S ÉMINAIRE N. B OURBAKI J EAN -P IERRE S ERRE Groupes p-divisibles Séminaire N. Bourbaki, 1966-1968, exp. no 318, p. 73-86 <http://www.numdam.org/item?id=SB_1966-1968__10__73_0> © Association des collaborateurs de Nicolas Bourbaki, 1966-1968, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire Bourbaki (http://www.bourbaki. ens.fr/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire BOURBAKI 19e année, 1966/67, n° 318 1966 Novembre GROUPES (d’après p-DIVISIBLES TATE) J. par Jean-Pierre SERRE On sait que de nombreuses zêta) celles liées à leur fonction d’ordre fini de la local, l’étude mel (au de variété, ce l’on étudie les courbes Toutefois, une Le but de cet groupes. 0 collaboration. § un R ce entier ~ 00 le module galoisien. en a cas utilisant le groupe for- abélienne ; [7], c’est ou~que réduction de hauteur 2 intérêt à remplacer les groupes groupe d’indiquer les principaux résultats en Dans le théorème de Lutz-Nagell une points groupe des p-divisible. connus sur ces très grande partie dus à Tate - parfois exposés dans en plusieurs séminaires : Woods Hole [10], Driebergen groupe p-divisibleo qui suit, un anneau sur notion, plus souple, celle de Ils ont été 10 La notion de Soit est de France Dans tout h nouvelle exposé "lire" attaché à la variété elliptiques ayant Ces résultats sont [4], Collège Lazard) s’est aperçu récemment qu’il y on formels par comme que l’on démontre le ainsi, par exemple, se groupe s’est d’a bord faite de Dieudonné et sens peuvent considéré (par exemple des variétés abéliennes propriétés p désigne commutatif Un groupe (ou un un nombre premier. schéma, si l’on p-divisible de hauteur tème 73 h préfère) sur R et soit est un sys- ~-P. SERRE vérifiant les conditions suivantes : (a) Gn est un schéma en ~1~ groupes commutatif localement R, sur p. libre de rang n (b) in :Gn ~ Gn+1 ( c ) La suite est un homomorphisme de schémas en groupes. est exacte. Si fie que désigne l’algèbre An An est muni d’une structure de (bicommutativité projectif de dans les An est rang ( c) , au noyau fermée, comme dans p :. ~’ Q p /ZP G,m qui est le R-module un cas essentiel simplement à dire que en comme s’ identif ie , n particulier, in la "réunion" des est au moyen de immersion une Gn (exactement est réunion des groupes sont des n,m est p~. Gn+1 ~ G signi- certaines conditions An cette dernière condition revient peut considérer le groupe et que (ce est local elle signifie simplement que de et l’on Remarque. Si G u+m R Lorsque R-module libre de rang Quant à in , p~. (a) la condition Gn , bigèbre vérifiant biassociativité, notamment), et applications), un affine associée à entiers la 0, et l’on démontre que l’on multiplication par a une suite pn exacte ’ (au applique sens de ( 1 ~ , exposé 0 ~ Exemples de 1/ groupes T ~ ~Gn+m Gm 0 . ~ p-divisibles. Groupes étales. Supposons Soit Gn que Spec(R) un Bp-module soit connexe, et soit libre de rang h sur lequel n n son groupe fondamental. opère continûment ; GROUPES p-DIVISIBLES déduit, étales T/p T forment un système procédé standard, un système T = les groupes un par R ;g sur ce est système un ( n, ~), où les n p-divisible de groupe On n-modules, inductif de en sont In- h. hauteur p-divisible étale de hauteur h s’obtient ainsi, de versement, tout groupe façon essentiellement unique. Ceci s’applique R notamment lorsque est un le groupe corps, D’où simplement le groupe de Galois de la clôture algébrique de R. é~tant rr une de équivalence "groupes p-divisibles étales" ~ "représentations p-adiques De plus, lorsque p-divisible R 2/ Groupes définis Soit de An A p : un R Tp(A), sens on et corps de un comme d°un groupe Soit = de peut par p (G~ , Cartier) G’ Les un système G’ = avec Le noyau r. h 2r. = Le p-divisible de hauteur h. caractéristique / A(p) le groupe p, est à la donnée du "module de Tate" p-divisible. un de groupe G p-divisible de hauteur h. est défini par la représentant homomorphismes (Gn , in) est un bigèbre G ; &#x26; ), induits par la p-divisible dual (au duale de celle de le foncteur Gn+1 ~ Gn groupe Le in cf. multiplication . de hauteur G’ n+1 ... ° h, appelé Ga Le dual d’un groupe étale est [1], groupe ~ définissent par transposition des homomorphismes le dual de de de dimension relative 1/ ci-dessus) aussi le définir comme VIII. R, module galoisien. 3/ Dual G sur est An équivaut (d’après C1], exposé Le est considéré tout groupe p, abéliens~. est localement libre de rang formé des Lorsque étale, par des schémas schéma, abélien A -A A(p) système de est étale. R sur caractéristique différente est de n ’ô un groupe de type multiplicatif, au sens J-P. SERRE 4/ Grou es et groupes formels. p-divisibles Supposons, simplifier, pour R que soit complet, de caractéristique résiduelle p. tatif de dimension de associée à d au sens dans soit p de. A libre de rang de pn : A-module rn est r .... r un comme un rn). schéma, une De plus, on d dimension Si G. sion de de G° outre que la ph degré (i.e. fasse h Le système r(p) R ; sur sa r des connaissance équi- projective des algèbres des connexes un p est comme est le dual de isogénie. une p-divisible G°, groupe connexe (considéré G’ R. sur est limite montre que tout groupe sion d’un groupe étale par en peut alors définir le noyau On groupes groupes formels commutatifs où - Dieudonné-Lazard ; l’algèbre A de hauteur A formel commu- groupe équivalence de catégories entre : p-divisibles groupes un iso nie de une ph). en (en effet, r On obtient ainsi - r p-divisible groupe vaut à celle de r Supposons multiplication par un anneau local noethérien Soit isomorphe à est r R, sur un d’ et si = R sur est exten- composante neutre. formel) groupe G, sa G est appelée dim(G’), La la dimen- on a : h = d + d’ . Cela résulte des donné, propriétés cf. par exemple Manin Cas particulier. attaché à réduction c’est un Ë de E Soit (i.e. "bonne réduction" E(p) des E E a une opérateurs [8], ou [1], exposé un groupe formel de hauteur 2. schéma, 1, d = pour invariants est de hauteur et F de la théorie de Dieu- VII. elliptique définie courbe définissant V abélien). d’ = 1 sur Si É ayant et h = 2. est de hauteur une p-divisible Le groupe (cf.[9], § 2), E(p) 2 et R, Si la est connexe ; 1, E(p) est une GROUPES p-D/VISIBLES extension d’un groupe formel de hauteur 1 pe étale de hauteur 1 E, § § cf. o cie à tout groupe sur points d’ordre une un par grou- de puissance est le "relèvement E triviale, p cano- 0 fondamental. (Tate [13]). On s’intéresse caractéristique zéro. de K multiplicatif) intègre, intégralement clos, noethérien, R On suppose type 5 2. Le premier théorème fractions aux cette extension est lorsque nique" de correspondant (de G p-divisible R sur le groupe au et de corps des foncteur correspondant qui asso- GK = G XR K K. THÉORÈME est 1. Sous les hypothèses ci-dessus , le foncteur pleinement fidèle. étale, équivaut donc THÉORÈME 1’ . Si 0 G caractéristique zéro, galoisien à la donnée d’un module Le théorème 1 G. le de Tate de est de K Noter que, puisque et peut donc TpG, appelé est le modu- reformuler ainsi : se sont deux groupes G GK le groupe p-divisibles sur R, l’homomorphisme canonique e s_t , un isomorphisme. COROLLAIRE 1. G1 ~ G2 définit ° C ’,e,st un sur TpG2; isomorphismeo COROLLAIRE 2 . Si galoisien T G P G est un groupe quelles p-divisible, ptovient d’un endomorphisme de - - - -- - tout endomorphisme du module G. . Pour la démonstration de ment TpG1 un isomorphisme de ces sont les différentes résultats , étapes: voir Tate [1 §] . Indiquons simple- J-P. (i) On se complet, de caractéristique résiduelle ramène où au cas R SERRE est un anneau p, de valuation discrète et de corps résiduel algébrique- ment clos. (ii) Si d et désignent d’ montre que le module galoisien on cela les propriétés (iii) est Gn G par En combinant (ii) et (iii), et au § 4 ci-après (cor, l’algèbre on établit le On utilise pour au théorème associée n au 2). groupe 1. cor. On déduit le théorème l’ du corollaire 1 par (cf. § 1, 4/), G’ (d, d’). p dnp . , (iv) données TPG détermine TpG On montre que le discriminant de engendré (v) de les dimensions de une construction de "graphe" convenable. Remarques. 1) On caractéristique 2) si le théorème 1 reste vrai ignore On aimerait du § 4 théorème § un corps de p. pouvoir compléter le théorème l’ modules galoisiens qui sont de la forme sultats lorsque K est donnent en tout cas TG, avec en disant G p-divisible. quels sont les (cf. des conditions nécessaires Les ré- cor. au 3). 3. Quelques propriétés de la complétion de la clôture algébrique d’un corps local. (Tate Soit de R [13], un anneau caractéristique algébrique de valuation de se (non-publié).) de valuation discrète complet, n de corps résiduel k K. Soit K le groupe de Galois de K/K. On sait que la p , et de corps des fractions et soit K, K Sen prolonge de manière unique en une valuation une (à clôture valeurs GROUPES p-DIVISIBLES Q) dans dante. du p-divisibles opère n n-module par continuité Tate s’est aperçu que les C. sur sont intimement liées à celles des groupes C (cf. § 4, R sur g pour la topologie correspon- le complété de C soit Le groupe propriétés lier K ;3 de [13]). ainsi que aux résultats suivants : (i) Le corps des invariants de a été amené est réduit à C dans n Il en particu- K. Cela résulte de : (ii) Il existe un entier Pour toute extension galoisienne finie L/K, le groupe par A~ Tate démontre intermédiaire (iii) Le le H "montant" de K d’anneau de valuation à K moyen d’une extension au isomorphe à AL , (cf. [13]). Z~ P résultats, signalons : K-espace la différence entre Soit en est annulé à groupe de Galois K’ Comme autres (ii) de la propriété suivante : jouissant C et K !) le module de Tate du groupe produit tensoriel de C (Noter est de dimension 1. vectoriel avec la multiplicatif G , C(n) et soit puissance tensorielle n-ème de H. Alors : (iv) Si n ~ 0, on a Remarque. Shankar SEN dre n(K) égal § La décomposition 4. a à 1 si de = récemment amélioré p ~ 2 T et Ro On considère n(K) = 2 C(n)) (ü~, si en p = = 0. montrant qu’on peut pren- 2. C. (Tate [13].) On conserve les notations et maximal de H1 (n, un hypothèses du § 3, groupe et l’on note p-divisible G de hauteur l’idéal m h sur J-P. R ; a/ on G’ note N est G(R) sons tG au Le module Il le noyau de pn sion finie dans assez on Si en la définition habituelle des Dans le composante neutre G° G(R) ~ ~p -~ de cas général, G, le logarithme si tG ’R K . 2 comme le n-module correspondant peut également définir directement G(R’), où R’ G et T (G ), on on obtient C. un p comme p Utilisant la définition de la qu’il met ces xR RC , m) . un accouplement H , deux modules en est le groupe des éléments inversibles de déduit aussi G T isomorphisme déduit d’abord de là montre facilement IL. groupe G’. l’anneau de valuation de RC au est l’anneau de valuation d’une exten- TG’xTG -. dont Lorsque grande de K. dualité de Cartier, H = On K. XR Relations entre Soit au § été défini a G Si N -~ co . TG. p-divisible c/ et définispour avec à G de isomorphisme un L :" b/ points = moyen de coordonnées. à la désigne l’espace tangent donne le groupe des pro jective des est connexe, cette définition coïncide points d’un groupe formel, R. G(R/mNR) par la formule la limite comme à valeurs dans G entier ~ 1, définissons un R/mNR valeurs dans G dual. son Le groupe des points de Si SERRE un homomorphisme. dualité. Re congrus à 1, on GROUPES p-DIVISIBLES par restriction à d’où, G(R), G( R) Par passage logarithme, au homomorphisme un -~ définit a une application K-linéaire da : THÉORÈME 2, Les applications La démonstration utilise tés de au § énoncées C COROLLAIRE 0 Le 3 sont des isomorphismes. da et a l’égalité h = d d’, + proprié- ainsi que les (cf. ~13~). module galoisien TpG et d détermine les invariants d’ G. de En est effet, égal ~à la dimension du d/ La décomposition THÉORÈME détermine la 3. Le rg.tG C). K-espace vectoriel Homtr (TPG’, C. de Hodge de C n-module d = vectoriel 2 montre que K-espace est canoniquement isomorphe à la somme directe C(1 ) (On note Plus C(1) le produit tensoriel applications : 0 -~ C ( 1 ) -~ en démontre, utilisant la unique. de C et de par un calcul de propriété (iv) § 3.) H, cf. précisément, l’homomorphisme da, appliqué de définir des Tate C) . 0 à G C) dimensions, du § 3, et 0 . que cette suite est il montre qu’elle se G’, permet exacte, puis, scinde de façon J-P. COROLLAIRE. Le n-module phes à C(1) et d’ de Remarque. Soit X un p-divisible associé à comme sion le premier près), de somme directe de sur la variété d’Albanese de X, d’homologie p-adique groupe 3 apparaît comme un modules isomor- d C. isomorphes à schéma projectif et lisse et le théorème décomposition est TG0C modules SERRE le groupe peut interpréter On (étale) G et soit R, X de XR analogue p-adique TPG (à C tor- de la Hodge = H1 ’ o (X ) ~ On - peut (elles ~ 2 jouant le rôle du C le corps demander s’il existe des se ne peuvent en il faut trouver autre abélienne ayant § 5. une tout chose)o 0 pas Même décompositions analogues en correspondre à des groupes en dimension mauvaise réduction n’est pas R un anneau le 1, cas dimension p-divisibles d’une variété réglé. artinien local de corps résiduel de variété abélienne définie p. Soit pe p-divisible correspondant. abélien Ao A une sur R muni d’un définition analogue pour THÉORÈME 4. Plus C(p) lienne sur Un catégorie k et G des de caractéristique et soit A R sur de la réduction A Ao(p) le grou- est un schéma A XR k = sur A (p). Ao(p) se cettecorrespondance est correctement, soit Q la k, sur relèvement isomorphisme Les relèvements de vement (à isomorphisme pres); et cas complexes. Relèvement des variétés abélienneso Soit A ; corps des nombres A la couples un relèvement et de correspondent bijectifonctorielle. catégorie des schémas abéliens (A G) de Ao(p) où est A sur R. une sur R , variété abé- Le théorème 4 GROUPES p-DIVISIBLES que le foncteur signifie A H (A xR k, A(p)) La démonstration du théorème ~4~o Hole [2], combinée COROLLAIREo Soient A rien comulet, de et B en f : A ~ Ao(p) résiduel leurs réductions. k Bo(p) général en technique de relèvement de Pour qu’un par Tate. sur un anneau de caractéristiQue homomorphisme se relève en un p, local noethé- et soient f : homomorphisme de Lorsque l’anneau est artinien, c’est cas la se Ao relève il faut et il suffit que l’homomorphisme correspondant de B, dans sur deux schémas abéliens B o cohomologie fabriquée avec une et une 4 est esquissée dans les notes de Woods Elle repose essentiellement Grothendieck est résulte, par passage à la A(p) dans B(p) o particulier du théorème. un cas limite, utilisant en Le (2~0 Remarque. Le théorème 4 même pour Cela à dire que la variété formelle des modules est la variété abéli.enne et pour le groupe une explique 1°intérêt qui s’attache à p-divisibles, groupes [6], équivaut pour le cas et en p-divisible correspondanto la détermination des modules de particulier des modules de groupes formels (cfo 1)p de la dimension Un exemple : le relèvement canonique. Supposons dimension de rang r~ r, k parfait, telle que le groupe de (Pour une riant de Basse est somme non courbe nulo) ., E et M Chacun de Ao une variété abélienne de points d’ordre divisant ses elliptique, c°est le cas "g~énéral", On montre alors facilement que directe d’un groupe étale type multiplicatif. soient et prenons pour Eo ces de hauteur groupes se les groupes correspondantso r soit p où l’inva- Ao(p) et d’un groupe est Mo relève de façon unique à Vu le théorème 4, de R ; il existe SERRE un relèvement A de E et de de E par en 0 il k, relève en une appelle A peut des vecteurs de Witt ainsi obtenu est relèvement pris le Etant défini Ao un A(p) tel que A (un M On fonctoriel résiduel de relèvement tout sur k ; schéma abélien, polarisation x de car exemple, lorsque fonctorialité, combinée Pour pour p = modulaires jo 5, anneau par § exemple, on en toute une extension il est Ao; local artinien R, limite) remarqué Mumford, a k de corps sur l’anneau le schéma formel polarisation B Ao~A’o se : propriétés agréables. de nombreuses est fini, il fournit des variétés cela résulte de la Shimura-Taniyama ; résultat récent de Tate d’expliciter les et j de la courbe et de et jo = 1,x 2~ 3, 4? on " d’endomorphismes Z p 2iZ , Z ~ 1 + -19 2 Z ; -21533 avec un de il n’est nullement facile elliptique, invariants au sens simplement passage à la directe somme Ao le corps résiduel de type (CM) abéliennes la canonique de anneau (par l’a comme Le fondeur "relèvement canonique" Par hasard donne au aussi être défini sur isomorphe à soit déduit que j ~12~o Dans le cas relations entre les relèvement canonique. son trouve que la courbe Z ~ 1 + -11 2 Z 0 iZ , et est égal à 2333113, -215, 2633 a et respectivemento 0 6. Applications etcompléments. Signalons : (1) Un théorème de prolongement des morphismes de schémas abéliens, utilisant essentiellement les théorèmes 1 et 4 (2) Les hypothèses (Grothendieck ~3~)~ et notations étant celles soit connexe, et de dimension 1. Soit L du § 4, l’anneau des G supposons que endomorphismes de G GROUPES p-DIVISIBLES sur R~ , groupe et soit fi p l’image fi contient démonstration utilise la L*, de et 1°on ceux a est de Terminons par (3) décomposition rang h des résultats de Lubin-Tate une sur de AutL(T p G); p-adiques Hodge de T C, (ils plus pré- coïncident. au groupe déduisent facilement se ~5])0 question (cf. [13]) : p-divisibles sur Z (La cfo s’identifie Zp beaucoup plus précis Y a-t-il d’autres groupes "triviaux" ? deux groupes ces Le dans rt sous-groupe ouvert du groupe un cisément les algèbres de Lie de Lorsque L du groupe de Galois que les groupes BIBLIOGRAPHIE [1] M. DEMAZURE et A. GROTHENDIECK - Schémas [2] A. 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