APPORTANT DE PRÉCIEUSES CONTRIBUTIONS
À LEUR COLLECTIVITÉ ET À L’ÉCONOMIE, LES
DIPLÔMÉS UNIVERSITAIRES :
• font plus de bénévolat;
• participent plus fréquemment à des activités politiques
et sociales;
• paient plus d’impôts, ce qui permet aux gouvernements
d’offrir davantage de services publics et sociaux;
• ont moins recours aux prestations gouvernementales,
comme les services d’aide sociale;
• vivent en meilleure santé;
• exercent moins de pressions sur le système de santé;
• influencent les valeurs sociales liées à l’éducation
et à la santé de leurs enfants.
En tant qu’employés, ils sont :
• souples et capables d’adaptation;
• innovateurs;
• productifs;
• efficaces en résolution de problèmes;
• compétents et en mesure de partager leur expertise
avec des travailleurs moins scolarisés.
L’AVANTAGE FINANCIER DES HOMMES TITULAIRES D’UN
BACCALAURÉAT S’EST CONSIDÉRABLEMENT ACCRU
DE 1980 À 2005
Diplôme de deuxième ou troisième cycle
Baccalauréat
Diplôme collégial ou d’école de métiers
Moins qu’un diplôme d’études secondaires
Revenu par rapport au revenu des hommes titulaires
d’un diplôme d’études secondaires
1980 1985 1990 1995 2000 2005
-20%
-10%
00%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
L’éducation universitaire devra
être le moteur de la prospérité
future, de notre capacité
d’innovation et d’entreprise
dans un monde global.
- Monique F. Leroux, présidente et chef de la direction,
Mouvement des Caisses Desjardins
LES ÉTUDIANTS RÉAGISSENT AUX BESOINS CROISSANTS
DU MARCHÉ DU TRAVAIL EN SPÉCIALISTES DU SAVOIR
1
2
3
4
5
6
7
Diplôme d’études collégiales
Certicat professionnel
Diplôme universitaire
Études primaires ou secondaires
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09
Année
Millions d’emplois
Grâce à ces compétences et à leurs connaissances
spécialisées, les diplômés universitaires forment une
cohorte qui accorde de l’importance à l’apprentissage
continu et peuvent facilement s’adapter aux changements
qui se produisent au sein du marché canadien de
l’emploi. Par exemple, le recensement de 2006 a révélé
que quelque 120 000 titulaires d’un baccalauréat
travaillaient dans les domaines de l’informatique et des
systèmes d’information, mais que seulement 36 pour cent
d’entre eux possédaient un diplôme en informatique.
Les 64 pour cent restants proviennent d’une foule de
disciplines, (dans des secteurs aussi variés que les lettres,
l’ingénierie, la gestion forestière, la géographie et les
jeux vidéo) ce qui démontre que l’université produit des
diplômés dont l’expertise peut s’adapter.
LES DIPLÔMÉS DE PLUS EN PLUS EN DEMANDE
La transition d’une économie fondée sur les ressources
à une économie axée sur le savoir explique en partie cette
hausse de la demande pour les diplômés universitaires.
De 1990 à 2009, le nombre d’emplois occupés par des
titulaires d’un diplôme universitaire a plus que doublé,
passant de 1,9 million à 4,2 millions. Parallèlement, le
nombre d’emplois destinés aux travailleurs qui possèdent
au plus un diplôme d’études secondaires a chuté
de 1,1 million.
Cette tendance s’est même maintenue pendant le
ralentissement économique. De septembre 2008 à mars 2010,
le nombre d’emplois destinés aux diplômés universitaires
a augmenté de 150 000, tandis que le nombre d’emplois
n’exigeant aucun diplôme a diminué de 684 000.
(Enquête sur la population active, Statistique Canada)
L’éducation universitaire devra
être le moteur de la prospérité
future, de notre capacité
d’innovation et d’entreprise
dans un monde global.
- Monique F. Leroux, présidente et chef de la direction,
Mouvement des Caisses Desjardins