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MÉMOIRES
POUR
L'ÏÏI
S
TOIRE
NATURELLE
racine que vient le mot de
Brégo,
qui fignifie en Lan-
guedocien
querelle,
& celui de
Bréga
, qui a la même
fignification en Efpagnol.
[a] Les
Jeux
Di<ft.
BREHAIGNO,
Femme fier ile , (A) en bas-Breton.
Us-Bretons.
Ce mot a la même fignification dans le Languedocien
8c
dans le François.
BREN
fignifie du fin
,.-
fur fur , dans le Languedoc
Q>)
M chaions 8c dans (b) la baiTe-Bretaane. On dit (c) en Gallois & en
nen
c ' tc" Anglois
'Brarm,
& ce mot efl auffi en ufage en François
jvjDavies.
dans la même fignification.
BRESQ.
Cajfant. Ce mot efl en yfage dans la baffe-
^P^eRoftre8
Bretagne
W
dans cette fignification. On dit Brau dans le
nen. ' " Languedoc, de
même"
(e)
que dans la Principauté de Galles,
(e)
Davfes, Die |jg mot François Bruf^ue paroît venir de cette racine.
BRUCHET
en baffe-Bretagne , & Bréchet ou Brichet
en Languedoc , fignifient le
j'ein
, ou plutôt
le
•
creux
de
if\ Pantagruel, ïEfiomac Rabelais (f) l'a emploie dans ce fens. Ce mot
Liv.4.
ckap. îz. paroît être le diminutif de Bru, (g) qui en Gallois figni-
Lgi
Dwes.
j/entre_
Peut-être le mot :B?J
a-t-il
eu autrefois en grec
la même fignification : du moins femble-t-il qu'on pour-
roit le conclure du mot grec , qui fignifie un en-
fant renfermé
encore
dans le fiein de fia mere , un
embryon
,
& dont l'étymologie feroit facile
&•
naturelle dans cette
fuppofition, au lieu qu'il efl difficile de fe perfuader que
ce mot vienne du verbe grec
Bf'«
, qui fignifie
fiaturio
f
comme le prétendent les Lexicographes grecs.
B u
G
A
T
en bas-Breton |
Bugado
en Languedocien ,
Bugada
en Efpagnol,
Buée
en François , fignifient la
lefi-
t&fvocabulariofive.
On dit en Italien (h) dans la même fignification
jdeiiaCrufca-
Bucato, & ce mot peut venir de même que tous les autres
4e BUCA , qui en Italien fignifie un trou f un creux.
C
CAD
E'.
On appelle ainfi le
Genévrier
dans le bas