theme : developpement - Bretagne Solidarité Internationale

THEME : DEVELOPPEMENT
La croissance ou le progrès : Croissance, décroissance, développement durable
COMELIAU, Christian, SEUIL, 2006/01, 319 P.
« Les discours politiques et l'opinion publique ne remettent guère en question l'exigence de croissance
économique, tant il paraît évident que l'augmentation indéfinie du produit intérieur brut est
indispensable à l'amélioration du niveau de vie, à la création d'emplois, à la lutte contre la pauvreté et
contre les inégalités. Cependant, une autre évidence s'impose : la croissance économique n'est
synonyme ni de bien-être, ni d'harmonie sociale… ; elle se révèle destructrice et impraticable en
raison des limites matérielles de notre monde. Face à ce paradoxe, une minorité prône l'arrêt de la
croissance ou même la décroissance systématique. Cet ouvrage ne constitue pas un compromis entre
ces positions extrêmes. Il affirme que le progrès demeure indispensable dans toutes les sociétés,
mais que le taux de croissance globale ne constitue pas un critère pertinent pour les stratégies de
progrès. Il faut renouveler la réflexion politique sur les finalités du progrès, parmi lesquelles
l'accumulation de marchandises devrait céder la place à d'autres préoccupations.»
Vie et mort du tiers monde : 1955-2006
MANIERE DE VOIR, n°87, 2006/06, 98 P.
« Aujourd'hui le tiers monde d'Alfred Sauvy n'existe plus, car un des trois mondes (le monde
soviétique) a disparu. Pour autant la situation a-t-elle véritablement changé ?. Quelle histoire pour ces
cinquante années passées ? Retour sur cinquante ans de textes, d'acteurs et de concepts autour du
tiers monde.»
Le tiers-monde n'est pas dans l'impasse !
JUDET, Pierre, EDITIONS CHARLES LEOPOLD MAYER, 2005, 115 P.
« L'auteur analyse, données chiffrées et humaines à l'appui, l'histoire du développement de l'antiquité
à nos jours. Il propose de prendre du recul sans idéaliser la situation de la planète mais suggère
d'éviter les discours catastrophiques pour montrer que le tiers monde n’est pas dans l’impasse. Il
monter que dans un contexte de restructuration du système mondial les pays émergents entrent plus
dans un processus d'ajustement et de partenariat avec les pays du nord, et que cela implique une
transformation profonde des attitudes des Etats et de l'ensemble des citoyens.
Les premiers chapitres décrivent la longue évolution de l'histoire du développement ainsi que les
différents modèles envisagés, l'impact de la mondialisation est abordé avec l'accélération des
échanges commerciaux, l'intensification des mouvements de capitaux et l'efficacité parfois contestée
de l'aide publique ainsi que la circulation des techniques. Les chapitres suivants tentent de montrer
que le pessimisme sur notre temps n'est pas toujours réaliste, le tiers-monde n'est pas dans l'impasse
et la réforme du système des Nations unies ainsi que l'entrée des nouveaux acteurs comme la société
civile et les ONG représentent une évolution positive. »
Le développement a-t-il un avenir ? Pour une société économe et solidaire
ATTAC / HARRIBEY, Jean-Marie (sous la dir. de), MILLE ET UNE NUITS, 2004/06, 242 P.
La question du développement est aujourd'hui complexe et controversée. Depuis plus de cinquante
ans, un type de production et de consommation gaspilleur a été présenté comme la voie unique à
emprunter par tous les peuples pour accéder au bien-être social. Or, non seulement ce modèle a
engendré des effets pervers d'appauvrissement et d'inégalités, mais tout démontre qu'il n'est
absolument pas généralisable, compte tenu des contraintes environnementales : il est à proprement
parler insoutenable. Alors, quelle conception du développement pour demain ? Comment le
déconnecter de l'idée de croissance économique ? Le concept de développement durable est-il
valide? Il s'agit de s'interroger sur nos modes de vie individuels et collectifs, sur la manière dont
fonctionnent nos sociétés et sur l'avenir de la planète. Cet ouvrage est le produit de la réflexion menée
par le conseil scientifique d'Attac.
Le mythe du développement
RIVERO, Oswaldo de, ALLIANCE DES EDITEURS INDEPENDANTS, 2003, 241 P.
« Le terme «développement» reste des nos jours obscur et ambigu. Pourquoi la plupart des pays du
Tiers Monde n'ont-ils pas encore profité de ce développement qui leur a été promis depuis 50 ans ?
Que faut-il faire afin d'éviter l'accroissement de la misère humaine dans ces pays ? L'auteur propose
l'abandon du rêve abstrait du développement pour se concentrer sur des politiques plus
pragmatiques, telles que la stabilisation démographique et l'approvisionnement en eau et énergie. La
lecture est conseillé à un public motivé.»
Le développement à contre-courant
ETIENNE, Gilbert, PRESSES DE SCIENCES PO, 2003, 147 P.
« La démocratie et la bonne gouvernance sont devenus à présent les passages obligés des pays en
développement. Les nombreuses expériences réussies ou ratées dans les pays du Sud depuis un
demi-siècle permettent de dégager quelques lignes directrices qui s'y rapportent: à la fois plus et
moins d'Etat, un engagement ferme des élites dirigeantes dans le développement, une bonne
articulation entre l'agriculture, l'industrie les infrastructures et le commerce extérieur. Mais le combat
contre la corruption est rendu difficile par les mauvais exemples donnés par les pays Occidentaux.
Enfin, les experts qui parlent des pauvres devraient parler avec les pauvres. »
Les théories du développement : du rattrapage des retards à l'explosion des inégalités
AZOULAY, Gérard, PRESSES UNIVERSITAIRES DE RENNES, 2002, 336 P.
« Cet ouvrage a pour ambition de fournir les points de repère essentiels d'une histoire de la pensée
économique sur le développement. Il présente les évolutions fondamentales de cette pensée, ses
ruptures intellectuelles et les implications des différentes approches théoriques sur les politiques et
stratégies mises en oeuvre. L'auteur tente de répondre à la question : comment le projet initial des
«pionniers du développement» - ces économistes qui ont constitué l'économie du développement en
une branche spécifique de la pensée économique - ont-ils pu aboutir, cinquante années plus tard, à
une situation si opposée à l'objectif recherché ? Le projet initial de développement économique et
social était largement fondé sur l'idée de réduction des écarts de développement entre pays
développés et pays sous-développés. »
En finir, une fois pour toutes, avec le développement
LATOUCHE, Serge, LE MONDE DIPLOMATIQUE, n°566, 2001/05, P. 6-7
« Démonter le mythe du développement en montrant qu'il n'est qu'un autre visage de
l'occidentalisation forcée du monde : tel est le but de cette analyse vigoureusement critique. Dans une
économie mondialisée, il n'y a pas de place pour une théorie spécifique relative au Sud, me si,
pour donner le change, on est entré dans l'ère des développements «à particule», tels que
«autocentré», «participatif», «intégré», «durable» etc. Pourtant d'autres solutions pourraient être
imaginées, s'appuyant sur les expériences existantes d'économie non marchande. »
Le développement : Histoire d'une croyance occidentale
RIST, Gilbert, PRESSES DE SCIENCES PO, 1996/09, 431 P.
« L'objectif de l'auteur est de remettre en cause le consensus favorable entourant l'idée du
développement qui crée un malentendu paralysant le débat. Il souligne l'ambiguïté de cette notion liée
à notre propre vision du monde et aux intérêts qui s'affrontent. A grands traits sont retracées les
étapes qui ont jalonné l'évolution du terme développement depuis l'Antiquité. Les grandes théories qui
avaient promis une généralisation du bien-être ont perdu leur crédibilité. L'accroissement des
inégalités et de la marginalisation remet en cause la croyance, quasi-religieuse, dans un possible
développement. Parce qu'on ne peut rester passif face à la misère du monde, des pistes de travail
sont proposées fondées sur une transgression des lois de l'économie marchande. »
L'économie à la recherche du développement : Crise d'une théorie, violence d'une pratique
COMELIAU, Christian (sous la dir. de), NOUVEAUX CAHIERS DE L'IUED; PUF, 1996, 224 P.
« L'ambition de cet ouvrage collectif est de contribuer à la recherche d'une méthode plus riche pour
analyser et maîtriser les composantes économiques du développement. Il souligne les écarts profonds
qui se creusent entre la réalité sociale du développement et les représentations et dérives qui
découlent du recours à la théorie économique dominante en matière de développement. Les quinze
contributions qui composent cet ouvrage, regroupées en quatre rubriques, guident le lecteur à travers
le processus complexe du développement :
- La rubrique «Lignes» caractérise les principales faiblesses structurelles de la théorie économique
dominante et présente les analyses critiques de diverses notions
- La rubrique «Controverses» s'attaque à l'ambition même d'une théorie générale du développement,
le «retour du social dans l'économie» est aussi analysé ainsi que les contradictions entre le discours
et les politiques en matière de travail en Amérique latine.
- La rubrique «Paroles» propose deux bats : le premier au sujet de la reconstruction de l'économie
politique et le second à propos des notions de marché et d'échange marchand ».
Des ruines du développement
SACHS, Wolfgang; ESTEVA, Gustavo, ECOSOCIETE, 1996, 138 P.
« Les auteurs dénoncent ici les dégâts considérables qu'a causé le concept de développement
imposé au monde entier. Depuis les années cinquante, cette notion est apparue pour qualifier la voie
que tous les pays, surtout ceux de l'hémisphère Sud, doivent suivre. Actuellement, une remise en
cause profonde est nécessaire pour évoluer vers un monde qui ne soit pas uniquement dominé par le
PNB. Wolfgang Sachs nous montre, tel un archéologue, l'origine de ce monument et la signification de
ces ruines. Gustavo Esteva, à travers l'exemple du Mexique, illustre les effets dévastateurs de cette
soi-disant politique d'«aide» aux pays sous-développés ».
Faut-il refuser le développement ?, Essai sur l'anti-économique du tiers-monde
LATOUCHE, Serge, PUF, 1986, 216 P.
« Globalement, toutes les politiques de développement ont échoué. Toutes les techniques ont fait
preuve de leur inefficacité. On a pu parler de «mythes du développement». Le sous-développement,
c'est d'abord le processus de déculturation engendré par l'Occident ; le développement, c'est
l'occidentalisation du monde ; déculturation et occidentalisation sont les deux faces d'un même
phénomène. L'auteur tente de tirer les leçons de l'impasse de l'approche économique du sous-
développement, remet en cause les postulats de base et les significations imaginaires qui fondent la
vision économiciste de l'ordre mondial et propose une approche «culturaliste» qui permet de
concevoir de manière différente la lutte contre le sous-développement. »
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