308 — èxsertes, dont les filets se dégagent de la corolle presque à

CUSÍ1
308
CUTL
èxsertes, dont
les
filets
se
dégagent
de la
corolle
presque
à la
base
du
tube. L'ovaire, entouré
d'un
disque pulviné,
est
sessile,
avec
des ovules
uni- ou
bisériés
sur
chaque placenta. Le fruit
est une capsule septifrage, oblongue
ou
allongée, comprimée
parallèlement
à la
cloison,
qui se
prolonge extérieurement
en
une aile longitudinale.
Les
graines, unisériées
en
dedans
des
bords
de
la
cloison,
sont comprimées
et
entourées d'une aile
hyaline, plus étroite
ou
interrompue
à la
base
et au
sommet.
Ce
sont des lianes sarmenteuses, glabres
ou
plus souvent velues,
tomenteuses
ou
glutineuses,
à
feuilles opposées, composées
de
trois
folioles
dont
la
terminale
est
souvent métamorphosée
en
vrille simple. Leurs fleurs sont réunies
en
cymes denses,
ter-
minales
ou
axillaires.
On en
connaît
huit
espèces,
du
Brésil.
(Voy. BUR.,
Bignon.,
t. 3. -
B.
H., Gen., II,
1036,
n. 9.)
[T.]
cüSPiDAKiA
(DC,
in
Mém.
Mus.,
VII, 239; Syst.,
II, 493;
Prodr.,
1,197). Section du genre Erysimum.
CUSPIDARIA
(G.
MUELL.,
Syn. Musc, II, 378). Sous-section
des Mallacodium, comprenant ÏHypnum cuspidatum
L.
CUSPIDARIE,£
(A.
Juss.,
in
Dict. d'Orb., XII, 583). Syno-
nyme
de
Tricuspidarieœ
ENDL.
CCSPIDE
(cuspis, queue). On donne ce nom
à
une petite pointe,
souvent apicale, acérée, allongée
et un
peu rai
de.
CUSPIDÉ
(cuspidatus). On applique cette épithète principale-
ment
aux
feuilles, aux bractées, etc., dontle sommet
se
rétrécit
insensiblement et se termine
en une
pointe aiguë, rigide
et
dure:
telles sont les feuilles
de
l'Ananas,
de
VAgave,
etc.
CUSPIDELLA
(DC, Prodr.,
I,
370). Section
du
genre Sphœ-
ranthus
L.
cuspiDiA
(GiERTN.,
Fruct.,
II,
454,
t.
171). Synonyme
de
Berlclieya
EIIRII.
OU
de
Didella,
d'après
Lessing.
cüSPinocARPTjs (SPENN.,
in Nées Gen., ex B. H., Gen., Il,
1188).
Genre proposé pour
le
Micromeria rupestris
BENTH.,
SOUS
le
prétexte que les achaincs
y
sont rostres.
cüssAMBiDM
(RUMPH.,
Herb,
amboin.,
L,
154,
t.
57). Syno-
nyme
de
Schleichera W.
CUSSAPOA.
Orthographe vicieuse pour Coussapoa
AUBL.
CUSSAREA.
Orthographe vicieuse pour Coussarea
AUBL.
cusso
(BRUCE,
Voy., 22, 23). Synonyme
de
Eugenia W.
cussoN
(Pierre). Né
et
mort
à
Montpellier
(1727-1783),
reçu
docteur
en
médecine
à
Montpellier
en
1753, s'occupa particu-
lièrement
de
botanique.
Il fut
envoyé
en
Espagne,
par
B. de
Jus-
sieu
et en
rapporta
nue
collection.
Nommé professeur suppléant
à Montpellier
en
1767,
il
étudia
la
famille
des
Ombellifères.
A.-L.
de
Jussieu
a
donné
un
extrait
de ses
travaux
dans
les
Mémoires
de
la
Société de médecine
(1783,
pp. 275
et
suiv.).
On
y
trouve
un
tableau
des
ordres
et
genres. Thunberg
lui a
dédié
un genre d'Ombellifères-Araliôes.
CUSSONI.V
(COMJIERS.).
Synonyme de
Eliœa
CAMBESS.
CUSSOMA
(THUNE.,inNov.Actaupsal.,%10,1.12,13;iV.
Gen.,
I, 11). Genre d'Ombellifères-Araliées,
à
fleurs hermaphrodites
ou
polygames, dont
le
calice
est
court, entier ou denté, la
corolle
valvaire, l'androcée isostémoné,
et
l'ovaire
à 2
loges,
rarement
à
une, dit-on. Le fruit
est
drupacé, à2 noyaux monospermes, avec
des graines
à
albumen ruminé.
Ce
sont des
arbres
et
arbustes,
de
l'Afrique tropicale
et
australe,
de
Madagascar
et
des îles
voi-
sines,
à
feuilles rapprochées
au
sommet
de la
lige
ou des
rameaux, digitées ou palmatifides, parfoisdécomposées-digitées,
à
folioles
entières ou pinnatiséquées ;
à
fleurs
en
grappes ou épis
simples ou
composés,
avec
des
pédicelles
sans
articulation.
On
en dislingue
une
dizaine d'espèces
et l'on en
cultive deux
ou
trois dans nos serres. Leur port
est
parfois
très
élégant. Au Cap,
le
bois
du
C. paniculata
sert
en
ébénisterie, quoique
peu
résis-
tant.
(Voy.
DC,
Prodr., IV, 255.
H.
BN,
Hist.
des
plant.,
VII,
165, 198,252.) [II.
BN.]
cussu, cussu-cussu. Noms,
à
ïernale,
du
Saccharum
spi-
catum
LOHR,
et
du Panicum colonum
L.
cussuTA
(RUMPH.).
Synonyme de Cassytha.
CUSSUTOA (DESMOUL.,
Etud.
organogr.
sur les
Cusc,
65,
66,
74). Synonyme de Cuscuta
L.
CUSTARD-APPLE.
Nom anglais
de
plusieurs Anones.
CUSTENIA.
Orthographe vicieuse pour Cuslinia
NECIC.
CUSTER
(Jakob Laurenz). Médecin
aux
environs de Bheinegg
(1755-1818),
a
publié
(en
allemand)
:
Les végétaux phanéro-
games
de
la
vallée
du
Rhin
et des
montagnes environnantes,
observés
dansles années 1816, 1818
et
1819. [E.
F.]
CUSTIGLIONIA.
Pour Castiglionia R.
et
PAV.
CUSTINIA
(NECK.,
Elem., n. 958). Synonyme de Tontelea
AUBL.
CUTANDA
(Vicente).
Professeur
à
Madrid,
né et
mort dans
cette ville
(1804-1865),
fut l'un
des
auteurs
de
Manual de
Bo-
tánica descriptiva, publié
à
Madrid
en
1848,
et
des Catalogues
des graines
du
jardin
de
Madrid,
de
1846
à
1857. [E.
F.]
CUTANDIA
(WILLK.,
in Bot.
Zcit.
[1850]).
Genre
de
Grami-
nées, dont
les
épillets 3-4-flores sont comprimés, disposés,
dit-on,
en
panicules 2-3-chotomes
et
rameuses, fragiles
et
arti-
culées.
Les
glumes sont inégales, plus courtes que
les
fleurs,
aiguës, mucronées, 1-nerves.
La
glumelle inférieure
est
forte-
ment carénée, aiguë, 2-dentée, brièvement
aristée
; la
supé-
rieure, bifide, aiguë.
Le
fruit
est
fusiforme, obtus, largement
canaliculé
a sa
face inférieure.
Le C.
scleropoides
WILLK.
est
une herbe
de
l'Afrique méditerranéenne, de l'Arabie, de
la
Tur-
quie,
de
l'Espagne.
Ce
genre
a été
placé près
s
Festuca
(WILLK.
et
LGE,
Prodr. Fl. hisp., I, 86.
WALP.
, Ami.,
VI,
1029).
LH.
BN.]
CUTAREA.
Orthographe vicieuse pour Goutarea
AUBL.
CUT BEE
NiiOM.
Nom cochinchinois
de
VEuphoria infbrmis.
CUTICULARISATION.
Nom donné
à la
modification
que
subis-
sent certaines membranes, notamment l'épiderme
ou ses
por-
tions superficielles,
de
façon qu'elles
prennent
les
caractères
de
la cuticule.
CUTICULE
(Cutícula,
de
cutis, peau). On désigne ainsi
une
pellicule
mince
qui
recouvre extérieurement
les
couches cellu-
leuses
de
l'épiderme. Elle
est
plus
résistante
que
l'épiderme;
l'acide sulfurique concentré lui-même ne
l'attaque
pas. Schacht
recommande,
pour bien l'observer,
de
prendre
une
feuille
de
Mousse
ou d'Hépatique, qui ne se
compose
que d'une seule couche
de
cellules;
on
détruit
celles-ci
par
l'acide sulfurique,
et
il
reste
la cuticule seule.
Sur
toutes
les
surfaces cachées,
la
cuticule
paraît
manquer. C'est ainsi qu'elle
est
très
peu
visible
sur les
poils
des racines.
Au
point
de vue de sa
formation, plusieurs
opinions
ont été émises. D'après Meyen, elle
ne
serait
constituée
que
par un
épaississemenl
de la
membrane d'enveloppe
des
cellules
épidermiques. Pour Schleiden, elle
serait
un
produit
des cellules
de
l'épiderme,
une
véritable sécrétion. Schacht
partage
en
partie
cette opinion, mais
il
admet en 'même temps
qu'une
partie
de la
cuticule doit
son
origine
à la
membrane
de
la première cellule-mère
de
l'organe considéré.
Il se
produirait
dans cette membrane
un
changement chimique analogue
à
celui
qui donne naissance
à la
substance intercellulaire.
H.
Mohl dis-
tingue dans
la
cuticule deux parties: l'une, extérieure, cuticule
proprement
dite, mince, soluble dans
la
potasse caustique,
ne
contenant pas de
cellulose,
serait
un produit d'exsudation ;
l'autre,
formée
de
couches superposées,
couches
cuticulaires
de
l'épi-
derme,
situées
entre
la
cuticule et les cellules épidermiques,
for-
mées
de
cellulose imprégnée d'une substance
qui lui
donne
la
propriété
de
résister
à
l'acide sulfurique
:
ces
couches dépen-
draient
des cellules épidermiques, dont elles offrent la constitu-
tion fondamentale.
Si en
effet
on
fait
disparaître,
à
l'aide
de la
potasse caustique,
les
substances
incrustantes,
on
se
trouve
en
présence de couches
stratiliées
de
cellulose
qui
bleuissent
par
l'iode.
A.-P.
De
Candolle
attachait
au mot cuticule un sens tout
particulier; pour
lui, la
cuticule
représentait
l'épiderme tout
entier,
tel
qu'on l'admet généralement aujourd'hui. [D.]
CUTITIRIBA.
Nom brésilien
du
Lúcuma Rivicoa
G^ERTN.
CUTLER
(Manasseh). Né
à
Ipswich
en
1743, mort
en
1823,
a
publié :
An
Account
of
some
of
the vegetal product,
nat.
grow-
ing
in
this part
of
America (Mem. Amer. Acad.,
1785).
[E.
F.]
CUTLERIA
(Gmv.,Alg. í>n'í.,6ü,t. 10). Genre d'Algues,
tribu
des Dictyoleœ,
de la
grande division
naturelle
desPhycosporew,
dédié
à
miss Cutler,
de
Sydmoutb, algologiste distinguée.
Il
fai-
sait
autrefois
partie
du
genre Diclyota
LAMK.
Agardh père
l'in-
1 / 1 100%

308 — èxsertes, dont les filets se dégagent de la corolle presque à

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