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1 Introduction
1.1 Point de départ de la réflexion
Dans les classes à formation régulière, de nombreux enfants sont touchés par des
troubles, que nous mentionnons sous un groupe nommé « dys ». Nous en connaissons un
certain nombre qui est très répandu comme la dyslexie, la dysphasie ou encore la
dyscalculie. Bien entendu, cette liste-là n’est de loin pas exhaustive. De manière générale,
la majorité de ces troubles « dys » ne sont pas très handicapants s’ils se manifestent de
façon légère, mais peuvent empêcher un enfant de suivre une scolarité régulière dans
certains cas plus graves, ce qui le conduira à fréquenter une institution spécialisée. De
nombreuses recherches ont été faites sur ces troubles, cependant, un a éveillé ma curiosité :
la dyspraxie. Je n’en avais jamais entendu parler avant un cours dispensé au sein de la
Haute école pédagogique BEJUNE (HEPBEJUNE) au mois de mars 2013. Lors de ce
cours, nous avons pu, grâce à divers ateliers, découvrir ce qu’une personne atteinte de
dyspraxie pouvait ressentir lors de l’accomplissement des tâches quotidiennes. Nous avons
ensuite eu une conférence dispensée par une ergothérapeute s’occupant d’enfants
dyspraxiques et intervenant auprès des enseignants qui avaient un tel élève dans leur
classe. Après ce cours, j’ai su que je désirais en savoir plus sur ce sujet et le développer
dans mon travail de Bachelor. De plus, avant d’entrer à la HEP BEJUNE, j’ai longuement
hésité à commencer mes études à la Haute école de santé, afin de devenir ergothérapeute.
Après avoir fait un stage dans ce domaine, je me suis rendu compte que je portais
également beaucoup d’intérêt pour cette profession. Même si je suis amplement satisfaite
de mon choix, j’ai tout de même désiré mêler mes deux envies initiales pour mon avenir :
la thérapie et l’éducation. Après la conférence dispensée par Mme Corinne Masson Friedli,
j’ai réalisé qu’il n’était pas forcément facile pour un enseignant, n’ayant pas reçu une
formation d’enseignement spécialisé, de savoir comment aider un élève dyspraxique. C’est
pour cette raison que j’ai voulu savoir si des moyens étaient mis en place dans ce cas, sans
devoir opérer de changements radicaux dans l’enseignement.
1.2 Introduction au thème
Lors de la journée dédiée à la dyspraxie, j’ai appris qu’environ 6% des enfants
étaient touchés par la dyspraxie, ce que les premières lectures ont confirmé. Il s’agit d’un