
demande quand la crise marquant la fin de l’euro va avoir lieu, ce à quoi je leur ai répondu la
plupart du temps « je ne sais pas ». En revanche, je sais ce que vous ne devez pas avoir dans vos
portefeuilles tant que l’euro existe….
Troisième question.
Pourquoi cette politique devra s’arrêter un jour ?
A cela, la réponse est assez simple. Parce qu’une révolte des populations l’imposera. Il faut en
effet bien comprendre que la politique actuelle des banques centrales ne cherche qu’à protéger
les puissants et ceux qui sont bien en cours. Il s’agit d’une des plus invraisemblables applications
dans l’Histoire du « capitalisme de connivence « que j’ai souvent dénoncé ici. Une ploutocratie a
pris le pouvoir dans nos Démocraties et l’exerce pour préserver ses rentes. Dans ce système, les
riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres. Cela amène toujours a une révolte des
damnés de la terre comme on l’a fort bien vu au moment de la chute du mur de Berlin. Les
peuples, un jour, vont donc reprendre le contrôle de leurs destinées et virer les élites
incompétentes et corrompues qui les ont amenés dans la situation actuelle.
Quatrième question.
Comment me protéger ?
Ce que je dis est assez simple : La crise qui s’annonce devra amener à un changement des élites.
Historiquement, ces changements d’élites peuvent se passer de façon démocratique ou de façon
révolutionnaire, ce que l’on a fort bien vu dans les années 30 en Europe.
De façon générale, quand cela se produit, il vaut donc mieux être investi dans des pays qui ont de
longues traditions démocratiques, c’est-à-dire en Europe du Nord ou dans les pays de Droit
Anglais plutôt qu’en Russie.
On peut aussi essayer d’identifier les pays où les zones géographiques qui ont compris le danger
et essaient de prendre de la distance avec la catastrophe qui parait s’annoncer. C’est dans cet
esprit que je recommande depuis un certain temps d’investir en Asie parce que la Chine est en
train de revenir à des prix de marché pour ses taux d’intérêts et ses taux de change tout en
développant les outils d’une solidarité régionale, ce qui devrait atténuer le choc. En revanche,
puisque le cœur du problème est aujourd’hui dans l’Europe de la monnaie commune, il parait
sage de mettre le plus de distance entre soi et le vieux continent
Conclusion
Quand le mur de Berlin est tombé, certains ont cru à « la fin de l’Histoire ». Or, une partie non
négligeable des élites, comme l’avaient fort bien vu JF Revel et avant lui Schumpeter partout et
toujours haïssent la Liberté et la Démocratie. Pour eux la chute de la dictature communiste était