Le système de recombinaison VDJ :
V (gènes variables), D (gènes de diversité), J (gènes de jonction)
Le processus de recombinaison VDJ consiste à rapprocher un gène V d’un gène D et
d’un gène J. Ces gènes sont dispersés dans le locus des Ig.
Dans un premier temps, un gène D est rapproché d’un gène J, formant une unité DJ.
Puis dans un deuxième temps, un gène D et rapproché de cette unité formant alors VDJ.
Si la recombinaison VDJ donne une entité qui respecte le cadre de lecture et qui est
viable au niveau de la configuration protéique, le remaniement est sélectionné, il y a
synthèse d’une chaine d’Ig qui est finalement exportée à la surface de la cellule.
Ce processus de recombinaison VDJ est spécifique des lymphocytes, seules cellules
de l’organisme à modifier leur génome. Il y a un processus d’instabilité génétique
physiologique.
Deux protéines à connaître :
-la recombinase RAG (recombinase activating gene) : protéine de recombinaison
spécifique des lymphocytes.
-la polymérase TdT (terminal deoxynucleotydil transférase) : a pour fonction de
rajouter des nucléotides aux points de jonction des segments D, V et J, et ce de
manière totalement aléatoire. Formation de séquence N.
Le but est d’avoir la plus grande diversité possible d’Ig, il existe des millions d’Ac différents.
CDR3 :
Le CDR 3 de la chaine lourde est un marqueur de clonalité des lymphocytes B chez
l’homme.
-quasiment aucune redondance dans les cellules naïves
-marqueur de l’expansion des clones au cours de réponse immunitaire
-marqueur des lymphomes (évaluation de l’efficacité des traitements-rituximab-
chimiothérapie-et des cas de rechutes).
C’est le CDR 3 de la chaine lourde qui à un rôle spécifique et non celui de la chaine légère,
car il représente 6 à 20 acides aminés sur la chaine lourde et seulement 7 à 11 acides aminés
sur la chaine légère
Mécanisme de réarrangement :
Signaux de recombinaison :
Séquences très conservées : heptamère et nanomère espacés par deux longueurs
différentes : 12 ou 23 bases.