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Du lundi 15 au dimanche 21 mai ― n°443
> Vers le 6e dimanche de Pâques
Évangile Lu Ma Me Je Ve Sa Di
Édito, Manière de..., A la maison, Au coeur du monde
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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Chapitre 14, versets 15 à 21
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Si vous
m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi,
je prierai le Père, et il vous donnera un autre
Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit
de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il
ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le
connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera
en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je
reviens vers vous. D’ici peu de temps, le monde ne
me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et
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vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez
que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et
moi en vous. Celui qui reçoit mes commandements
et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui
m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je
l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »
© AELF
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Lu 15 Un discours d’adieux
Ce long discours de Jésus, dans l’évangile de Jean, suit le
lavement des pieds, le soir du jeudi saint. Il fait nuit, Jésus
sort dans les rues de Jérusalem. L’ambiance est étrange, la fin
approche. Jésus parle en chemin à ses disciples et leur
transmet brièvement l’essentiel de son héritage. Il condense
trois ans de sa vie dans un petit testament. Après son départ,
les disciples garderont un souvenir, un mot, un désir… Que me
reste-il d’essentiel de ce discours ou de tout ce temps de
Pâques qui tend vers la fin ?
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Ma 16 « Si vous m’aimez »
Au début de son discours, Jésus pose une condition : « si vous
m’aimez » ! Il exige de ses disciples d’avoir de l’estime pour
lui afin de saisir la suite. Donc, il ne livre pas une suite de
préceptes impersonnels et froids, mais il révèle le principe
même de sa vie. Et ce mystère ne se découvre pas en dehors
de l’amour. Dit autrement, Jésus me demande de me
passionner pour l’amour, de chercher constamment à
approfondir cet intérêt que je lui porte. Celui qui aime ne doit
pas d’abord comprendre, il doit « garder » ce que Jésus
donne : son commandement d’amour justement (voir Jean
13,34). Aujourd’hui, je pourrais dire à plusieurs reprises cette
parole (ou une autre) : « Seigneur, je t’aime ».
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