2/3
(suite)
suite) suite)
suite)
Les romains fêtaient les lupercales an-
nuellement, au cours desquelles les bergers
couraient dans les rues en frappant de leur
fouet en peau de chèvre ceux qu’ils rencon-
traient. Les femmes pensaient que cette pra-
tique les aiderait à enfanter. Héra, déesse
grecque de la fécondité, où Junon son nom ro-
main, est à l’origine des croyances selon la-
quelle se marier en juin porte chance. Un mythe
grec vante la force légendaire d’Héraclès qui,
bébé, étrangla deux serpents.
L’arbre symbole de
L’arbre symbole de L’arbre symbole de
L’arbre symbole de
vie dans de
vie dans de vie dans de
vie dans de
nombreuses cultures
nombreuses culturesnombreuses cultures
nombreuses cultures
Dans la mythologie nor-
dique, l’axe qui reliait
les trois niveaux de
l’univers était un im-
mense If
IfIf
If appel é
Yggdrasil. L’écureuil
Rastatok transmettait
chaque jour les messages de la cime aux ra-
cines de l’arbre. Le Dieu Odin, vit accroître ses
pouvoirs magiques en restant pendu neuf jours
à ses branches. Les perses croyaient en un
arbre dont les fruits d’immortalité assureraient
aux dieux force et jeunesse. Les mayas
croyaient que l’univers avait la forme d’une
croix au centre de laquelle poussait un arbre
*source de vie*. Chez les chinois, l’empereur du
ciel et ses enfants (dix soleils) nichaient dans
un murier. Un mythe Hindou dit que le suc des
arbres du mont Mandara s’écoula dans l’océan
de lait dont Vishnu avait ordonné le barattage.
Il en résultat une boisson divine appelée soma.
Au Zaïre, les Bakongo racontent que le Dieu
Nzambi créa un palmier, première forme de vie
intelligente. Un jour, il se partagea en deux pour
engendrer un homme et une femme. En Syrie Fa-
tima, déesse de la Lune et du Destin, est repré-
sentée sous la forme de l’Arbre du Paradis. Les
Celtes d’Irlande avaient un calendrier sur lequel
figurait un arbre sacré à chaque mois de l’année.
Créatures Magiques
Créatures MagiquesCréatures Magiques
Créatures Magiques
Les licornes sont des êtres
rares et magnifiques au corps de cheval dont la
tête est ornée d’une corne torsadée. Aux Ca-
raïbes, les sirènes sont appelées *water mamas*,
les gens croient que si l’on trouve un peigne de
l’une d’elles, elle exaucera l’un de vos vœux. Aux
États-Unis, le cirque Barnum exposait une vraie
sirène. En fait il s’agissait d’un singe auquel on
avait attaché une queue de poisson.
Grâce à ses huit pattes le cheval du dieu Odin,
Sleipnir, galopait plus vite que le vent. Le phénix
*Oiseau fabuleux* vivait 500 ans, il mourrait en
s’immolant par le feu pour renaître de ses
cendres. Chez les Grecs, les centaures étaient des
êtres mi-hommes, mi-chevaux. Les satyres
étaient des demi-dieux, mi-hommes, mi–boucs.
Aux Philippines, les Alans, créatures mi-humains,
mi-oiseaux, vivent dans la forêt et s’occupent
des enfants qui ont perdu leurs parents. Chez les
Chinois, il existerait cinq sortes de dragons : les
gardiens des dieux, les gardiens des empereurs,
ceux qui contrôlent le vent et la pluie, ceux qui
creusent les mers et le lit des rivières et ceux des
trésors cachés. Dans les légendes, le feu ne peut
tuer les salamandres, mais en fait ces petits am-
phibiens ne bénéficient d’aucune protection
contre le feu.
(Source: Myhtes et Légendes, Éditions Gründ)