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Ainsi, l’un des postes budgétaires de ce dossier concerne le financement de quelques DU, lesquels seront
utilisables soit au titre de la gestion des associations (DU Management Infirmier), soit au titre de l’offre de soins (DU
«Lymphologie - Ulcères Vasculaires»), soit au titre d’actions innovantes (DU Education thérapeutique) en relation
avec la réorientation des compétences infirmières dans un système de santé qui se réforme de façon plus ou moins
harmonieuse.
Cette réorientation va d’ailleurs nous amener de plus en plus à jouer un rôle de coordination au chevet des patients.
Dans cette organisation qui se met inexorablement en place, les infirmières grâce à la DSI pourront confier des
aides à la toilette, par exemple, à des intervenants sociaux. Pour que ce système soit à la fois cohérent et contrôlé,
nous souhaitons apporter à ces intervenants le cadrage nécessaire pour nous assurer d’interventions à domicile de
qualité.
C’est la raison pour laquelle nous demandons également dans ce dossier des dépenses d’investissement qui nous
permettront d’adapter notre local actuel en salle de cours / salle de réunion.
Le Dossier de Soins Infirmiers
Si la première référence aux écrits infirmiers dans un texte officiel date de 1978 (Création du « Rôle Propre »,
notion de « notes infirmières »), force est de constater que, plus de 25 après, la culture de l’oral a encore de beaux
jours devant elle.
Pourtant, au fur et à mesure que sortent des références réglementaires nouvelles (1991 : Loi de Réforme
Hospitalière, 1993 : Règles Professionnelles et Décret de Compétences, 2002 : nouveau Décret de Compétences),
l’obligation d’utiliser un outil de traçabilité des actes se fait de plus en plus pressante, avec un point culminant en
2002 (Loi du 04 Mars relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé). Dans l’attente de la
future mise en place du DMP, l’utilisation d’un bon vieux stylo reste encore le meilleur moyen de répondre à notre
obligation de traçabilité.
Dans ce contexte, le Dossier de Soins Infirmiers est un outil de référence qui reste encore insuffisamment utilisé par
les infirmières. Nous avons cependant réussi à finaliser notre DSP (« Dossier de Soins Personnalisé(s) ») qui sera
prochainement intégré dans le catalogue de la société d’édition Berger Levrault, fondée à l’époque de Napoléon, et
spécialisée dans les documents administratifs. Cela facilitera sa diffusion, donc son utilisation. Le budget demandé
au FAQSV permettra de formaliser l’outil dans sa version commercialisable, et de le distribuer au sein des
associations de SIDERAL-Santé. Ce faisant, non seulement nous contribuons à la qualité des soins, mais nous
espérons générer des revenus qui seront de nature à pérenniser notre fonctionnement.
Un budget de 89 627.50 euros
Le budget initialement demandé représente la somme de 92 200,50 euros. Les membres de la commission FAQSV
réunis le 29 Juin dernier s’accordent pour relever « l’intérêt de ce dispositif qui est bien construit et qui propose des
objectifs opérationnels et des indicateurs d’activité bien définis ». Ils notent par ailleurs « le travail important qui a
été réalisé en amont de cette demande et le tissage de liens privilégiés amorcés par les acteurs du projet avec les
réseaux de santé et autres projets FAQSV existants sur le secteur concerné ».
Le bureau vient donc d’accorder à ce projet un « avis favorable avec financement partiel » à hauteur de 89 627.50
euros. En fait, seul l’un des trois D.U. « Management Infirmier » demandés n’a pas été financé.
L’aventure continue
En parallèle aux réunions déjà en usage depuis plusieurs années maintenant, un travail important d’information va
devoir être réalisé en direction des adhérents des associations membres de SIDERAL-Santé. Pourquoi pas lors
d’une Journée Portes Ouvertes le jour de la crémaillère de notre local lorsque celui-ci aura été réaménagé ?
Dans le même temps, et avant même d’avoir signé la convention avec l’URCAM, il faut protocoliser notre
fonctionnement (systématiser les fiches de présence, par exemple), créer un tableau de bord pour l’évaluation, et
bien évidemment mettre en œuvre les actions annoncées.
Concernant l’édition du DSP, nous pouvons d’ores et déjà annoncer que les maquettes de la version commerciale
sont prêtes. Les premiers classeurs devraient circuler avant la fin de l’année. La formation en faveur des intervenant
sociaux est également sur le point d’être finalisée. Un programme a été établi, et une première expérience a été
menée dans le secteur de l’association RESA (Banlieue Nord de Toulouse). Le retour est très encourageant.
Ce ne sont que quelques exemples des chantiers en cours. Une porte vient de s’ouvrir qui, nous l’espérons, nous
amènera à pérenniser le travail accompli depuis le début de notre sidérale aventure. Les pieds sur terre, la tête
dans les étoiles, nous nous prenons à rêver…