
SAINT-CHARLES
International peut avoir des opportunités de business avec la Floride »
a-t-il déclaré.
Spécialiste des questions sur le Maghreb, Jean-Marc Pujol a également évoqué les partenariats entre Saint Charles
International et le Maroc d’ores et déjà bien en place, et ceux à venir avec l’Algérie qu’ils jugent pour l’heure un
peu prématurés, même si le potentiel agricole est immense. En cause un tissu administratif névrotique lesté par
les tracasseries douanières.
« Si les aspects politiques et terroristes me semblent réglés, les règlementations sont assez
restrictives en Algérie et notamment le fait que les investisseurs se doivent de rester minoritaires à 49%. Autant dire qu’il s’agit
là d’un frein regrettable pour la sécurisation des investissements »
analyse-t-il en prônant la veille sur ce sujet.
Les représentants de Saint Charles International ont également proté de la visite de Jean-Marc Pujol pour l’inviter
à lier le destin de la Ville de Perpignan à Saint-Charles Export.
« C’est vrai qu’il manque le logo de la Mairie de Perpignan
dans l’organigramme de Saint-Charles Export. Nous allons réparer cela. C’est avec plaisir que je deviendrai administrateur de
cette structure »
a conrmé Jean-Marc Pujol.
Le transport combiné, c’est la voie de l’avenir
Le maire de Perpignan est revenu sur l’investissement dans le site de transport combiné pour lequel il a été
favorable. «
Nous entrons dans un nouveau monde. L’utilité de cet
équipement public est indubitable. C’est la voie de l’avenir vis-à-vis des
problématiques économiques et environnementales. Reste que le problème
de fond, à savoir la stabilité de l’offre et la lisibilité du temps de transport
sur le fret ferroviaire, surtout pour des produits périssables comme les
vôtres, demeure. Il existe encore des problèmes de prestations de services.
L’opérateur actuel doit assumer la même prestation de services que le
routier et être capable de livrer les hypermarchés à quatre heures du matin.
Nous avons besoin de certitudes sur l’heure d’arrivée des trains. C’est un problème de culture de société et de démarche
intellectuelle
» lance Jean-Marc Pujol.
Sur le plan de l’aménagement logistique de la plateforme et de son
désenclavement, Jean-Marc Pujol en a appelé aux professionnels
du site. «
J’attends vos propositions et je vais demander à mes services de
travailler avec vous. Il n’est pas si facile de créer comme cela ex nihilo un
deuxième accès. Nous sommes assez contraints par l’espace. Idem pour la
ZAC en devenir du mas Orline où il faudra régler les problèmes de ux routier.
Là encore, je vous invite à participer à nos réunions de travail pour faire
aboutir au plus vite nos réexions sur la circulation des poids-lourds. C’est une priorité
» poursuit-il. Avant de conclure par
le mot de la n : «
Je suis heureux d’être là, parmi les chefs d’entreprise qui portent l’avenir économique de ce département
».