une offre de formation diversifiée Centre, terre de goût

publicité
RÉGION
centre
décembre 2010 - gratuit - www.regioncentre.fr territoires Formation recherche économie culture environnement sports…
universités, écoles…
Une offre
de formation
diversifiée
découverte
Centre,
terre de goût
Venez dessiner
l’avenir de
votre région !
rejoignez les forums participatifs
N° 10
Magazine
du Conseil
régional
o’centre décembre 2010
retour sur
VAL DE Loire, dix ans
d’INSCRIPTION au Patrimoine mondial
Guy Marchand lors du tournage
en forêt de Dreux du film
L’Arbre et la forêt, d’Olivier Ducastel.
Le Val de Loire fête le 10e anniversaire de son inscription par l’Unesco sur la liste du
patrimoine mondial. L’occasion de partir à la redécouverte d’un paysage culturel vivant
exceptionnel mis en valeur par de multiples initiatives déployées avec l’aide de la Région.
Une
inscription,
pour quoi
faire ?
Chaumont : la création au cœur du patrimoine. Depuis
son acquisition par la Région Centre, le domaine de Chaumont-sur-Loire développe un ambitieux projet artistique
en lien avec sa situation en bord de Loire. Attaché à la protection du domaine, il se place résolument à l’avant-garde
de l’innovation et de la fantaisie par un ensemble d’activités
centrées sur la création contemporaine, dont le Festival
international des jardins, créé en 1992.
Rendez-vous sur
valdeloire.org
Le Val de Loire,
c’est :
Loire à Vélo : une marque de qualité. Fleuron des démarches de valorisation initiées depuis l’inscription au patrimoine mondial, le parcours La Loire à Vélo relie l’océan
Atlantique aux portes de la Bourgogne. Une initiative exemplaire des deux Régions Centre et Pays de la Loire pour
renforcer les partenariats dans le tourisme, à travers une
marque et au fil d’un parcours aménagé de 800 km, dont
550 en région Centre, destiné aux touristes à vélo.
Maisons de Loire. Une demi-douzaine de Maisons de Loire
ont été ouvertes avec mission d’informer et de sensibiliser
les visiteurs. Elles contribuent par leurs actions éducatives,
scientifiques, culturelles et artistiques à faire connaître et
aimer le patrimoine ligérien, qu’il soit naturel, historique ou
humain. Comme d’autres institutions, les Maisons de Loire
font partie des acteurs relais des valeurs de l’inscription
sur la liste du patrimoine mondial.
• plus d’1 million
d’habitants
sur 350 kilomètres,
• 2 Régions (Centre,
Pays de la Loire),
• 4 Départements
(Loiret, Loir-et-Cher,
Indre-et-Loire,
Maine-et-Loire),
• 6 agglomérations
(Orléans, Blois, Tours,
Chinon, Saumur, Angers),
Naviguer sur la Loire. Le retour de la navigation de
tourisme et de loisirs sur la Loire, dans le respect de la
sécurité et de l’environnement du fleuve, fait partie des
actions prioritaires engagées depuis dix ans. L’objectif est
d’inscrire la navigation actuelle dans la tradition fluviale,
de faire revivre la marine patrimoniale et de favoriser la
création d’activités d’écotourisme. Un renouveau qui peut
concourir à l’entretien et à la valorisation de la Loire.
2
O’centre, le magazine de votre région
• 160 communes,
• un Parc naturel
régional (PNR LoireAnjou-Touraine),
• une Mission
Val de Loire
créée pour coordonner
l’inscription Unesco.
Rencontres avec le patrimoine mondial. Les événements consacrés au Val de Loire, modestes ou de très
grande ampleur, portés par des associations ou de grandes
collectivités, constituent un nouveau genre pour les loisirs
culturels des Ligériens. Par exemple, 30 rencontres paysages ont été organisées en 2010 pour faire découvrir
l’identité des sites et les enjeux de protection et de mise
en valeur du paysage culturel du Val de Loire.
photos : Laurent massillon, ÉRIC GUÉRET POUR O’CENTRE, alex macLean, mission val-de-loire,
Chinon : un patrimoine préservé. Depuis dix ans, avec
l’aide des institutions régionales, les gestionnaires des
grands sites touristiques du Val de Loire, comme à Chinon,
Blois ou Cheverny, se sont mobilisés autour d’une grande
ambition : faire du Val de Loire une destination d’excellence à la hauteur de cette reconnaissance internationale
et augmenter la fréquentation touristique en capitalisant
sur cette inscription au patrimoine de l’humanité.
L’inscription sur la
liste du patrimoine
mondial de
l’Unesco implique
surtout une prise
de responsabilités
de tous les acteurs
concernés par
la gestion du Val
de Loire, considéré
ici comme
un paysage
culturel et vivant.
Si cette inscription
n’entraîne
ni contrainte
supranationale
nouvelle
ni financement
spécifique, elle
impose le respect
et la valorisation
de l’inscription
régulièrement
contrôlés
par l’Unesco.
o’centre décembre 2010
le mot de françois bonneau
Une nouvelle étape du développement régional
dans un contexte budgétaire très contraint
C
PHILIPPE BAUDUIN POUR O’CENTRE
e sont des conditions
grâce au contrat régional pour
d’une extrême dureté
l’emploi et la qualification des
que le gouvernement
jeunes d’une part, qui permetimpose aux Régions
tra à chaque jeune d’aborder
dans la préparation du budget
l’emploi muni des compétences
2011. En les privant de leur
indispensables, et d’autre part
autonomie fiscale, c’est la caau contrat de continuité promisole de force qu’il tente de
fessionnelle qui va permettre
passer aux Régions. En ne comde surmonter les interruptions
pensant pas les charges conside carrière grâce à un accomdérables qu’il leur transfère,
pagnement personnalisé.
c’est au pain sec qu’il veut les
Notre potentiel économique
mettre. Ainsi, plus de 40 milsera valorisé dans ce budget à
lions d’euros sont retirés de
travers toutes ses composantes
manière totalement injuste aux
et les PME, les artisans seront
ressources de notre Région
accompagnés dans leur effort
dans le budget 2011 initialed’innovation. Ce budget traduira
ment destinés aux habitants,
également notre soutien à une
à l’économie et à l’emploi, pour
agriculture de qualité. Notre
des investissements indispeneffort en faveur du développesables. Dans le même temps, la
ment des TER sera poursuivi. Un
crise sociale et la nécessaire soeffort sans précédent sera fait
François Bonneau,
lidarité, la crise économique et
pour l’environnement, notamprésident de la Région Centre
l’investissement pour l’emploi,
ment dans l’isolation de nos lypour la recherche et l’innovacées et pour la préservation des
“Un budget offensif pour affronter milieux naturels et le respect de
tion, la crise environnementale
et l’urgence à infléchir notre
la biodiversité. L’accès à la santé
les difficultés liées à la crise en
modèle de développement, apest une inquiétude grandissante,
pellent de notre part des choix
proposant des réponses solidaires.” c’est pourquoi nous mettons en
et des réponses audacieuses.
œuvre notre programme de
Le budget 2011 que nous
Maisons de santé pluridisciplivoterons en décembre traduira notre refusé que les familles aient à financer naires. Le logement est également un
engagement dans une nouvelle étape les manuels scolaires au lycée comme sujet essentiel et nous coordonnerons
du développement régional. L’éduca- le prévoyait le gouvernement. L’emploi les efforts en région pour développer
tion et la formation sont les clefs de est notre préoccupation majeure, tant l’offre de logement social. Il s’agira, on
notre avenir. Notre combat en faveur à travers la poursuite du dispositif le voit, d’un budget offensif, malgré des
de l’égalité des chances fait l’objet de CAP’Asso que par la création d’emplois contraintes budgétaires extrêmes, qui
mesures très concrètes pour venir en durables liés à l’économie verte, au dé- permettra à notre région d’affronter les
aide aux familles et faire de la forma- veloppement local et aux services à la difficultés liées à la crise en proposant
tion tout au long de la vie une priorité. population. Une véritable sécurité so- aux habitants les réponses solidaires
C’est la raison pour laquelle nous avons ciale professionnelle est mise en œuvre, dont ils ont besoin et qu’ils attendent.
•
SOMMAIRE
2 retour sur
Val de Loire, 10e anniversaire
de l’inscription au patrimoine
mondial de l’Unesco.
8 express territoires
Enseignement supérieur :
l’embarras du choix…
Papier recyclé
et imprimé
chez un imprimeur
au label Imprim’vert.
3
9 ACteurS engagés
...pour mieux préparer l’avenir.
10 portrait passion
Emmanuel Vasseneix.
4 DOSSIER
11 L’AGENDA
Les événements culturels
de décembre et janvier.
« Venez dessiner l’avenir
de votre région »
L’élaboration du Schéma
régional d’aménagement,
c’est l’occasion d’imaginer
l’avenir de la région à travers
une démarche participative.
Participez à l’un des 23 forums…
O’CENTRE
Magazine édité par le
Conseil régional du Centre.
9, rue Saint-Pierre Lentin
45041 Orléans CEDEX 1
Tél. : 02 38 70 30 30
Fax : 02 38 70 31 18
www.regioncentre.fr
O’centre, le magazine de votre région
Directeur de la publication :
François Bonneau,
président du Conseil régional
Directeur de la rédaction :
Antoine François
Directeur de l’information :
Jean-Pierre Tolochard
Diffusion : Sophie Larmignat
12 notre région
Centre, terre de goût.
16 LA RÉGION en action
L’économie sociale et solidaire :
une économie qui donne du sens.
18 Vivre guide
Ciclic.fr, la chaîne mémoire
de la région.
DR
centre n° 10
Conception, rédaction et réalisation :
SCRIPTO SENSU
1, rue Charles Lechevrel - 28260 Anet
Tél. : 02 37 46 06 78 - scriptosensu.com
Coordination éditoriale :
Bertrand Vorimore et Michel Léon
Direction artistique :
Claude Gentiletti
Contact rédaction :
[email protected]
Collaborations : Patrick Chateau,
Mathilde Crouzet, Yves Deguilhem,
Michel Labelle, Laurent Séminel,
Anne Louistisserand
Impression : Maury
Tirage : 414 000 exemplaires
Couverture : Région Centre
o’centre décembre 2010
dossier ambitions 2020
La Région Centre lance un grand débat participatif sur son avenir : “Ambitions 2020”.
Une réflexion à laquelle chaque habitant est invité à contribuer, en vue d’aboutir
à un Schéma régional de développement durable du territoire (SRADDT).
venez dessiner l’avenir
de votre région !
E
n 2020, en 2030, le monde aura changé. La France et la
région Centre aussi. Comme Don Quichotte qui voulait
« donner du temps au temps » (Miguel de Cervantès),
aujourd’hui la loi confie à chaque Région française la
responsabilité d’élaborer et de faire partager une vision commune pour le territoire avec ses habitants, ses décideurs,
ses élus. Tout au long de son élaboration, le Schéma régional
d’aménagement et de développement durable du territoire
– au fil de 23 forums participatifs qui l’accompagneront sur
l’ensemble du territoire – est une occasion unique de libérer
la parole, d’exprimer et d’afficher des ambitions pour demain.
En commençant par dresser le constat des atouts comme
des faiblesses de la Région pour, plus tard, mieux relever les
défis annoncés.
Trois défis
majeurs
pour la région
Centre et sa
population...
Quelles
orientations
stratégiques
pour la
région ?
1
Le premier défi est
démographique : la
région compte aujourd’hui 2,5 millions
d’habitants, soit 4 % de la population métropolitaine. Attractive
pour les couples avec enfants
et pour les seniors, la région
réalise de gros efforts pour attirer les jeunes et les étudiants.
Mais, comme au plan national, le
vieillissement de la population régionale se confirme : d’ici à 2030,
la part des citoyens âgés de plus
de 60 ans passera de 23 % à
33 % et celle des plus de 75 ans
de 9 % à 14 %. Si rien n’est fait, la
proportion des actifs baissera à
46 % contre 53 % actuellement.
Au point de compter, en 2030,
153 seniors pour 100 jeunes…
• C’est à chacun,
habitant, élu, qu’il
revient de dessiner
l’avenir de la région
et de réfléchir
aux ambitions qu’il
porte pour elle.
4
O’centre, le magazine de votre région
2
Le deuxième défi est
celui du changement
climatique et du maintien de la biodiversité :
selon les experts, la hausse de la
température d’ici à 2100 pourrait atteindre 6,4 °C en France.
En vingt ans, la consommation
d’énergie s’est accrue d’environ
12 % en région Centre, alors que
la population augmentait de 7 %.
Dans ce contexte, il faut poursuivre le développement des énergies renouvelables (part encore
trop modeste de la production
régionale d’énergie), préserver
nos paysages naturels d’exception, véritables réservoirs de biodiversité. Il convient également de
faire face aux effets négatifs de
l’étalement urbain sur l’environnement et sa population, à commencer par la pollution de l’air.
3
Le troisième défi est
celui des mutations
économiques : si en un
siècle la part du secteur
tertiaire a fortement augmenté
(atteignant 70 % des emplois),
l’industrie demeure un moteur
majeur de l’économie régionale.
Sixième région française en
termes de valeur ajoutée et d’effectifs salariés, le Centre accueille
aujourd’hui différents pôles d’excellence dans des domaines significatifs tels que la pharmacie, la
chimie, la cosmétique, les équipements automobiles, la gestion des
ressources en eau ou bien encore
l’électronique. Seuls bémols : son
haut niveau de performance en
recherche et développement
(R&D) et l’accès à la formation
tout au long de la vie restent inégaux et doivent être confortés.
Face à ces défis, les élus régionaux proposent de soumettre à
discussion quatre orientations
majeures. Il s’agit d’affirmer le
Centre dans sa vocation nationale et européenne, d’identifier
la région Centre comme terre
d’innovation dans la société
de la connaissance, de vivre et
de promouvoir les harmonies
constitutives de la qualité de vie
dans notre région, et enfin d’aller
vers plus de solidarité dans la vie
régionale.
Place maintenant à l’imagination, à la réflexion et à la concertation… place à la région Centre
des années 2020-2030. À vous
de parler…
u
Visionnez
le film
d’introduction
à ce débat
sur le web.
u www.regioncentre.fr
Des atouts
plein son jeu
u Une proximité avec l’Île-deFrance et la façade atlantique ;
u au 4e rang parmi les régions
françaises pour le revenu fiscal
par habitant ;
u au 6e rang national par la diversité de ses industries et de
bonnes capacités d’innovation
(4 pôles de compétitivité, 8 clusters, de grands laboratoires, des
universités, etc.) ;
u un chômage structurellement
inférieur au niveau national ;
u un espace à la fois peuplé
(2,5 millions d’habitants) et à
faible densité géographique ;
u une répartition de la population plus équilibrée que dans la
plupart des autres régions, malgré quelques disparités ;
u une richesse patrimoniale et
des espaces naturels diversifiés,
dont la Loire et ses châteaux, ses
cathédrales, et son classement
Unesco ;
u sa position de “grenier de l’Europe” (1 re région européenne
pour la production de céréales)
et la diversité de ses productions
agricoles ;
u une concentration urbaine
(l’axe ligérien) la plus dynamique
du Bassin parisien, au plan démographique et économique, hors
Île-de-France.
3
étapes-clés dans
l’élaboration du
Schéma régional (SRADDT)
Octobre 2010 – mai 2011
Des forums territoriaux sont organisés dans 23 zones d’emploi
de la région Centre. Objectif : présenter une vision régionale de
l’avenir, adaptée dans sa mise en œuvre à chaque bassin de vie.
Juin 2011
Une première rédaction du SRADDT est présentée lors de la session plénière du Conseil régional.
Décembre 2011
Après les différentes phases de consultation des collectivités locales, de l’État, de la population, l’adoption définitive du SRADDT
par l’Assemblée régionale est prévue entre fin 2011 et début
2012.
• D ans quelle ville et quel territoire
voulons-nous habiter demain ?
• Q uelle place dans l’avenir pour
les modes de déplacement doux ?
• Q uelles relations organiser avec
les régions voisines ?
• Comment organiser l’espace régional ?
• O ù localiser les activités économiques,
les structures d’éducation ?…
u Venez apporter vos idées en participant
à l’un des 23 forums organisés en région Centre
(voir page suivante).
5
O’centre, le magazine de votre région
o’centre décembre 2010
dossier ambitions 2020
u
un grand débat autour de 23 FORUMS territoriaux
Pour associer tous ses habitants à la réflexion sur l’avenir de son territoire, la
Région organise 23 forums territoriaux entre octobre 2010 et avril 2011. Venez
partager vos ambitions, donner votre avis, et envisager des solutions nouvelles...
Dreux
Mercredi 1er décembre 2010 - 18 h
Lycée Rotrou
Chartres
Mardi 5 avril 2011 - 18 h
Nogent-le-Rotrou
Salle des Fêtes de la mairie de Chartres
Mercredi 8 décembre 2010 - 18 h
Salle des Fêtes Pierre Mendès France
Pithiviers
Mardi 7 décembre 2010 - 18 h
Châteaudun
Lycée Duhamel du Monceau
Lundi 13 décembre 2010 - 18 H
Lycée Jean Félix Paulsen
Amilly
Lundi 22 novembre 2010 - 18 h
Orléans
Vendôme
(Lieu à confirmer sur le site)
Lundi 24 janvier 2011 - 18 h
Lycée Ronsard
Gien
Mercredi 26 janvier 2011 - 18 h
Blois
Lycée du Giennois
Lundi 29 novembre 2010 - 19 h 30
Antenne Universitaire
Amboise
Mercredi 17 novembre 2010 - 18 h
Théâtre
Tours
Aubigny-sur-Nère
RomorantinLanthenay
Jeudi 3 février 2011 - 18 h
Salle des Fêtes
Mardi 1er février 2011
- 18 h
Jeudi 14 avril 2011 - 18 h
Palais des congrès Vinci
Loches
Vierzon
Lycée Claude de France
Mardi 19 octobre 2010 - 18 h
Centre des Congrès
Jeudi 17 février 2011 - 18 h
Chinon
Lycée agricole du Chesnoy
Lundi 28 mars 2011 - 18 h
Espace Agnès Sorel
Issoudun
Lundi 8 novembre 2010 - 18 h
Jeudi 20 janvier 2011
- 18 h
Centre des Congrès
“Champs-Élysées”
Lycée Rabelais
Bourges
Lundi 14 février 2011 - 18 h
Salle des fêtes Chancellerie
Châteauroux
Lundi 7 février 2011 - 18 h
Lycée Blaise Pascal
Saint-Amand-Montrond
Jeudi 31 mars 2011 - 18 h
Argenton-sur-Creuse
Vendredi 1  avril 2011 - 18 h
er
Lycée Rollinat
Rendez-vous
sur www.regioncentre.fr
pour plus de précisions
avec les accès aux forums
Lycée Jean Moulin
La Châtre
Jeudi 7 avril 2011 - 18 h
Salle des Fêtes
19 octobre - le premier forum participatif s’ouvre à Vierzon : la parole circule…
Le 1er forum participatif pour l’aménagement durable du territoire s’est déroulé le 19 octobre dernier, au centre des congrès de
Vierzon, en présence de François Bonneau, président de la Région
Centre. Ce soir-là, trois ateliers ont rythmé les débats : l’aménagement du territoire (quels besoins en matière de services publics,
de santé, de logement, etc. ?) ; la formation (quelle éducation,
6
O’centre, le magazine de votre région
quelle formation, quelle culture sur le bassin de vie de Vierzon ?) ;
le plan Climat Énergie (comment adapter nos modes de vie dans une
société sans pétrole ?). Autant de sujets de réflexion et de discussion auxquels vous pourrez contribuer, vous aussi, dans l’un des
prochains forums participatifs (cf. calendrier des forums sur la
carte ci-dessus).
4
Le Schéma régional doit proposer une vision partagée
à 10 ou 20 ans prenant en compte les effets destructeurs
pour nos concitoyens de la crise et de la financiarisation de
l’économie sur les équilibres sociaux et environnementaux.
l’éducation, de l’enseignement
supérieur, de la recherche, de
l’innovation, du tourisme. L’espace régional est par excellence
un espace de projets mobilisateurs. De ce point de vue, la volonté politique du gouvernement
d’affaiblir les Régions et de les
placer sous la tutelle étroite de
l’État ne va pas dans le sens de
l’autonomie qui doit présider à
cette mission d’aménagement
du territoire.
Notre projet devra favoriser les
convergences entre les différents niveaux de collectivités, les
territoires et les acteurs économiques. Avec ce réseau d’acteurs
en région, nous aurons à relever
les défis de la solidarité entre les
territoires et les générations, le
défi de la connaissance, enfin le
défi du repli sur le passé. Les
mutations sont profondes, la
marche est haute pour entrer
dans le monde de demain, et nous
ressentons, parmi notre jeu-
orientations
stratégiques
Le projet de SRADDT s’élabore dans la concertation avec
les habitants et les territoires selon quatre orientations
stratégiques :
d’une ambition nationale et européenne
• là’affirmation
travers un développement économique et social durable ;
priorité donnée au savoir, à la connaissance,
• làal’intelligence
et à la recherche ;
a promotion de la qualité de vie en région Centre par
• ll’accès
aux services – de soins, de logement, d’éducation –,
la préservation de notre environnement et de la biodiversité ;
des solidarités entre les territoires
• leta promotion
entre les acteurs qui aujourd’hui portent notre région.
7
O’centre, le magazine de votre région
nesse, une réelle appréhension.
Notre région doit se mobiliser
sur son développement économique et industriel et sur
le besoin de qualification. Elle
doit combattre le risque d’isolement avec de nouvelles lignes
à grande vitesse, avec le réseau
TER, avec le très haut débit dans
le domaine de la communication
et un réseau routier adapté
et sécurisé. Notre agriculture
régionale doit porter plus d’attention à l’environnement et aux
exigences de la population. Nous
devons limiter le déséquilibre
démographique entre les territoires, renforcer l’intégration de
la jeunesse et construire avec la
région parisienne une relation
équilibrée et dynamique.
Ces défis, nous les relèverons
par la volonté collective tout au
long des 23 forums territoriaux.
Il s’agit de libérer les énergies et
les volontés pour apporter ensemble des réponses au changement climatique, aux mutations
économiques, à la problématique
du vieillissement en réaffirmant
notre modèle de solidarité et de
répartition des richesses.
Dans dix ans, dans vingt ans,
le monde aura profondément
changé. Il importe qu’une même
ambition nous rassemble et
que la démocratie citoyenne, à
laquelle aspirent les habitants,
nous permette d’écrire avec eux
une ambition pour notre région à
l’horizon 2020-2030.
photos : dr, éric guéret pour o’centre
philippe bauduin pour o’centre
’’
La loi a confié aux Régions la responsabilité d’élaborer un Schéma
régional d’aménagement et de
développement durable du territoire (SRADDT). Il nous faut
penser un nouveau modèle de
développement respectueux de
ces équilibres. Nous avons des
atouts qu’il nous faut valoriser
à l’échelle européenne. Notre
région est attractive et accueille
une population nouvelle, venue
chercher chez nous une qualité de vie et un emploi (lire en
page 5). Il n’y aura pas d’avenir
pour les territoires sans Régions
porteuses d’infrastructures dans
le domaine de l’économie, de
“Il nous faut penser
un nouveau modèle
de développement respectueux
des équilibres.” François Bonneau
o’centre décembre 2010
express territoires
Enseignement supérieuR :
L’EMBARRAS DU CHOIX…
La région présente une offre de formation variée, essentielle à
son développement. Avec de nombreux atouts pour retenir et attirer
les étudiants. Et contrebalancer l’attractivité des régions voisines…
Géraldine Aresteanu/Salez-Poivrez
1 Les BTS et
classes prépa
Les deux universités de la région
Centre, à Tours et Orléans,
rassemblent 37 000 étudiants.
1 Les formations
universitaires
Avec 37 000 étudiants
dans les deux universités
de Tours (21 000) et d’Orléans (16 000), la région
Centre rassemble l’ensemble des formations
existantes dans l’enseignement supérieur universitaire. Les deux universités ont par ailleurs
implanté des centres
universitaires (IUT et/
ou antennes de facultés)
à Bourges, ChâteaurouxIssoudun, Chartres (pour
l’Université d’Orléans),
Blois et Chinon (pour
1 Les écoles
l’Université de Tours).
L’Université de Tours développe notamment les
axes “pharmacie et médecine” et “lettres-langues-sciences humaines”.
Quant à l’Université d’Orléans, elle est orientée en
particulier vers “sciences
et technologie” et “droit,
sciences économiques et
gestion”. Les deux établissements comptent chacun
une école polytechnique
universitaire avec de 800
à 1 000 étudiants.
Quant aux IUFM, ils forment plus de 2 200 étudiants aux métiers de
l’enseignement.
supérieures
membres du PRES
La région Centre accueille
également d’autres formations supérieures
dont les principales sont
proposées par les établissements membres fondateurs du Pôle recherche
enseignement supérieur
(PRES).
On trouve tout d’abord
l’ESCEM (École supérieure
de commerce et de management) de Tours-Poitiers qui accueille près de
1 600 étudiants à Tours.
En outre, des formations d’ingénieurs sont
proposées à Blois, où les
dr
Les autres étudiants
préparent notamment
des BTS et BTS agricoles
(environ 7 500 étudiants
répartis dans 15 grandes
spécialités subdivisées
en 283 sections de techniciens supérieurs). Ils
peuvent également intégrer des classes préparatoires dans les différents
lycées de la région.
“Développer le goût
d’entre­prendre.”
Professeur des universités,
Chantal Leborgne est depuis 2008
vice-présidente chargée des relations
entreprises et insertion professionnelle
à l’Université d’Orléans.
Son objectif ? Accompagner les étudiants tout au
long de leur parcours universitaire, de l’orientation
à la définition d’un projet professionnel, par un dispositif ciblé : “le pôle avenir”. Depuis 2010, l’Université Tours-Orléans est labellisée “pôle entrepreneurial” aux côtés d’une vingtaine d’universités.
Le but Faire entrer la culture entrepreneuriale
dans les universités en développant le goût d’entreprendre. Ce label s’inscrit dans la continuité de “Créa
campus”, organisé par la Région, où des équipes multidisciplinaires d’étudiants planchent pendant un an sur
un projet de création d’entreprise, depuis le concept
jusqu’au lancement. Les lauréats sont récompensés
d’un chèque de 3 000 euros ou plus. Enfin, ces actions
sont renforcées par “la journée de l’entrepreneuriat”
et “Une nuit pour entreprendre”, pour soutenir le projet du candidat le plus créatif.
452 étudiants de l’ENIVL
(École nationale d’ingénieur du Val de Loire) sont
spécialisés en génie des
systèmes industriels, et à
Bourges à l’ENSIB (École
nationale supérieure d’ingénieur), où les 456 étudiants sont, quant à eux,
spécialisés soit en maîtrise
des risques industriels soit
en sécurité et technologies
informatiques.
Enfin, l’ENSNP (École nationale supérieure de la
nature et du paysage)
de Blois compte 150 étudiants.
•
Le point de vue de Patrick Riehl, vice-président du Conseil régional, délégué aux Universités,
à l’Enseignement supérieur, à la Recherche, l’Innovation et le Transfert de technologie
D’excellentes conditions de travail dans un
environnement accueillant et exceptionnel.
Géraldine Aresteanu/Salez-Poivrez
Dans un monde en mutation,
secoué par des crises économique, sociale,
environnementale, préparer l’avenir est une
responsabilité fondamentale. Cette construction
passe par la qualification, l’innovation, par la
présence dans notre région d’hommes et de femmes
compétents et porteurs d’innovation.
Avec deux universités et de grandes écoles
d’ingénieurs et de management, la région Centre
propose des formations de qualité, rassemblées
8
O’centre, le magazine de votre région
au sein du Pôle de recherche et d’enseignement
supérieur, le PRES Orléans Val de Loire, permettant
de solides parcours professionnels. Nos étudiants y
trouvent d’excellentes conditions de travail dans un
environnement accueillant, au sein d’un patrimoine
culturel et naturel exceptionnel. La Région sera
moteur dans l’élaboration d’un Schéma régional
destiné à assurer un développement concerté et
cohérent de l’enseignement supérieur, au service de
l’avenir de notre région et de ses habitants.”
o’centre décembre 2010
acteurs engagés
“Des cursus modulables
pour plus de débouchés.”
i Loïc Vaillant. Président de l’Université François Rabelais
de Tours depuis mai 2008, Loïc Vaillant a souhaité remettre
le projet étudiant au cœur de l’université en augmentant les
débouchés par l’association de plusieurs disciplines : « Outre
le socle de connaissances inhérent à la matière, nous réfléchissons en termes de compétences complémentaires pour
équilibrer les cursus. » En témoigne le centre de ressources
en langues favorisant notamment l’apprentissage de l’anglais
quelle que soit la discipline choisie. Des cursus qui font leurs
preuves : l’université se hisse à la 15e place sur 85 du classement des universités en matière d’insertion professionnelle.
Prochaine étape ? Renforcer l’international pour être parmi
les universités européennes qui comptent.
“Une approche pluridisciplinaire.”
i Marie Pruvost. Trouver un emploi dans les deux mois suivant leur sortie d’école au
sein d’une collectivité ou d’un bureau d’études, c’est le fabuleux destin des étudiants de
l’École nationale supérieure de la nature et du paysage (ENSNP) de Blois. Dirigée par
Marie Pruvost, l’école délivre en cinq ans un diplôme d’ingénieur paysagiste qui assure
à ses titulaires tout autant la maîtrise de la conception d’un projet que de sa mise en
œuvre. Si la renommée de l’école est établie, Marie Pruvost souhaite ancrer l’ENSNP à
l’échelon local via un projet de formation continue à destination des élus, des techniciens
des collectivités et des professionnels installés.
… POUR MIEUX
PRÉPARER L’AVENIR
Enseignants, universitaires, étudiants…,
ils font vivre au jour le jour les formations
supérieures dispensées en région Centre.
À travers quatre témoignages, tour d’horizon sur
une offre diversifiée de formations de qualité.
photos : dr, michel labelle pour o’centre
“Prendre en compte le tissu local.”
i Éric Lainé. Directeur de l’Antenne scientifique universitaire
de Chartres, Éric Lainé est également responsable de la licence VRV (Valorisation ressources végétales). « Pour cette
licence professionnelle, le recrutement se fait au niveau national. Sur onze étudiants, deux seulement sont originaires
de la région Centre ». En revanche, le développement de
l’offre autour de la biologie tient compte du tissu entrepreneurial local. C’est le cas du programme collaboratif avec des
entreprises dans le domaine des cosmétiques, notamment la
Cosmetic Valley à Chartres.
9
O’centre, le magazine de votre région
“Choisir la bonne formation.”
i Mylène Lechevalier. Quitter Cherbourg pour Orléans, tel a été le choix de Mylène
Lechevalier. « Je ne souhaitais pas faire une prépa classique ni entrer dans une filière
courte type IUT. Polytech me permettait de faire une prépa plus technique et d’intégrer
une école d’ingénieur ». Un choix gagnant : étudiante à Polytech, spécialité “mécanique
énergétique, option véhicules et systèmes énergétiques” après un stage de deux mois
chez John Deere à Orléans en “expertise moteur”, la demoiselle s’envolera cette année
pour Montréal étudier la simulation numérique d’une combustion dans un moteur au
sein du laboratoire ETS.
o’centre décembre 2010
portrait passion
avec le soutien de la région
michel labelle pour o’centre
photos : dr
Nous ne voulons
pas seulement
faire de l’argent.
Notre métier est
de nourrir les
gens, c’est une
chose noble.”
La Laiterie a pu compter sur plusieurs
aides régionales, dont, en 2009, une
subvention FEDER de 118 000 € pour
l’élaboration d’une nouvelle bouteille
de lait écologique et d’un CAP emploi de
200 000 € pour la création de 50 emplois.
Loiret
EMMANUEL VASSENEIX
Président de la Laiterie de St-Denis-del’Hôtel, Emmanuel Vasseneix dirige son
groupe de conditionnement de liquides
alimentaires comme un réseau de PME.
Avec un certain esprit d’entreprise…
E
mmanuel Vasseneix est
un homme occupé et
passionné. Ses mots
sont clairs, précis et son
débit très rapide. Ne pas
perdre de temps. Pas
de langue de bois non
plus. Emmanuel Vasseneix dit ce
qu’il pense. Cet homme de 45 ans,
marié et père de trois enfants, a
repris l’entreprise familiale. Créée
en 1905, la laiterie de Saint-Denisde-l’Hôtel a été reprise en 1947 par
son grand-père, puis par son père.
« Malheureusement, la région a été
sacrifiée sur l’autel de la PAC en
1985 avec la mise en place des quotas laitiers, explique-t-il. La région
Centre devait faire des céréales
et vivre de ses châteaux, mais ne
plus faire de lait ! » Pour faire face
à la fatalité, la laiterie est devenue
conditionneur de liquides alimen-
10
O’centre, le magazine de votre région
taires : eau, jus de fruit, lait ou
sauce tomate. « Nous continuons à
nous appeler laiterie, parce que ça
ne plaît pas à ma maman de changer, plaisante Emmanuel Vasseneix.
Mais aussi parce que le mot laiterie porte une forte connotation de
qualité et d’hygiène. » L’entreprise
transforme encore 250 millions de
litres de lait de la région, sur un total de 450, « pour défendre le lait
régional parce que les producteurs
le méritent. »
Une entreprise
et des hommes
Mais, entre-temps, la laiterie est
devenue un groupe qui représente
400 millions d’euros de chiffre d’affaires et près de 1 milliard d’emballages par an conditionnés par
800 personnes sur quatre sites de
production. Entrepreneur au sens
bio express
• 1965
• 1986
Naissance
à Orléans.
Responsable
d’atelier pro­­duc­
tion fromagère
(groupe Triballat).
• 1988
Responsable
conditionnement
d’une laiterie
(groupe Danone).
• 1992
Diplôme d’ingé­
nieur (Institut
d’études supé­
rieures d’industrie
et d’économie
laitières).
• 1992
Directeur tech­
nique et industriel
de la Laiterie de
Saint-Denis-del’Hôtel (LSDH).
• 2002
• 2008
Président de LSDH.
Rachat des Jus
de fruits d’Alsace
(Granini, Joker).
• 2009
• 2010
Rachat de l’Abeille
à Cholet (sodas).
Obtention du logo
Oseo excellence,
au titre de
l’innovation.
noble, Emmanuel Vasseneix crée des
biens, mais son ambition passe aussi
par la réussite des hommes et des
femmes de l’entreprise. « Je n’ai pas
tous les problèmes du monde, mais
j’ai la responsabilité de 800 personnes », rappelle-t-il. Il réfute les
accusations de patron gauchiste
et laxiste et parle de partage de la
richesse créée, en particulier par
le biais de l’intéressement et de la
participation mis en place dès 1988.
Les hommes doivent avoir la volonté
d’avancer dans le même sens et être
fiers, notamment de l’engagement
humanitaire au Cambodge ou pour
les écoles au Bénin.
Le sens du local
En 2009, la Laiterie a lancé une nouvelle bouteille de lait écologique, innovation mondiale primée plusieurs
fois. « La bouteille bicouche est le
fruit d’une collaboration avec une
entreprise de Malesherbes, à 40 km
de chez nous. Elle requiert dix fois
moins de désinfectant. Donc moins
de plastique, moins d’eau et une
économie de tonnes d’aluminium ! »
Emmanuel Vasseneix estime, parce
qu’il est d’ici, que sa responsabilité est de développer la région qu’il
aime. Mais la laiterie n’est pas tout.
« Les chefs d’entreprise ont besoin
de rester sur terre : j’ai une poignée
de vrais copains, je fais du vélo et
j’accompagne mes enfants à leurs
matchs de handball. » En somme,
une vie bien remplie !
• www.lsdh.fr
•
o’centre décembre 2010
l’agenda à venir
Avec le soutien de la Région
•DuChâteauroux
27 au 30 janvier
Une exposition monographique
au CCC de Tours
9e barrière de dégel : quel cirque !
Tours
Jonglage, musique, fanfare de cirque, clowns,
acrobaties, théâtre d’objets : avec sept compagnies représentatives du cirque d’aujourd’hui,
toutes les formes contemporaines des arts
de la piste seront de la fête pour la neuvième
édition de “La barrière de dégel” sur la scène
nationale Équinoxe de Châteauroux.
Une pièce de plus,
avec Tania Mouraud
> www.equinoxe-lagrandescene.com ou Tél. : 02 54 08 34 34
•Duchartres
10 au 14 décembre
Jusqu’au 27 février 2011, le Centre de création contemporaine de
Tours présente une exposition monographique de Tania Mouraud,
artiste française née en 1942.
Festival théâtre/handicap
Quatre jours de rencontres sur un plateau de
théâtre autour d’un verre, d’un débat, d’une
table, entre personnes valides et non valides.
Quatre jours pour créer un vrai moment
d’échange et se confronter à la différence.
Avec ce festival “Être libre dans la différence,
être différent en restant libre”, le plateau du
Théâtre de Poche de Chartres sera, au fil de
trois spectacles, ce lieu de tous les possibles
où toutes les barrières tombent.
> www.tep28.com ou par Tél. : 02 37 33 02 10
Domaine de Chaumont
•Jusqu’au
31 décembre
Avec des photographies
accrochées dans tous
ses espaces, le château
de Chaumont convie son
public à une véritable invitation au voyage, que
ce soit avec “Montagnes célestes de Huang
Shang, paysages d’Angkor” de Marc Riboud,
observateur obstiné de la beauté des êtres et
des choses ou avec “Shanghai Parks”, une série empreinte de mystère et de nostalgie sur
les jardins publics de François Trézin, jeune
photographe qui se consacre à l’exploration
de l’univers végétal.
Mille lectures d’hiver
Projet unique dans sa conception, mille lectures d’hiver entame sa 5e saison. Il donne à
découvrir et à entendre des écrivains vivants,
français ou étrangers, dans un cadre convivial : tout habitant de la région Centre peut
devenir “l’accueillant” de l’une de ces lectures
destinées aux adultes. Il lui suffit de réunir
une vingtaine de proches dans le lieu de son
choix et d’offrir le gîte et le couvert au lecteur
(787 lectures ont été organisées lors de la
4e édition).
O’centre, le magazine de votre région
et www.taniamouraud.com
Cette année, le festival de Vendôme
poursuit sa quête d’un cinéma d’auteur
– il a rassemblé plus de 10 000 spectateurs en 2009 – et maintient son
exigence d’un autre regard sur le cinéma, d’un éclairage différent. Toujours
du cinéma d’auteur, des premières
œuvres, des courts-métrages, des
documentaires, des films d’animation
et des rencontres. On peut y voir et y
écouter un film de Peter Brook, revisité par la musique originale de Laetitia
Schériff. Une rétrospective met en lumière le travail de Mariana Otero, dont
le très beau Entre nos mains. Enfin, la
projection en avant-première du film
Une vie de chat de Gagnol et Felicoli
sera accompagnée d’une exposition
enquête.
e
11
conceptuel et minimaliste,
son travail ouvert sur la
vie n’a jamais cessé de se
renouveler et de se remettre en question à travers les supports et les
mediums les plus variés
tels que le langage, l’installation, le wall painting,
la photographie, le son ou
la vidéo. > www.ccc-art.com
Le festival de Vendôme
cultive sa différence.
Éclectique et exigeant…
édition
•Du5 6 décembre
au 31 mars
> Pour s’inscrire : www.livreaucentre.fr
de maquettes inédites
et de dessins, mais aussi
par la réactualisation exceptionnelle de Initiation
Room n° 2, quarante ans
après son unique réalisation à Turin en 1970. Une
occasion rare de réinvestir cette œuvre marquante
de l’artiste et de l’histoire
de l’art contemporain. Né
dans la mouvance de l’art
Le cinéma autrement
à Vendôme
DR
DR
La photographie
à l’honneur
A
u Centre de création contemporaine
(CCC) de Tours, une
large place est accordée
à un projet majeur de Tania Mouraud : la série des
treize environnements
sensoriels conçus au tournant des années soixantedix. Pour la première fois,
ils seront réunis dans
leur totalité par le biais
> Le Minotaure et Ciné-Vendôme
> www.vendome-filmfest.com
dr
DR
Avec des œuvres multiples articulées autour
de trois axes fondamentaux du travail de l’artiste
– environnements sensoriels, wall painting
et installation vidéo – qui couvrent son travail,
de ses fondements à son actualité la plus récente.
o’centre décembre 2010
notre région terre de goût
Un
centre,
terre de goût
“L
g
Fraanstroneo repa
du p çais miq s
at “ s ue
de lrimoin ur la lides
’Hum e cu ste
anit lture
é.
l
esco
Au moment où, à partir
d’une initiative locale,
l’Unesco classe “le repas
gastronomique des Français”
au patrimoine mondial,
la gastronomie régionale
se découvre un nouvel
élan dans le Centre.
Slow food, bio,
labels et circuits courts
au programme. Découverte…
et bonnes adresses !
Bernard Charret,
chef des Chandelles
Gourmandes à Larçay.
13 000
mathilde crouzet pour o’centre
C’est le nombre d’emplois salariés du secteur
de la restauration en région Centre.
En 2005, une étude de l’INSEE plaçait notre territoire
au premier rang des régions françaises en matière
d’emplois salariés touristiques, soit 26 000 postes,
dont plus de la moitié dans le seul secteur de la
restauration.
12
O’centre,
O’centre,le
lemagazine
magazinede
devotre
votrerégion
région
o’centre décembre 2010
« Gastronomiquement parlant,
notre territoire a toujours été
pionnier dans l’Histoire de France,
rappelle l’historienne de l’alimentation Marie-Christine Clément,
à la tête du Grand Hôtel du Lion
d’Or à Romorantin avec Didier,
son chef de mari. À l’époque de
Jacques Cœur, déjà, les épices
étaient valorisées à Bourges.
Mais c’est véritablement avec la
Renaissance et l’établissement de
la cour en Val de Loire que la table
a pris sa fonction ostentatoire ».
Tout nouveau fruit, tout nouveau
légume était présenté d’abord au
roi de France. Cette présence nous
a légué toute une très forte tradi-
Tout un univers
gastronomique
Aujourd’hui, la carte gourmande
de la région Centre se fait toujours l’écho de ces splendeurs
passées. Jugez plutôt : 24 appellations d’origines contrôlées
(AOC) pour les vins. Et 5 pour les
fromages de chèvre sur les 11
que compte la France ! Nos prédécesseurs royaux l’avaient bien
compris : des forêts giboyeuses
de Sologne aux paysages ligériens
de Touraine, c’est tout un univers
gastronomique, empreint de qualité et de tradition locale. Une
sorte de jardin extraordinaire
qui ne demande qu’à reprendre
la place que l’Histoire lui avait
octroyée.
Une richesse à valoriser
laurent séminel pour o’centre
Le Val de Loire,
région pionnière
Il y a un an déjà, en novembre 2009, la première édition d’Euro Gusto – biennale
européenne du goût et de l’alimentation – avait rencontré un
franc succès : plus de 16 000
personnes s’étaient déplacées à
Tours pour participer à ce nouvel événement du mouvement
Slow Food, apôtre d’une attitude
curieuse, gourmande et responsable vis-à-vis de l’alimentation. Il
faut voir peut-être plus que le hasard dans l’installation en région
Centre du seul institut spécialisé
en Europe et d’une manifestation
emblématique du bien-manger…
Ne s’agirait-il pas plutôt d’un retour aux fondamentaux ?
tion maraîchère sur les bords de
Loire, d’Orléans à Nantes.
Les ados aussi !
Self O’Centre
fait le pari du goût
Parce que les habitudes
alimentaires se construisent
pendant l’adolescence, la
Région développe une politique
de qualité des produits et
d’équilibre alimentaire dans la
restauration lycéenne,
grâce au label Self O’Centre.
Pourquoi ne pas de nouveau puiser dans ces richesses à portée
de la main de chefs qui, à leur
tour, font l’histoire culinaire de
notre présent ?
« La richesse est là, elle reste à valoriser », souligne Marie-Christine
Clément. Les chefs d’aujourd’hui,
marqués par la cuisine moléculaire,
en ont-ils conscience ? Sans aucun
doute, la nouvelle génération, aux
fourneaux depuis quelques années
(lire pages suivantes), l’a bien compris. Le renouveau d’une culture
maraîchère biologique, la logique
de circuits courts entre producteurs et consommateurs, l’intérêt
pour une pêche locale en Loire
ou dans les étangs de Sologne et
de Brenne, ont de quoi rendre le
sourire aux gourmands que nous
sommes… Tous à table ! •
circuits courts. Bernard Charret, chef des Chandelles Gourmandes, et Xavier
Mathias, maraîcher de la diversité, s’entendent pour faire du goût un feu d’artifice.
le bon goût près de chez vous
La complicité entre Bernard
Charret et Xavier Mathias se
fonde avant tout sur le goût.
Quoi de plus normal quand on
est pour l’un chef des Chandelles
Gourmandes, table renommée
de Larçay (Indre-et-Loire),
et pour l’autre maraîcher bio,
créateur du Champ de pagaille,
un haut lieu de la diversité potagère à Chédigny, près de Loches.
Le goût du bon légume réunit ces
deux Tourangeaux, au-delà de la
proximité géographique. « C’est
important de pouvoir se rencontrer, assure Bernard Charret.
Qui dit diversité, dit culture, et
13
O’centre,
o’centre,le
lemagazine
magazinede
devotre
votrerégion
région
inévitablement quelqu’un d’intéressant derrière. »
C’est la volonté de retrouver le
goût des aliments qui l’a conduit
à chercher des produits de qualité à proximité. « Un grossiste
fournit le même produit, au
même calibre, toute l’année…
quitte à faire appel à 500 fournisseurs dans le monde entier !
regrette-t-il. Je passe donc mon
temps à être déçu parce que la
nature ne me donne pas toujours
ce que j’attends. Mais je suis enthousiaste quand elle me fait de
belles surprises. » Pour autant,
Bernard Charret ne donne pas
un blanc-seing au circuit court
si celui-ci doit être synonyme de
mauvaise qualité gustative.
C’est de qualité et de confiance
qu’il est question. Pour justifier
cette confiance, Xavier Mathias
apprend à devancer les attentes
de son client. Par exemple en
allant chercher jusqu’en Espagne une variété disparue de
fève d’automne… « Avant tout,
j’attends un retour gustatif de
Bernard. S’il dit non, j’arrête. »
Et au final, c’est nous, les gourmands, qui y gagnons le plus…
> www.chandelles-gourmandes.fr
> www.lechampdepagaille.fr
•
DR
L
entilles vertes du Berry,
pâté de Chartres, chèvre
de Sainte-Maure, Pithiviers (le gâteau), vins
de Sancerre ou de Montlouis… la liste est longue
de ces produits fins de la gastronomie régionale qui font la joie
de nos papilles tout au long de
l’année.
Une richesse pourtant méconnue
de la région Centre, pour laquelle
beaucoup reste à faire en termes
de valorisation. Le tout récent
classement par l’Unesco du «repas
gastronomique des Français» au
patrimoine culturel immatériel de
l’Humanité pourrait y contribuer.
Un aboutissement pour ce dossier porté depuis 2006 par l’Institut européen d’histoire et des
cultures de l’alimentation (IEHCA,
lire l’encadré), installé à Tours par
ses promoteurs, la Région Centre
et le ministère de l’Éducation.
Tours
Francis Chevrier
préside l’Institut
européen d’histoire et des
cultures de l’alimentation
(IEHCA) à Tours
“Le classement au
patrimoine mondial,
un aboutissement.”
Comment est né l’IEHCA ?
L’Institut a été créé en
février 2002 par le ministère
de l’Éducation nationale en
partenariat avec la Région
Centre. L’IEHCA, étroitement
associé à l’Université FrançoisRabelais de Tours, contribue
au développement de la
recherche en sciences humaines
et sociales concernant
l’alimentation.
Quels sont les grands projets
en cours ?
Suite à l’inventaire du
patrimoine culinaire de la
France initié par le Centre
national des Arts Culinaires et
publié par Albin Michel dans
les années 90, il ne restait que
trois régions qui n’avaient pas
été inventoriées : l’Auvergne,
le Centre et la Réunion. Il était
logique que la région Centre
fasse son inventaire. Ce devrait
être terminé au printemps
2011.
Le classement du repas
à la française par l’Unesco
en fait-il également partie ?
C’est en effet l’IEHCA qui a
lancé l’idée d’une inscription
par l’Unesco d’éléments de
la gastronomie française sur
la liste représentative du
patrimoine de l’Humanité. Puis
nous avons instruit le dossier
avec la Mission française
du patrimoine et des cultures
alimentaires (MFPCA), qui
a débouché sur le classement
au patrimoine mondial.
Une décision annoncée juste
au moment des Rencontres
François-Rabelais, que
nous venons de tenir les 19
et 20 novembre à Tours.
o’centre décembre 2010
notre région terre de goût
amien
uD
Cousseau
jeunes chefs,
de belles tables à découvrir...
Le Manoir
de Restigné
grâce à sa subtile gastronomie.
En jouant sur les textures et la
cuisson dans son fabuleux saumon d’Écosse juste cuit, graines
de sésame, il propose une des
plus belles cuisines contemporaines de la région Centre.
> www.la-tour-sancerre.fr
> www.manoirdesrestigne.com
Restaurant La Tour
Sancerre
31, Nouvelle Place
18300 - Sancerre
C’est en plein cœur de la ville, sur
la colline qui domine Loire et vignoble, que Baptiste Fournier a
repris en main, en mars 2007, les
destinées du restaurant familial :
La Tour. Son père s’y était installé
en 1979. Aujourd’hui, il a laissé la
main à son fils pour se consacrer
à L’Écurie, le bistro accolé au
restaurant gastronomique. « Je
n’avais pas fini ce que je voulais
faire, quand mon père m’a demandé de le rejoindre », raconte
Baptiste Fournier.
i Vivez en harmonie
avec la nature et goûtez
aux plaisirs simples
dans le parc naturel
régional du Perche.
Laurent séminel pour o’centre
Toutes les
informations
sur toutes les
destinations sur
www.visaloire.com
En effet, avant de revenir à
Sancerre, Baptiste Fournier a
travaillé dans quelques belles
maisons, chez les frères Pourcel
à Montpellier, ou avec Alain Passard et Guy Savoy à Paris. Et s’est
forgé une expérience aux ÉtatsUnis et en Asie.
Si Baptiste se serait plutôt vu
ouvrir un restaurant plus petit
comme beaucoup de jeunes chefs
d’aujourd’hui, il a su tempérer
ses ardeurs et faire évoluer la
clientèle de La Tour. Avec son
potentiel de 50 couverts, ses
trois menus, il impose peu à
peu, depuis trois ans, sa patte
en cuisine. Avec sa poitrine de
porc, son ris de veau et son bar,
il s’efforce de valoriser Sancerre
14
O’centre, le magazine de votre région
•
•
Restigné
laurent séminel pour o’centre
Baptiste Fournier
Laurent séminel pour o’centre
aptiste
uB
Fournier
C’est un écrin du
xviie siècle, posé
au milieu des vignes. En 2006,
François Duguet
et son épouse
en ont fait un
élégant hôtel 4 étoiles. L’année
suivante, ils ouvraient un restaurant, Le Chai, dont ils ont confié
la cuisine au chef Damien Cousseau en 2008. En mars 2010,
le restaurant est gratifié par le
Guide Michelin d’une première
étoile (la seule de la région pour
cette édition).
Avec une capacité de 30 couverts, le restaurant propose trois
menus. Si aujourd’hui les clients
viennent à 60 % de l’hôtel, la tendance est au développement de
la clientèle extérieure, l’étoile Michelin ayant fait son office.
Originaire de la Vienne, Damien
Cousseau était en poste au château de l’Yeuze à Cognac lorsque
les époux Duguet sont venus le
chercher. Auparavant, il avait
travaillé en Belgique ainsi qu’au
Vieux Logis, en Dordogne.
Naturelle et bien dans son
époque, la cuisine de Damien
Cousseau fait la part belle aux
produits bio. L’établissement
est d’ailleurs fortement intégré dans une démarche globale
éthique et responsable. Pour
preuve, sa cave fait bonne place
– 70 % – aux vins bio, de préférence de la région.
Laurent séminel pour o’centre
15, rue de Tours
37140 - Restigné-Bourgueil
En région Centre, la jeune génération prend les fourneaux
et innove. À sa manière et pour le bonheur des gourmets.
o’centre décembre 2010
Offrir du
plaisir à tous
les niveaux.
Longtemps, on a pensé que
les châteaux suffiraient à
attirer les touristes. Puis
la concurrence a forcé la
“Belle au bois dormant” à
se réveiller. C’est vrai aussi
de notre gastronomie. Il y a
toujours à faire pour mettre
en valeur les chefs de la
région Centre. Aujourd’hui,
nous assistons à l’arrivée de
jeunes bourrés de talents. Les
très bonnes écoles hôtelières,
les CFA, ou encore l’Institut
européen d’histoire et des
cultures de l’alimentation
œuvrent à ce renouveau.
Et nous avons l’avantage de
disposer de produits locaux
très diversifiés. Mais aux
côtés des grands chefs,
j’aimerais une table qui
s’adapte aux touristes. Une
table où manger simplement
à toute heure de la journée ;
comme à la maison. Il est
essentiel de proposer une
large gamme en offrant du
plaisir à tous les niveaux.”
udovic
u LLaurenty
La Maison d’à Côté
25, route de Chambord
41350 - Montlivaut
Quatorze déménagements en
14 ans… Ludovic Laurenty et son
épouse ont longtemps cherché
un ancrage, avant de se poser
dans le Centre. D’abord pour
9 ans à la tête du Château de
Pray à Amboise. Jusqu’au jour où
la mise en vente du Château les
a contraints à chercher un nouveau lieu dans cette région où ils
souhaitaient s’établir.
C’est lors d’une promenade à
Chambord qu’ils ont découvert
un établissement à vendre à
Montlivaut. Ils l’ont acheté et
ont ouvert La Maison d’à Côté le
1er mai 2008, un charmant hôtel
dont le restaurant peut recevoir
une trentaine de couverts. Juste
avant leur départ, la cuisine du
Château de Pray avait décroché
sa première étoile. Ce sera un
tremplin pour eux : en 2009, la
Maison d’à Côté gagne la même
reconnaissance.
Paradoxalement, c’est davantage
un restaurant-hôtel qu’un hôtelrestaurant, car les résidents de
l’hôtel ne sont pas majoritaires
au restaurant dont la clientèle
Ludovic Laurenty
Jeunes chefs
15
O’centre, le magazine de votre région
laurent séminel pour o’centre
Nous aurions aussi
pu vous présenter…
• Yannick Hochet, des Saisons
d’ailleurs, à Sandillon (Loiret)
• Jean-Jacques Daumy, de
La Cognette, à Issoudun (Indre)
• Olivier Hubert, du Château
d’Esclimont, à Saint-Symphorien
(Eure-et-Loir)
• Didier Edon, des Hautes Roches,
à Rochecorbon (Indre-et-Loire)
et tant d’autres…
Olivier Arlot
Montlivaut
Tours
laurent séminel pour o’centre
DR
Le point de vue
d’Alain Beignet,
président du Comité
régional du tourisme
est essentiellement constituée
d’habitués et de touristes de
passage.
Dans ce lieu à recommander,
Ludovic Laurenty propose une
cuisine contemporaine fort agréable accompagnée par un service
remarquable.
À noter également l’incroyable
cave qui recèle des trésors
comme le champagne de Jérôme
Prévost, les vins d’Émile Hérédia,
de Marjorie Gallet ou du domaine
Albert Mann.
•
> www.lamaisondacote.fr
livier
uO
Arlot
Restaurant
Olivier Arlot
33, rue Colbert
37000 - Tours
Originaire de Tours, Olivier Arlot
a naturellement voulu revenir
en Touraine lorsqu’il a pensé à
s’installer. La recherche du lieu
adéquat durera pour Olivier un
peu plus d’un an, tout d’abord
en périphérie de Tours, puis en
centre-ville. Début 2008, il ouvre
son restaurant de 25 couverts,
au 33 de la rue Colbert. Le succès est immédiat. Ils débutent à
deux, et sont aujourd’hui huit en
salle et en cuisine.
Avant cela, Olivier Arlot était allé
se former dans quelques-unes
des plus prestigieuses brigades
gastronomiques de France, comme Taillevent et le Crillon à Paris
ou le château de Chèvre d’Or sur
la Côte d’Azur. Il a dirigé également les cuisines du Park Hyatt,
rue de la Paix à Paris.
Tout juste trentenaire, Olivier
Arlot ne court pas après les
étoiles, mais se focalise sur la
satisfaction de ses clients. Et
sur, pourquoi ne pas l’avouer,
son propre plaisir en cuisine.
S’il présente un choix de deux
menus, aujourd’hui 90 % de ses
clients choisissent celui de la dégustation. Olivier rêve d’ailleurs
un jour prochain de n’en proposer qu’un seul : un authentique
menu surprise !
Avec sa cuisine simple et épurée, sa petite salle sobrement
décorée, Olivier Arlot est en
passe d’imposer son restaurant
comme l’un des lieux essentiels
de la gastronomie d’aujourd’hui.
À découvrir d’urgence donc…
•
o’centre décembre 2010
la région en action
une économie qui donne du sens
L’économie sociale et solidaire incarne des valeurs de partage, de solidarité
et de non-enrichissement personnel. Parce que la recherche du seul profit
n’est pas une fin en soi, de nombreux acteurs de la région travaillent
au service des habitants. Avec le soutien constant du Conseil régional.
L’homme au cœur
de l’économie
Depuis plus d’un siècle, des organisations responsables concilient leur activité économique et
l’intérêt collectif. L’économie dite
“sociale” rassemble les organisations à statut particulier que sont
les associations, les mutuelles,
les fondations, les coopératives
et les structures d’insertion par
l’activité économique. Leur fonctionnement repose sur la libre
adhésion, la gestion démocratique
et participative selon le principe
une personne, une voix. Comme il
n’y a pas d’actionnaire à rémunérer, les bénéfices sont réinvestis
dans l’activité et redistribués. On
appelle économie solidaire les
activités à utilité collective ou sociale dans une démarche de développement durable. Les secteurs
sont très variés : banque, culture,
social, commerce équitable, éducation ou assurance.
Dans la région Centre, l’économie
sociale et solidaire représente
plus de 81 000 salariés, soit un
salarié sur dix et près de 9 000
établissements employeurs.
Entre 2005 et 2007, la croissance moyenne annuelle des emplois y a été supérieure à celle du
reste de l’économie, +4,5 % par
16
O’centre, le magazine de votre région
an contre +1,1 % dans les autres
secteurs. L’emploi y est plus féminisé et aussi plus accueillant
pour les seniors.
Entreprise
d’insertion
du bâtiment
Village vacances
en SCIC
Un atout pour la Région
Si les mots crise, spéculation, exclusion,
délocalisation vous font froid dans le dos,
l’économie sociale et solidaire va vous réconcilier
avec l’économie tout court. Une bouffée d’oxygène !
D’ici à 2020, les départs à la
retraite devraient créer plus
de 595 000 postes. Autant
de raisons d’accompagner ce
développement ! La Région impulse en effet de nombreuses
actions en faveur de l’économie sociale et solidaire. Parmi
les aides régionales, la mesure
CAP’Asso a soutenu plus de
2 000 postes en CDI entre 2005
et aujourd’hui. Aux côtés de l’Association pour le droit à l’initiative économique, ADIE Centre,
qui ouvre le crédit aux exclus du
système bancaire, CAP’Solidaire
est une subvention de la Région
de 1 000 euros, destinée aux
créateurs de microentreprise.
Nouveauté en janvier 2011, la
Région lance un appel à projets “innovation sociale” avec
90 000 euros sur trois ans à la
clé. L’objectif consiste à soutenir
de 25 à 30 projets par an, visant
la création d’emplois pérennes,
qualifiés et non délocalisables.
Contre l’individualisme, l’économie sociale et solidaire offre une
réplique collective et durable.
Agissons ! cresscentre.org
Un coup de pouce
aux jeunes
associations
...et du côté de
la Solidarité
internationale
Assuré par
une mutuelle
Banque
coopérative
Commerce
équitable
en SCOP
Coopérative
agricole
Coopérative
d’artisans
Crèche
associative
parentale
Opticien
mutualiste
Entretien d’espace
verts par régies
de quartier
Association
de quartier
Entreprise financée
par de l’épargne solidaire
Le fonds régional d’amorçage
associatif a vu le jour le 2 novembre
dernier. Il est géré par Centr’Actif,
association créée par la Région en
2003 en partenariat avec France
Active. Ce prêt sans intérêt de
5 000 à 10 000 euros a été mis au
point pour mettre le pied à l’étrier
à de petites associations qui créent
ou pérennisent un premier emploi.
Le dispositif complète la gamme
existante pour consolider les
finances des structures en voie de
développement.
> http://centractif.fr
Au Conseil
régional aussi…
En interne, la Région a mis en
place une formation obligatoire
aux écogestes pour les agents.
Ceux-ci peuvent depuis 2009 avoir
recours aux congés de solidarité
internationale pour des missions
humanitaires. Et dix vélos classiques
et deux vélos électriques ont été mis
à leur disposition pour se déplacer.
De même, les prestataires qui
travaillent avec la Région doivent
fournir des produits de saison, du
café du commerce équitable et de
la vaisselle jetable biodégradable.
Quant à l’entretien des espaces
verts et la collecte des déchets, ils
sont réalisés par des entreprises
d’insertion ou d’aide par le travail.
Tomate CC
L
e Mois de l’économie
sociale et solidaire
vient de s’achever
sous un slogan commun “Sociale et solidaire, l’économie qui
sait où elle va”. Pour
la troisième année consécutive,
le mois de novembre a été consacré à cette économie différente,
loin du CAC 40 : 1 200 manifestations ouvertes au public ont réuni
125 000 participants. Parmi ces
événements, la Semaine de la
finance solidaire du 3 au 10 novembre a rappelé que l’on peut
choisir de placer son argent
sur des produits financiers solidaires. L’épargne finance alors
des activités à forte utilité sociale en termes d’emploi, de logement, d’environnement ou encore
de solidarité internationale.
•
Du 13 au 21 novembre, la semaine
de la Solidarité internationale
a mis en lumière plus de
1 000 associations, collectivités
locales et établissements scolaires
du Centre qui agissent pour des
relations plus justes entre les pays
et les peuples. Afin d’encourager
les initiatives, le réseau Centraider
accompagne et finance des
projets. L’association Voix Libres
de Blois, par exemple, a construit
en Bolivie des walipinas, serres
semi-souterraines qui améliorent
l’autonomie alimentaire et le niveau
de vie des communautés.
> www.centraider.org
o’centre décembre 2010
la région en action
Trois acteurs de la région témoignent avec ferveur
du dynamisme de l’économie sociale et solidaire.
des dépôts bancaires
se font en France dans
les banques de l’économie
sociale et solidaire.
Claire Genova
52 ans,
Mondonville Saint Jean (28)
1 véhicule sur 2
38 millions
de personnes
sont couvertes par
une mutuelle de santé
et de prévoyance.
60 % des
organismes
complémentaires santé
sont gérés par
des mutuelles.
1 100 000
associations
en France, plus de
2 Français sur 3 adhèrent
à une association
(22 millions d’adhérents).
90 %
des services à la personne
sont gérés par une
structure de l’économie
sociale et solidaire.
80 % des
agriculteurs
participent à une
coopérative.
michel labelle pour o’centre
et 2 habitations sur 3 sont
assurés par une mutuelle.
Emmanuel Doudat
38 ans, Orléans (45)
En 1999, Emmanuel Doudat
participe à la création de Labomédia. L’association dédiée aux
arts numériques fait de la formation auprès du grand public
et accompagne les projets. Dix
ans plus tard, il lance une nouvelle aventure, la coopérative
Artefacts, née le 1er novembre
dernier. « C’est la 3e coopérative
d’activités et d’emplois culturels
en France après Strasbourg et
Paris. L’emploi dans la culture
est précaire. La preuve, 55 %
des travailleurs sont en multisalariat, contre 5 % dans les
autres secteurs ! Pour y remédier, la coopérative salarie les
personnes en CDI, d’abord à
temps partiel et progressivement à temps plein. Nous accompagnons les salariés coopérateurs dans leur projet. L’objectif
est d’employer 26 personnes dès
la première année. »
> Labomedia.net
•
« Mes études d’ingénieur agronome m’ont conduite à travailler
sur le développement rural pendant 15 ans en Afrique. De retour
en France, je suis devenue agricultrice. Face aux difficultés à recruter les emplois adaptés et comme
je pense que l’on ne s’en sort
que collectivement, j’ai lancé le
groupement d’employeurs, “Sans
Pierre”. Il recrute et met à disposition des agriculteurs adhérents l’équivalent de 25 salariés à temps
plein. Pour aller plus loin, nous avons créé une entreprise d’insertion
sous la forme d’un jardin de Cocagne, c’est Solibio à Voves. La structure
emploie 13 salariés en insertion, deux encadrants, une accompagnatrice
socioprofessionnelle et moi, la directrice. Notre objectif : fournir 250 paniers par semaine d’ici à deux ans. » [email protected]
•
Jean-Baptiste Thévard
39 ans, Orléans (45)
Après un parcours technique dans les forêts et le bois et une formation d’éducateur spécialisé, Jean-Baptiste Thévard a créé Approche
Paille en 2005, association de formation à l’autoconstruction d’une
maison en paille. En 2008 naît Ac-ces, entreprise de construction
écologique et solidaire dont il est
cogérant. Parallèlement, il crée
en 2007 l’association “Zéco des
acacias” qui regroupe des professionnels de l’éco-construction.
Depuis août 2010, il est président
de la société coopérative d’intérêt collectif Zéco qui renforce
encore le réseau. « Nous défendons des principes de respect de
l’environnement, de partage des
profits avec les salariés et nous
préférons les contrats de travail
aux solutions précaires, comme
l’intérim. » Zeco.fr
•
Le point de vue de Marie-Madeleine Mialot, vice-présidente de la Région
chargée de l’Économie et de l’Emploi, l’Agriculture, l’Artisanat et l’Économie solidaire
Un mouvement fort qui a sa propre éthique
avec une primauté de l’individu sur le capital.
Géraldine Aresteanu/Salez-Poivrez
Née à la fin du xixe siècle,
l’économie sociale et solidaire est un
mouvement fort qui se compose des activités
économiques exercées par des coopératives,
des mutuelles ainsi que des associations.
Elle a sa propre éthique qui se traduit par
la primauté de l’individu sur le capital. En
lançant l’appel à projets “Fonds d’innovation
sociale”, la Région favorise l’expérimentation
de formes innovantes d’activités économiques
17
O’centre,
O’centre,le
lemagazine
magazinede
devotre
votrerégion
région
sociales et solidaires. Ce fonds doit permettre
à un certain nombre d’associations de
bénéficier d’une aide pour développer leurs
projets. Vice-présidente du conseil régional
en charge de l’Économie et de l’Agriculture,
j’assure que l’engagement de la Région
Centre est exemplaire au niveau national avec
notamment 500 emplois associatifs créés et
aidés chaque année.”
michel labelle pour o’centre
60 %
l’économie sociale et solidaire,
ils la font vivre au quotidien
dr
Quelques chiffres
o’centre décembre 2010
vivre guide
Orientation
Onze rendez-vous
pour choisir
son avenir
SESSIONS EN LIVE
ciclic.fr
Le Conseil
régional comme
si vous y étiez !
Un trésor de films
amateurs régionaux
SUR LE WEB
Centre Images vous invite à visionner sur le web un
trésor de films amateurs : 300 heures sur les sujets les
plus divers à découvrir sur ciclic.fr, la nouvelle chaîne
Mémoire de la région Centre développée sur une plateforme
numérique dernier cri, interactive et évolutive.
L’orientation de votre
enfant vous préoccupe ?
Votre enfant se pose des
questions sur son avenir professionnel ? Quel
métier choisir ? Quelles
études suivre ? Venez
trouver des réponses à
ces interrogations dans
l’un des 11 forums et salons de l’orientation programmés en région Centre
en 2010/2011. Bourges
ouvre le bal le 10 décembre et Lunay le clôt le
17 février avec, entre ces
dates, des rendezvous à Chartres,
à Châteauroux, à
Montargis…
Connaissez-vous les prérogatives
et le fonctionnement du Conseil régional ? Pour découvrir ses compétences et le processus de décision de
cette instance, vivez de l’intérieur, au
milieu des élus, une des séances plénières du Conseil. Depuis juin 2010,
le site Internet de la Région les
retransmet en ligne. Rendez-vous
sur la page “Le Conseil régional du
Centre > Séances plénières > L’Assemblée régionale en vidéo” pour suivre
les débats en réel entre élus.
u www.regioncentre.fr
•
Rejoignez
la région Centre
sur facebook !
Les 11 forums et salons
u Bourges (Pavillon d’Auron)
10 et 11 décembre 2010
Forum des
enseignements supérieurs
u Orléans (Parc des expositions)
7 et 8 janvier 2011
Carrefour des métiers
et des formations
u Blois (Halle aux Grains)
11 janvier 2011
Forum Lycéens
u Châteauroux (Bulle de Belle Isle)
14 et 15 janvier 2011
Carrefour des métiers,
de l’orientation et des formations
u Tours (Parc des expositions)
21 et 22 janvier 2011
Forum de l’orientation
u Villemandeur (Complexe sportif
de Château Blanc)
27 et 28 janvier 2011
Salon de l’orientation
u Chartres (Chartrexpo)
28 et 29 janvier 2011
Plus de 3 000 films amateurs, tournés de 1920 à
1990, sont en ligne sur Internet depuis début novembre grâce à Centre Images : de la scène familiale à Nogent-le-Rotrou
en 1927 jusqu’au bombardement de Châteauroux pendant la Seconde
Guerre mondiale, en passant par un comice agricole à Malesherbes en
1956. Autant de témoignages de la vie quotidienne, accessibles à tous
d’un seul clic de souris, grâce à Ciclic, une plateforme numérique régionale développée par un prestataire local de haut niveau technologique
avec le soutien de la Région Centre, de l’État et des fonds européens
du feder. Soit 300 heures de programmes à regarder, à partager et
à commenter.
Depuis 2006, Centre Images, l’agence régionale du Centre pour le
cinéma et l’audiovisuel, constitue sa toile… en collectant près de
10 000 films amateurs, dont elle propose cette sélection sur le Net.
Autant de documents uniques, du concours de pêche aux événements
historiques de la Libération ou de mai 1968, qui apportent un regard
inédit sur la petite et la grande histoire de la région, tout en valorisant
son patrimoine cinématographique et audiovisuel.
Forum des métiers
et des formations
Mode d’emploi : Trois façons d’utiliser ciclic.fr
u Orléans (Parc des expositions)
4 et 5 février 2011
En néophyte : l’internaute se rend sur ciclic.fr et peut visionner les
3 000 films à partir d’un lieu sur une carte ou d’une suggestion, d’une
image en Une sur le portail.
En explorateur : la plateforme est équipée d’une base de données performante pour chercher un film à partir d’une date, d’un mot-clé (tracteur,
école, football).
En contributeur : l’internaute crée son album de films préférés, le partage,
met des notes. Il peut intervenir et contribuer à indexer un film. Centre
Images, qui recherche des informations, propose à tous de préciser les
conditions de tournage (de quelle fête s’agit-il, à quelle date a-t-elle eu
lieu ?). Et compte sur la participation du public pour enrichir ce contenu.
Salon du lycéen et de l’étudiant
u Gien (Salle Cuiry)
10 février 2011
Forum des métiers
u Romorantin (Sud Expo)
15 février 2011
Forum des métiers
et des formations
u Lunay (Espace sportif et culturel)
17 février 2011
Forum des métiers
et des formations
> www.jeunesocentre.fr
18
•
u www.Ciclic.fr
O’centre, le magazine de votre région
•
z-leez
cesvaeim
e
R
u
o
gVratuitnetmreen ?t
Oc’C
heez vous
en vous
abonnant
sur le site
www.
regioncentre.fr
o’centre décembre 2010
expression libre
Les groupes politiques du conseil régional
Socialiste Radical de Gauche
29 élus
•
Communiste Front de Gauche
8 élus
•
•
Union Pour
la Région Centre
21 élus
•
Front
National
7 élus
•
Socialiste et radical de gauche
communiste - front de gauche
Un récent rapport de l’Observatoire des finances locales fait apparaître une évolution particulièrement préoccupante des finances
locales se traduisant notamment par un recul de l’investissement
des collectivités, et plus particulièrement celui des communes et
Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI,
Communautés de communes, Communautés d’agglomération…).
L’effet conjugué de la crise et du comportement désastreux du
gouvernement (réduction de l’autonomie fiscale par la suppression de la taxe professionnelle, gel des dotations pour trois ans,
réforme des collectivités locales…) auquel s’ajoute le contrecoup
des difficultés des autres collectivités, entraîne ce net recul des
capacités d’investissement, faisant que nombre d’opérations sont
différées, voire même annulées.
Dans ce contexte, nous réaffirmons la nécessaire solidarité qui
doit guider les relations que la Région entretient avec les villes et
les villages, les agglomérations, les pays et les Communautés de
communes, plus particulièrement au travers des Contrats de pays
et Contrats d’agglomération. C’est pourquoi, afin de nous adapter aux demandes croissantes de délais supplémentaires pour
réaliser le programme (la durée initiale du contrat est de 4 ans),
nous avons décidé d’allonger d’une année la durée des contrats
permettant aux collectivités d’étaler dans le temps leurs projets
d’investissement en accord avec leurs capacités budgétaires.
Ainsi, malgré une propre ressource financière fortement dégradée,
la Région ne se retirera pas du financement des projets locaux.
D’ailleurs, cet engagement fort est formalisé dans un courrier que
François Bonneau a transmis à tous les maires de la région.
Ainsi, à travers cet allongement de la durée des Contrats territoriaux, la Région garantit, dans la limite de ses capacités, les
possibilités d’investissement des communes et des EPCI. Qui,
aujourd’hui, peut garantir pendant cinq ans un maintien de son
engagement financier en faveur de l’aménagement du territoire ?
Peu de monde. Et sûrement pas l’État qui, outre son désengagement financier, déserte les territoires en fermant les services
publics les uns après les autres. Et pour couronner le tout, l’État
entend nous faire les poches pour payer ses projets qu’il est incapable de financer, englué qu’il est dans sa dette abyssale.
Réforme des retraites et réforme des collectivités marchent
d’un même pas : injustes, inefficaces, sollicitant toujours des
mêmes des efforts pendant que la petite minorité des plus
riches continue d’amasser les milliards. Elles portent une
même volonté gouvernementale : transférer la fiscalité des
entreprises vers les salariés et les ménages. Et pourtant, les
caisses ne sont pas vides. Les actifs financiers, à hauteur de
4 800 milliards (selon l’Insee) sont plus que jamais nocifs à
l’économie, ne servant ni l’emploi, ni la formation, ni le développement. Oui, il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire
de rendre utile l’argent pour satisfaire les besoins humains.
europe - Écologie
Vers une écorégion ! Plan climat-énergie, stratégie régionale de
la biodiversité, fonds d’investissement pour l’économie verte :
la session du Conseil régional du 21 octobre a permis de commencer à concrétiser les orientations écologiques défendues
lors de la campagne électorale. Par là nous souhaitons apporter des éléments de réponse à la crise multiforme (financière,
économique, sociale, environnementale, énergétique) à laquelle
notre civilisation est confrontée. C’est avec ces enjeux en tête
que les élus régionaux d’Europe Écologie travaillent aussi à la
réduction des inégalités, à la conversion écologique et sociale
de l’économie, à l’appui aux initiatives citoyennes qui émergent
dans nos territoires… Dans un contexte budgétaire très difficile,
les écologistes remettent aussi en cause des projets coûteux et
à l’utilité sociale discutable : Arena d’Orléans, contournement
Est de Tours (ex. : A 10 bis), zone d’Ozans à Châteauroux…
19
Europe
Écologie
12 élus
O’centre, le magazine de votre région
Union pour la région Centre
Le temps est arrivé pour notre assemblée de réfléchir aux
orientations budgétaires de 2011. C’est avec regret que le
groupe UPRC a constaté que le budget 2011 retombait dans
les travers classiques des précédents budgets. Tout d’abord,
on ne peut que déplorer le flou artistique qui entoure ces
orientations budgétaires : aucun chiffrage, aucune description des politiques proposées ne sont données, seulement des
noms très ”marketing“ comme la Région en a l’habitude. Un
exemple parmi tant d’autres : alors que le chômage est préoccupant, la Région propose “10 000 parrains pour l’emploi”.
C’est peut-être une bonne mesure, mais comment le savoir
quand rien n’est dit sur le contenu ! Qui seront les parrains ?
Qui pourra être parrainé ? Quel sera le contenu d’un parrainage ? Il y a ensuite l’opposition systématique de la Région
à l’État qui finirait par faire sourire, si elle n’avait pas des
conséquences dramatiques pour la Région. Nous pensons au
TGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon qui désenclaverait l’est de
notre territoire et sur lequel la Région refuse de mettre un
seul euro ou aux programmes de modernisation des infrastructures routières. C’est une attitude irresponsable !
Quant aux recettes, la Région semble oublier qu’elle s’est créée
un trésor de guerre, en augmentant ses impôts de 30 % en
2005, équivalent à plus du double des prétendus “transferts de
l’État”. Elle resserre son habituelle critique de l’État et augmente
encore cette année la fiscalité de l’essence, en créant une nouvelle taxe de 30 millions d’euros, sans faire plus en matière de
transports comme le prévoit pourtant la loi.
Une fois encore, la Région n’aura pas un budget à la hauteur de
ses ambitions !
front national
Sous la volonté d’européistes fanatiques, la nation est attaquée avec la complicité de l’exécutif régional et de la droite.
La Région se lance de plus en plus dans des politiques qui ne
se gèrent qu’au niveau national voire international, ceci avec
l’argent des contribuables. Il en est ainsi de la lutte contre la
pollution, intention louable mais comment lutter au niveau régional contre la surexploitation industrielle, la déforestation,
lesémissions de gaz à effet de serre ? La Région n’est pas un
État autonome même si elle augmente le prix de l’essence !
Téléchargement