hypogonadismes

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HYPOGONADISMES
Pr. Hervé LEJEUNE
Service de Médecine de la Reproduction,
Hôpital Femme-Mère-Enfant
CHU de Lyon
« HYPOGONADISME »
•  Chez l’homme, on a l’habitude d’utiliser le terme
d’HYPOGONADISME pour désigner les situations
de Déficit de production de testostérone par le
testicule
•  « Central » : par déficit de stimulation du testicule
par les gonadotrophines : « Hypogonadotrope » aussi
parfois qualifié de « secondaire ».
•  « Périphérique » : par déficit testiculaire avec
augmentation des gondadotrophines par levée
d’inhibition : « Hypergonadotrope » ou « primaire »
L’axe
Système nerveux central
neuromédiateurs
Hypothalamus
hypothalamo-
GnRH
hypophysotesticulaire
Hypophyse
Testostérone
FSH
LH
Inhibine B
Testicule
Cellules
de Leydig
Cellules
Péritubulaires
Tissu
interstitiel
Cellules
de Sertoli
Stéroïdogénèse
Barrière
hémo-testiculaire
Cellules
Germinales
Tube
Séminifère
Spermatogénèse
Testostérone
Testostérone
Spermatozoïdes
Fonctions testiculaires au cours de la vie
Hypothalamo-hypophyse
Chromosome Y
SRY
Placenta
Testostérone
hCG
Homme adulte
hCG + LH
Activation
Différenciation Testicule fœtal néonatale
testiculaire
Organogenèse
Différenciation
sexuelle
masculine
(testostérone)
Régression
dérivés mullériens
(AMH)
repos
Puberté
Homme âgé
Multiplication
Sertoli
Croissance
foetale
Enfance
Descente
testiculaire
Naissance
Croissance
du penis
Cryptorchidie
Micropénis
Ambiguité sexuelle
Développement
Maintien
organes génitaux
caractères sexuels secondaires, pilosité
libido sexualité
spermatogenèse
os muscles
baisse de la libido
impubérisme Infertilité troubles sexuels
eunuchisme
dépilation
gynécomastie
faiblesse musculaire
ostéoporose
Effets physiologiques de la testostérone
chez l’homme adulte
•  Trophicité des
organes génitaux
• 
• 
• 
• 
Épididymes
Vésicules séminales
Prostate
Verge
•  Système nerveux
central
• 
• 
• 
• 
Libido
Humeur
Fonctions cognitives
Orientation dans l’espace
•  Reproduction
•  Spermatogenèse
•  Régulation gonadotrope
•  Pilosité - Peau
•  Pilosité corporelle
masculine
•  Cheveux
•  Séborrhée - Acnée
•  Anabolisme
•  Masse et force musculaire
•  Masse osseuse
•  Stimulation de
l’erythropoïèse
HYPOGONADISMES
D’ORIGINE CENTRALE
Déficit de la stimulation testiculaire par les gonadotrophines
Hypogonadotrope
Secondaire
PUBERTÉ - ADOLESCENCE
CARACTÈRES SEXUELS
SECONDAIRES
Mécanisme de la puberté
Initiation de la puberté : ?
•  Age - Corpulence ?
•  Apport nutritionnel
Activation gonadotrope hypothalamique
•  Sécrétion pulsatile de GnRH
•  Sécrétion pulsatile de LH et de FSH par l'hypophyse
•  D'abord nocturne puis continue sur les 24h
Activation gonadique : Sécrétion de stéroïdes sexuels
–  Fille : Estrogènes > Androgènes
–  Garçon : Androgènes > Estrogènes
–  Transformations somatiques, génitales et psychologiques sous l'effet des stéroïdes sexuels
Activation gonadique : Production des gamètes
Permettant la sexualité adulte et la reproduction
Puberté chez le garçon
•  Sous l'effet des gonadotrophines le testicule se développe avec mise en place de ses 2
fonctions, endocrine et exocrine :
•  LH → cellules de Leydig → Testostérone
Testostérone → Récepteurs Androgènes
Testostérone → 5alpha-réductase → DHT → Récepteurs aux Androgènes
Testostérone → Aromatase → Oestradiol → Récepteurs aux Oestrogènes
–  Expression de gènes androgéno-dépendants
–  Expression de gènes estrogeno-dépendants
•  La FSH induit le développement des tubes séminifères (allongement et début de
maturation de la lignée germinale)
•  FSH et testostérone agissent sur le tube séminifère et permettent le développement de
la spermatogenèse complète → spermatozoïdes
Puberté chez le garçon
Développement testiculaire
•  Premier signe pubertaire : volume testiculaire > 4 ml
•  Vers 10-11 ans
Développement des organes génitaux
•  Début vers 11-12 ans
•  Croissance de la verge
•  Pigmentation de la peau de la verge
•  Peau du scrotum plissée pigmentée
Puberté chez le garçon
Développement des caractères sexuels secondaires
Croissance staturale (Estrogènes)
•  Pic de croissance
•  Puis soudure des cartilages de conjugaison
Développement musculaire
•  Morphotype masculin avec un élargissement des épaules supérieur à celui du bassin
Développement de la pilosité
•  Vers 11-12 ans
•  Pilosité ambo-sexuelle (garçon = fille ; faibles quantités d'androgènes)
–  triangle pubien
–  pilosité axillaire
•  Pilosité sexuelle masculine (quantités d'androgène atteintes seulement chez l'homme)
–  ligne ombilico-pubienne
–  visage : moustache - barbe
–  thorax etc
Puberté chez le garçon
Développement des caractères sexuels
secondaires
Développement du Larynx, mue de la voix
Développement des organes génitaux internes
•  vésicules séminales, vers 12-13 ans
•  prostate vers 15-16 ans
•  Élaboration de liquide séminal
Puberté chez le garçon
Réactions sexuelles masculines
Érection
•  Érection réflexe : peu hormono-dépendante, survient chez l'enfant
•  Érection nocturne (sommeil paradoxal) : hormono-dépendante
•  Érection "sexuellement" induite : indirectement hormono-dépendante :
–  dépendante du désir sexuel
–  or le désir sexuel est hormono-dépendant
Éjaculation - Orgasme
•  La sécrétion du liquide séminal par les glandes annexes est androgenodépendante
•  L'orgasme et l'éjaculation sont contemporains
•  Réaction au niveau des centres limbiques
Stades du développement pubertaire chez le garçon
Age moyen
(années)
Age moyen
(années)
[m-2ds;m+2ds]
Quelques poils longs pigmentés
13,4
[11,3-15,6]
[10,7-14,9]
Poils noirs, bouclés, gros,
clairsemés
13,9
[11,8-15,9]
[11,7-15,8]
Poils de type adulte abondants
mais couvrant une
région restreinte
14,3
[12,2-16,5]
[12,7-17,1]
Poils de type adulte, quantité et
distribution s'étendant à
la partie interne des
cuisses
15,1
[13-17,3]
Stade pubertaire
Organes génitaux externes
[m-2ds;m+2ds]
P1
Prépubère,
longueur du testicule 2,5 cm
P2
Longueur du testicule 2,5-3,2 cm,
pigmentation du scrotum
11,6
[9,5-13,7]
P3
Longueur du testicule 3,3-4 cm,
allongement du penis
12,8
P4
Longueur du testicule 4,1-4,5 cm,
allongement additionnel du penis
13,7
P5
Longueur du testicule 4,5 cm,
verge et scrotum de type adulte
Pilosité pubienne
Prépubère
14,9
MODIFICATIONS PSYCHOLOGIQUES A LA PUBERTE
Hormono-dépendance du comportement sexuel
La testostérone partiellement aromatisée en Estrogène agit sur des récepteurs dans le système nerveux
central, et déclenche l'apparition du désir sexuel
L'augmentation importante des androgènes chez le garçon induit une stimulation intense des pulsions
sexuelles, quasi équivalent au rut des animaux : Comportement appétitif ; recherche de partenaire
Contrôle social de la sexualité des adolescents
L'entourage (famille, collège ) exerce un contrôle de la sexualité des adolescents avec une limitation les
possibilités de relation sexuelles des adolescents, variable selon les pays, cultures, religions et les
époques.
Le comportement sexuel débute ainsi en général chez le garçon par la masturbation à laquelle s'ajoute
progressivement des comportements de recherche de partenaire.
L'expérience du plaisir → Recherche du plaisir → Comportement de séduction
Les pulsion sexuelles sont moins violente chez la fille que chez le garçon avec développement des
préoccupations sexuelles sur un mode plus "romantique".
La différence peut être due à
- une secrétion moindre de testostérone
- et un rôle et un statut sexuel différent
Comportement sexuel de l'adolescent
Définition de l'objet du désir
•  En général objet du désir = personne de l'autre sexe
•  Certaines hésitations avec comportement bisexuel assez commune au début de
l'adolescence.
Homosexualité :
•  L'objet du désir est une personne du même sexe.
•  2-5% des individus sont homosexuels exclusifs dans toutes les sociétés
•  La cause de l'homosexualité est mal connue.
•  Il s'agit d'une condition non modifiable par un traitement
COMPORTEMENT SEXUEL ADULTE
Comportement sexuel et reproducteur (animaux)
•  Modifications hormonales → motivation
•  Recherche de partenaire
•  Comportement de cour : échanges de signaux olfactifs, visuels, sonores, tactiles
•  Repérage de la réceptivité sexuelle du partenaire
•  Synchronisation de l'excitation sexuelle
•  Comportement copulatoire
Spécificité à l'espèce humaine
•  Dans l'espèce humaine, la sexualité dépasse largement la fonction de reproduction.
•  On trouve ainsi dans l'espèce humaine, une intrication entre
–  des réactions et comportements sexuels proches du comportement animal et
–  une fonction érotique faisant du plaisir sexuel un objectif en soi, et non plus un simple moteur
au comportement sexuel reproducteur.
Symptômes du déficit androgénique
chez l’homme adulte
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
Diminution du désir sexuel
Troubles de l’érection
Trouble de l’éjaculation
Réduction de la pilosité à topographie masculine
Réduction de la spermatogenèse, du volume et de la
consistance testiculaire
Asthénie physique et psychique
Dépression de l’humeur
Diminution de la masse et de la force musculaire
Augmentation de la masse grasse
Anémie
Ostéoporose
Dosages hormonaux
Exploration de la spermatogenèse :
– 
FSH et Inhibine B
Exploration de la fonction endocrine :
–  Testostérone (SHBG, Testostérone Biodisponible)
–  LH,
–  Prolactine,
–  Estradiol,
–  hCG
Méthodes dosage de la testostérone
•  Testostérone totale
•  influencée par la SHBG (Dosage de SHBG)
•  Testostérone biodisponible
•  20-30% de la testostérone totale
•  non influencée par la SHBG
•  Testostérone libre
•  1-2% de la testostérone totale :
•  Dialyse à l’équilibre : difficile
•  kits commerciaux : validité ???
Diagnostic étiologique des hypogonadismes
•  LH - FSH
•  Elevées : Périphérique / testiculaire :
Klinefleter et autres troubles sévères de la spermatogenèse
Lésions acquises des testicules : …
•  Abaissées : Central / hypothalamo-hypophysaire
•  Prolactine
•  Hyperprolactinémies : (# stress – macroprolactinémie big big-big)
•  Tumorales - Non tumorales (neuroleptiques …)
•  Estradiol, hCG
•  Imagerie & exploration endocrinienne
hypothalamo-hypophysaire
•  Adénomes hypophysaires, autres tumeurs hypothalamo-hypophysaires
•  Sarcoïdose, Histiocytose X, Hémochromatose …
Inhibine B
• 
• 
• 
• 
Protéine hétérodimérique : α + βB
Famille AMH, TGFβ
Produite par les cellules de Sertoli
Production stimulée par
–  La FSH
–  La présence de cellules germinales
•  Inhibe la sécrétion de FSH
•  Effet paracrine intratesticulaire
•  Effet opposé de l’activine : β + β
5-Obstruction
4-OAS
3-Cryptozoo
2-Azoo Non Obstruc
1-HHI
Inhibin B
22 5
20 0
17 5
15 0
12 5
10 0
75
50
25
0
AMH
•  Chez l’enfant : +++
–  Marqueur des cellules de Sertoli
•  Mesurable avant la puberté
•  Abaissée dans les dysgénésies gonadiques
–  Freinage par les androgènes, diminue à la puberté
•  Chez l’adulte : ?
–  Augmentée dans les hypogonadismes hypogonadotropes
non traités.
–  Abaissée dans les altérations constitutionnelles de la
spermatogenèse (Klinefelter, 46,XX,SRY+)
–  Normale dans les troubles de la spermatogenèse acquis
(ex. post-chimiothérapie)
Symptomatologie
•  Dans l’enfance : diagnostic difficile
– Cryptorchidie
– Micropénis
– Absence de minipuberté ( ! )
– Volume testiculaire « diminué » ( ! )
– AMH basse
Symptomatologie
•  Impuberisme
– Diagnostic à l’adolescence
•  Absence de signe pubertaire
•  Volume testiculaire restant à < 4 ml
•  Organes génitaux restant infantiles
•  Pas de pilosité pubienne et axillaire …
•  Pas de pic de croissance
•  Psychologiquement difficile
Symptomatologie
•  Impuberisme
–  Diagnostic devant une l’infertilité de couple !!!
•  Symptomatologie masquée (pudeur, honte …)
•  Mariage sous influence socio-culturelle
•  Difficultés sexuelles masquées
–  et incomplètes : érection possible sans testostérone
•  Consultation féminine pour infertilité
•  Difficulté au spermogramme : difficulté érectile,
anorgasmie, anéjaculation ou hypospermie
extrême + azoospermie
Symptomatologie
•  Hypogonadisme hypogonadotrope acquis de l’adulte
–  Survenant dans l’évolution de circonstance évocatrices
•  Pathologie Hypothalamo-hypophysaire reconnue.
–  Survenant spontanément
•  Symptomatologie d’installation progressive
•  Diminution du désir sexuel, trouble de l’érection, hypospermie,
anorgasmie, anéjaculation
•  Asthénie physique, psychique et sexuelle
•  Diminution de la fréquence du rasage
•  Dépilation corporelle
•  Diminution de la consistance puis du volume testiculaire
•  Signes en rapports avec l’étiologie : céphalée, troubles visuels
Biologie
Testostérone effondrée
taux féminins ou de « castration »
Testostérone totale < 1 ng/ml ; < 3 nmol/l
FSH et LH effondrée
test GnRH :
réponse : hypophyse intacte
non réponse : insuffisance hypophysaire ou inertie
Prolactine : selon l’étiologie
Inhibine B abaissée (reste dosable)
AMH élevée (concentration pédiatriques)
Syndrome de Kalmann
Hypogonadisme hypogonadotrophique
congénital avec anosmie
Andrology. Nieschlag & Behre eds, Springler 2nd Edition, 2000.
Classification des
Hypogonadismes Hypogonadotropes (HH) congénitaux
HH associés à une atteinte neurologique
Syndrome de Kallmann-de Morcier :
1/10 000 hommes ; 1/50 000 femmes
Description clinique
Hypogonadisme hypogonadotrope : impubérisme
(Cryptorchidie - micropénis : 50%)
Atteinte de l’olfaction : anosmie...
Mouvements en miroir ou syncinésies d’Imitation
Anomalies rénales et urologiques
Autres anomalies neurosensorielles
Anomalies de la ligne médiane
Classification des
Hypogonadismes Hypogonadotropes (HH) congénitaux
HH associés à une atteinte neurologique
Syndrome de Kallmann-de Morcier :
Aspect génétiques
cas récessifs liés à l ’X : gène KAL1 - anosmine - Xp22.3
cas autosomiques :
Gène KAL2 : FGF-R1 (chromosome 8) - dominants
Gène KAL3 : PROKR2 : récepteur de la prokinéticine 2
Gène KAL4 : PROK2prokinéticine 2
Gène NELF : nasal embryonic LHRH factor)
Gène FGF8
Gène WDR11
Classification des
Hypogonadismes Hypogonadotropes (HH) congénitaux
HH associés à une atteinte neurologique
Syndrome de Willi-Prader
Anomalie du Bras long du chromosome 15 par perte de matériel d’origine paternelle
Hypotonie
Excès pondéral
Petite taille, déficit en GH
syndrome dysmorphique
Retard intellectuel
Hypogonadisme hypogonadotrope
Syndrome de Laurence-Moon
Rétinite pigmentaire, retard mental, obésité, paraplégie, HH
Syndrome de Bardet-Biedl
Rétinite pigmentaire, retard mental, obésité, polydactylie, HH
Classification des
Hypogonadismes Hypogonadotropes (HH) congénitaux
HH associés à une atteinte neurologique
Syndrome de Charge
Coloboma, heart defect, atresia choanae, retarded growth, génital hypoplasia, ear
abnomalies.
Gène CHD7 chomodomain helicase DNA binding protein
Syndrome de Gordon-Holmes
ataxie spinocerebelleuse autosomale recessive
Mutation de SOX2 (sry related HMG box gene 2)
Hypoplasie hypophysaire insuffisance ante-hypophysaire
atteinte occulaire
Classification des
Hypogonadismes Hypogonadotropes (HH) congénitaux
HH associés à une pathologie endocrinienne
Anomalies des gènes de la Leptine et de son récepteur
Obésité sévère
Anomalie de la prohormone convertase 1
Obésité, Hypocorticisme
Mutations inactivatrices du gène DAX-1 :
Hypogonadisme hypogonadotrope + insuffisance surrénalienne
+ altération de la spermatogenèse (résistance au ttt par FSH)
Anomalies du développement hypophysaire
PROP1
LHX3
LHX4
HESX1
SOX2
SOX3
Classification des
Hypogonadismes Hypogonadotropes (HH) congénitaux
HH Isolés
Mutations inactivatrices du gène du récepteur à la GnRH
Mutation du gène KISS1R codant pour le récepteur GPR54
(récepteur à 7 passage trans membranaire à la Kisspeptine1-54 ou metastin)
Les Kisspeptines sont produites par des neurones hypothalamiques elles agissent sur
le recepteur GPR54 situé sur les neurones à GnRH en stimulant la libération de
GnRH.
L’intergrité du système Kisspeptine-GPR54 est nécessaire au développement pubertaire.
Il intervient dans le rétrocontrôle par les stéroides sexuels et la régulation gonadotrope
par la corpulence.
Mutations de TAC3 et TACR3
TAC3 code pour la neurokinine B (NKB), TACR3 pour son récepteur NKBR.
La neurkinine est produites par des neurones hypothalamiques et régule la production
de GnRH
Mutations des sous-unités β-FSH et β-LH
Hypogonadisme hypogonadotrope idiopathique …
Retard pubertaire familial (formes partielles, spontanément réversibles)
Hypogonadismes Hypogonadotropes Acquis
–  Insuffisances gonadotropes
–  adénomes hypophysaires, craniopharyngiomes, germinomes,
méningiomes, gliomes
–  Histiocytose X, Sarcoïdose, Leucémies, Trauma cranien, séquelles de
méningite, séquelles d’irradiation
–  hémochromatose, anorexie mentale, dénutrition
–  Hyperprolactinémies
•  Tumorales : prolactinome, autres tumeurs
•  Non Tumorales : neuroleptiques, hypothyroidie,
idiopathiques
–  Freinages gonadotropes :
•  androgènes (dopage)
•  oestrogènes (tumeur à cellules de Leydig, tumeurs sécrétant de
l’hCG, choriocarcinome, séminome)
Adénome hypophysaire
Andrology. Nieschlag & Behre eds, Springler 2nd Edition, 2000.
Traitement des Hypogonadismes centraux
Traitement ETIOLOGIQUE !!!
Traitement des cryptorchidies et micropenis
Androgénothérapie
Induction de la puberté
Chez l’Adulte
Désir de paternité : traitement par les
gonadotrophines
HYPOGONADISMES
D’ORIGINE PERIPHERIQUE
Déficit testiculaire
Hypergonadotrope
Primaire
Présentation clinique des
Hypogonadismes périphériques
(Constitutionnels / acquis / âge)
–  Ambiguité sexuelle - hypospade - résidus
müllériens
–  Crytprochidie – risque de cancer du testicule
–  Hypogonadisme périphérique
•  Impuberisme ou puberté incomplète
•  Hypogonadisme acquis de l’adulte
–  Infertilité cliniquement isolée, trouble de la
spermatogenèse, testosterone basse
symptomatologie minime.
Symptomatologie
•  Dans l’enfance : diagnostic difficile
– Ambiguité sexuelle
•  Défaut de virilisation : Micropénis Hypospade
•  Persistance dérivés mulleriens
– Cryptorchidie
– Absence de minipuberté ( ! )
– Volume testiculaire « diminué » ( ! )
– AMH basse
Symptomatologie
•  Impuberisme souvent partiel
– Diagnostic à l’adolescence
•  Developpement pubertaire lent et incomplet
•  Volume testiculaire inférieur à la normale
•  pilosité pubienne et axillaire relativement
correcte
•  Pilosité masculine insuffisante, se
développant très lentement
•  Développement musculaire faible
•  Adiposité progressive
•  Gynécomastie
Symptomatologie
•  Impuberisme partiel non reconnu
–  Diagnostic devant une l’infertilité de couple
•  Symptomatologie sexuelle peu déficitaire
Libido pas très importante
•  Consultation féminine pour infertilité
•  Difficulté au spermogramme : difficulté érectile,
anorgasmie, anéjaculation ou hypospermie
extrême + azoospermie
Symptomatologie
•  Hypogonadisme hypergonadotrope acquis de
l’adulte
–  Survenant dans l’évolution de circonstance
évocatrices
•  Orchite, Traumatisme, …
–  Survenant spontanément
•  Symptomatologie d’installation progressive
•  Diminution du désir sexuel, trouble de l’érection,
hypospermie, anorgasmie, anéjaculation
•  Asthénie physique, psychique et sexuelle
•  Diminution de la fréquence du rasage
•  Dépilation corporelle
•  Diminution du volume testiculaire
Biologie
Testostérone abaissée
mais souvent hypogonadisme partiel
Testostérone totale < 2,5 ng/ml ; < 8 nmol/l
FSH et LH élevée
FSH > LH
test GnRH : réponse explosive mais inutile
Inhibine B indosable
AMH normale ou basse
Symptomatologie
•  Impuberisme
–  Diagnostic devant une l’infertilité de couple !!!
•  Symptomatologie masquée (pudeur, honte …)
•  Mariage sous influence socio-culturelle
•  Difficultés sexuelles masquées
–  et incomplètes : érection possible sans testostérone
•  Consultation féminine pour infertilité
•  Difficulté au spermogramme : difficulté érectile,
anorgasmie, anéjaculation ou hypospermie
extrême + azoospermie
Etiologies des hypogonadismes
périphériques selon l’âge
Insuffisance testiculaire périphérique à révélation
néonatale.
•  Défaut de virilisation
–  Déficits congénitaux de la stéroïdogenèse
–  Insensibilité partielle aux androgènes
–  Anomalies chromosomiques gonosomiques sévères (mosaïques
45,XO/46XY …).
–  Dysgénésies gonadiques masculines pures
•  Défaut de descente testiculaire, sans défaut de
virilisation à la naissance.
–  insuffisances testiculaires périphériques de causes caractérisées
•  Syndrome de Klinefelter (47, XXY), les Hommes 46, XX, SRY+ …
–  dysgénésies gonadiques pures masculines
–  L’anorchidie, ou "vanishing testis"
Etiologies des hypogonadismes
périphériques selon l’âge
Hypogonadismes périphériques à révélation
pubertaire ou chez l’adulte jeune.
•  Anomalies chromosomiques
–  Le syndrome de Klinefelter
–  Hommes à caryotype 46, XX, ou 45, XO , SRY+
•  Hypogonadismes périphériques constitutionnels, sans
anomalie chromosomique
•  syndrome de Noonan
•  myotonie de Steinert
Hypogonadismes périphériques acquis
Etiologies des hypogonadismes
périphériques selon l’âge
Hypogonadismes périphériques acquis
traumatique, ischémique/torsion du cordon,
irradiation à hautes doses
Hypogonadismes dans les maladies générales
Cirrhose, Insuf Rénale, Sd inflamm (SIDA)…
Déficit androgénique lié à l’âge
Syndrome de Klinefelter : 47,XXY
Fréquence dans la population générale
1/576 nouveaux-nés masculins (0,17 %)
(Nielsen & Wohlert Hum Genet 1991;87:81-83 ; n=34910 n-nés)
Génotypes
47,XXY - Mosaïques 46,XY; 47,XXY - 48,XXXY ...
Phénotypes
Azoospermie, (quelques oligospermies sévères)
Syndrome d’hypogonadisme périphérique
•  puberté lente ; pilosité corporelle féminine ; barbe rare
•  Eunuchisme, grande taille, macroskélie ; gynécomastie
– 
– 
– 
– 
volume testiculaire < 4 ml
FSH très élevée ; Inhibine B indosable
LH ± élevée ; Testostérone ± abaissée
SHBG élevée ; Testostérone biodisponible abaissée
Syndrome de Klinefelter
47,XXY homogène (85%)
Mosaïque (15%)
Testicule de petite taille, fermes
Grande taille
Gynécomastie
Faible pilosité
Cryptorchidie (8%)
Difficultés d’apprentissage (variable)
Faible développement musculaire
Adiposité avec l’âge
Ostéoporose avec l’âge
Azoospermie (4% crytozoo/oligo)
Andrology. Nieschlag & Behre eds, Springler 2nd Edition, 2000.
Syndrome de Klinefelter
MODE DE DECOUVERTE
Pré-Natal:
-
Découverte fortuite sur caryotype pour autre chose (âge
maternel…)
Avant la puberté:
- 
- 
- 
- 
- 
Cryptorchidie
Micropénis
Membres supérieurs/inférieurs de longueur excessive
Troubles du langage et de l’apprentissage
Difficultés relationnelles
Pendant la puberté:
- 
- 
- 
- 
« Retard » pubertaire
Hypogonadisme de sévérité variable
Gynécomastie
Hypotrophie testiculaire
A l’âge adulte:
- 
- 
- 
- 
Hypotrophie testiculaire
Infertilité
Gynécomastie
Hypogonadisme de sévérité variable
H. Lejeune
Homme
46,XX
SRY+
Différenciation
testiculaire
Phénotype masculin
(Trouble de la
spermatogenèse)
Comportement sexuel
masculin
Andrology. Nieschlag & Behre eds, Springler 2nd Edition, 2000.
Tableau de dysgénésie gonadique
Cryptorchidie
Virilisation intra-utérine imparfaite
Hypospade
Anomalie de la différenciation sexuelle
Persistance des dérivés mullérien
(utérus, trompes)
Trouble sévère de la spermatogenèse,
azoospermie - scléro-hyalinose
FSH élevée, Inhibine B indosable
Hypogonadisme périphérique
Testostérone abaissée, LH élevée
Risque de cancer du testicule
(gonadoblastome)
Insensibilité complète
aux androgènes
46,XY
Mutation inactivatrice du
récépteur aux androgènes
Phénotype féminin
Vagin court
Absence de pilosité
Aménorrhée primaire
Comportement sexuel
féminin
Wisniewski et al. J Clin
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H. Lejeune
Andrology. Nieschlag & Behre eds, Springler 2nd Edition, 2000.
PseudoHermaphrodisme Masculin
(46,XY ; virilisation incomplète)
MacLaughlin
N Engl J Med
2004;350:364
H. Lejeune
Syndrome de Reifenstein
Résistance partielle aux androgènes
Micropenis
Cryptorchidie bilatérale
Développement pubertaire
lent et incomplet
gynécomastie
Andrology. Nieschlag & Behre eds,
Springler 2nd Edition, 2000.
H. Lejeune
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