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Les  romains  fêtaient  les  lupercales  an-
nuellement,  au  cours  desquelles  les  bergers 
couraient  dans  les  rues  en  frappant  de  leur 
fouet  en  peau  de  chèvre  ceux  qu’ils  rencon-
traient.  Les  femmes  pensaient  que  cette  pra-
tique  les  aiderait  à  enfanter.  Héra,  déesse 
grecque de la fécondité, où Junon son nom ro-
main,  est  à  l’origine  des  croyances  selon  la-
quelle se marier en juin porte chance. Un mythe 
grec  vante  la  force  légendaire  d’Héraclès  qui, 
bébé, étrangla deux serpents. 
 
L’arbre symbole de  
L’arbre symbole de  L’arbre symbole de  
L’arbre symbole de  
vie dans de 
vie dans de vie dans de 
vie dans de  
  
 
nombreuses cultures
nombreuses culturesnombreuses cultures
nombreuses cultures
 
  
 
Dans la mythologie nor-
dique,  l’axe  qui  reliait 
les  trois  niveaux  de 
l’univers  était  un  im-
mense   If
IfIf
If  appel é 
Yggdrasil.  L’écureuil 
Rastatok  transmettait 
chaque  jour  les  messages  de  la  cime  aux  ra-
cines de l’arbre. Le Dieu Odin, vit accroître ses 
pouvoirs magiques en restant pendu neuf jours 
à  ses  branches.  Les  perses  croyaient  en  un 
arbre dont les fruits d’immortalité assureraient 
aux  dieux  force  et  jeunesse.  Les  mayas 
croyaient  que  l’univers  avait  la  forme  d’une 
croix  au  centre  de  laquelle  poussait  un  arbre 
*source de vie*. Chez les chinois, l’empereur du 
ciel  et  ses  enfants  (dix  soleils)  nichaient  dans 
un murier. Un mythe Hindou dit que le suc des 
arbres du mont Mandara s’écoula dans l’océan 
de lait dont Vishnu avait ordonné le barattage. 
Il en résultat une boisson divine appelée soma. 
  
             
                  
          
  
 
Au  Zaïre,  les  Bakongo  racontent  que  le  Dieu 
Nzambi  créa  un  palmier,  première  forme  de  vie 
intelligente. Un jour, il se partagea en deux pour 
engendrer un homme et une femme. En Syrie Fa-
tima, déesse de la Lune et du Destin, est repré-
sentée  sous  la  forme  de  l’Arbre  du  Paradis.  Les 
Celtes  d’Irlande  avaient  un  calendrier  sur  lequel 
figurait un arbre sacré à chaque mois de l’année. 
Créatures Magiques
Créatures MagiquesCréatures Magiques
Créatures Magiques  
    
  
Les licornes sont des êtres 
rares  et magnifiques au  corps  de  cheval dont  la 
tête  est  ornée  d’une  corne  torsadée.  Aux  Ca-
raïbes, les sirènes sont appelées *water mamas*, 
les gens croient que si l’on trouve un peigne de 
l’une d’elles, elle exaucera l’un de vos vœux. Aux 
États-Unis,  le  cirque  Barnum  exposait  une  vraie 
sirène. En fait il s’agissait d’un singe  auquel on 
avait attaché une queue de poisson. 
Grâce  à  ses  huit  pattes  le  cheval  du  dieu  Odin, 
Sleipnir, galopait plus vite que le vent. Le phénix 
*Oiseau  fabuleux*  vivait  500  ans,  il  mourrait  en 
s’immolant  par  le  feu  pour  renaître  de  ses 
cendres. Chez les Grecs, les centaures étaient des 
êtres  mi-hommes,  mi-chevaux.  Les  satyres 
étaient  des  demi-dieux,  mi-hommes,  mi–boucs. 
Aux Philippines, les Alans, créatures mi-humains, 
mi-oiseaux,  vivent  dans  la  forêt  et  s’occupent 
des enfants qui ont perdu leurs parents. Chez les 
Chinois, il existerait cinq sortes de dragons : les 
gardiens des dieux, les gardiens des empereurs, 
ceux  qui contrôlent le vent et la pluie, ceux qui 
creusent les mers et le lit des rivières et ceux des 
trésors cachés. Dans les légendes, le feu ne peut 
tuer les salamandres, mais en fait ces petits am-
phibiens  ne  bénéficient  d’aucune  protection 
contre le feu.      
(Source: Myhtes et Légendes, Éditions Gründ)