association Ciné-histoire. 6 © Jean Claude Orlowski © TDR - Mémorial de Buchenwald. Photographie faite après le 11 avril 1945. David Perlmutter s’est reconnu dans l’enfant de droite. jeudi 19 janvier vendredi 20 de 13h30 à 15h RENCONTRE COMPLET Emile Torner, survivant du camp de Buchenwald Émile Torner a 15 ans en juin 1940. Après s’être cachés à Toulouse, puis à Nice, ses parents, des Juifs polonais, vont terminer la guerre chez des amis dans le Loir-et-Cher. Émile, en juin 1944, s’engage dans la résistance à Saint-Amand-Montrond. Il est arrêté en juillet 1944 et envoyé en Allemagne, à Cologne, puis à Buchenwald où il reçoit un numéro de matricule : 80 655. Au bout de quelques mois, il est finalement envoyé dans un des Kommandos de Buchenwald, où il travaille à la construction d’une usine souterraine. Il est libéré en 1945. En partenariat avec l’Association Buchenwald Dora et Kommandos. à partir du 20 janvier NOUVEL ATELIER PÉDAGOGIQUE « Survivre dans les camps : les dessins de Thomas Geve » Un atelier autour de l’exposition « Il n’y a pas d’enfants ici Auschwitz–Gross-Rosen– Buchenwald » est proposé aux établissements du second degré. Il permet d’aborder la notion de déshumanisation dans les camps nazis à travers le regard d’un jeune garçon : les dessins de Thomas Geve réalisés à la libération du camp constituent une source précieuse d’une volonté de survivre à travers ce témoignage figuré des camps d’Auschwitz, de Gross-Rosen et de Buchenwald. de Marie-Bénédicte Vincent, historienne et spécialiste de l’Allemagne des XIXe et XXe siècles La société allemande de la première partie du XXe siècle a connu une modernisation importante liée à la seconde industrialisation et à une homogénéisation croissante de sa population qui vit dans un État récemment unifié. Pourtant, certaines structures sociales persistent malgré le choc de la Première Guerre mondiale et la succession des trois régimes que sont l’Empire, la République de Weimar et le Troisième Reich. Cette conférence permet de s’interroger sur la spécificité de l’évolution sociale de l’Allemagne par rapport aux démocraties occidentales et d’analyser les points de rupture et de continuité dans la montée du nazisme et l’engagement de toute la société dans la Seconde Guerre mondiale. jeudi 26 janvier à 18h30 INAUGURATION DE L’EXPOSITION à la MJC d’Olivet, 127 rue Marcel-Belot. Les résistances et actes de sauvetage des Juifs dans le Loiret pendant la Seconde Guerre mondiale Cette conférence est organisée en partenariat avec le Rectorat de l’Académie Orléans-Tours et l’Association Franco-Allemande. mardi 24 janvier à 18h CONFÉRENCE La conférence de Wannsee, 70 ans après… Florent Brayard, historien et chercheur au CNRS Le 20 janvier 1942, une réunion est organisée par Reinhard Heydrich, l’adjoint d’Heinrich Himmler et le directeur de l’Office central de sécurité du Reich. Visite guidée suivie d’une rencontre avec Éliane et Bernard Klein, l’un et l’autre cachés avec leurs familles. L’aide apportée par des amis ou d’autres personnes qui n’étaient pas juives, les a protégés, de 1942 à 1944. Le Cercil a réalisé cette exposition sur les résistances et actes de sauvetage des Juifs dans le Loiret afin de restituer les actions de sauvetage en direction des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, y compris dans les camps d’internement. L’exposition rend compte de la portée de ces actes de résistance civile dans un contexte de persécution des Juifs en France. © Géraldine Aresteanu Marie-Bénédicte Vincent est auteure d’Histoire de la société allemande au XXe siècle 1900-1949 (éd. La Découverte, 2011) DR DR Histoire de la société allemande au XXe siècle 1900-1949 © Haus der Wannsee-Konferenz Quinze hauts fonctionnaires du parti nazi et de l’administration allemande se réunissent dans une villa, dans la banlieue de Berlin, au bord du lac de Wannsee, qui a donné son nom à cette réunion. La conférence de Wannsee a longtemps été considérée comme un moment décisif dans l’évolution de la « solution finale de la question juive ». De nouveaux documents remettent cette lecture en question. Alors, que s’est-il passé à Wannsee ? lundi 23 janvier à 16h DANS LE CADRE DE LA JOURNÉE FRANCOALLEMANDE - CONFÉRENCE au lycée Voltaire, 3 avenue Voltaire à Orléans 7 vendredi 27 janvier Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de la Shoah Depuis 2005, le Cercil propose à Orléans et en région Centre, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, une programmation importante pour ce jour symbolique du 27 janvier. En 2011, cette date a été choisie pour l’inauguration des nouveaux locaux du Cercil, et l’ouverture du Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv. En préparation du 70e anniversaire des déportations depuis les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers, et de la rafle du Vel d’Hiv, et afin de répondre au souhait du Mémorial de la Shoah de marquer ce jour d’une cérémonie se déroulant à la même heure sur les différents sites, le Cercil propose le programme suivant : Beaune-la-Rolande Pithiviers 12h COMMÉMORATION devant le monument, rue des Déportés, en présence de Joseph Weismann. Lecture du message de Simone Veil par un élève. RENCONTRE AU LYCÉE AGRICOLE avec Joseph Weismann C’est après la rafle du Vel d’Hiv que Joseph Weismann, 11 ans, est interné avec sa famille dans le camp de Beaune-la-Rolande. Il assiste à la fouille, puis au départ en déportation de ses parents et de ses sœurs. Comme beaucoup d’enfants, il reste seul dans le camp. Les autorités de Vichy attendent en effet l’autorisation de Berlin de déporter les enfants, selon leur proposition. Avec un autre jeune garçon, il s’évade… Joseph Weismann fait le récit de son histoire dans un livre récemment sorti : Après la Rafle (éd. Michel Lafon, 2011). 8 © Cercil En partenariat et avec la participation du collège de Parou (Yonne) et du lycée professionnel agricole de Beaune-laRolande. De 9h à 11h © Cercil. Archives famille Korenbajzer 12h30 COMMÉMORATION devant le monument, square Max-Jacob, en présence de Michal Gans et de Marc Korenbajzer. Lecture du message de Simone Veil par un élève. CONFÉRENCE-DÉBAT à l’auditorium du lycée Duhamel du Monceau avec Marc Korenbajzer, « Entre histoire, mémoire, et procès » En 1991, Marc Korenbajzer envoie au Cercil, qui vient de se créer, une lettre, accom­pagnée d’une photographie, qui raconte l’histoire de son père, Abraham, et de sa demisœur, Aline. Histoire qui a été celle de milliers de familles dans les camps de Beaunela-Rolande et Pithiviers : d’abord les hommes, puis les femmes et les enfants… Depuis, la photographie d’Aline accompagne le Cercil, emblématique des 4 500 enfants internés dans ces deux camps avant d’être assassinés à Auschwitz. © Géraldine Aresteanu 12h 14h40 INTERVENTION DE L’ÉQUIPE DU CERCIL avant la diffusion du film « Elle s’appelait Sarah » de Gilles Paquet-Brenner. Près de 400 lycéens vont participer à cette journée initiée par les élèves de la Maison des lycéens du lycée Duhamel du Monceau à Pithiviers. mardi 31 janvier à 18h CONFÉRENCE Pierre-Jérôme Biscarat, membre du service pédagogique de la Maison d’Izieu et co-auteur avec Jean-François Forges du « Guide historique d’Auschwitz », éd. Autrement. DR DR Visiter Auschwitz ? Claude Lanzmann, réalisateur du film Shoah prévient : « Auschwitz ne se visite pas. Il faut y arriver chargé d’un savoir. Il faut voir et savoir, savoir et voir indissolublement. » Les auteurs du premier guide de visite d’Auschwitz se sont donc attachés aux faits historiques. Des documents d’archives, des cartes et des plans accompagnent le lecteur, peut-être futur visiteur. Les descriptions sobres et les faits précis sont ponctués de témoignages de survivants. Photographie de Laurent Wajnberg (in Un dimanche à Auschwitz, éd. L’Aube). ©Beit Lohamei Haghetaot et Michal Gans, historienne Née à Paris en 1941, Michal Gans fait partie de ces enfants qui pour survivre doivent se cacher. Son père, issu d’une famille de Juifs alsaciens ayant choisi la France après la guerre franco-allemande de 1870, médaillé de la bataille de Dunkerque où il était médecin de la 116e Compagnie des Volontaires Étrangers, a été arrêté le 23 mars 1942, déporté dans le 1er convoi parti de France et assassiné à Auschwitz. Directrice du département international du musée des Combattants des Ghettos en Galilée, Michal crée le département pédagogique de ce musée. Aujourd’hui elle se consacre à la recherche et vient de publier Survivre : les enfants dans la Shoah (éd. Ouest-France). Orléans au Cercil - Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv, 45 rue du Bourdon-Blanc, ouvert exceptionnellement jusqu’à 19h30 à 15h ATELIERS PÉDAGOGIQUES « 1942, les enfants aussi » à 18h COMPLET RENCONTRE Joseph Weismann Attention, entrée libre dans la mesure des places disponibles. Renseignement et réservation 02 38 42 03 91 – [email protected] Cette conférence est aussi l’occasion de retracer l’histoire du plus grand complexe concentrationnaire nazi, et du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau où ont été déportés les internés des camps de Beaune et de Pithiviers, hormis ceux des convois 50, 51, 52 (Sobibor) et 73 (Kaunas). En partenariat avec l’association Loire Vistule. 9 février 2012 samedi 4 et dimanche 5 février Salle des fêtes, place Chantoiseau, à Pithiviers PROJECTION - DÉBAT Cinéma des Carmes, 7 rue des Carmes à Orléans « Dieu ne croit plus en nous » d’Axel Corti (110 min, Le Pacte, 2011) suivie d’un débat À Vienne en 1938, après la « Nuit de Cristal » et le meurtre de son père, Ferry Tobler, un adolescent juif, fuit l’Autriche. Malgré les problèmes de laissez-passer, il se réfugie à Prague où il fait la connaissance de Gandhi, un soldat allemand anti-nazi échappé de Dachau, et d’Alena, une Tchèque chargée d’assister les réfugiés. Ensemble, ils vont fuir jusqu’à Paris. Tarif : 7,5€ Tarif réduit (adhérent Cercil) : 6€ En partenariat avec le cinéma des Carmes. vendredi 10 février de 18h à 20h CONFÉRENCE à l’Amphithéâtre du lycée FrançoisVillon à Beaugency Les camps d’internement du Loiret par Catherine Thion, historienne À l’aide de documents et de photographies, Catherine Thion, historienne au Cercil, retrace l’histoire des camps d’internement de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande et celle des 16 000 hommes, femmes et enfants juifs, qui y ont été internés de 10 Cette conférence est organisée par la Société Archéologique et Historique de Beaugency. mardi 14 février à 18h CONFÉRENCE La résistance dans les camps français, l’exemple de la Cimade DR mardi 7 février à 19h mai 1941 à juillet 1943, avant d’être déportés à Auschwitz. par Geneviève DreyfusArmand, historienne Plus de 40 000 internés (Juifs étrangers notamment et réfugiés politiques opposants au régime nazi) sont enfermés, dans des camps d’internement et centres d’accueil dès 1940 : Gurs, Agde, Argelès, Rivesaltes, Aix, Brens… La Cimade (Comité Inter Mouvements Auprès Des Évacués) est présente dans ces camps. Elle s’y occupe des problèmes matériels comme des besoins psychologiques. Au fil des mois, elle entre dans la clandestinité tout en continuant à cacher des gens, aider à traverser des frontières et constituer des fiches d’état civil et des faux papiers. En partenariat avec la Cimade. Camp de Gurs © Amicale de Gurs Autour d’un thème différent chaque année, les jeunes lecteurs sont invités à dialoguer avec les auteurs et illustrateurs. De nombreux ateliers à dominante ludique sont organisés pour renforcer et développer le plaisir de lire, sans oublier les séances de dédicaces et les rencontres avec les auteurs. © Cercil Dix-neuvième salon du livre jeunesse du Pithiverais mardi 21 février à 18h De la Nuit de Cristal à Auschwitz de Paul Schaffer, président d’honneur de Yad Vashem France et membre de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah 18h à 19h Évian 1938, La Conférence de la peur (52 mn, 2009, Andana Films) de Michel Vuillermet Dès 1933, les nazis cherchent à créer une Allemagne « judenrein » (« nettoyée des Juifs ») : ils souhaitent les contraindre à quitter le pays. En 1938, environ 150 000 Juifs allemands, soit un quart, sont déjà partis. Après l’annexion par l’Allemagne de l’Autriche en mars 1938, 185 000 Juifs supplémentaires se retrouvent sous le joug nazi. Les Juifs allemands et autrichiens qui souhaitent partir ne parviennent pas à trouver un pays d’accueil. Le président Franklin D. Roosevelt, réagissant à une pression politique grandissante, demande la convocation d’une conférence internationale sur ce sujet. Au début du mois de juillet 1938, les délégués de 32 pays se réunissent en France, à Évian. Pendant cette réunion qui va durer neuf jours, les délégués expriment les uns après les autres leur sympathie envers les réfugiés. Mais la plupart des pays, y compris les États-Unis et la Grande-Bretagne, invoquent diverses raisons pour refuser l’accès dans leur pays d’un plus grand nombre de réfugiés. Seule la République Dominicaine accepte de recevoir des réfugiés supplémentaires. DR PROJECTION DU DOCUMENTAIRE à partir de 19h Le grand témoin du Cercil Paul Schaffer Paul Schaffer est né en 1924 en Autriche. Après la « Nuit de Cristal », en 1938, ses parents fuient en Belgique. En 1940, la famille Schaffer se rend à Revel, un village du SudOuest de la France, non loin de Toulouse, où Paul apprend le métier d’ébéniste. À la fin de l’année 1940, ils sont internés au camp d’Agde. Une amie leur permet de quitter le camp pour être assignés en résidence surveillée. Paul est ensuite arrêté le 26 août 1942 et après une tentative d’évasion, il est repris et conduit à Drancy. Le 4 septembre 1942, il est déporté à Auschwitz par le convoi 28, avec sa mère et sa sœur qui sont gazées dès leur arrivée. Il est interné à Tarnovitz, Schoppinitz et Birkenau. Puis il est transféré sur le site de Bobrek, où la société Siemens utilise une main-d’œuvre esclave. En janvier 1945, il participe à la « marche de la mort ». Transporté vers l’Ouest, il réussit à s’évader avec un ami en sautant d’un wagon à ciel ouvert. Il est rapatrié en France, en avril 1945. De son convoi, parti le 4 septembre 1942, 23 personnes seulement sont revenues en 1945, sur 1013 déportés. À cette occasion Paul Schaffer dédicacera son livre, Le Soleil voilé. Auschwitz 1942-1945, préfacé par Simone Veil, éd. LK, 2011. 11 mars 2012 mercredi 7 mars à 15h Contes arméniens dits par Fabienne Peter dimanche 11 mars à 11h Henri Wolkowski est pris en photo boxant dans le camp de Pithiviers © TDR Cercil – Archives privées. Lamotte Beuvron (Loir-et-Cher) Mise à jour de la stèle comportant le nom des enfants juifs internés dans le camp de LamotteBeuvron et déportés depuis le camp de Pithiviers. Organisation l’AREHSVAL (association de recherche et d’étude sur la Shoah en Val de Loire). DR clubs et athlètes indésirables, Europe nouvelle du sport, notion même de sport dévoyée en supplice), mais aussi le sport comme lieu de résistance à l’oppression à travers l’itinéraire de sportifs amateurs et de champions qui ont dit non au péril de leur vie. mardi 13 mars à 18h CONFÉRENCE Les sportifs d’Europe à l’épreuve du nazisme, des jeux olympiques de Berlin aux centres de mise à mort mardi 20 mars à 18h CONFÉRENCE par Patrick Clastres, historien, chercheur rattaché au Centre d’histoire de Sciences Po Cette conférence abor­ dera les usages totalitaires du sport (performance aryenne, mobilisation des masses dans les stades, exclusion des 12 DR En lien avec l’exposition Le sport européen à l’épreuve du nazisme - Des JO de Berlin aux JO de Londres 1936-1948, présentée jusqu’en mars 2012 au Mémorial de la Shoah à Paris, dont Patrick Clastres est le commissaire scientifique. d’Alain Michel, historien La France de Vichy a été l’un des pays les plus collaborateurs, et pourtant le bilan de la Shoah y est l’un des plus bas d’Europe en ce qui concerne la proportion des victimes. Les trois quarts des Juifs de France ont survécu à la Shoah, à comparer par exemple avec les Pays-Bas où la proportion est exactement inverse. C’est le paradoxe français. DR Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français jeudi 22 mars mardi 27 mars Les Mentsh, musique klezmer PROJECTION ET DÉBAT au collège Alain-Fournier à Orléans 20h30 CONCERT MJC d’Olivet, 127 rue Marcel-Belot à Olivet Les Mentsh proposent une escale chaleureuse sur fond de sonorités klezmer, la musique traditionnelle des Juifs d’Europe de l’Est. Fidèles à la tradition de voyage et de fête qui constitue l’essence du klezmer, les Mentsh font revivre cette musique de l’âme et la réinterprètent avec fougue, énergie, malice et liberté. Avec les Mentsh, le répertoire traditionnel klezmer prend un nouveau visage à la fois moderne, varié, malicieux. Ils transmettent au public leur « groove klezmer » et le transportent dans un univers bouleversé, inversé, farfelu. Les émotions se mélangent et se superposent, on passe de l’euphorie au recueillement en une fraction de seconde. Tarif : 10€ Tarif Réduit (adhérent MJC et Cercil, FNAC, étudiant, demandeur d’emploi, etc.) : 7€ Tarif PAC (Passeport à la Culture) : 5€ Josèphe Cardin, arrêtée pour avoir porté l’étoile jaune En présence de Michèle Massé, réalisatrice du film « L’engagement » (2011, Ana Films, 52 mn) En juin 1942, parce qu’elle porte l’étoile jaune par solidarité et défi, Josèphe Cardin, alors lycé­ enne, est arrêtée et emprisonnée à la Caserne des Tourelles à Paris. Au camp de Drancy où elle est internée comme « amie des Juifs » en août 1942, elle s’occupe des enfants transférés des camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers, avant leur déportation vers Auschwitz. Constatant l’horreur de leur situation, à sa libération du camp fin août, elle s’engage dans la résistance et, avec ses parents, aide à cacher des Juifs. C’est notamment grâce à elle que l’avocate Yvonne Netter, internée au camp de Beaune-la-Rolande, parvient à s’évader de l’hôpital de Pithiviers en 1943. En 1992, Josèphe, décédée la même année, reçoit la médaille des Justes à titre posthume. Michèle Massé est la fille de Josèphe Cardin. Josèphe Cardin- fond privé. 14h15 MASTER-CLASS vendredi 30 mars Dans le cadre de la semaine de la presse et des médias organisée par le Clémi DR RADIO Une émission de webradio sur le thème du 70e anniversaire de la Rafle du Vel d’Hiv sera diffusée en direct sur le site internet de l’académie d’Orléans-Tours. Cette émission est enregistrée par une classe du collège Edouard Vaillant de Vierzon. Invités : Marie Reynier, recteur de l’académie Orléans-Tours, Hélène Mouchard-Zay et Rachel Jedinak, ancienne enfant cachée dont le père a été interné à Beaune-la-Rolande. 13 EXPOSITION « Les camps d’internement en Beauce » Visites guidées du MuséeMémorial des enfants du Vel d’Hiv par Hélène Mouchard-Zay les dimanches 29 janvier, 26 février et 25 mars à 15h Les expositions itinérantes du Cercil EXPOSITION « Propagande allemande : quelles intentions aux photographies des camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers ? » À partir du 14 mai 1941, date de la convocation « pour examen de situation », dite rafle du « Billet vert » qui a expédié plus de 3 700 Juifs dans les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers avant leur déportation à Auschwitz, l’occupant allemand, loin de se cacher, n’a cessé de photographier les camps d’internement en France pour les diffuser dans toute l’Europe, impliquant largement la police et la gendarmerie françaises. Cette exposition analyse ces photos. Du 7 novembre 2011 au 10 février 2012 au Centre Régional « Résistance et Liberté » à Thouars (DeuxSèvres). EXPOSITION « Les résistances et actes de sauvetage des Juifs dans le Loiret pendant la Seconde Guerre mondiale » Entre 1941 et 1943, plus de 16 000 Juifs ont été internés dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers avant d’être déportés. Sur place, des assistantes sociales, des gardiens et des habitants sont venus en aide aux internés et, parfois les ont même aidés à s’évader. • Du 4 au 19 janvier 2012 à l’Espace Georges Sand de Chécy • Du 26 janvier au 14 février 2012 à la MJC d’Olivet • Du 17 au 19 février 2012 à la salle des fêtes de Bazoches-les-Galerandes par l’association Dans les Ouches • Du 20 février au 6 mars 2012 au collège Louis Joseph Soulas de Bazoches-les-Galerandes. 14 À travers l’exposition du Cercil sur l’histoire des camps du Loiret, et un supplément sur les camps de Voves et du Coudray, l’exposition traite de l’histoire de l’internement organisé par le régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans les camps de Pithiviers et de Beaune-laRolande ont été internés plus de 16 000 Juifs et en particulier 4 500 enfants, tous déportés à Auschwitz. Le camp de Voves, lui, a été utilisé par les Allemands pour le regroupement des prisonniers de guerre français, puis a servi de lieu d’internement pour les communistes. Il fonctionne alors avec celui de Pithiviers, qui, à partir de septembre 1942, devient un camp d’internement pour les politiques. Enfin, le camp de Coudray a servi pour les prisonniers de guerre français. À la fin de la guerre, 38 000 prisonniers de guerre de l’Axe y sont internés. Du 13 janvier au 18 mars 2012 à la Maison de la Beauce à Orgères-en-Beauce (Eure-et-Loir). Les ateliers pédagogiques du Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv Le Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv propose des ateliers pédagogiques thématiques, qui tiennent compte de l’âge des élèves, de leur sensibilité et de leur niveau de connaissance. L’objectif est de les mettre en contact direct avec les documents d’archives, témoignages ou toute autre source historique, pour les décrypter et les analyser de façon interactive. Pour l’année scolaire 2011-2012, les enseignants pourront, entre autres, aborder plus spécifiquement : - la Shoah à travers la bande dessinée - l’internement d’une famille tsigane pendant la Seconde Guerre mondiale - les actes de sauvetage des Juifs et le rôle des Justes dans le Loiret - la découverte d’un territoire proche : retrouver les traces du camp de Beaune-la-Rolande à partir d’images satellitaires, photographies et plans - la France des camps 1939-1946 : images véhiculées par les documents d’époque et réalités des conditions d’internement je m’appelle - l’histoire d’une famille juive pendant la Seconde Guerre mondiale - les photographies de propagande dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers -la mémoire des camps du Loiret depuis 1946 - les œuvres musicales et la Shoah - « l’étoile jaune » dans la littérature et la correspondance Pendant la Seconde guerre mondiale, près de 1 200 000 enfants juifs ont été assassinés par les nazis. La plupart de ceux qui ont survécu ont été cachés dans des institutions religieuses, des fermes, ou recueillis par des familles. Isaac Sztrymfman a sept ans quand l’Allemagne envahit la France. Le 14 mai 1941, son père, Moïshé, est arrêté et enfermé au camp de Pithiviers, où il reste de longs mois. Le 25 juin 1942, il est déporté à Auschwitz. Il y est assassiné. En 1942, Isaac et sa mère, Rivelé, sont à leur tour arrêtés et emprisonnés à Autun. Sa mère soudoie un gardien pour que son fils soit envoyé dans un hôpital où, grâce à la complicité des médecins et infirmières, les enfants juifs sont déclarés malades. Après ce refuge provisoire, Isaac est caché par plusieurs personnes, faisant alternativement l’expérience de la tendresse et de la cruauté. Il doit camoufler isaac et j’ai été un son identité et prend le nom de Jean Devolder. À la fin de la guerre, Isaac ne retrouve pas ses parents. Il est adopté en 1948 aux États-Unis, et devient Isaac Millman. Cinquante ans plus tard, Isaac Sztrymfman-Millman brise son silence pour décrire les scènes marquantes de son histoire. enfant caché rs Pithivie auneBe lande la-Ro ISBN 978–2–9540903–0–6 Les visites de l’ancien camp d’internement de Pithiviers La visite du site de l’ancien camp de Pithiviers permet de reconstituer, grâce aux traces, aux photographies et aux documents d’archives l’internement et la déportation de plusieurs milliers de Juifs de 1941 à 1945. Une médiatrice du Cercil vous conduit sur les pas des internés qui ont vécu de quelques jours à plusieurs mois dans des baraques à proximité des habitations de la ville. © Auteur inconnu, AMO (3Fi87) Les visites d’Orléans : la persécution des Juifs pendant la Seconde guerre mondiale Durant 2 heures, le groupe découvre les lieux où la persécution des Juifs s’est organisée à Orléans, lieux de pouvoir des autorités allemandes et françaises, lieux d’arrestations. C’est aussi l’occasion de parler des Orléanais qui ont caché des Juifs leur permettant d’échapper ainsi à la déportation. Pour emprunter les expositions, participer aux ateliers, effectuer les visites, contacter l’équipe du Cercil 02 38 42 03 91, [email protected] éditions du Cercil Je m’appelle Isaac et j’ai été un enfant caché écrit et illustré par Isaac Milman, traduction d’Odile Belkeddar Les éditions du Cercil : sortie au premier trimestre Pendant la Seconde Guerre mondiale, près de 1 200 000 enfants juifs ont été assassinés par les nazis. La plupart de ceux qui ont survécu ont été cachés dans des établissements religieux, des fermes, ou recueillis par des familles. Isaac Sztrymfman a sept ans quand l’Allemagne envahit la France. Le 14 mai 1941, son père, Moïshé, est arrêté et enfermé au camp de Pithiviers, où il reste de longs mois. Le 25 juin 1942, il est déporté et assassiné à Auschwitz. Isaac et sa mère, Rivelé, sont à leur tour arrêtés et emprisonnés à Autun. Sa mère soudoie un gardien pour que son fils soit envoyé dans un hôpital où, grâce à la complicité des médecins et infirmières, les enfants juifs sont déclarés malades et donc protégés. À la suite de ce refuge provisoire, Isaac est caché par plusieurs personnes, faisant alternativement l’expérience de la tendresse et de la cruauté. Il doit camoufler son identité et prend le nom de Jean Devolder. À la fin de la guerre, il ne retrouve pas ses parents. Il est adopté en 1948 aux EtatsUnis, et devient Isaac Milman. 70 ans plus tard, Isaac Sztrymfman-Milman brise son silence pour raconter son histoire. © Issac Millman Prix : 15 RN20 Cercil - 45 rue du Bourdon-Blanc - 45000 Orléans Réservation et renseignement 02 38 42 03 91 - [email protected] VIGN AT AVENUE J. ZAY C RUE DU BOU E URGOGNE RUE DE LA TOUR RUE DE BO CERCIL EUVERT P SAINT- RUE ROYALE LLE VARD PONT GEORGE V SEGE BOULE P E-D’ARC Pour les groupes, tous les jours, sur réservation. P R. DUPANLOU RUE JEANN Entrée libre au centre de ressources ouvert aux mêmes horaires. UE P. BLAN RDON- IER N BAN RUE F. RABIER RUE PLACE DE L’ÉTAPE PLACE DU MARTROI AVEN URGOGNE RUE DE BO -NEUVE N RUE E. RDU Accès : suivre direction centre ville Parking : Hôtel de ville ou cathédrale Ligne de tram A – arrêt place de Gaulle 1 ER ALB E VE RUE BD D Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h Mardi nocturne jusqu’à 20h Fermé le samedi. Le lundi sur rendez-vous. ERT AV. DE PARIS GARE SNCF www.cercil.fr QUAI DU CHÂTELET E -ALLEAUM QUAI DU FORT PONT R. THINAT LA LOIRE Tarifs Visite du musée-mémorial – 3e Tarif réduit – 2e Gratuité pour les moins de 18 ans Pour les groupes (de 10 à 20 personnes) : Visite libre – 20e Visite guidée – 30e Le Cercil bénéficie du soutien régulier de la ville d’Orléans, la Région Centre, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, le Ministère de la Culture/Drac Centre, le Ministère de la Défense/DMPA, le Département du Loiret, les villes de Paris, Beaune-la-Rolande, Pithiviers, Jargeau et Saint-Jean-de-la-Ruelle. Beaune la Rolande