University of Groningen
Apulée
Mal-Maeder, Danielle Karin van
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1998
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Mal-Maeder, D. K. V. (1998). Apulée: Les métamorphoses Groningen: s.n.
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Chapitre 16
CHAPITRE 16
Fleurs et vin: les atouts de la séduction.
37, 18-20: Commodum cubueram et ecce Fotis mea, iam domina cubitum reddita, laeta
proximat rosa[e] serta et rosa soluta in sinu tuberante: Je venais de me coucher et voici
que ma chère Photis, qui déjà avait mis sa maîtresse au lit, s'approche, épanouie, couron-
née de roses et des pétales de roses dans son décolleté florissant.
Commodum - et ecce: cf. pour cette tournure sonore (allitérations) 1, 11 (10, 21)
commo[do]dum quieueram et repente...; 4, 8 (80, 6) commodum cubuerant et ecce. Voir
comm. ad 2, 11 (33, 24).
D'ordinaire, le groupe et ecce (comme aussi cum ecce ou ecce seul: voir comm. ad 2, 13:
35, 25) introduit un événement ou un élément inattendu. Ici et ecce a pour fonction de
mettre en relief ce que Lucius et le lecteur attendent avec impatience: Photis. Après la des-
cription des antecenia amoureux, le fil du récit reprend avec l'arrivée du plat de résistance.
Comparer pour cette entrée de l'amante Ov. am. 1, 5, 9 ss. ecce Corinna uenit, tunica
uelata recincta, / candida diuidua colla tegente coma, avec jeu similaire d'assonances en a.
Fotis - proximat: cf. 3, 13 (61, 20 ss.) Fotis mea dominae suae cubitu procurato sui
longe dissimilis aduenit; non enim laeta facie... , etc.
Fotis mea: pour ce possessif amoureux, voir comm. ad 2, 7 (30, 14 s.) caram
meam Fotidem. Cf. ces mots de Photis à Lucius au moment de leur rendez-vous: ego tibi
mutua uoluntate mancip[i]ata sum (2, 10: 33, 18 s., avec comm. ad loc.).
iam: l'adv. est peut-être une indication de l'impatience de Photis à rejoindre son
amant: cf. 2, 10 (33, 19 s.) nec uoluptas nostra differetur ulterius, sed prima face cubi-
culum tuum adero; comm. ad 2, 17 (38, 15) nec mora, cum. Pour l'acc. cubitum, voir
comm. ad 2, 15 (37, 8 s.).
laeta: dans les mss., on lit lacta (iacta selon Eyssenhardt, qui y voit une glose).
Schickeradus propose de corriger tacita (i.e. suspensis pedibus), approuvé par Oudendorp;
Hildebrand: lecto. Mais c'est la conjecture laeta, émise par Haupt 1872, 261 et par
Lütjohann 1873, 487, qui est admise par l'ensemble des éd. Elle trouve une confirmation
dans le passage du livre 3, 13 (61, 20: cité supra) et correspond à la description que Lucius
donne de Photis en 2, 6 (30, 5 s.) et moribus ludicra et prorsus argutula est et en 2, 7 (31,
6) illa lepida alioquin et dicacula puella.
proximat: après la pause descriptive servant à mettre en place le décor des amours
de Photis et Lucius (et à mettre en appétit le lecteur: cf. 2, 15: 37, 11 ss.), le récit des
événements reprend, relancé par un présent historique. Sur cet usage du présent, voir
Pinkster 1990, 224 s. Pour proximare = appropinquare (cf. aussi 2, 32: 51, 13 s.), voir
van der Paardt 1971, 189 s. ad 3, 26 (71, 25).
rosa[e] - tuberante: Photis est couverte de fleurs comme Vénus en 6, 11 (136, 6 s.)
Venus... totum... reuincta corpus rosis micantibus et comme Isis en 11, 4 (268, 26 s.)
indiuiduo nexu corona totis floribus totisque constructa pomis adhaerebat. Dans l'Onos 7,
3, les roses jonchent déjà le lit au moment où Loukios entre dans sa chambre; voir infra
s.v. rosa[e] serta et rosa soluta. Selon Trembley 1981, 110, Photis apparaît dans sa robe
de roses comme une mariée et ses amours avec Lucius singent la cérémonie du mariage;
cf. 6, 24 (146, 19) où, lors du mariage d'Eros et Psyché, Horae rosis et ceteris floribus
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purpurabant omnia. De façon plus générale, la rose, chère à Aphrodite-Vénus, apparaît (en
poésie notamment) comme la fleur de la séduction et de l'amour: voir Grigson 1976, 190
ss. Cf. e.g. apol. 9 (11, 19 s.: dans un poème); Ov. am. 1, 2, 39 s. laeta... mater... adpo-
sitas sparget in ora rosas (de Vénus); fast. 4, 138, avec Bömer 216 ad loc.; Stat. silv. 1,
2, 19 ss.; Anacreont. 6; 55, 4 ss. et v. 30 ss., où le poète raconte comment l'apparition de
la rose est liée à la naissance d'Aphrodite (Photis qui est ici habillée de roses apparaîtra
ensuite à Lucius comme une Vénus sortie des eaux: cf. 2, 17: 38, 15 ss.). A propos de
Anth. Graec. 5, 55, 1 s. )TD\*" J¬< D@*`BL(@<, Baldwin 1980, 357 signale la significa-
tion sexuelle de D`*@< et de D@*T<\" (= cunnus): cf. Hsch. s.v.; schol. Theoc. 11, 10.
Symbole de la jeunesse et de la jouissance de l'instant présent, la rose est aussi compagne
des symposia et de Bacchus. Cf. e.g. Copa 13 s.; Hor. carm. 2, 11, 13 ss.; epist. 1, 5, 14;
Ov. fast. 5, 340 ss., avec Bömer 311 ad loc.; Mart. 8, 77, 2; Anacreont. 43; 44, 1 ss. JÎ
D`*@< Jä< z+DfJT< / µ\>Tµ,< )4@<bFåq / D`*@< 6"88\NL88@< / 6D@JVN@-
4F4< •Dµ`F"<J,H / B\<Tµ,< •&D• (,8ä<J,H. La rose accompagnera encore d'autres
ances amoureuses de Photis et Lucius et son absence peut se révéler catastrophique: cf.
Apul. met. 3, 25 (71, 2 s.) utinam uesperi de more nobis parassem corollas aliquas, ne
moram talem patereris uel noctis unius (Photis, le soir de la métamorphose de Lucius en
âne). Fick-Michel 1991a, 386 ss. et Witte 1997, 54 s. étudient le motif de la rose dans les
met.; voir aussi les remarques de Trembley 1981, n. 125 p. 126 s. sur le rôle de la rose en
magie. Cf. encore 10, 29 (260, 8 ss.), où sont décrites les roses printanières annonciatrices
de l'anamorphose de Lucius; 11, 13 (275, 17 ss.).
rosa[e] serta et rosa soluta: dans les mss., on lit rosae serta et rosa soluta,
qu'impriment Eyssenhardt et Hildebrand. Après Oudendorp, Leo veut supprimer le second
rosa. Cette conjecture est approuvée par de Jonge 1941, 71, qui compare avec 4, 29 (98,
2) floribus sertis et solutis et avec 10, 32 (263, 10) iaculis floris serti et soluti. Dans un
paragraphe consacré aux répétitions de mots dans une phrase, Koziol 1988 ( 1872), 10 s.
1
défend la lecture rosa serta et rosa soluta. Selon lui, l'adjonction du e final au premier
rosa provient d'une tentative de correction du sing. collectif. Il me semble que cette con-
jecture (défendue aussi par Bursian 1881, 123 s.) est confirmée par l'effet sonore et ryth-
mique de la phrase. Le parallèle de construction avec répétition euphonique du mot rosa
renforce l'opposition serta/soluta. Le singulier collectif de rosa est très fréquent, qui se
rencontre en prose comme en poésie: cf. Cic. Tusc. 3, 43; Copa 14 (cité infra); Ciris 98;
Hor. carm. 2, 11, 14, etc.
Outre les deux passages des met. cités ci-dessus, cf. pour la combinaison des deux verbes
Min. Fel. 38, 2 his (floribus) enim et sparsis utimur mollibus ac solutis et sertis colla
complectimur. Comparer aussi Onos 7, 3, où il est question des roses jonchant le lit de
Lucius: Jä< FJDTµVJT< D`*" B@88• 6"J,BXB"FJ@, J• µ¥< @àJT (Lµ<• 6"2'
"ßJV, J• 8,8LµX<", J• FJ,NV<@4H FLµB,B8,(µX<". Par rapport à l'Onos,
l'ordre des mots dans le texte des met. est inversé: à serta correspond FJ,NV<@4H FLµB,-
B8,(µX<", à soluta (Lµ<• 6"2' "ßJV et 8,8LµX<". L'opposition serta/soluta se retrouve
plus bas, dans un autre double abl. absolu: cf. lignes 20 s. La tournure rosa soluta désigne
des fleurs coupées ou des pétales détachés, destinés à être répandus en pluie (Oudendorp ad
loc.: `ad spargendum'); cf. ligne 21 flore persperso; Min. Fel. 38, 2 (cité ci-dessus);
Prop. 4, 8, 40 facilis spargi munda sine arte rosa. Le groupe rosa serta désigne des guir-
landes de roses ou des couronnes tressées, compagnes habituelles des réjouissances
(Oudendorp: `ad coronandum'; Plin. nat. 21, 3 cum uero e floribus [sc. stroppi] fierent,
serta a serendo serieue appellabantur); cf. ligne 20 corollis reuincto; Apul. apol. 9 (11, 11
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ss.) florea serta, meum mel, et haec tibi carmina dono... serta autem, ut laeto tibi tempore
tempora uernent (sur ce poème, voir Mattiacci 1985, 250 ss.); Plaut. Asin. 803; Lucr. 4,
1177 s.; Copa 14 sertaque purpurea lutea mixta rosa; mais déjà Sapph. 83, 13 ss.
in sinu tuberante: la majorité des trad. prennent sinus au sens de `pli de la tunique',
et rapportent le part. tuberante à rosa: ainsi e.g. Vallette (`des guirlandes de roses gonflant
le pli de sa robe', Helm-Krenkel (`lose Rosen im Bausch ihres Gewandes zitterten'),
Hanson (`roses swelling in the fold of her gown'). Voir aussi Grimal 1958 n. 1 p. 1440
`Le sinus de la tunique, pli formé par la ceinture qui fait *blouser+ celle-ci, sert de poche
aux femmes et aux hommes'. Plus charnels, les Italiens prennent sinu au sens de `sein',
`décolleté', et en font le sujet de tuberante: la gorge de Photis est pigeonnante, que ce soit
naturellement ou du fait des roses qui y sont blotties. Augello traduit fort élégamment: `se
ne veniva con una sua ghirlandetta di rose e sparsa di rose anche il turgido seno'; voir
encore les trad. de Carlesi, Annaratone, mais aussi de Brandt-Ehlers `mit Rosenschütte im
schwellenden Busen'. Cf. Anth. Lat. 427 SB tumidis Arethusa papillis; Anth. Graec. 5, 84
,Ç2, D`*@< (,<`µ0< ßB@B`DNLD@<, ÐND" µ, P,DFÂ< / •DF"µX<0 P"D\FJ® FJZ2,F4
P4@<X@4H. OLD s.v. tubero ne signale que cette occurrence du verbe.
37, 20-38,2: Ac me pressim deosculato et corollis reuincto ac flore persperso adripit
poculum ac desuper aqua calida iniecta porrigit bibam, idque modicum prius quam totum
exsorberem clementer inuadit ac relictum pullulatim labellis minuens meque respiciens
sorbilla<t> dulciter: Me couvrant de baisers pressants, elle m'enchaîna de ses couronnes
et me parsema de fleurs, saisit une coupe qu'elle m'offrit à boire après y avoir versé de
l'eau chaude; peu avant que je ne l'aie entièrement bue, doucement, elle s'en empara et,
comme un oiseau du bout de son bec, elle avala le reste en me regardant, à petits coups de
langues, délicatement.
Ac me... deosculato et... reuincto ac... persperso: noter la brièveté des abl.
absolus, le parallèle de construction (3 part. passés passifs précédés d'un adv. ou d'un
compl. et reliés par des conjonctions de coordination) et le rythme décroissant du `trikô-
lon' (pressim deosculato: 7 syllabes; corollis reuincto: 6 syllabes; flore persperso: 5
syllabes). Facchini Tosi 1986, 113 observe l'emploi euphonique du part. à sens passif
deosculato, attesté pour la première fois chez Apul. (voir comm. ad 2, 10: 33, 18), par
rapport aux autres part.: répétition du phonème e dans la première syllabe et homéoté-
leutes, le tout `rende ritmicamente l'iter dei vari approcci amorosi'. Comparer pour cette
recherche euphonique 3, 24 (70, 5) amplexus ac deosculatus prius; 4, 11 (83, 3 s.) sump-
tum gladium suum diuque deosculatum per medium pectus... transadigit.
pressim: en dehors d'Apul., cet adv. qui apparaît encore en 2, 30 (50, 18) n'est
attesté avec certitude que chez Iul. Vict. rhet. 97, 3 pressim et aequaliter et leniter (ThLL
s.v. 1 premo 1185, 40 ss. signale encore Serv. Aen. 1, 256 summum osculum... id est non
pressum sed summa labella contingens, où, à la place de pressum, Saumaise veut lire
pressim). Cette variante de l'adv. presse répond au goût d'Apul. pour les adv. en -(t)im:
voir comm. ad 2, 2 (25, 11). Comparer pour le contexte 4, 31 (99, 12 s.) o<s>culis
hiantibus filium diu ac pressule sauiata (de Vénus); 2, 10 (33, 5); Lucr. 4, 1108 s.
iunguntque saliuas / oris et inspirant pressantes dentibus ora; Hor. carm. 1, 13, 12 et Ov.
am. 1, 7, 41 s. (avec impressere).
et corollis - persperso: voir supra s.v. rosa[e] serta et rosa soluta (ligne 19).
corollis: ces couronnes de roses qui, après sa métamorphose en âne, feront si
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cruellement défaut à Lucius (cf. 3, 25: 71, 2 ss.; 3, 27: 72, 5 ss.), jusqu'au moment de
l'intervention d'Isis (cf. 11, 6: 270, 13 et 11, 12: 275, 17 ss. sacerdos... mihi coronam - et
hercules coronam consequenter, quod tot ac tantis exanclatis laboribus, tot emensis
periculis deae maximae prouidentia adluctantem mihi saeuissime Fortunam superarem).
Sur la fonction des couronnes dans les met. (un motif récurrent), voir GCA 1995, 383
(appendix V). Le diminutif corolla n'apparaît jusqu'au 1er s. de notre ère qu'en poésie
(Abate 1978, 72 et n. 13 p. 92).
flore persperso: alors que flos (au plur. le plus souvent) est fréquemment employé
avec le verbe spargere (cf. e.g. Verg. Aen. 6, 884; Ov. fast. 4, 346; Plin. nat. 18, 258,
etc.), la combinaison avec le composé euphonique perspergere (répétition de sonorités)
paraît unique. Pour le sing. collectif de flos qui, jusqu'au 1er s. de notre ère ressortit au
domaine poétique, voir Fedeli 345 ad Prop. 3, 10, 16.
desuper - iniecta: cf. 2, 15 (37, 14 s.), où sont mentionnées les coupes déjà à moitié
remplies de vin, solam temperiem sustinentes; voir comm. ad loc. pour la coutume de
mélanger de l'eau généralement tiède ou chaude au vin. Cf. Anth. Graec. 11, 49 #V6P@L
µXJD@< –D4FJ@<, Ô µ¬ B@8L, µ0*' ¦8VP4FJ@<... P"\D,4 64D<Vµ,<@H JD4FÂ<
;bµN"4F4 JXJ"DJ@Hq / J-µ@H 6"Â 2"8Vµ@4H ¦FJÂ< ©J@4µ`J"J@Hq / B@8×H
B<,bF,4,<, •BXFJD"BJ"4 µ¥< }+DTJ"H, / &"BJ\.,4 *' àB<å (,\J@<4 J@Ø 2"<VJ@L.
porrigit bibam: pour l'ellipse du ut, voir comm. ad 2, 15 (37, 8) da ueniam...
concedam cubitum.
modicum: à cette lecture des mss., la majorité des éd. préfèrent la correction de
Brantius modico. Cf. 1, 7 (7, 5) modico prius (quam), une tournure qui apparaît encore
dans l'apol. 17 (20, 8), mais qui, en dehors d'Apul., n'est pas attestée; cf. aussi met. 1, 22
(20, 15) modico deinde. Hildebrand commente toutefois (`facetissime', selon de Jonge
1941, 16): `Ego velim modicum c. Mss. retineatur dictum de poculo, qua in re non solum
Lucii verba me confirmant, tria et plura exsorbuisse pocula se dicentis, quae inde colligi
potest non admodum vasta fuisse, sed quod etiam impatientia libidinosae Fotidis exprimi-
tur, quae Lucium ne modicum quidem exhaurire poculum passa est'. Cf. toutefois 2, 15
(37, 14), où les verres à boire sont qualifiés de calices boni. Si Lucius et Photis boivent
plusieurs coupes (cf. 38, 2 s.), ça n'est pas parce qu'elles sont petites, mais pour stimuler
leurs ardeurs en s'enivrant; cf. 2, 11 (34, 3 ss.) uinum istud hodie sorbamus omne, quod
nobis... alacrem uigorem libidinis incutiat. Avec Armini 1928, 283, il vaut mieux prendre
modicum comme un acc. adverbial. Cf. 8, 21 (193, 10 s.) ille modicum commoratus, où
modicum = paulisper, un emploi attesté pour la première fois chez Apul., comme le
remarquent GCA 1985, 182 ad loc.; cf. aussi 6, 19 (142, 16) transito fluuio modicum te
progressa<m>, où modicum est employé dans un sens temporel ou local.
clementer - dulciter: l'accumulation des adv. et des diminutifs dans cette phrase
mélodieuse (homéotéleutes) traduisent la douceur du rituel de séduction auquel se livre
Photis (Abate 1978, 72 étudie l'emploi des diminutifs hypocoristiques dans ce contexte
érotique). Comparer la description de la danse érotique des casseroles en 2, 7 (30, 18 ss.),
l'accumulation d'adv. et de diminutifs hypocoristiques traduisent l'état d'esprit de
Lucius-acteur, tombé sous le charme de la servante (voir comm. ad loc.). Noter la position
chiastique des deux verbes principaux et des adv. qui les modifient. Pour ces minauderies
de Photis (jeu de séduction avec des coupes de vin), cf. Ov. am. 1, 4, 31 quae tu reddide-
ris, ego primus pocula sumam / et, qua tu biberis, hac ego parte bibam; ars 1, 573 ss.;
epist. 17, 79 ss. cum modo me spectas oculis lasciue proteruis... modo pocula proxima
nobis / sumis, quaque bibi, tu quoque parte bibis; Lucianus DDeor. 8 (5) 214; Ach. Tat.
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