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La réussite du potager
passe par plusieurs critères :
la qualité de la terre, le climat,
mais aussi l’exposition à la luminosité.
Ce dernier critère décourage souvent les jardiniers dont l’exposition est ombragée,
et pour cause, on cultive difficilement des tomates à l’ombre !
Avant tout il faut déterminer l’orientation de votre jardin : Nord, Sud, Est, Ouest.
Observez ensuite la périphérie du jardin pour déceler la présence de murs ou de
bâtiments dont l’ombre portée diminue la luminosité. Enfin identifiez les arbres ou
autres végétaux qui ombragent votre jardin. Si vous ne voyez que des feuilles, vous
êtes en situation ombragée. En revanche, si vous discernez des fragments de ciel au
travers des frondaisons, vous bénéficiez d’une ombre claire dite aussi «mi-ombre».
La durée d’ensoleillement varie en fonction de la région et des saisons. Cette course
périodique du soleil détermine le nombre d’heures d’ensoleillement. On qualifie un
jardin de pleine lumière s’il bénéficie d’une lumière toute la journée (en situation
dégagée) ou de plus de six heures par jour.
Si l’ensoleillement varie entre 4 à 5 heures, on le qualifie de mi-ombre. Un jardin
ombragé n’est pas forcément sombre, mais il bénéficie le plus souvent de peu voir
d’aucun ensoleillement du fait de présence de murs ou d’arbre.
Cette qualification de l’ensoleillement reste parfois difficile à déterminer en fonction
des régions. Une plante qui nécessite le plein soleil dans le Nord, en Bretagne ou en
Normandie peut exiger la mi-ombre dans le Midi afin de prospérer et survivre.
De plus, au fil des saisons la course du soleil, haute en été, plus basse en hiver,
détermine des variations, des déplacements d’ombre dont il faut tenir compte.
RÉUSSIR SON JARDIN
À L’OMBRE