Sujet élaboré par le Cercle d’études Lycée SVT – Académie de Montpellier - 2013
Partie 2 – Deuxième exercice (5 points) – Enseignement spécifique
Thème 3B – Neurone et fibre musculaire : la communication nerveuse
Eléments d’évaluation
Eléments
scientifiques
issus du
document :
(complets,
pertinents,
utilisés à bon
escient en
accord avec le
sujet…)
Document 1 :
Forte variation du potentiel musculaire dans la fibre en absence de curare.
Très faible variation de l’activité électrique d’une fibre musculaire en présence de
curare.
Le curare empêche la genèse d’un potentiel d’action dans la fibre musculaire
innervée par le motoneurone.
Document 2 : le bouton synaptique d’une jonction neuromusculaire présente des
vésicules synaptiques contenant de l’acétylcholine.
Document 3 :
Sans D-Tubocurarine. Avec doses croissantes d’acétylcholine, augmentation de
l’amplitude de la contraction musculaire (valeurs).
Avec la D-Tubocurarine. Avec mêmes doses croissantes d’acétylcholine :
Pour des faibles concentrations d’acétylcholine : 10-5 et 10-4 pas de contraction
musculaire.
Augmentation de l’amplitude de la contraction musculaire moindre (valeurs).
La D-Tubocurarine empêche ou diminue la contraction musculaire.
Document 4 :
Les molécules d’acétylcholine se lient à leurs récepteurs entre chaque chaine.
Les molécules de D-Tubocurarine se lient au récepteur à acétylcholine entre les
chaînes E et D et B et C sur les mêmes sites que l’acétylcholine.
Eléments
scientifiques
issus des
connaissances
Fonctionnement de la synapse : rôle du neuromédiateur, des récepteurs de la
membrane post-synaptique.
Origine de la contraction des cellules musculaires : potentiels d’action musculaire
La démarche adoptée est claire. Les arguments s’enchainent de façon logique et
permettent de répondre au problème.
Mode d’action de la D-Tubocurarine au cours d’une anesthésie :
Liaison des molécules de D-Tubocurarine sur les récepteurs de l’acétylcholine
(doc 4) concurrencent l’acétylcholine (doc 2) et empêche leurs liaisons.
Par leur occupation des récepteurs, ces molécules empêchent la genèse de
potentiels d’action (doc 1) musculaire (ou en diminuent la fréquence).
L’absence ou la diminution des potentiels d’action musculaires supprime ou
limite l’amplitude de la contraction des fibres musculaires (doc 3).
Rôle de la D-Tubocurarine au cours d’une anesthésie : ces molécules
permettent le relâchement des muscles en supprimant ou limitant la contraction des
fibres musculaires.
- Ecriture lisible, présentation propre et soignée
- Orthographe
- Organisation du texte