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Faits saillants
MÉTHODOLOGIE
Le sondage a été réalisé par téléphone auprès d’un échantillon représentatif de la
population adulte québécoise.
L’échantillon a été tiré à partir d’une stratégie d’échantillonnage aléatoire simple.
1 000 répondants ont rempli le questionnaire. Un taux de réponse de 43,5 % a été
obtenu.
La marge d’erreur est de ± 3,1 %, 19 fois sur 20.
Les résultats ont été pondérés selon le sexe, l’âge, la région administrative et la
langue maternelle.
RÉACTIONS FACE À L’INAPTITUDE D’UN PROCHE
Une forte majorité des répondants entameraient les démarches pour obtenir
l'autorisation d'agir au nom d’un proche s’il devenait inapte (86,7 %).
Pour ce faire, une plus grande proportion de répondants consulterait le notaire
(37,6 %). Plus d’une personne sur dix aurait recours à un organisme du réseau de la
santé (CLSC, CSSS, Hôpital…) (11,3 %). Un tiers des répondants ne sauraient pas
avec qui prendre contact (34,6 %).
PRÉPARATION DU MANDAT EN PRÉVISION DE L’INAPTITUDE
Un peu plus de quatre répondants sur dix (42,0 %) détiennent un mandat
d’inaptitude et seulement 2,2 % sont en train de le préparer.
Principalement, ce sont pour des raisons de prévention (22,6 %) et de simplicité de
gestion (21,0 %) que les répondants ont préparé ou fait préparer un mandat en
prévision de leur inaptitude. Un peu plus d’une personne sur dix invoque la
possibilité de devenir inapte (13,9 %) ou mentionne le fait d’être une personne à
risque (13,1 %).
La plupart des répondants se sont référés à un notaire pour faire préparer leur
mandat (84,5 %). Un peu plus d’une personne sur 10 a décidé de le rédiger elle-
même en présence de témoins (13,6 %).
La très grande majorité des répondants ont fait préparer leur mandat d’inaptitude en
même temps que leur testament (88,7 %).
Plus de la moitié des répondants ont fait un testament (57,7 %), soit davantage que
ceux qui possèdent un mandat (42,0 %), et la plupart ont eu recours à un notaire
(94,1 %).