Synonyme de Cyphanlhera MIERS. ЕЛ

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E
EBEN
EADE
EADESIA (F. MuELL., in ТГМЩ. PMI.
ïllStit.
Vkt.,
Synonyme de Cyphanlhera MIERS.
ЕЛ-ЕЛ. Nom, à Taïti, du Cucumis acidus JACQ.
EARAIIIAU. Nom, à Taïti, de YAscarina polystachya
dont les propriétés aromatiques sont très prononcées.
EARINA
II, 71).
FORST.,
(LINDL., in Bot. Reg., sub t. 1699). Genre d'Orchi-
dacées, tribu des Épidendrées, caractérisé par : Folioles extérieures du périanthe dressées, égales, aiguës, membraneuses et
carénées; folioles intérieures cliarnues, obtuses. Labelle postérieur, continu et subparallèle au gynoslômc, charnu, en forme
de capuchon, trilobé, à disque nu. Gynostème peu développé,
semi-cylindrique. Stigmate oblique, à lèvre inférieure légèrement proéminente, à clinandre déclive. Anthère biloculaire; pollinies 4 , cohérentes par paires, collatérales. Les Earina sont
des herbes caulescentes, de la Nouvelle-Zélande, à rhizome articulé, rampant, à feuilles linéaires-distiques, engainantes; à fleurs
petites, articulées, à bractées cartilagineuses, striées, en capuchon. (ENDL., Gen., n. 1346. — B. H., Gen., III, 516.) [ ß . M.]
EARLIA ( F . MuELL., Fragm. Pbyt. Austral., III, 159). Synonyme de Graptophyllum NÉES.
EARTII-NUT. Nom anglais de l'Arachide.
EAST-INDIA TIIYME. Nom anglais du Coleus amboinicus L.
EATON (Arnos). Professeur de botanique à Albany, mort eu
1842, est surtout connu par son Manual of Botany for NorthAmerica, qui a eu de nombreuses éditions. — ll.-Ulb. Eaton,
mort en 1832, a publié des plantes des environs de ï r o y .
EATONIA (RAFIN., in Journ. Plujs., LXXXIX, 104). Synonyme
de Colobanlhus TRIN. et Reboulea K .
E - A T D . Nom, à Taïti, du Cucumis acidus JACQ.
EAUBDRON. Nom vulgaire d'un Agaric, le Lactarius
piperatus SCOP.
EBAüPiN. Synonyme de Aubépine.
EiiELiA (REICIIB., Nom.,
74. —
ENDL.,
Gen.,
Suppl.,
II,
n. 3124). Synonyme de Triodoii DC.
EBELINGIA (REICHE., Сотр.,
199). Syn. deHarrisonia R . Bn.
ÉBÉNACÉES{EbenaceuiENDL., Gen., 741). Famille déplantes
dicotylédones, gamopétales et hypogynes. Les fleurs sont régulières et plus souvent dioïques ou polygames qu'hermaphrodites. Le nombre des pièces des divers verticilles varie souvent
de 3 à 8. Leur calice est gamosépale et plus ou moins divisé en
3-8 lobes valvaires, imbriqués ou contournés dans le bouton,
quand celui-ci ne s'ouvre pas par des déchirures irrégulicres.
La corolle est gamopétale, rotacée, globuleuse, urcéolée, campanulée, tubuleuse ou hypocralérimorphe, à 3-8 lobes contournés
ou plus rarement valvaires ou imbriqués. L'androcée des fleurs
mâles et hermaphrodites, généralement isostémoné ou diplosté-
moné, est quelquefois polyandre. Les étamines ont des filets
courts et des anthères allongées, basifixes, biloculaires, introrses
et déhiscentes par des fentes longitudinales ou par des pores apicaux. Ces anthères sont souvent velues et surmontées d'un prolongement du connectif. Les fleurs femelles sont dépourvues
d'étamines, remplacées par quelques slaminodes à anthères
nulles ou rudimentaires. De môme, dans les fleurs mâles, l'ovaire
demeure souvent rudimentaire. Le gynécée se compose d'un
ovaire supere, sessile ou resserré à la base et surmonté de styles
en nombre égal à celui des loges. Ces styles, stigmatifèresà leur
extrémité, sont quelquefois réunis en un seul, 2-8-fide au sommet. L'ovaire possède 2-8 loges, dans chacune desquelles il y a
2 ovules collatéraux, descendants, analropes, avec le raphé en
dehors et le micropyle en haut et en dedans. Quelquefois cet
ovaire possède un nombre de loges uniovulées double de celui
des styles, grâce à la production d'une fausse cloison qui divise
chaque loge en deux logettes. Le fruit, généralement accompagné du calice accrescent, est coriace ou charnu (baie), indéhiscent ou valvicide et uni- ou pauciloculaire par avortement.
Les graines, solitaires ou peu nombreuses, globuleuses ou comprimées et marquées de Jeux ou trois sillons longitudinaux,
renferment sous leurs téguments un albumen charnu, parfois
ruminé et un embryon axile, droit ou courbe. Les Ébénacées
sont des arbres ou des arbustes, à bois dense et dur, dont le
cœur ou duramen prend souvent avec l'âge cette belle teinte
noire qui caractérise le bois d'Ébène. Celui-ci est en effet produit
par diverses espèces de cette famille, et notamment par desPlaqueminiers (Diospyros). Leur suc n'est jamais lactescent. Leurs
feuilles, dépourvues de stipules, très entières, souvent coriaces,
sont alternes ou plus rarement opposées, ou verticillées par trois.
Leurs fleurs, situées à l'aisselle des feuilles ou sur les nœuds
des années précédentes, sont solitaires ou réunies en cymes
paucitlores. Les femelles sont plus souvent solitaires et toujours
moins nombreuses que les mâles. Cette petite famille comprend
environ 250 espèces, réparties entre les six genres : Roycna L.,
Euclca L., Maba FORST., Diospyros L., Tetraclis HIERN et
Brachynema BENTH. Presque toutes appartiennent aux régions
intertropicales des deux mondes, mais surtout à l'Afrique australe. Elles sont peu nombreuses dans l'Asie extratropicale et
dans l'Amérique boréale, mais elles manquent complètement
dans les Andes de l'Amérique australe et extratropicale, dans
l'Australie méridionale et à la Nouvelle-Zélande.
Réunies autrefois aux Styracacées, avec lesquelles elles ont de
grands rapports, les Ébénacées en ont été séparées à cause de
leur bypogynie, de leur inflorescence et de leurs ovules géminés
dans chaque loge. Les Styracacées sont en effet plus ou moins
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