JOWA
—
157
—
JUJU
JOWAR.
L'un des noms indiens
du
Sorgho.
JOWARKEE.
Synonyme de Joar.
JOWZ.
Nom arabe
(AINSL.)
du
Noyer commun.
JOXYLON.
Pour
IoXIjlon.
JOZZOLO.
Nom, en Italie, de YAgaricus eburneus
BULL.
JUANIA
(DRUDE,
in
Bot. Zeit.
[1878],
189). Genre
de Pal-
miers-Àrécées,
voisin
des
Ceroxylon,
fondé pour
un
arbre
de
l'ile
Juan
Fernandez,
à
feuilles pinnatiséquées, distingué par un
fruit surmonté
de 3
stigmates terminaux. Les fleurs mâles sont
inconnues;
les femelles ont
6
staminodes
et
un ovaire
à 3
loges,
dont
2
demeurent stériles.
Le
fruit
est de la
grosseur d'une
cerise.
C'est
peut-êlre le
Ceroxylon
?
australe
MART.
et
le Mo-
renia
Chonta
PHIL.
(B.
H.,
Gen., III, 905.) [H. BN.]
JUANULLOA
(R. et
PAV., Prodr.
Fl. fer. et
chil., 27,
t.
4).
Genre de Solanacées, rapporté
à
la série des Ceslrées, distingué
par
un
calice valvaire, tubuleux
ou
campanule;
une
corolle
épaisse
et
charnue,
à
tube régulier ou contracté
à la
gorge,
im-
briquée,
à
lobes courts;
des
tiges dressées, sarmenteuses
ou
épiphytes. Les feuilles sont alternes, entières,
et
les fleurs sont
solitaires
ou en
cymes corymbiformes. Tous sont américains,
à fleurs ordinairement grandes
et
belles.
On
cultive souvent
clans nos serres
le /.
aurantiaca,
à
corolles
orangées
et
char-
nues.
(H. BN,
Hist. des
pl.,
IX, 350.)
JUBA.
Se
disait jadis des panicules lâches,
comme
on
en
ob-
serve,
par
exemple, clans les Graminées.
JOBÏEA
(B. H. K., Nov. gen. et
spec.,
I,
308,
t.
9G).
Genre de
Palmiers-Coccoïnées,
caractérisé
par :
spathe
double; l'inté-
rieure complète ; fleurs unisexuées, réunies dans
un
même
spa-
dice
et
pourvues de bractées. Fleurs mâles disposées au sommet
des ramifications
du
spadice, courtement péclonculées, formées
d'un calice
tripartite,
d'une corolleà 3 pétales, d'ôtamines nom-
breuses
(27-30),
à
filets subulés, insérés
sur le
fond
charnu
de
la fleur,
entourant
un
très
petit rudiment
de
pistil. Fleurs
femelles
:
calice
et
corolle
à 3
folioles;
androcée rudimentaire
en forme
de
petit anneau membraneux; ovaire triloculaire,
à
2
loges
abortives, surmonté
d'un
stigmate sessile, trigone. Le
fruit est une drupe monosperme, à noyau osseux, muni de3 pores
vers
la
base
et
légèrement sillonné
entre
les
pores
;
albumen
régulier, cartilagineux, creux, huileux; embryon basilaire, silué
au niveau
de l'un des
pores. Tige
de
Cocotier, épaisse, cylin-
drique, revêtue de
la
base
persistante
dos feuilles. Feuilles pen-
nées,
à
pétiole inernie.
On en
connaît
une
seule espèce,
le
/.
spectabilis
H.
B.
K., qui
habile
le
Chili
et qui
supporte
la
pleine
terre
clans
le
midi de l'Europe. L'albumen
de sa
graine
passe pour plus savoureux que celui
de
tous les
autres
Palmiers
du même groupe
et
fournit également
une
grande
quantité
d'huile.
(Voy.MART.,
Hist.
Palm.,N,
294, 324,
t.
161. —
GAU-
DICH.,
Voy. Bonite,
t.
51.
—
B.
IL, Gen., III, 948.) [L.]
JUBELINA
(A.
Juss.,
in
Deless.
Ic. sel., III,
19,
I.
32;
Mal-
pigh.,
325,
t.
29). Genre de Malpighiacées,
de la
Guyane
et du
Nicaragua,
que
M. Sagot pense
ne pas
devoir
être
maintenu.
(II. BN,
Hist. des
pl.,
V, 466.)
JUBELiMA
(ENDL.).
Pour Jubelina A.
Juss.
JUBULA
(DUMORT.,
Comm. bot., 112). Synonyme de Frulla-
nia
BADD.
Le
Jubula
CORDA
comprend, en outre, des Radula.
JUBULE/E
(DUMORT.,
Syll. Jungerm., 24, 35). Sous-tribu des
Jungermanniées.
JUBULÉES.
Tribu
de la
famille
des
Jungcrmanniacêes,
qui
comprend
les
genres Lejeunia, Scapania, etc.
(Voy.
BOULAY,
Flor.
cnjpt., 75G.)
[M.]
JUBULIDYE
(LINDL.,
Veg. Kingd., 59). Tribu des Jungerman-
naciées.
JUBULOTYPUS
(DUMORT.,
Syll. Jungerm., 36). Section
du
genre
Jubula
DUMORT.
JUCA.
Nom brésilien du Cœsalpinia
ferrea
MART.
JCCA
ABCARGA.
Nom espagnol du Manihot utilissima
POHL.
JUCA
DULCE.
Nom,
au
Brésil, du Manihot Aipi
POHL.
JUCH
(K.-W.).
Professeur
à
Altdorf
[1774-1821],
a écrit :
An-
leitung
z.
Pflanzenkennlniss Baierns
[1806],
elDieGiftpflan-
zen.
Zur
Belehrung
fur
Jedermann
[1817].
JuciiiA
(NECK.,
Elem.,
I,
133). Synonyme (?) de Lobelia
L.
juciiiA
(RŒM.,
Synops., 11). Synonyme de Zehheria
ENDL.
JUCU.NDA
(CHAM.,
in
Linnœa, IX, 456). Synonyme de
Mi-
conia
B.
et
PAV.
JUDÉE
(BEN DE). Le Styrax Benzoin
DRYAND.
JUDIEGA.
En Espagne, certaines olives de qualité inférieure.
JUEIL.
Le Lolium temulentum
L.
JUERGENS
(G.-H.-Bernh.). Bourgmestre
de
Jever en Olden-
bourg,
où
il
passa
sa
vie entière
[1771-1846],
publia,
de
1816
à 1825,
de
nombreux fascicules
des
Algues desséchées
qui
croissent clans
la
Frise orientale.
JUGA.
Les paires
de
folioles
d'une feuille
composée.
Ce sont
aussi les bandelettes des Ombellifères.
JUGASTRUM
(MIERS,
in
Trinis.
IJnn.
Soc.,
XXX,
167, 275,
t. 35
A).
Synonyme (?) de Lecythis
LOEFL.
JUGE-DE-SAINT-MARTIN.
Botaniste
de
Limoges
[1743-1824],
fut
l'auteur,
en
1790, d'une Notice des
arbres
et
arbustes
qui
croissent naturellement
ou qui
peuvent
être
élevés
en
pleine
terre
dans
le
Limousin (in-8
de
309 p.).
JUGEOEINE,
JUGIOLINE.
Le Sésame d'Orient.
JUGIANDINIUM
(UNG.).
Pour
Juglandinium
UNG.
JUGLANDEACITES
(STERNB.,
Vers.,
II, 207). Ordre de plantes
fossiles,
formé du genre Juglandites
STERNB.
JUGLANDÉES
(Juglandeœ).
—Voy.
NOYER.
JUGLANDINIUM
(UNG.,
SJ/K.
pl.
foss.,
241; Chlor,
protog.,
LXXXV).
Genre
de
Juglandées fossiles. (ENDL., Gen., Suppl.,
V,
95.)
. . •
JUGLANDITES
(STERNB.,
Vers.,
I,
4, XL; II, 207). Genre
fos-
sile,
du
groupe des Juglandeacites, connu seulement
par son
fruit (ENDL., Gen., 1127; Suppl.,
V, 95.
—
UNG.,Syn.
pl.
foss.,
240;
Chlor,
protog.,
LXXX1V),
divisé
en
deux sections
:
llico-
rites
et
Eujuglandites.
JUGLANS.
— "Voy.
NOYER.
JUGLANS
CAMIRIDM
(LOUR.,
Fl.
cochinch., éd. 1790, 573).
Synonyme
à'Aleurites moluccana W.
JUHASZ
(Peter), dont le nom grécisé
fut
Melius, mort
a
De-
brecin
en
1572,
a
écrit
un
Herbarium, etc.,
qui fut
publié
à
Kolosvar
en 1578
(in-4
de
188
fol.),
et qui est un
traité
des
plantes
de la
Hongrie. On
a
aussi indiqué une édition
de
1562.
JUJUBA
(BURM.,
Thes. zeyl, 131,
t.
61). Synonyme de Zizi-
phus
T.
JUJUBIER
(Zizyphiis T., Inst., 627,
t.
403). Genre de Rbam-
nacées,
de la
série des Rhamnées,
qui a
donné
son
nom
à la
tribu
des Zizyphées. Ses fleurs, analogues à celles des Paliurus,
sont
rarement
apétales, avec
un
disque plan, déprimé, obtus
et
pentagonal.
Les
anthères
sont introrses,
latérales
ou sub-
extrorses,
et
leur ovaire, 2-4-loculaire,
est
surmonté d'un style
plus ou moins profondément divisé en 2-4 branches
atténuées
à
leur extrémité sligmatique.
Le
fruit
est
une drupe globuleuse
ou
ovoïde,
souvent accompagnée
à la
base
de la
cupule récep-
taculaire. Son noyau, osseux ou ligneux, contient une
ou
deux
graines planes-convexes, lisses, qui, sous leurs téguments, ren-
ferment
un
albumen mince, quelquefois
nul, et un
embryon
dressé, épais,
à
cotylédons charnus. Ce sont des
arbres
ou des
arbrisseaux, dressés, sarmenleux
ou
couchés,
ordinairement
armés d'aiguillons crochus. Leurs feuilles sont alternes, entières
ou
crénelées, coriaces
ou
membraneuses, glabres
ou
tomen-
teuses, ordinairement 3-5-nerves
à la
base
et
accompagnées
de
deux
stipules, dont l'une
est
caduque
et
dont
l'autre
se
trans-
forme
en une épine droite ou arquée. Leurs fleurs sont disposées
en cymes axillaires, courtes
et
subombelliformes. On en connaît
de
quarante
à cinquante
espèces,
originaires de toutes les régions
chaudes du
globe.
La
plupart
sont recherchées pour leurs
fruits
drupacés, dont
la
pulpe sucrée, mucilagineuse
et
parfumée,
est
regardée
comme
pectorale
et
adoucissante. On devrait
en
faire
la
pâte
de Jujubes; mais
la
pharmacie lui substitue trop souvent
de
la
gomme
et des
substances aromatiques. Les vrais Jujubes
du commerce sont fournis par le
Z.
vulgaris
LAMK
(Bhamnus
Zizyphus L.). C'est
un
arbuste
originaire
de la
Syrie, d'où
on
l'a apporté
en
Italie sous
le
règne d'Auguste.
Il
s'est
depuis