Les deux frères

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Les deux frères
Chapitre 1 : Camille-Mathilde-Martial
Il était une fois une reine, femme du roi Charles, qui avait eu des jumeaux,
mais ceux-ci avaient été séparés à la naissance. En effet, l'un d'eux avait
été enlevé par la nourrice, jalouse du bonheur de la reine. Malgré toutes les
recherches, le bébé demeura introuvable, à la fois dans l'enceinte du très
vaste château, mais aussi dans tout le royaume. La reine depuis ce jour
tenta de se faire une raison et éleva son fils resté auprès d'elle et qui se
prénommait Ignace. Ce dernier, très gâté, développa un caractère
capricieux et détestable. Ignace était très laid et ignorait qu'il avait un frère.
Près du village voisin, il y avait une très grande forêt avec des arbres
gigantesques. Les villageois racontaient toutes sortes d'histoires et de
mythes à propos de cette forêt où peu d'hommes osaient s'aventurer. C'est
au milieu de ce bois que la nourrice s'était enfuie et où elle habitait
aujourd'hui une modeste chaumière. L'enfant qu'elle avait dérobé
s'appelait Robin et, à l'inverse d'Ignace, il faisait preuve d'un caractère
aimable et serviable, dont sa mère d'adoption était très fière. Robin était
très beau et savait qu'il avait un frère mais ne l'avait jamais rencontré
puisqu'il n'était pas sorti du bois depuis sa plus tendre enfance.
Chapitre 2 : Manon-Louis-Arnaud
Un jour, le roi Charles réunit le royaume et les chevaliers de tous les pays
pour un banquet bien garni : cochons, dindes, légumes, fruits, tartes, pains,
vins...tout était présenté dans des magnifiques couverts apportés par des
serveurs. C'était une pitance royale ! Les invités arrivèrent au château et
trouvèrent tout cela magnifique. L'immense tablée était dressée et ils
s'installèrent pour ripailler.
Le roi arriva avec de magnifiques affublements avec à ses côtés sa fille, sa
magnifique fille. Le silence se fit et le roi prit la parole :
« Bonsoir damoiselles et damoiseaux, dit-il. Je vous ai réuni ainsi pour
trouver l'homme brave, vaillant et sage qui comblera ma fille, ma petite
princesse chérie. Maintenant, buvons ! »
Toute l'assemblée prit sa coupe et but la vinasse gouleyante. Le roi reprit
encore une fois la parole :
« …. j'oubliais : le vin de ces coupes est empoisonné mais le poison mortel
ne fera effet qu'à l'aube....je vous conseille donc de ripailler : c'est peut-être
la dernière fois ! Vous êtes 300 ici réunis, mais il n'y aura que la moitié
d'entre-vous qui pourra survivre demain... mais nous verrons cela en temps
et en heure ! Ripaillons mes amis ! »
Chapitre 3 : Nicolas-Adrien-Arthur-Marie
Le Lendemain du banquet, les 300 prétendants partirent en direction de la
forêt des champignons. Mais devant le gigantesque bois, les combattants
téméraires perdirent un peu de leur gaieté et de leur optimisme de la
veille :
« Mais c'est immense, s'exclama Ignace. Je croyais que ce n'était qu'une
vulgaire buissonnade ! »
En effet, l'épreuve imposée par le roi Charles était redoutable : il fallait
trouver, dans ce bois immense et avant midi, les 150 champignons
antidotes le plus rapidement possible, sous peine de périr dans d'atroces
souffrances...
Les 300 prétendants s'élancèrent alors vers la forêt touffue et au bout d'une
demi-heure quelques uns avaient déjà trouvé des champignons antidotes,
dont Robin. A la fin de la matinée, Ignace commença à ressentir les
premiers symptômes mortels du poison, il voyait flou et les arbres
semblaient se dédoubler sous ses yeux... Il trébucha alors sur une racine
d'arbre et tomba nez à nez avec un champignon antidote qu'il engouffra
sans réfléchir plus longtemps. Après cela, il prit ses jambes à son cou et
sortit de la forêt, laissant derrière lui les 150 autres prétendants
empoisonnés...
Chapitre 4 : Margot-Benjamin-Guillaume
Ils n'étaient donc plus que 150 prétendants et le roi Charles annonça dans
la foulée une seconde épreuve : le grand tournoi qui aurait lieu le
lendemain matin. Les hommes fatigués arrivèrent donc sur le lieu du
tournoi où ils devaient se reposer un peu avant les épreuves, mais aussi se
changer et choisir un écuyer.
Cette nuit là, Robin put s'isoler des autres et, surtout, de leurs ronflements,
pour écrire une lettre à celle qu'il désirait :
Damoiselle,
Chère Elise, vous êtes ma promise
Vous êtes ma destinée comme un pentacol ailé
Mon coeur fond comme une bougie enflammée
Quand je pense à vous, j'ai envie d'aimer
Vous êtes dans mon âme, comme une rose enneigée
Je vous supplie damoiselle, car je suis désespéré,
A l'idée de ne plus pouvoir vous regarder : je vous aime !
Robin
A l'anjorner, le tournoi commença : les chevaux partirent au galop, les
lances et les épées s'entrechoquèrent, et les meilleurs chevaliers se
distinguaient déjà. Parmi eux, Robin et Ignace. Au milieu de la journée il
ne restait que quatre combattants, dont nos deux héros. Alors que Robin
gagna loyalement son combat contre le chevalier Yvan, Ignace put, lui,
accéder à la grande finale car son adversaire, le chevalier Govin, avait
déclaré forfait, épuisé après tant d'efforts.
Chapitre 5 : Noémie-Titouan-Emma
Âpres les deux épreuves précédentes, Ignace et Robin arrivèrent à la grotte
du dragon. Ils entrèrent dans la grotte silencieuse mais ne virent pas
directement le dragon. Seul un ronflement mystérieux se faisait entendre...
Mais Ignace, qui n'était pas très habile, fit tomber son épée, ce qui réveilla
brusquement le dragon. Celui-ci, furieux, lança un premier jet de flammes
rouges en direction des deux compères. Robin et Ignace purent esquiver
les flammes de justesse mais ils eurent le temps d'apercevoir que la grosse
bête avait d'énormes griffes et de gigantesques ailes. Le dragon essaya
alors de les balayer d'un violent coup de queue : Ignace fut propulsé contre
la paroi rocheuse et Robin, plus habile, parvint à éviter l'attaque et à
planter son épée dans la queue du dragon. La bête rugit de douleur et tenta
de planter ses griffes acérées dans les armures des deux combattants. La
patte gauche du dragon effleura Ignace sans le tuer mais parvint à
pourfendre son haubert et à le blesser légèrement :
« Que je trépasse si je faiblis ! » cria alors Robin qui s'élança contre la
bête, alors qu'Ignace choisit lui de s'évanouir à ce moment là...
Chapitre 6 : Oriane-Helena-Baptiste
Robin, sentant ses forces se décupler, parvint à planter son épée dans le
cou du dragon qui tomba lourdement sur le sol de la grotte, dans un
énorme nuage de poussière. Peu à peu, Robin put apercevoir son équipier
qui revenait à lui. Il remarqua, à travers son haubert troué, qu'Ignace avait
la même tâche de naissance que lui... Sans un mot, les deux valeureux
combattants arrachèrent une griffe au dragon vaincu et sortirent de la
grotte.
Sur le chemin du retour au château du roi Charles, Robin engagea la
conversation avec celui qu'il pensait être son frère...

Dis- moi Ignace, comment s'appelle ta mère ?

Elle s'appelle Thérèse, répondit Ignace.
 Et quel âge as-tu ?
 J'ai 25 ans répondit encore Ignace
 Quel jour es-tu né ?
 Je suis né un beau matin de Novembre, le 13 exactement !
 Alors, comme je m'en doutais, nous sommes frères ; même mieux,
nous sommes frères jumeaux, s'exclama Robin !
Ignace regarda son coéquipier avec surprise....et fit un large sourire pour la
première fois de leurs aventures. Les deux frères avaient beaucoup de
choses à se dire et causèrent à bâton rompu tout le reste du trajet qui les
séparait de la fille du roi et du banquet final...
Tout à coup, ils croisèrent la princesse, qu'ils accompagnèrent jusqu'au
château. Robin en profita pour ceuillir un bouquet à la princesse. Une fois
sur place, les deux frères se firent toiletter par des servantes. Le roi organisa
donc le banquet en l'honneur d'Ignace et Robin : il y avait assez de
nourriture pour une centaine de gens du royaume, ainsi que des bouffons,
des musiciens, etc... Soudain, une deuxième princesse arriva dans la salle
de reception : elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à Elise....et son
nom était Elisa ! Ignace tomba fou amoureux et voulu dans l'instant la
demander en mariage....
Chapitre 7 : Benjamin-Helia-Auriane
Au cours du banquet, laissant les autres invités festoyer, Robin s'approcha
de la princesse. Ne réfléchissant plus à son acte, le jeune chevalier se
déclara à sa damoiselle. Celle-ci avait lu et relu la lettre de Robin et était
depuis ce jour tombée amoureuse de son chevalier : son courage, sa force,
sa beauté.... tout l'attirait en lui. Quittant la salle où l'ambiance était
rythmée par les chants et les musiques, les deux jeunes amoureux se
rendirent, le rouge aux joues, auprès du roi. Le roi Charles, ravi que sa fille
ait trouvé un époux valeureux, ne tarda pas à donner sa réponse :
« Qu'il en soit ainsi chevalier Robin, époux de ma fille tu seras, dit le roi.
Mais si tes actes lui apportent peines et malheurs, tu sais ce qu'il t'attend !
Ainsi le mariage fut célébré dès le lendemain entre Robin et Elise mais
également, du même coup, entre.....Ignace et Elisa !
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