m’en excuse.
1. Le poids de l’Etat Français dans l’économie ne cesse de monter depuis 1970 au
point aujourd’hui ‘hui ce poids représente 56 % du PNB.
2. Toute hausse du poids de l’Etat dans l’économie déclenche un ralentissement du
taux de croissance structurel de cette économie, ce qui fait baisser les recettes
fiscales.
3. Hausse des dépenses, +baisse des recettes = déficit budgétaire en hausse
perpétuelle, lequel ne peut donc être financé que par l’émission de dettes.
4. Quand la dette atteint à peu prés 100% du PNB, si les taux d’intérêts sont à 3 %,
cela veut dire que le service de la dette consomme à peu prés l’accroissement de
richesse attendu (3 % par an, si on est socialiste, 1.5 % par an dans la réalité)
5. A ce point du processus, (je dois demander au lecteur de se concentrer car c’est la
ou nos élites cessent de comprendre), il se passe un phénomène curieux : Toute la
croissance du PNB va au service de la dette passée et si cette dette passée est
détenue par des étrangers, cela veut dire que le pouvoir d’achat du travailleur
Français de base ne peut que stagner ou baisser.
6. Si par hasard et par malheur nos élites continuent à distribuer des prébendes non
gagnées du style réduction de l’âge de la retraite, alors nos taux d’intérêts peuvent
monter brutalement comme l’ont montré les exemples Grecs , Espagnols ou Italien,
et nous rentrons alors dans une trappe à dettes. Si ces taux doublent en raison de la
défiance qui s’installe, cela veut dire que le pouvoir d’achat du Français moyen devra
baisser d’environ 3 % par an jusqu’ à ce que la dette soit remboursée ou à tout le
moins stabilisée.
7. L’économie rentre alors en dépression.
8. C’est en général à ce moment la que le FMI prend ses billets pour le pays en
question et loue des bureaux sur place.
Nous sommes en train d’arriver au point numéro 6, en route vers le 7 ou l’Espagne et l’Italie nous
ont déjà précédés …
Pour nous sortir du guêpier dans lequel nous nous sommes fourrés tous seuls, il y a en général
deux stratégies et deux seulement.
Celle du FMI, basée sur une vision comptable des choses, qui a toujours et partout échoué.
Celle de l’économie de l’offre, qui a toujours et partout réussi.
Commençons par le FMI : Les recommandations sont toujours les mêmes : il faut augmenter les
impôts sur le secteur privé et mettre des fonctionnaires à la porte tout en diminuant le salaire de
ceux qui restent, en maintenant des taux d’intérêts élevés pour tenir le taux de change. Ce