Capsule PROfessionnelleCapsule PROfessionnelle
Marcel
LAPOINTE
Pharmacien
Directeur
Services professionnels
Une étude récente de l’Institut de recherche en
politiques publiques (IRPP) révèle que près de la
moitié des médicaments d’ordonnance que
consom ment les aînés seraient pris de façon incor-
recte ou prescrits de manière excessive. Pour
améliorer cette situation, l’IRPP suggère d’instaurer
un programme de révision de la médication et de
Médicaments d’ordonnance chez les aînés…
une contribution plus importante du pharmacien est recherchée.
mieux intégrer les pharmaciens dans les équipes
de soins. L’OPQ, très en accord avec cette propo-
sition, soutient que des consultations périodiques
entre un pharmacien et un patient polymédica-
menté, an de s’assurer de la pleine ecacité et
de la sécurité des médicaments, devraient être
oertes dans tous les milieux de pratique au
Québec. Selon Bertrand Bolduc, président de
l’OPQ, un programme structuré de révision de
la médication doit voir le jour pour assurer une
utilisation adéquate des médicaments. Cela per-
mettrait de diminuer les consultations médicales
et les hospitalisations, et du même coup, per-
mettre à l’État de faire des économies. C’est le
Dr. Barrette qui va être content !
L’OPQ, il va sans dire, prône aussi pour une meil-
leure intégration des pharmaciens aux équipes
de soins. Tous sont d’accord pour dire que
lorsque les pharmaciens travaillent étroitement
avec les médecins et les inrmières, dans une
même équipe multidisciplinaire, la thérapie des
patients s’en trouve améliorée.
Dans le rapport de l’IRPP, on fait aussi mention
que bon nombre des médicaments prescrits aux
aînés sont souvent insusamment étudiés pour
leur groupe d’âge. En eet, de nombreuses
études cliniques excluent les aînés. Il en résulte
donc que certains médicaments sont prescrits
aux aînés sans qu’on ait fait la preuve de leur
innocuité et de leur ecacité, et parfois même
quand leurs risques potentiels sont documentés,
comme dans le cas des antipsychotiques pour
les patients sourant de démence.
Pour l’IRPP, il faut des changements systémiques
pour améliorer la sécurité des médicaments d’or-
donnance destinés aux aînés. L’auteure de
l’étude, Nicole Bernier, suggère que le Canada
adopte une stratégie nationale en faisant jouer
à Santé Canada un rôle plus actif. Au niveau des
provinces, ces dernières devraient mettre à jour
régulièrement leurs directives de prescription,
imposer l’évaluation des médicaments et assurer
la couverture de traitements non pharma-
cologiques ecaces.
Souhaitons que ce rapport ne nisse pas sur
une tablette poussiéreuse de notre gouver-
nement. Nous aurions ici, encore une fois, la
chance d’apporter une très grande contribution
à l’amélioration de la santé des Québécois.
Sources : Profession-Santé (janv. 2017) ; Institut de recherche
en politiques publiques et Ordre des pharmaciens du Québec.
Laurent Paquin,
plus fou que jamais !
Fondation Santé Sud
de Lanaudière
C’est plus de 250 personnes qui, pour une bonne
cause, se sont déplacées au majestueux Club de
Golf Le Mirage le 7 décembre dernier pour rire
un bon coup en compagnie de l’humoriste québé-
cois Laurent Paquin. Sous la coprésidence de la
soirée, Brigitte Marchand pharmacienne pro-
priétaire (PJC 208), le comité a remis la somme
de 43 000 $ à la Fondation.
Plusieurs pharmaciens propriétaires de la région
étaient présents an de supporter leur hôpital :
Ian Di Maulo, David Kenny, Anne-Marie Côté
Maryse
PÉPIN
Représentante pharmaceutique
Secteur : Abitibi-Témiscamingue,
Lanaudière, Laurentides,
Outaouais
(PJC 46, 336, 486), Julie Lessard (PJC 254),
Mélissa Dessureault (171), François Chabot
(PJC 341), Martin D’Amours et Marc Leclerc
(PJC 163, 315).
Nul doute que l’implication de toutes les PJC de
la région et de Pro Doc est un élément fort impor-
tant pour la Fondation de l’hôpital an de moder-
niser les installations par l’achat d’équipements
médicaux et la réalisation de projets rassembleurs
qui permettront d’améliorer l’ore de services et
l’état de santé des résidents.
Bravo aux PJC de la région pour votre support !