Jean-Marc Pujol : « Il manque le logo de la Mairie de Perpignan

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SAINT-CHARLES
Newsletter avril 2012
Visite de Jean-Marc Pujol, Maire de Perpignan
Jean-Marc Pujol : « Il manque le logo de la
Mairie de Perpignan dans l’organigramme
de Saint-Charles Export »
En visite sur le site de Saint Charles International le mardi 13 mars dernier, Jean-Marc Pujol, Maire de Perpignan,
a estimé que la plateforme commerciale et logistique portait l’avenir du département des Pyrénées-Orientales.
Il s’est également engagé à faire entrer la Ville dans Saint-Charles Export. Une évidence tant cette absence
relevait de l’incongruité !
« Saint Charles International, c’est un peu ma seule industrie ici, en tant que Maire de Perpignan. Il s’agit d’un pôle qui a
un rôle à jouer et qui est porteur de beaucoup d’avenir, porte d’entrée du Maghreb et de l’Afrique, continent en croissance
de plus de 7% par an. Je serai toujours à vos côté » a confié le premier édile de la capitale du Roussillon. Jean-Marc
Pujol ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur les chefs d’entreprises de Saint Charles International, opérateurs
privés exemplaires à l’écoute de leurs clients et toujours en quête d’optimisation de leurs investissements.
« Je salue l’anticipation dont vous faîtes preuve au fil des années. A ce titre, je loue par exemple votre réactivité en ce
qui concerne le solaire photovoltaïque, une énergie d’avenir dont Saint Charles International est devenu un symbole »
poursuit Jean-Marc Pujol.
L’argent public doit aller à l’économie
Libéral revendiqué, Jean-Marc Pujol se sent bien en présence des chefs d’entreprises de Saint Charles
International. Et il affiche ses priorités : « Pour moi l’argent public doit, avant toute chose, aller à l’économie. Cela peut
être un choc culturel pour certains de mes services mais je m’y tiens » explique-t-il. Et de rappeler que par le biais du
service jumelage de la mairie de Perpignan, il a convié des professionnels de Saint-Charles en Israël, à MaalotTarshiha, pour des rendez-vous d’affaires. « Idem pour notre jumelage avec Sarasota en Floride auquel je veux donner
une connotation économique. J’ai demandé à mes services de se rapprocher de vous pour voir là encore Saint Charles
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International peut avoir des opportunités de business avec la Floride » a-t-il déclaré.
Spécialiste des questions sur le Maghreb, Jean-Marc Pujol a également évoqué les partenariats entre Saint Charles
International et le Maroc d’ores et déjà bien en place, et ceux à venir avec l’Algérie qu’ils jugent pour l’heure un
peu prématurés, même si le potentiel agricole est immense. En cause un tissu administratif névrotique lesté par
les tracasseries douanières. « Si les aspects politiques et terroristes me semblent réglés, les règlementations sont assez
restrictives en Algérie et notamment le fait que les investisseurs se doivent de rester minoritaires à 49%. Autant dire qu’il s’agit
là d’un frein regrettable pour la sécurisation des investissements » analyse-t-il en prônant la veille sur ce sujet.
Les représentants de Saint Charles International ont également profité de la visite de Jean-Marc Pujol pour l’inviter
à lier le destin de la Ville de Perpignan à Saint-Charles Export. « C’est vrai qu’il manque le logo de la Mairie de Perpignan
dans l’organigramme de Saint-Charles Export. Nous allons réparer cela. C’est avec plaisir que je deviendrai administrateur de
cette structure » a confirmé Jean-Marc Pujol.
Le transport combiné, c’est la voie de l’avenir
Le maire de Perpignan est revenu sur l’investissement dans le site de transport combiné pour lequel il a été
favorable. « Nous entrons dans un nouveau monde. L’utilité de cet
équipement public est indubitable. C’est la voie de l’avenir vis-à-vis des
problématiques économiques et environnementales. Reste que le problème
de fond, à savoir la stabilité de l’offre et la lisibilité du temps de transport
sur le fret ferroviaire, surtout pour des produits périssables comme les
vôtres, demeure. Il existe encore des problèmes de prestations de services.
L’opérateur actuel doit assumer la même prestation de services que le
routier et être capable de livrer les hypermarchés à quatre heures du matin.
Nous avons besoin de certitudes sur l’heure d’arrivée des trains. C’est un problème de culture de société et de démarche
intellectuelle » lance Jean-Marc Pujol.
Sur le plan de l’aménagement logistique de la plateforme et de son
désenclavement, Jean-Marc Pujol en a appelé aux professionnels
du site. « J’attends vos propositions et je vais demander à mes services de
travailler avec vous. Il n’est pas si facile de créer comme cela ex nihilo un
deuxième accès. Nous sommes assez contraints par l’espace. Idem pour la
ZAC en devenir du mas Orline où il faudra régler les problèmes de flux routier.
Là encore, je vous invite à participer à nos réunions de travail pour faire
aboutir au plus vite nos réflexions sur la circulation des poids-lourds. C’est une priorité » poursuit-il. Avant de conclure par
le mot de la fin : « Je suis heureux d’être là, parmi les chefs d’entreprise qui portent l’avenir économique de ce département ».
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