Lettre n°
1
4
du mois
de novembre
201
3
Réseau de santé gériatrique reper’âge
Médecins : Dr DREUMONT-GORENFLOS & Dr CIAPA-MONTUELLE
Coordinatrice chargée de gestion et communication : Laëtitia PECORARO
Infirmières coordinatrices : Michaële DUIGOU & Nathalie MINEZ
Assistante-Secrétaire : Soazig TRICOT
Avenue Désandrouin, BP 479, 59 322 VALENCIENNES Cedex
03 27 14 00 98 03 27 14 01 11 E-mail : contact@reperage-sante.fr
Site Internet : http//www.reperage-sante.fr
L
a lettre d’information n°
4
Le regard des professionnels
Aide-soignante en SSIAD
Les partenaires du réseau
Les Résidences du Hainaut
Les ESAD
Témoignage
Intouchables m’a touché
Et bien sûr en page 4
des infos sur la
dynamique du réseau,
l’agenda, les dernières
parutions…
Au sommaire de la lettre
L’équipe reper’âge au complet !
Le
réseau r
eper’âge
so
uffl
e ses bougies
!
5 ans déjà
au service des personnes âgées fragiles souhaitant rester au
domicile et de la coordination d’appui auprès des professionnels ! Mais
comme vous pourrez le voir au travers de l’historique ci-dessous, le projet
de réseau aura quant à lui bientôt 10 ans…
La construction du projet dans une dynamique de territoire
- 2005-2006 : réflexion sur le projet de constitution d’un réseau géron-
tologique, constitution des premiers groupes de travail (qui sommes-
nous, que voulons-nous) dans l’objectif d’établir un état des lieux des
problématiques et des besoins sur le secteur, mise en place des pre-
miers comités de pilotage, rencontre des équipes des autres réseaux de
santé gérontologiques de la région pour optimiser la définition du projet
sur le territoire du valenciennois ;
- 2006 : premières soirées thématiques organisées grâce à l’implication
des membres du groupe information-prévention, signature d’une pre-
mière convention constitutive par les partenaires impliqués dans le pro-
jet, dépôt d’un premier dossier de demande de financement du projet
réseau au titre de la DRDR (Dotation Régionale de Développement des
Réseaux) auprès de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (ARH) et de
l’Union Régionale des Caisses d’Assurance Maladie (URCAM) qui forment
alors le guichet unique ;
- 2007 : notification du guichet unique concernant l’impossibilité d’octroi
de financement faute de fonds suffisants pour la région, demande
d’aide au démarrage auprès du guichet unique (non octroyée également
faute de fonds), action en faveur du réseau menée par Valérie LETARD,
Sénatrice du Nord, auprès du Ministère de la Santé, poursuite des soi-
rées thématiques (9) et des travaux de groupe (communication, tra-
jectoire du patient âgé, dossier commun, information-prévention) ;
- 2008 : invitation du guichet unique à s’investir dans les travaux com-
muns des réseaux gérontologiques pour harmoniser les pratiques, pour-
suite des travaux de groupe et des soirées (3), mise à disposition par le
Centre Hospitalier de Valenciennes d’un temps médical (0,20 ETP) et de
coordination administrative (0,30 ETP) dédiés au réseau ;
Fin 2008 : obtention des premiers crédits au titre du FIQCS
(Fonds d’Intervention pour la Qualité et la Coordination des Soins)
La mise en place de l’activité
- 2009 : installation du réseau (constitution de l’équipe à hauteur d’un
mi-temps dical et administratif, d’un temps plein infirmier et d’un
temps plein de coordination, intégration des locaux), constitution des
premiers dossiers de prise en charge, promotion des missions du réseau
auprès des partenaires de terrain et en milieu hospitalier, développe-
ment des travaux des groupes de réflexion ;
- 2010 : essor du réseau avec une augmentation significative des de-
mandes de prises en charge et de la file active, amenant la structure à
solliciter l’augmentation du temps médical et administratif, initiation des
premières sessions courtes de formation ;
- 2011-2012 : renforcement du temps infirmier pour faire face à l’aug-
mentation d’activité, évaluation et renforcement des collaborations sur
le terrain, déploiement de nouveaux projets en réponse aux besoins de
liaison entre la ville et l’hôpital, poursuite des soirées thématiques, des
sessions courtes de formation et des groupes de réflexion, intégration
du GCS filière gériatrique du territoire du valenciennois et participation
aux travaux de la MAIA du valenciennois ;
- 2013 : rendez-vous dans le numéro spécial activité à paraître en juin
2014 pour tout savoir sur le déroulement de l’année !
Laëtitia PECORARO, Coordinatrice du réseau reper’âge
Editorial
Chers partenaires,
V
oilà déjà cinq ans que fonctionne le réseau et vous trou-
verez ci-contre les principales étapes de sa création et de
son expansion retracées par Laetitia.
L
e réseau reper’âge a grandi, s’est développé grâce aux
groupes de travail, poursuit sa tâche sous l’impulsion des
comités de pilotage, et vit du travail persévérant, assidu
de ses permanents. Il est au service des personnes âgées
en grande vulnérabilité au domicile. Les patients et leurs
proches, les soignants et en particulier les médecins géné-
ralistes apprécient l’aide précieuse apportée pour le main-
tien au domicile. L’évaluation gérontologique, notamment,
permet de bâtir un plan d’aide rigoureux et adapté alliant
des préconisations au niveau des soins et de l’accompa-
gnement (le fameux PPS ou Plan Personnalisé de Santé).
E
n cette 2013 sont apparus des nuages concernant le fi-
nancement du réseau, suite à la décision de l’Agence
Régionale de Santé en juin de réduire les budgets de
l’ensemble des réseaux de santé de la région.
Ces difficultés nouvelles, loin de nous arrêter, nous ont
conforté dans la réflexion sur l’apport et le rôle des ré-
seaux de santé auprès des personnes âgées, des profes-
sionnels et des institutions.
J
e terminerai par cette réflexion de Régis Aubry, Prési-
dent de l’Observatoire national de la fin de vie : « une so-
ciété incapable de s’intéresser aux plus vulnérables court à
sa perte ».
Dr Dominique DUCORNEZ, Vice-Président
Les partenaires du réseau
ZOOM sur …
Les Résidences du Hainaut
par Bertrand TAINES,
Infirmier faisant fonction cadre de santé
Initiée en 2011, la mise en place de la filière géronto-
logique APREVA-RM répond à la stratégie de la mutuelle
Apréva : « permettre l’accès aux soins de nos clients
adhérents » et en lien avec notre activité Santé « répon-
dre aux besoins de la santé tout au long de la vie » et
« permettre la prise en charge globale de la personne ».
L’association Apréva RMS apporte ainsi une contribution
effective sur la question « de la dépendance », et parti-
cipe à l’offre santé dans les domaines du sanitaire, de la
santé et du médico-social à but non-lucratif.
Une prise en charge de la dépendance
pour tous
Les établissements sont habilités à l’aide sociale par le
Département du Nord et du Pas-de-Calais. Le montant du
Coût Hébergement Journée assure l’équilibre de la struc-
ture et non le versement de bénéfices.
Nos établissements prennent en charge la personne han-
dicapée âgée dans nos établissements (première expé-
rience dans le Pas-de-Calais). Ils garantissent la pérennité
d’une offre de service sur notre territoire. L’accueil d’adul-
tes handicapés dont le statut de travailleur dans nos éta-
blissements leur assurera un métier dans un milieu ordi-
naire.
La trame sociale est maintenue
puisque chacun garde son mé-
decin, son équipe paramédicale,
ses relations avec les différents
acteurs de la vie locale (buralis-
te, facteur, curé, marchand de
journaux, cafetier, marchand de
pain… ).
Situées dans les villages, les visites au sein des structures
sont facilitées : comme il n’y a pas de longs temps de dé-
placements, elles peuvent se faire durant la vie quotidien-
ne des enfants… sans oublier que dans les villages tout le
monde se connaît… (discussions croisées inter familles et
générationnelles sur les mêmes centres d’intérêt… d’où
différents thèmes, la vie du village…).
La proximité des salariés, puisque majoritairement issus
du même village, permet un sentiment de sécurité plus
prononcé : les personnes âgées ont souvent connu les
parents, grands-parents… qui ont parfois vieilli auprès des
salariés. Les prises en charges sont personnalisées et la
relation avec les équipes et la direction se font en toute
simplicité.
* Autrefois connues sous le nom de RESOCOPAD,
les Résidences du Hainaut proposent 108 places
réparties au sein de 6 résidences sur les communes de
Quarouble, Thiant, Wallers,
Onnaing, Vieux-Condé, Haspres.
Résidences situées hors secteur :
Méricourt, Fouquières,
Oisy-le-Verger.
Le regard des professionnels
Aide-soignante
en SSIAD,
« Aimer l’humain avant tout !
»
Témoignage d’une professionnelle
investie dans sa mission,
Nicole DEMATTE
« C’est dans le cadre de mon BEPA
1
d’aide sociale en milieu rural que
je découvre la fonction d’aide-soignante grâce à différents stages.
Je me sens bien dans cette fonction, j’apprécie le contact avec les pa-
tients, je m’intéresse aux différentes pathologies…
Je m’engage donc à faire la formation d’aide-soignante en juin 1983.
L
a formation que j’ai suivie pendant un an avait é créée par l’Etat
dans le but des premières ouvertures de Services de Soins Infirmiers à
Domicile (SSIAD). J’oriente donc mes recherches d’emploi vers les pre-
miers SSIAD de l’époque (Aulnoye-Aymeries, Fourmies, Le Quesnoy,
Landrecies). C’est ainsi que je prends conscience d’être faite pour vivre
mon métier à domicile et non pas en structure.
Trente ans après, j’y suis toujours et je ne voudrais point en changer.
Les missions que nous poursuivons au quotidien en tant qu’aide-
soignante en SSIAD sont multiples et va-riées :
- permettre aux personnes d’être soignées chez elles,
- maintenir leur potentiel restant dans leur environnement habituel.
« Entrer » dans leur « chez eux », c’est déjà mieux les comprendre,
- venir en aide aux accompagnants (famille, conjoints, voisins…) par
l’écoute et le respect de ce qu’ils vivent,
- savoir être et rester professionnelle sont les atouts majeurs de notre
profession. Il faut prodiguer les différents types de soins (toilette,
toutes les surveillances : prise des médicaments, nutrition, élimina-
tion, mobilité, état de santé) dans un environnement qui est le leur
et dont il faut tenir compte.
C
’est là où nous devons avoir des exigences (travailler dans des condi-
tions acceptables en adéquation avec nos principes fondamentaux du
prendre soin
), tout en jonglant avec les contraintes du domicile (loge-
ment inapropprié, conditions de vie précaires, etc…).
Faire comprendre aux personnes qui ont besoin du SSIAD que nous
sommes tout d’abord pour les aider. Se faire accepter chez certains
patients n’est pas toujours chose aisée. Ils sont chez eux !
Au sein du SSIAD de Landrecies, Madame tille, Directrice, nous per-
met de valoriser notre fonction au travers de formations enrichissantes
(humanitude, bientraitance, soins palliatifs, douleur…) et nous fait tra-
vailler par groupe de quatre aides-soignantes régulièrement afin d’éta-
blir des dossiers de référence et de péréniser ces informations en les
mettant en pratique au quotidien.
E
n conclusion, je dirai qu’il faut aimer l’humain pour être aide-
soignante, qu’il faut vouloir l’aider dans son environnement pour être
en SSIAD. J’espère, par ce petit résumé, avoir répondu à vos attentes
et surtout avoir, pourquoi pas, donné l’envie aux jeunes de prendre la
relève ! »
(1) BEPA = Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles
Service de Soins Infirmiers de Landrecies
44 boulevard André Bonnaire – 59 550 Landrecies
03 27 77 19 69
A gauche : Michèle FETILLE,
Responsable du SSIAD de Landrecies,
à droite : Nicole DEMATTE,
Aide-soignante
Les partenaires du réseau
ZOOM sur …
Les Equipes Spécialisées
Alzheimer Domicile (ESAD)
par les équipes du territoire
La mesure 6 du plan Alzheimer 2008-2012
prévoyait le renforcement du soutien à domi-
cile en favorisant l’intervention de personnels
spécialisés, donnant ainsi naissance à des é-
quipes spécifiques constituées d’assistants en
gérontologie, psychomotriciens ou ergothéra-
peutes. A ce jour, la couverture des 135
communes d’intervention du réseau reper’âge
est totale : trois équipes* sont en place et
répondent aux besoins du secteur.
L’intérêt de la prise en charge
Sur la base d’ateliers d’activités motrices, sensorielles, cognitives, occu-
pationnelles et de communication, notre mission consiste à accompagner,
stimuler, maintenir les capacités restantes, mettre en place des stratégies de
compensation… pour diminuer les troubles du comportement, améliorer l’es-
time de soi, faciliter la relation patient-aidant, resocialiser. L’ESAD intervient
auprès de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou apparentées,
diagnostiquées ou en cours, vivant au domicile ou en foyer-logement. La ma-
ladie ne doit toutefois pas se situer à un stade trop avancé (en théorie, le
Mini Mental State ne doit pas être inférieur à 15). Le patient, la famille, l’en-
tourage, le réseau de santé, le médecin et le spécialiste peuvent nous solli-
citer mais la prescription est réalisée par un professionnel médical (médecin
traitant ou spécialiste : gériatre, neurologue).
Les modalités d’intervention
Dans le cadre de la visite d’admission, un rendez-vous est fixé avec la per-
sonne, en présence si possible de l’aidant principal. Selon les équipes, la
première visite est réalisée par un professionnel seul (infirmier ou psychomo-
tricen) ou par binôme (infirmier ou assistant en gérontologie + psychomo-
tricien). Pendant au moins une heure, ce temps permettra notamment de
faire connaissance, présenter l’équipe et l’intérêt des séances, compléter le
dossier administratif, évaluer l’autonomie et les besoins de la personne aidée
dans les actes de sa vie quotidienne.
Puis une première séance de réhabilitation est programmée en vue de
définir les modalités de l’accompagnement dans une stratégie de valorisation
de soi et de stimulation positive. Les séances se répartissent ensuite sur 3
mois, à raison d’une séance par semaine d’environ 1 heure et dans la limite
de 15 séances. Lors de la dernière séance, un bilan est réalisé pour réévaluer
les capacités cognitives de la personne aidée, pour conseiller les aidants ou
faire le point avec eux sur les relais éventuels (ateliers mémoire, accueil de
jour…). Un renouvellement des séances est possible un an après la première
séance. Dans cette attente, un suivi téléphonique de l’aidant et de l’aidé peut
être proposé.
Pendant les séances
Les activités proposées à domicile dépendent des besoins et des attentes de
chacun et bien entendu des objectifs fixés (orientation temporelle ou spa-
tiale, gnosies, mémoire visuelle, manuel, visio constructif, manque du mot).
Peuvent être proposées : des activités motrices de type gymnastique
douce, parcours moteur en intérieur et/ou en extérieur…, artistiques telles
que arts plastiques, création d’un journal de vie ou d’une boite à souvenirs…
De nombreux jeux de société peuvent aussi être utilisés comme supports et
réadaptés selon les besoins de chacun.
D’autres jeux ont parfois été créés en fonction des différents objectifs fixés :
grille d’orientation, parcours d’orientation, catalogue d’images, jeu de domi-
nos des couleurs, loto des odeurs, mémento, calendrier…
* Pour plus de renseignements :
ESAD basée à Petite-Forêt (CIG-SIVOM) 03 27 09 91 99
ESAD basée à Denain (Association AVAD) 09 27 44 08 06
ESAD basée au Quesnoy (Centre Hospitalier du Quesnoy) 03 27 14 91 31
TEMOIGNAGE
Extrait d’un atelier d’écriture – mars 2013
Intouchables m’a touché…
par Mme ROBERT, épouse de Mr C. Robert,
atteint d’une forme de la maladie d’Alzheimer
« Un ami a publié récemment sur son blog un texte sur le thè-
me de la proximologie (mot savant pour désigner l’aide aux ai-
dants), texte qui a réveillé en moi la réaction que j’avais eue
lors de la sortie du film
Intouchables
qui a suscité l’admiration,
l’enthousiasme des foules (…).
Le film
Intouchables
a provoqué en moi des sentiments néga-
tifs, plus encore, de la révolte devant l’inconscience du juge-
ment populaire. Pourquoi cet handicapé peut-il vivre cette re-
lation exceptionnelle avec cet autre homme, drôle j’en con-
viens ? Quelle est la clé de voute de cette rencontre ? Essen-
tiellement l’argent… Cet homme dispose de moyens financiers
hors normes, une fortune.
Il faut s’être posé la question du coût de l’emploi d’une garde-
malade, ne serait-ce que la nuit, pour comprendre la quasi im-
possibilité pour les familles à revenus moyens, même aisés, de
recourir à de telles aides ! Avec un jeune ami, nous rêvions ré-
cemment à ce que nous pourrions faire si nous étions par
chance les heureux gagnants du tirage de l’Euromillion de ce
soir, soit 100 millions d’euros.
La toute première pensée qui m’est venue à l’esprit : j’achète
une grande maison de plain-pied que je fais aménager pour
un handicapé en fauteuil roulant : salle de bains, toilettes, li-
berté de circulation dans et à l’extérieur de la maison.
Coût ? Je n’ose pas y penser car pour changer le sens d’ouver-
ture d’une porte, j’ai déjà payé 600 euros.
Ensuite, j’embauche du personnel : une aide-soignante pour
les soins corporels et infirmiers quotidiens. Je recherche un
homme érudit, ouvert, qui soit capable de suivre C. dans ses
réflexions économiques, politiques, religieuses, parfois et
souvent approximatives (….). Coût salarial ? Inchiffrable.
J’achète un monospace équipé pour le transport d’un fauteuil
roulant, de façon à pouvoir emmener C. voir la nature, les ani-
maux, écouter le chant des oiseaux qui lui manque tant…
Dites-moi un prix ?
Et là, je peux sortir C. de l’isolement culturel et social dans le-
quel il se trouve actuellement. Ma joie serait grande, infinie
même. Et peut-être verrai-je revenir les « amis » ?
Alors le mot « proximologie » est beau et savant mais il s’ef-
fondre devant la réalité vécue par les aidants concernés. On
fait de son mieux, comme on peut, mais avec une insatis-
faction et une frustration continues qui font mal…
Alors « intouchables » oui, intouchable pour les pauvres fran-
çais moyens que nous sommes. Certes on peut rêver d’amé-
liorer la situation des aidants et aussi des aidés… mais il est
long le chemin qui devra surmonter l’égoïsme, l’individualisme
et l’indifférence des autres… »
Retrouvez ce 14
ème
numéro sur notre site
Internet : www.reperage-sante.fr
(espace professionnels)
Dans la rubrique « la boite à outils », découvrez ou
redécouvrez la liste intégrale des sujets abordés
dans la lettre depuis sa première parution
!
Suite à la rencontre régionale des ESAD
du
13 juin 2013, l’Agence
Régionale de Santé Nord-Pas-de-Calais a diffusé et mis en ligne
sur son site une fiche d’information des médecins prescri-
pteurs lien de téléchargement :
https://www.ars.nordpasdecalais.sante.fr/Le
-
plan
-
Alzheimer.151363.0.html
* La cartographie des ESAD
est téléchargeable sur le site
Internet du réseau, rubrique
« la boite à outils » (version
dynamique de l’outil d’aide).
Ces troubles qui nous troublent
de Jérôme PELLISSIER, écrivain et chercheur en gérontopsychologie
Refus de manger, agitation, conflits lors des soins, er-
rance... : nombreux sont les phénomènes réunis sous
l'expression de «troubles du comportement». Sources
d'épuisement, d'incompréhension, ils constituent une
difficulté majeure pour les professionnels et les pro-
ches qui accompagnent et prennent soin des person-
nes malades. Ces comportements dépendent-ils du
regard que nous portons sur eux ? Nous dérangent-ils
seulement ou nous disent-ils quelque chose ?
L'auteur développe ici des pistes de réflexion et d'action destinées à
mieux ajuster
les
manières de
communiquer et de prendre soin.
Présentes sur la photo de gauche à droite :
Anne-Sophie LECOMTE (infirmière coordinatrice SSIAD AVAD), Christine DUREUIL
(responsable CLIC du Denaisis & environs), Dr Fanny HEQUET (médecin gériatre
EMIOG, Centre Hospitalier de Valenciennes), Nathalie GARY (responsable des CLIC
de Valenciennes), Sophie RICKEWAERDE (infirmière coordinatrice SSIAD Béthanie),
Laëtitia PECORARO (coordinatrice réseau reper’âge), Dr Anne-Sophie DREUMONT –
GORENFLOS (médecin gériatre réseau reper’âge), Axelle PARENT (pilote local MAIA
du valenciennois), Maryline COLMANT (cadre de santé, Centre Hospitalier de
Valenciennes), Delphine FLAMENT (infirmière coordinatrice, Résidence Les
Charmilles), Nathalie LEVEQUE (cadre coordonnateur GCS Filière gériatrique du
territoire du valenciennois), Jacqueline GRIMBERT (coordinatrice Plateforme
gériatrique de territoire), Céline DAVID (directrice, EHPAD Domaine du Lac).
Retour sur…
La soirée thématique du 28 mars 2013
« le médicament, un produit pas comme les autres »
Conseils pratiques autour de la bonne ob-
servance thérapeutique, alerte sur les dan-
gers de l’automédication, prévention du
risque iatrogénique, point sur la réglemen-
tation en matière de préparation et dispen-
sation du traitement étaient au program-
me de cette première soirée.
67 % des professionnels qui ont répondu à l’enquête de satisfaction
ont indiqué que les apports des interventions les amèneront à
davantage de vigilance dans leurs pratiques.
La soirée thématique du 20 juin 2013
« sexualité et intimité quand on est âgé »
Fin des préjugés, sensibilité nouvelle, prise
de conscience sur la nécessité d’ouverture
et d’écoute doivent permettre de démystifier
un sujet sur lequel peu de monde est à l’aise.
Avec beaucoup d’humour et de pudeur, les
intervenants ont certainement amené un
grand nombre de professionnels à changer
leur regard sur un thème encore tabou !
Remerciements à la Résidence La Girandière, l’EHPAD Résidence Vaillant
Couturier et
a
ux intervenants
(liste exhaustive sur www.reperage
-
sante.fr).
Les rendez-vous à ne pas manquer
En novembre 2013
Le 15/11 à 9 h 30 – Locaux du réseau REPER’Age (Valenciennes)
Réunion du groupe « information-prévention »
Le 22/11 à 14 h 30 – Locaux du réseau REPER’Age (Valenciennes)
Réunion du groupe « relations inter-professionnelles »
Le 28/11– Maison Communautaire Pierre Cacheux (Sebourg)
Rendez-vous à partir de 19 heures pour la soirée thématique intitulée
« Age et Handicap : quelles perspectives pour le domicile
et l’institution ? »
(renseignements, inscriptions : 03 27 14 00 98)
Réseau de santé gériatrique
reper’âge
03 27 14 00 98 03 27 14 01 11 E-mail : contact@reperage-sante.fr Site Internet : http//www.reperage-sante.fr
Zoom sur le groupe
« relations inter professionnelles »
La diversité des acteurs impliqués, de par leurs domaines
d’intervention, établissements d’origine, expérience du terrain et
métiers, a permis d’enrichir les travaux poursuivis. Des visions in-
dividuelles certes, mais une vision globale des choses aussi !
Le dossier unique d’admission, les outils de liaison
A l’époque le dossier unique d’admission en établissement
pour personnes âgées et les outils de liaison EHPAD-hôpital ont
été conçus (2010-2011), la flexion sur la pertinence des outils
et leur contenu a été alimentée par des représentants d’EHPAD :
médecins coordonnateurs, infirmières coordinatrices et direc-
teurs, et des représentants du milieu hospitalier : médecins, ca-
dres et assistantes sociales.
Les outils ont ensuite été proposés à l’ensemble des partenaires
qui ont ou pas choisi de les intégrer à leurs pratiques. Le dossier
unique local a connu le sort qu’on lui connaît tous : après avoir é-
adopté par 43 structures, il a été abandonné au profit du dos-
sier unique national. Les outils de liaison, plus difficiles à mettre
en place, continuent de susciter des réflexions au sein du groupe
de réflexion à savoir : comment optimiser leur utilisation ?
La fiche de liaison peut notamment compter sur le concours de
la plateforme gériatrique de territoire qui sollicite les structures
lors des prises ou rappels de rendez-vous en consultation mé-
moire. Le dossier de liaison quant à lui fera bientôt l’objet d’un
nouveau communiqué, suite à une concertation récente menée
avec le service des urgences du Centre Hospitalier de Valencien-
nes.
L’outil d’aide à l’orientation du patient âgé fragile
Le groupe s’est ensuite penché sur l’élaboration d’un outil ayant
vocation à donner une meilleure lisibilité sur l’offre de soins et
d’accompagnement existant sur le territoire couvert par le réseau
(2012-2013). D’abord destiné aux médecins généralistes, l’ensem-
ble des professionnels du territoire bénéficie aujourd’hui de l’outil
d’aide à l’orientation du patient âgé fragile.
Diffusé par courrier, le fascicule a aussi été décliné sous une ver-
sion interactive sur le site Internet du réseau, l’espace web per-
mettant de plus la mise en ligne de cartographies. Il a ensuite fait
l’objet d’une large enquête de satisfaction dont les sultats sont
très positifs : la pertinence et l’utilité de l’outil sont reconnues par
la majorité des répondants (90 retours d’avis enregistrés).
La liaison ville-hôpital
Reste aujourd’hui au groupe à réfléchir aux modalités pour amé-
liorer les flux d’information entre le domicile et l’hôpital, surtout
lorsqu’un passage par les urgences est observé. Les propositions
qui émaneront des rencontres devront favoriser la réciprocité des
échanges (du domicile vers l’hôpital et vice-versa).
Les conclusions de ces derniers travaux seront présentées à l’oc-
casion d’un prochain numéro de la lettre d’information, de même
que ceux initiés autour des procédures de « bonnes conduites »
pour les intervenants du domicile.
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